On parle souvent en ce moment des "licences oubliées" de Nintendo, notamment F-Zero, ou dans une moindre mesure Starfox. Personnellement il y a une autre que j'aimerais beaucoup revoir, en plus de F-Zero, c'est Waverace. Au moins pour ces deux-là, j'ai les épisodes GameCube à faire ( ça y'est j'ai une manette :D ).
Hé bien figurez-vous que Nintendo en avait déjà laché bien d'autres à l'époque de la N64, on peut citer Ice Climbers ou Kid Icarus, qui retrouveront la lumière grace à Super Smash Bros. A la même époque, Nintendo avait créé un jeu de motocross appelé Excitebike. J'ai connu un clone de ce jeu sur téléphone portable qui m'avait beaucoup plus, j'ai depuis essayé la version NES, et j'ai donc décider de me procurer...
Excitebike 64
Nintendo ressort donc un licence vieille de 16 ans, et la confie à Left Field Productions. Je n'ai jamais entendu parler de ce studio.
La boite
Là encore je ne l'ai pas, je vais arrêter de préciser car j'achète quasi systématiquement en loose. Bon on comprends que c'est un jeu de motocross, c'est quand même très basique mais bon, c'est pas la mort quoi. Les sponsors c'est quand même d'assez mauvais gout, y a l'arrière pour ça les mecs.
La cartouche
On prend le même et on recommence, rien de particulier à dire non plus.
Graphismes
Je passe évidemment sur le scénario et l'ambiance, c'est un jeu de motocross. Graphiquement au début j'ai trouvé ça pas mal. L'action est claire, c'est pas trop flou, les textures sont au niveau d'une N64. Mais je me suis souvenu que le jeu était sorti en 2000. Alors ok on attend pas un Perfect Dark ou on Majora's Mask, mais ces jeux sont sortis la même année et montrent quand même de quoi la machine est capable avec l'Expansion Pack. Excitebike 64 utilise aussi l'Expansion Pack (en option toutefois). Maintenant comparons avec ce qui se fait de plus proche : World Driver Championship, un jeu de voiture de 1999 et Waverace 64, un jeu de course/sport (jetski) édité et développé par Nintendo, sorti en 1996 au Japon.
Et j'ai été gentil sur le choix des screens !
C'est le plus moche. Il se fait bouffé par un jeu d'éditeur tiers de l'année précédente, et se fait achever par un jeu qui est de près de 4 ans son ainé. Au final on va pas dire que c'est catastrophique, ce n'est pas vrai, mais pour un jeu édité par Nintendo ce n'est pas suffisant. Une note positive sur la variété des décors, ils n'ont pas été flemmards et la moitié des courses sont en outdoor, j'ai bien aimé le niveau plus ou moins dans la jungle. Heureusement d'ailleurs car les niveaux indoor ne sont vraiment pas chatoyants visuellement.
Jouabilité
J'ai pas fait le tutorial, j'aurais peut-être du, m'enfin c'est un jeu de moto. Freiner, accélérer et puis voilà. J'ai mis du temps à comprendre comment faire les stunts, en fait il faut appuyer sur C-bas et faire des rotations avec le joystick, assez original comme système. Ah si il y a un boost, cela fait monter la température de l'engin, il faut donc veiller à la surchauffe.
A l'instar du premier Excitebike, vos pire ennemis ainsi que vos meilleurs alliés sont les bosses. Retombez mal dessus et le pilote se fera éjecter, retombez sur une pente ascendante et vous perdrez toute votre vitesse, retombez sur la une pente descendante et vous gagnerais de précieux dixièmes. Mais là où dans Waverace 64 et le Excitebike original on pouvait très facilement orienter le véhicule, ici c'est beaucoup plus difficle, et le meilleur moyen est de moduler sa vitesse grâce au boost selon la taille de la bosse. Sachant qu'on a pas un boost de malade, il faut beaucoup anticiper et parfois déclencher le boost dans le virage précédent pour espérer avoir suffisamment de vitesse. Vraiment pas évident.
Le boost se caractérise par une fumée épaisse.
Pour corser encore le tout, les collisions avec les adversaires éjectent l'un des deux concurrents si la vitesse est assez grande. Le problème est que je n'ai pas compris comment le console décidait qui était ejecté, car il n'y a pas de bouton pour donner un coup à l'adversaire. Y avait quand même assez de place sur la manette N64 pour effectuer l'action. On pourrait croire que c'est celui qui fonce sur l'autre qui a la priorité, mais non. Du coup là c'est moi qui me fait éjecter deux fois sur trois.
Le jeu m'a donc paru vraiment difficile, ou alors je suis un ornithorinque, ce qui est possible. Pour autant j'ai réussi à accéder à la seconde coupe en finissant premier sur la première grace au comportement étrange des adversaires. Là où dans un F-Zero ou un Mario Kart on a un rival qui est le meilleur des concurrents, ici on dirait que les résultats essaient d'être toujours à notre avantage. Si l'on finit 5ème, le 6ème est bizarrement le mieux classé au général. J'ai finit premier de la coupe en ne finissant qu'une fois premier ! Alors était-ce des coincidences ? Peut-être n'y t-il pas de gestion du handicap mais seulement des concurrents tous aussi bons qui peuvent donc finir à n'importe quelle place ? Je ne sais pas mais dans tout les cas c'est étrange, je préfère le système de rival, là on a l'impression que c'est pour palier à la difficulté du jeu.
En fait le jeu est quand même assez tourné simulation, et moi ça m'emmerde. Surtout, où est le fun ? Je m'amuse trois fois plus sur l'épisode NES !
Sur ce genre de spots, si vous prenez mal la première bosse, c'est mal barré.
Son
Les musiques sont passables, du hard rock tout à fait répétitif, de toute façon on les entend à peine. Les bruits de moteurs sont plutôt pas mal. Il y a là aussi une voix-off mais pour une fois elle me tape un peu sur les nerfs, elle répète trois choses en boucle : vos changements de position, quand quelqu'un tombe (et coryez moi ça arrive très souvent) et quand on change de tour.
L'ensemble est correct, sans plus.
Un stage que je n'ai pas joué mais qui a l'air tout de même bien sympa.
Contenu
Il y 6 concurrents sur la piste, tous jouables, ce qui est correct, sachant que chaque protagoniste a un comportement différent, et pour le coup on sent vraiment les différences. Les modes de jeu championnat et Time Attack sont bien sur au rendez-vous, ainsi qu'un mode stunt appréciable. Le championnat se déroule sur 4 coupes de 5 courses chacunes, ce qui bien au-dessus de la moyenne de l'époque, sans compter qu'il y a des arènes spéciales pour le stunt.
Notons qu'il y a un mode multi à 4 que je n'ai pas essayé, mais les jeux de courses se limitant généralement à deux joueurs en ce temps, c'est un excellent point.
Non niveau contenu il n'y a vraiment rien à redire.
Comme dans Waverace 64, on a la fille de service. En revanche les concurrents sont tous américains.
En conclusion, je pense qu'il faut réserver Excitebike 64 aux fans inconditionnels de motocross. Pour les autres, retournez sur Waverace 64 dont il s'inspire clairement mais il n'arrive pas à sa cheville. Quand je vois le fun que procure un Moto Racer de 1997 sur Playstation, la comparaison est une fois de plus douloureuse pour ce jeu. Dommage, ressortir la licence était une bonne idée !
Points forts
- Mode multi à 4
- Nombre de courses et de pilotes
- Variété des décors
Points faibles
- Manque de fun !
- Prise en main difficile
- Ambiance sonore quelconque
- Le fun bordel !
Ah la la Excitebike 64, à l'époque je me suis arraché les cheveux sur ce jeu j'ai bien galéré pour le finir, il me manquait juste quelques mini jeux à débloquer. La maniabilité était horrible et il suffisait qu'un mec te double et que tu frole sa roue arriere pour que tu te casse la gueule, mais j'ai passé quand même quelques bonne heures dessus.
Sinon Wave Race rien à voir, juste énormissime ce jeu, même si au final ce n'est qu'un jeu de jet ski et ca peu en repousser plus d'un. J'ai toujours été etonné du peu de personne qui connaissait ce jeu.
Wave Race cultissime sorti au tout début de la machine effet de l'eau grandiose pour l'époque de grand moment.
PS : super présentation DarkTom great !!!!
Je vous parlais de World Driver Championship dans mon post précédent, il était donc tant qu'il soit présent dans ce topic ! Ca tombe bien, je peux désormais sauvegarder et donc le tester. J'ai du passer environ 2 ou 3 heures sur le jeu.
Le jeu a été développé par Boss Games Studio, responsables de Top Gear Rally que je n'ai pas aimé, et édité par Midway que je ne porte non plus spécialement dans mon coeur, voyons s'ils vont agréablement me surprendre.
La boite
Une modélisation de voiture sur un fonc blanc. Je sais pas mettez au moins une route ou quelque chose quoi ! Bon c'est à chier quoi.
La cartouche
On tourne la voiture. voilà voilà... Bon sur la cartouche honnêtement ça va encore, mais bon ça casse pas trois pattes à un canard.
Graphismes
On passe directement aux graphismes, et autant vous le dire tout de suite c'est le point fort du jeu. C'est vraiment très beau, la résolution est énorme, les décors sont pleins de détails avec juste un petit bémol sur les arbres. En plus c'est varié, on a Hawaï avec des cascades sur le côté, puis Kyoto la nuit, la campagne allemande, etc... C'est vraiment un plaisir pour les yeux, d'autant que la distance d'affichage est vraiment bonne et sans brouillard s'il vous plaît. Quand même pas mal de clipping au loin c'est un peu dommage mais c'est le prix à payer pour éviter le brouillard.
La modélisation des voitures est tout à fait correcte mais pas au niveau des décors cela dit.
On sent que les développeurs maitrisent la machine, et sur Nintendo 64 ce n'est pas donné à tout le monde, bravo donc. Quand on voit l'effet "lens flare" (vous savez, ces halos concentriques en regardant le soleil) sur le premier circuit, c'est bluffant, on se croirait limite sur un jeu du début de la PS2 parfois. Ok aujourd'hui ce petit truc est banal, mais je vous jure qu'à l'époque c'était peu courant et ça faisait son petit effet.
C'est le plus beau jeu de bagnoles de cette génération auquel il m'est était donné de jouer.
Franchement ça le fait non ? Au delà du "lens flare", regardez moi ce ciel et les montagnes au fond.
Jouabilité
Le jeu est un mélange entre de l'arcade et de la simulation. Si on devait placer un curseur sur une échelle simulation/arcade, ce jeu se trouverait pile au milieu, du moins c'est le jeu de bagnoles le plus à la frontière que je connaisse. Du coup c'est assez déroutant. A la fois on part assez facilement en dérapage, à la fois mordre le sable n'impacte que la vitesse et quasiment pas le contrôle de la voiture. Autant les chocs avec les voitures n'entrainent ni tonneaux ni dégats, autant il est tout de même possible de partir en tête à queue à cause d'une queue de poisson.
Il faut donc persévérer un peu mais on arrive tout de même à avoir les sensations et s'améliorer. Le jeu manque un peu de vitesse aussi je vous conseille de jouer en caméra embarqué pour ressentir la vitesse. Surtout les dépassements en seront beaucoup plus excitants. C'est à mon avis le meilleur point du gameplay. L'IA participe d'ailleurs à ces phases grisantes en essayant de nous bloquer, ou en nous laissant passer à l'extérieur dans un virage pour mieux nous reprendre au virage suivant. Il y a des joutes sur parfois jusqu'à un demi-tour !
D'ailleurs finalement heureusement que ces phases de dépassement sont là, parce que pour le reste on s'ennuit tout de même parfois un peu. Après il est très difficile de me tenir constamment en haleine sur un jeu de voitures trop axé simulation. Disons que le jeu s'en sort correctement au niveau du gameplay, mais ne peut pas rivaliser ni avec un Gran Turismo d'un côté, ni avec un Ridge Racer de l'autre. Ce mélange des styles était un pari audacieux, ni complètement raté ni brillamment réussi, on leur accordera au moins d'avoir essayé quelque chose de neuf.
Don Quichotte a trouvé plus rapide que son cheval on dirait.
Son
Les bruits des moteurs sont bien rendus je trouve. Le seul truc un peu étrange, c'est qu'on entend beaucoup plus les moteurs des adversaires que le sien. Du coup ça met un peu de pression dès que l'un deux se rapproche de notre véhicule, donc ça colle bien avec l'action au final, mais c'est tout de même un peu étrange.
Les musiques styles hard rock sont de bonne qualité. Aucune ne m'a scotché ou n'est ne serait-ce que ressortie du lot certes, mais d'un autre côté elles sont toutes agréables et ne dénotent pas du reste du jeu.
Le truc jaune au milieu, c'est typiquement le truc que tu te prend alors qu'il y a tous les jours la place de passer à côté. Le truc pour te faire rager quoi ! ^^
Contenu
Il y a un gros problème au niveau du contenu. D'ailleurs c'est un peu le problème général de ce jeu. Ce problème a un nom : "Gran Turismo". Difficile de tenir la comparaison. Après le jeu a un atout, cet atout s'appelle "tous les autres jeux de voitures sur N64". Facile de paraître fourni avec une telle concurrence.
Bon pour faire dans le concret, il y a une dizaine d'écurie. Les écuries proposent plusieurs voitures mais seules les caractéristiques changent, ça reste réellement une seule voiture.
Au niveau des circuits c'est une agréable surprise. Il y a 10 environnements. Chaque environnement possède 3 circuits, qui sont en fait des tronçons ouverts ou non, un peu à la manière de Star Wars Racer. Avec un mode mirroir pour chacune de ces trois variantes. Ca fait donc beaucoup, quand on voit de nombreux jeux ne comportant que 3 à 5 circuits, c'est un vrai bon point.
Au niveau mode de jeu c'est du classique. Je vais m'arrêter sur le mode Championnat car il s'y cache en fait un mode Carrière. Les écuries vous proposent une voiture, si vous faites de bonnes perfs dans la dizaine de coupe disponibles, d'autres écuries vous proposeront un volant voir leur plus puissant véhicule, à l'inverse, trop de mauvais résultats et c'est la porte ! C'est un mode vraiment sympa qui conduit à une bonne durée de vie. D'autant que dès la quatrième coupe la difficulté est là. Un petit mot sur la traduction française qui est tellement nanardesque que vous recommande ce mode Carrière en français histoire de vous marrer entre les compétitions.
Je voulais aussi souligner la clarté et le design des menus, le jeux de voitures de l'époque se faisant une spécialité d'avoir des menus moches et confus, notamment le vénérable Gran Turismo, ou encore Top Gear Rally des mêmes développeurs.
Le soft bénéficie donc d'une excellente durée de vie compte tenu du support, on pouvait difficilement en demander plus.
Le jeu ne possède pas les licences des voitures, mais on reconnait aisément leurs inspirations.
World Driver Championship avait l'ambition d'être LE jeu de simulation de voiture de la Nintendo 64. Malgré ses défauts, le jeu réussit son pari grace à la faiblesse de la concurrence sur la console. Impossible de le comparer à un Gran Turismo, mais si vous ne deviez retenir qu'un jeu de voiture réaliste sur N64, c'est bien celui-ci (si l'on exclue les jeux de F1). Rien que sa réalisation vaut clairement le détour. On passe de bons moments mais l'intêret risque de retomber au bout de quelques heures de jeux, la faute a un gameplay qui ne sait parfois pas trop sur quel pied danser.
Points forts
- Une réalisation visuelle au top
- Des circuits nombreux et variés
- Le mode championnat qui cache un vrai mode Carrière
- Les joutes avec l'IA lors des dépassements
Points faibles
- Comportement des voitures inégal qui nécessite un temps d'adaptation
- Sensation de vitesse un peu molle
*-----------------------------------*
PS : le prochain essai sera je l'espère un jeu très intéressant à bien des égards, et promis, ce ne sera pas un jeu de course ! ^^
Par contre je ne sais pas quand il arrivera, ça va surement prendre un peu de temps. Le mois prochain probablement.
Je vous avez promis un jeu intéressant, ce jeu c'est
Spider-man
Un jeu à licence ça peut faire peur, c'est développé par Neversoft connus pour la série Tony Hawk pour Activision. Le jeu est sorti en 2000 sur Nintendo 64 et PS1.
Notez que j'ai la version US mais le jeu existe en PAL. J'aurais aimé finir le jeu avant de vous en parler, mais il plante systématiquement à la fin d'un des niveaux.
J'ai un peu la flemme de recommencer, mais je pense avoir fait près de la moitié du jeu, donc j'en ai vu pas assez pour cet article ;) .
La boite
Je mets la version US car c'est celle que je possède, même si je n'ai pas la boite =) .
Vraiment classe cette boite ! Toute en dessin, contre-plongée manifique dans l'esprit du comic. C'est sans fioritures et c'est parfait !
Et voilà ma boite custom en bonus ^^
La cartouche
L'artwork de la boite mais sans Spidy, avec une couleur rouge originale et jolie pour le plastique. Là encore ça le fait !
Scénario et ambiance
On est pas dans jeu de course cette fois-ci, et en tant qu'adptation de comic, l'ambiance est un critère primordial cette fois ! Je ne suis pas un très grand fan de comics américains. Un bon gros blockbuster au cinéma je trouve ça cool, mais en BD vu la qualité des scénarios je trouve ça limité (ne me tappez pas si vous adorez ça, tant mieux pour vous !).
Mais s'il y a un super héros que j'apprécie, c'est bien Spider-man. J'aime les pouvoirs du personnage, l'homme-araignée qui escalade partout, et ces fameux "swing" entre les immeubles, c'est cool. J'aime surtout la personnalité de Peter Parker, cet humour et ce côté "je me prend pas au sérieux" j'adore. Sans oublier le fait que les gens ne l'aiment pas pour beaucoup, ce qui est là aussi un peu plus intéressant que les autres héros.
Bref, autant dire que quand j'ai appris l'existence d'un Spider-man sur ma console favorite, j'ai foncé, quitte à le prendre en US (parce qu'il a l'air introuvable en PAL). Et je n'ai pas été déçu.
Tous les vilains sont là et on les affronte les uns après les autres. Surtout, on se sent vraiment dans la peau de Spidy grâce aux mouvements disponibles, on peut escalader tous les murs, swinger entre les immeubles, etc. J'y reviendrais dans le gameplay.
Le spider-sense est aussi présent, même si ça ne sert pas à grand chose.
Des petites scénettes font avancer le scénario entre les niveaux. Sur un fond de comics du plus bel effet, ce sont des images faites avec le moteur du jeu qui nous expliquent le scénario. C'est assez bizarre comme concept, comme si on faisait des screenshots d'un jeu pour en faire une BD ou un roman photo. Je dois dire que j'aime assez. A noter qu'apparemment ce serait des cinématiques sur PS1.
Le scénario justement, il y a un vol lors d'une conférence du Dr Oktopus par Spiderman himself. Parker est dans la foule, et se met à la recherche de l'imposteur.
Bon le scénario reste un prétexte au combat contre les vilains comme Oktopus ou Venom. Mais les petites vannes d'usage sont là dans les dialogues et ça ça fait plaisir.
Mention spéciale à la voix de Venom super bien faite, son "Come on, Parker !" dans un niveau où on le poursuit reste gravé dans ma mémoire !
En tout cas, ce jeu soigne les fans, et un sacré détail illustre mon propos : Stan Lee himself fait la voix off pour l'intro du jeu !
Des espèces de bande dessiné avec des images en 3D remplacent les cinématiques dans cette version N64. Appréciez le fond d'écran tapi des comics de l'homme-araignée.
Graphismes
Le jeu est propre visuellement. Les personnages ont bénéficié d'un soin particulier de modélisation, ce qui est logique. Les décors sont très corrects également, cela ne fourmille pas de détail mais ce serait vraiment gourmand d'en demander plus. Après on est en 2000 et on peut considérer ce niveau de qualité normal.
En extérieur le brouillard est malgré tout trop présent, j'ai vu pire en terme de distance d'affichage mais on est vraiment à la limite basse acceptable à ce niveau.
De ce que j'ai lu c'est le moteur de Tony Hawk's Pro Skater 2 qui est utilisé, donc vous avez de quoi vous faire une idée. Ce qui est marrant c'est que Spider-Man est un personnage caché dans ce Tony Hawk 2.
J'ai pas une écharde dans le pied ?
Jouabilité
A mon avis c'est le gros point fort du jeu. Enfin en tout cas au niveau de la palette de mouvement. Les mouvements de base sont le saut, les coups de poings, les coups de pieds, le swing et le lancer de toile. Chacun de ces mouvements a un bouton assigné.
Le swing s'enclanche automatiquement en appuyant sur R quand on est dans le vide en direction d'un immeuble. Bon c'est un peu bizarre dans le sens où Spidey envoie sa toile dans le ciel pour s'accrocher, mais ce serait trop compliqué de faire autrement.
Il faut aussi savoir que l'on s'accroche partout, vous pouvez monter sur tout les murs et les plafonds, soit en se déplaçant soit en sautant vers une paroi. C'est cool surtout dans la mission de la banque où on se promène sur les plafonds et les conduits pour surprendre des preneurs d'otages. Mais on soufre parfois de ce que j'appelle le "syndrome Ninja Gaiden". Comme dans le célèbre jeu NES, on s'accroche des fois où on ne le souhaite pas, ce qui peut nous ralentir ou nous désorienter, surtout que la caméra a tendence à s'affoler surtout dans les coins.
La caméra justement est le gros problème de gameplay du jeu. Vu le nombre de mouvements disponibles (car ce n'est pas fini), il n'y a que le bouton Z alloué à la gestion de la caméra. Ce bouton recentre la caméra dans le dos du héros. Ils ont également fait un système automatique. C'est-à-dire que si vous restez immobile environ deux secondes, la caméra se recentre là encore derrière le personnage. Vu le nombre de mouvements disponibles notamment l'escalade et le swing dans tous les sens, c'est très compliqué. Si vous êtes allergique aux caméras archaiques malheureusement vous ne pourrez pas apprécier ce jeu, il faut le savoir.
Un cercle est un carré, un carré est un cercle... iiiiiiooooooooonnnnnn
Au niveau combat on a donc classiquement deux types de coup, qui s'enchainent en différentes combos. Il y a d'ailleurs des phases très typés beat'em all. Les cibles sont lockées automatiquement selon la direction de la caméra, même si aucun indicateur visuel ne précise l'adversaire ciblé, l'action reste claire, aux problèmes de caméra près.
On peut aussi utiliser la toile, qui est limitée même si on ne manque pas en général, de nombreux items de recharge étant disséminés un peu partout. Seuls les combats contre les boss peuvent nous amener à vider notre stock. Si vous appuyer sur le bouton C-haut, vous lancer la toile sur l'ennemi ce qui va le paralyser. Plus vous appuyez longtemps, plus vous utilisez de toile et plus l'ennemi sera immobilisé longtemps. Si vous utilisez beaucoup de toile, vous pouvez même neutraliser totalement un mob juste avec de la toile. Evidemment cela ne marchera pas pour terasser un boss, mais certains peuvent être immobilisés (voir doivent l'être).
On peut d'ailleurs balancer un ennemi que l'on a emprisonné contre le sol d'avant en arrière de manière un peu cartoonesque, même si c'est assez difficile à réaliser.
Mais il y a également moyen de faire une boule pour créer un projectile qui va infliger des dégats. Il faut faire un genre de roulé avec le stick, c'est assez chaud à maitriser. Enfin, on peut se faire un bouclier de toile, qui explose pour se sortir d'un encerclement.
Et ce n'est pas fini ! Le bouton B permet de lancer la toile à la verticale pour s'accrocher directement au plafond. Un système de visée à la première personne permet également d'atteindre des endroits éloignés à l'aide bien évidemment de la toile.
Toute cette palette de mouvements fait que l'on se sent vraiment dans la peau du super héros. On prend vraiment du plaisir à manier Spider-man et de plus les subtilités du gameplay ne sont pas évidentes à maitriser. Je ne dis pas que le jeu est compliqué à prendre en main, les mouvements de base sont vite acquis. Mais les options avancées comme la boule de toile ou la visée s'acquiert progressivement dans le jeu. Un excellent point, surtout que le level-design est adapté pour mettre à profit ces divers mouvements au fur et à mesure. Des petits messages d'aide expliquent les mouvements opportuns, des messages bienvenus, utiles sans tomber dans l'assistanat total.
Spider-man go ! Spider-man attaque sécrétion !
Son
La musique du menu est le thème de l'animé je crois. Sympa, le reste est correct également même si elles ne resteront pas gravés dans la mémoire. Elles sont d'ailleurs souvent assez discrètes.
Les bruitages sont de très bonne facture ce qui est important, d'autant que je pense que ce jeu s'inspire autant des comics que de l'animé de l'époque.
Mais surtout ce sont les voix qui sont vraiment cools, en anglais sur ma version US évidemment, je doute fort que cela est été traduit en version PAL en revanche. Mais je reviens encore sur la voix de Venom, hyper grave, et son "Come on Parker !" vraiment d'anthologie. En plus voilà quoi, Venom c'est vraiment un perso classe.
Les combats contre les boss sont de qualité variable mais sont plutot bons en moyenne. Ici le scorpion, premier boss du jeu.
Contenu
Je n'ai pas fini le jeu donc je ne peux pas être catégorique, mais j'estime qu'environ 8 heures pour faire l'aventure principale suffiront. A savoir que le jeu est assez difficile, on meurt relativement souvent. On peut sauvegarder seulement à la fin de chaque chapitre. Heuresement il y a en général des checkpoints au sein de ceux-ci assortis de vies infinies. Ca peut paraitre un peu court mais c'est une estimation, il est possible que la difficulté augmente encore et donc pousse la durée de vie. De plus, il y a des costumes à découvrir dans les niveaux et ils doivent être bien cachés car je n'en ai trouvé qu'un.
Les niveaux d'ailleurs il faut que je vous en parle, mais avant il y a un point essentiel à aborder : "Heu au fait, c'est quoi comme genre de jeu ?". Hé bien je le définirais simplement comme un jeu d'action. Le jeu est extrèmement varié.
On a des phases d'infiltration, comme la prise d'otages dans la banque où il faut prendre les malfrats par surprise pour qu'ils n'exécutent pas les otages.
Il y a des passages beat'em all, dont un passage corsé et long où l'on doit se farcir des ennemis qui popent à l'infini sur une rame de métro en mouvement pendant un temps imparti. Et non, il n'y a pas de mur invisible pour vous retenir sur les bords !
Il y a biensur des phases de plate-forme dont mon moment préféré du jeu jusqu'ici. C'est un passage où l'on se fait poursuivre par des hélicos qui nous canardent, on doit passer d'immeubles en immeubles pour les fuir. C'est vif, rapide, on est à fond dedans ! Ca m'a rappelé Mirror's Edge un peu, que je connais à travers la review du Hooper.
Aussi, on a des niveaux de recherche, en général entre deux niveaux d'action, on nous lache sur le toit d'un immeuble avec un radar pour se rendre au prochain objectif. Biensur on est pas non plus dans un GTA mais cela offre un vrai sentiment de liberté de se balancer d'immeubles en immeubles à la recherche de notre objectif. C'est d'ailleurs dans ces moments où la distance d'affichage pas extra est la plus dommageable.
En résumé le contenu n'est pas immense c'est sur, mais c'est un concentré de fun et c'est tant mieux !
Des costumes secondaires comme celui-ci sont à dénicher. Il paraitrait que certains apportent même de nouveaux éléments de gameplay !
Spider-man est une franche réussite et je ne m'explique toujours pas qu'il soit si peu populaire. Le jeu respecte la licence, offre une grosse dose d'action et une palette de mouvement impréssionante. On appréciera également la variété des phases de jeu. Seuls les joueurs ne supportant pas les problèmes de caméra pourront voir leur plaisir gaché.
Je ne connais pas la version PS1 mais elle semble beaucoup plus simple à dénicher, et connaissant le moteur de Tony Hawk dessus elle doit être elle aussi tout à fait bonne. Une version PC, une version Mac et une version Dreamcast sont apparemment sorties également. Donc quelque soit le support, foncez sur ce jeu, fan de l'araignée ou pas !
Points forts
- Palette de mouvements de Spidey plus que complète
- Phases de jeu variées
- Ambiance du comic respectée
- Jeu propre techniquement
Points faibles
- Caméra rigide qui nuit à la lisibilité de l'action
- Jeu quasi-introuvable en PAL
NB : Sachez que la suite n'est sortie que sur Playstation, je compte bientôt me la procurer =)
Des costumes secondaires comme celui-ci sont à dénicher. Il paraitrait que certains apportent même de nouveaux éléments de gameplay !
J'y joue sur PS1 là et quand t'as le costume le Spidey 2099 tu peux te rendre invisible .
Celui avec le symbiote je crois que tu as de la toile à l'infini .
J'ai pas testé les autres
Non mais les open world sur cette génération de consoles... Voilà quoi.
Sinon le costume c'est le seul que j'ai eu, j'ai essayé de m'amuser un peu avec mais je n'avais pas trouvé le coup de se rendre invisible, dommage, je le saurais la prochaine fois.
On parle souvent en ce moment des "licences oubliées" de Nintendo, notamment F-Zero, ou dans une moindre mesure Starfox. Personnellement il y a une autre que j'aimerais beaucoup revoir, en plus de F-Zero, c'est Waverace. Au moins pour ces deux-là, j'ai les épisodes GameCube à faire ( ça y'est j'ai une manette :D ).
Hé bien figurez-vous que Nintendo en avait déjà laché bien d'autres à l'époque de la N64, on peut citer Ice Climbers ou Kid Icarus, qui retrouveront la lumière grace à Super Smash Bros. A la même époque, Nintendo avait créé un jeu de motocross appelé Excitebike. J'ai connu un clone de ce jeu sur téléphone portable qui m'avait beaucoup plus, j'ai depuis essayé la version NES, et j'ai donc décider de me procurer...
Excitebike 64
Nintendo ressort donc un licence vieille de 16 ans, et la confie à Left Field Productions. Je n'ai jamais entendu parler de ce studio.
La boite
Là encore je ne l'ai pas, je vais arrêter de préciser car j'achète quasi systématiquement en loose. Bon on comprends que c'est un jeu de motocross, c'est quand même très basique mais bon, c'est pas la mort quoi. Les sponsors c'est quand même d'assez mauvais gout, y a l'arrière pour ça les mecs.
La cartouche
On prend le même et on recommence, rien de particulier à dire non plus.
Graphismes
Je passe évidemment sur le scénario et l'ambiance, c'est un jeu de motocross. Graphiquement au début j'ai trouvé ça pas mal. L'action est claire, c'est pas trop flou, les textures sont au niveau d'une N64. Mais je me suis souvenu que le jeu était sorti en 2000. Alors ok on attend pas un Perfect Dark ou on Majora's Mask, mais ces jeux sont sortis la même année et montrent quand même de quoi la machine est capable avec l'Expansion Pack. Excitebike 64 utilise aussi l'Expansion Pack (en option toutefois). Maintenant comparons avec ce qui se fait de plus proche : World Driver Championship, un jeu de voiture de 1999 et Waverace 64, un jeu de course/sport (jetski) édité et développé par Nintendo, sorti en 1996 au Japon.
Et j'ai été gentil sur le choix des screens !
C'est le plus moche. Il se fait bouffé par un jeu d'éditeur tiers de l'année précédente, et se fait achever par un jeu qui est de près de 4 ans son ainé. Au final on va pas dire que c'est catastrophique, ce n'est pas vrai, mais pour un jeu édité par Nintendo ce n'est pas suffisant. Une note positive sur la variété des décors, ils n'ont pas été flemmards et la moitié des courses sont en outdoor, j'ai bien aimé le niveau plus ou moins dans la jungle. Heureusement d'ailleurs car les niveaux indoor ne sont vraiment pas chatoyants visuellement.
Jouabilité
J'ai pas fait le tutorial, j'aurais peut-être du, m'enfin c'est un jeu de moto. Freiner, accélérer et puis voilà. J'ai mis du temps à comprendre comment faire les stunts, en fait il faut appuyer sur C-bas et faire des rotations avec le joystick, assez original comme système. Ah si il y a un boost, cela fait monter la température de l'engin, il faut donc veiller à la surchauffe.
A l'instar du premier Excitebike, vos pire ennemis ainsi que vos meilleurs alliés sont les bosses. Retombez mal dessus et le pilote se fera éjecter, retombez sur une pente ascendante et vous perdrez toute votre vitesse, retombez sur la une pente descendante et vous gagnerais de précieux dixièmes. Mais là où dans Waverace 64 et le Excitebike original on pouvait très facilement orienter le véhicule, ici c'est beaucoup plus difficle, et le meilleur moyen est de moduler sa vitesse grâce au boost selon la taille de la bosse. Sachant qu'on a pas un boost de malade, il faut beaucoup anticiper et parfois déclencher le boost dans le virage précédent pour espérer avoir suffisamment de vitesse. Vraiment pas évident.
Le boost se caractérise par une fumée épaisse.
Pour corser encore le tout, les collisions avec les adversaires éjectent l'un des deux concurrents si la vitesse est assez grande. Le problème est que je n'ai pas compris comment le console décidait qui était ejecté, car il n'y a pas de bouton pour donner un coup à l'adversaire. Y avait quand même assez de place sur la manette N64 pour effectuer l'action. On pourrait croire que c'est celui qui fonce sur l'autre qui a la priorité, mais non. Du coup là c'est moi qui me fait éjecter deux fois sur trois.
Le jeu m'a donc paru vraiment difficile, ou alors je suis un ornithorinque, ce qui est possible. Pour autant j'ai réussi à accéder à la seconde coupe en finissant premier sur la première grace au comportement étrange des adversaires. Là où dans un F-Zero ou un Mario Kart on a un rival qui est le meilleur des concurrents, ici on dirait que les résultats essaient d'être toujours à notre avantage. Si l'on finit 5ème, le 6ème est bizarrement le mieux classé au général. J'ai finit premier de la coupe en ne finissant qu'une fois premier ! Alors était-ce des coincidences ? Peut-être n'y t-il pas de gestion du handicap mais seulement des concurrents tous aussi bons qui peuvent donc finir à n'importe quelle place ? Je ne sais pas mais dans tout les cas c'est étrange, je préfère le système de rival, là on a l'impression que c'est pour palier à la difficulté du jeu.
En fait le jeu est quand même assez tourné simulation, et moi ça m'emmerde. Surtout, où est le fun ? Je m'amuse trois fois plus sur l'épisode NES !
Sur ce genre de spots, si vous prenez mal la première bosse, c'est mal barré.
Son
Les musiques sont passables, du hard rock tout à fait répétitif, de toute façon on les entend à peine. Les bruits de moteurs sont plutôt pas mal. Il y a là aussi une voix-off mais pour une fois elle me tape un peu sur les nerfs, elle répète trois choses en boucle : vos changements de position, quand quelqu'un tombe (et coryez moi ça arrive très souvent) et quand on change de tour.
L'ensemble est correct, sans plus.
Un stage que je n'ai pas joué mais qui a l'air tout de même bien sympa.
Contenu
Il y 6 concurrents sur la piste, tous jouables, ce qui est correct, sachant que chaque protagoniste a un comportement différent, et pour le coup on sent vraiment les différences. Les modes de jeu championnat et Time Attack sont bien sur au rendez-vous, ainsi qu'un mode stunt appréciable. Le championnat se déroule sur 4 coupes de 5 courses chacunes, ce qui bien au-dessus de la moyenne de l'époque, sans compter qu'il y a des arènes spéciales pour le stunt.
Notons qu'il y a un mode multi à 4 que je n'ai pas essayé, mais les jeux de courses se limitant généralement à deux joueurs en ce temps, c'est un excellent point.
Non niveau contenu il n'y a vraiment rien à redire.
Comme dans Waverace 64, on a la fille de service. En revanche les concurrents sont tous américains.
En conclusion, je pense qu'il faut réserver Excitebike 64 aux fans inconditionnels de motocross. Pour les autres, retournez sur Waverace 64 dont il s'inspire clairement mais il n'arrive pas à sa cheville. Quand je vois le fun que procure un Moto Racer de 1997 sur Playstation, la comparaison est une fois de plus douloureuse pour ce jeu. Dommage, ressortir la licence était une bonne idée !
Points forts
- Mode multi à 4
- Nombre de courses et de pilotes
- Variété des décors
Points faibles
- Manque de fun !
- Prise en main difficile
- Ambiance sonore quelconque
- Le fun bordel !
Ah la la Excitebike 64, à l'époque je me suis arraché les cheveux sur ce jeu j'ai bien galéré pour le finir, il me manquait juste quelques mini jeux à débloquer. La maniabilité était horrible et il suffisait qu'un mec te double et que tu frole sa roue arriere pour que tu te casse la gueule, mais j'ai passé quand même quelques bonne heures dessus.
Sinon Wave Race rien à voir, juste énormissime ce jeu, même si au final ce n'est qu'un jeu de jet ski et ca peu en repousser plus d'un. J'ai toujours été etonné du peu de personne qui connaissait ce jeu.
Wave Race cultissime sorti au tout début de la machine effet de l'eau grandiose pour l'époque de grand moment.
PS : super présentation DarkTom great !!!!
Je vous parlais de World Driver Championship dans mon post précédent, il était donc tant qu'il soit présent dans ce topic ! Ca tombe bien, je peux désormais sauvegarder et donc le tester. J'ai du passer environ 2 ou 3 heures sur le jeu.
Le jeu a été développé par Boss Games Studio, responsables de Top Gear Rally que je n'ai pas aimé, et édité par Midway que je ne porte non plus spécialement dans mon coeur, voyons s'ils vont agréablement me surprendre.
La boite
Une modélisation de voiture sur un fonc blanc. Je sais pas mettez au moins une route ou quelque chose quoi ! Bon c'est à chier quoi.
La cartouche
On tourne la voiture. voilà voilà... Bon sur la cartouche honnêtement ça va encore, mais bon ça casse pas trois pattes à un canard.
Graphismes
On passe directement aux graphismes, et autant vous le dire tout de suite c'est le point fort du jeu. C'est vraiment très beau, la résolution est énorme, les décors sont pleins de détails avec juste un petit bémol sur les arbres. En plus c'est varié, on a Hawaï avec des cascades sur le côté, puis Kyoto la nuit, la campagne allemande, etc... C'est vraiment un plaisir pour les yeux, d'autant que la distance d'affichage est vraiment bonne et sans brouillard s'il vous plaît. Quand même pas mal de clipping au loin c'est un peu dommage mais c'est le prix à payer pour éviter le brouillard.
La modélisation des voitures est tout à fait correcte mais pas au niveau des décors cela dit.
On sent que les développeurs maitrisent la machine, et sur Nintendo 64 ce n'est pas donné à tout le monde, bravo donc. Quand on voit l'effet "lens flare" (vous savez, ces halos concentriques en regardant le soleil) sur le premier circuit, c'est bluffant, on se croirait limite sur un jeu du début de la PS2 parfois. Ok aujourd'hui ce petit truc est banal, mais je vous jure qu'à l'époque c'était peu courant et ça faisait son petit effet.
C'est le plus beau jeu de bagnoles de cette génération auquel il m'est était donné de jouer.
Franchement ça le fait non ? Au delà du "lens flare", regardez moi ce ciel et les montagnes au fond.
Jouabilité
Le jeu est un mélange entre de l'arcade et de la simulation. Si on devait placer un curseur sur une échelle simulation/arcade, ce jeu se trouverait pile au milieu, du moins c'est le jeu de bagnoles le plus à la frontière que je connaisse. Du coup c'est assez déroutant. A la fois on part assez facilement en dérapage, à la fois mordre le sable n'impacte que la vitesse et quasiment pas le contrôle de la voiture. Autant les chocs avec les voitures n'entrainent ni tonneaux ni dégats, autant il est tout de même possible de partir en tête à queue à cause d'une queue de poisson.
Il faut donc persévérer un peu mais on arrive tout de même à avoir les sensations et s'améliorer. Le jeu manque un peu de vitesse aussi je vous conseille de jouer en caméra embarqué pour ressentir la vitesse. Surtout les dépassements en seront beaucoup plus excitants. C'est à mon avis le meilleur point du gameplay. L'IA participe d'ailleurs à ces phases grisantes en essayant de nous bloquer, ou en nous laissant passer à l'extérieur dans un virage pour mieux nous reprendre au virage suivant. Il y a des joutes sur parfois jusqu'à un demi-tour !
D'ailleurs finalement heureusement que ces phases de dépassement sont là, parce que pour le reste on s'ennuit tout de même parfois un peu. Après il est très difficile de me tenir constamment en haleine sur un jeu de voitures trop axé simulation. Disons que le jeu s'en sort correctement au niveau du gameplay, mais ne peut pas rivaliser ni avec un Gran Turismo d'un côté, ni avec un Ridge Racer de l'autre. Ce mélange des styles était un pari audacieux, ni complètement raté ni brillamment réussi, on leur accordera au moins d'avoir essayé quelque chose de neuf.
Don Quichotte a trouvé plus rapide que son cheval on dirait.
Son
Les bruits des moteurs sont bien rendus je trouve. Le seul truc un peu étrange, c'est qu'on entend beaucoup plus les moteurs des adversaires que le sien. Du coup ça met un peu de pression dès que l'un deux se rapproche de notre véhicule, donc ça colle bien avec l'action au final, mais c'est tout de même un peu étrange.
Les musiques styles hard rock sont de bonne qualité. Aucune ne m'a scotché ou n'est ne serait-ce que ressortie du lot certes, mais d'un autre côté elles sont toutes agréables et ne dénotent pas du reste du jeu.
Le truc jaune au milieu, c'est typiquement le truc que tu te prend alors qu'il y a tous les jours la place de passer à côté. Le truc pour te faire rager quoi ! ^^
Contenu
Il y a un gros problème au niveau du contenu. D'ailleurs c'est un peu le problème général de ce jeu. Ce problème a un nom : "Gran Turismo". Difficile de tenir la comparaison. Après le jeu a un atout, cet atout s'appelle "tous les autres jeux de voitures sur N64". Facile de paraître fourni avec une telle concurrence.
Bon pour faire dans le concret, il y a une dizaine d'écurie. Les écuries proposent plusieurs voitures mais seules les caractéristiques changent, ça reste réellement une seule voiture.
Au niveau des circuits c'est une agréable surprise. Il y a 10 environnements. Chaque environnement possède 3 circuits, qui sont en fait des tronçons ouverts ou non, un peu à la manière de Star Wars Racer. Avec un mode mirroir pour chacune de ces trois variantes. Ca fait donc beaucoup, quand on voit de nombreux jeux ne comportant que 3 à 5 circuits, c'est un vrai bon point.
Au niveau mode de jeu c'est du classique. Je vais m'arrêter sur le mode Championnat car il s'y cache en fait un mode Carrière. Les écuries vous proposent une voiture, si vous faites de bonnes perfs dans la dizaine de coupe disponibles, d'autres écuries vous proposeront un volant voir leur plus puissant véhicule, à l'inverse, trop de mauvais résultats et c'est la porte ! C'est un mode vraiment sympa qui conduit à une bonne durée de vie. D'autant que dès la quatrième coupe la difficulté est là. Un petit mot sur la traduction française qui est tellement nanardesque que vous recommande ce mode Carrière en français histoire de vous marrer entre les compétitions.
Je voulais aussi souligner la clarté et le design des menus, le jeux de voitures de l'époque se faisant une spécialité d'avoir des menus moches et confus, notamment le vénérable Gran Turismo, ou encore Top Gear Rally des mêmes développeurs.
Le soft bénéficie donc d'une excellente durée de vie compte tenu du support, on pouvait difficilement en demander plus.
Le jeu ne possède pas les licences des voitures, mais on reconnait aisément leurs inspirations.
World Driver Championship avait l'ambition d'être LE jeu de simulation de voiture de la Nintendo 64. Malgré ses défauts, le jeu réussit son pari grace à la faiblesse de la concurrence sur la console. Impossible de le comparer à un Gran Turismo, mais si vous ne deviez retenir qu'un jeu de voiture réaliste sur N64, c'est bien celui-ci (si l'on exclue les jeux de F1). Rien que sa réalisation vaut clairement le détour. On passe de bons moments mais l'intêret risque de retomber au bout de quelques heures de jeux, la faute a un gameplay qui ne sait parfois pas trop sur quel pied danser.
Points forts
- Une réalisation visuelle au top
- Des circuits nombreux et variés
- Le mode championnat qui cache un vrai mode Carrière
- Les joutes avec l'IA lors des dépassements
Points faibles
- Comportement des voitures inégal qui nécessite un temps d'adaptation
- Sensation de vitesse un peu molle
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PS : le prochain essai sera je l'espère un jeu très intéressant à bien des égards, et promis, ce ne sera pas un jeu de course ! ^^
Par contre je ne sais pas quand il arrivera, ça va surement prendre un peu de temps. Le mois prochain probablement.
Salut à tous.
Je vous avez promis un jeu intéressant, ce jeu c'est
Un jeu à licence ça peut faire peur, c'est développé par Neversoft connus pour la série Tony Hawk pour Activision. Le jeu est sorti en 2000 sur Nintendo 64 et PS1.
Notez que j'ai la version US mais le jeu existe en PAL. J'aurais aimé finir le jeu avant de vous en parler, mais il plante systématiquement à la fin d'un des niveaux.
J'ai un peu la flemme de recommencer, mais je pense avoir fait près de la moitié du jeu, donc j'en ai vu pas assez pour cet article ;) .
La boite
Je mets la version US car c'est celle que je possède, même si je n'ai pas la boite =) .
Vraiment classe cette boite ! Toute en dessin, contre-plongée manifique dans l'esprit du comic. C'est sans fioritures et c'est parfait !
Et voilà ma boite custom en bonus ^^
La cartouche
L'artwork de la boite mais sans Spidy, avec une couleur rouge originale et jolie pour le plastique. Là encore ça le fait !
Scénario et ambiance
On est pas dans jeu de course cette fois-ci, et en tant qu'adptation de comic, l'ambiance est un critère primordial cette fois ! Je ne suis pas un très grand fan de comics américains. Un bon gros blockbuster au cinéma je trouve ça cool, mais en BD vu la qualité des scénarios je trouve ça limité (ne me tappez pas si vous adorez ça, tant mieux pour vous !).
Mais s'il y a un super héros que j'apprécie, c'est bien Spider-man. J'aime les pouvoirs du personnage, l'homme-araignée qui escalade partout, et ces fameux "swing" entre les immeubles, c'est cool. J'aime surtout la personnalité de Peter Parker, cet humour et ce côté "je me prend pas au sérieux" j'adore. Sans oublier le fait que les gens ne l'aiment pas pour beaucoup, ce qui est là aussi un peu plus intéressant que les autres héros.
Bref, autant dire que quand j'ai appris l'existence d'un Spider-man sur ma console favorite, j'ai foncé, quitte à le prendre en US (parce qu'il a l'air introuvable en PAL). Et je n'ai pas été déçu.
Tous les vilains sont là et on les affronte les uns après les autres. Surtout, on se sent vraiment dans la peau de Spidy grâce aux mouvements disponibles, on peut escalader tous les murs, swinger entre les immeubles, etc. J'y reviendrais dans le gameplay.
Le spider-sense est aussi présent, même si ça ne sert pas à grand chose.
Des petites scénettes font avancer le scénario entre les niveaux. Sur un fond de comics du plus bel effet, ce sont des images faites avec le moteur du jeu qui nous expliquent le scénario. C'est assez bizarre comme concept, comme si on faisait des screenshots d'un jeu pour en faire une BD ou un roman photo. Je dois dire que j'aime assez. A noter qu'apparemment ce serait des cinématiques sur PS1.
Le scénario justement, il y a un vol lors d'une conférence du Dr Oktopus par Spiderman himself. Parker est dans la foule, et se met à la recherche de l'imposteur.
Bon le scénario reste un prétexte au combat contre les vilains comme Oktopus ou Venom. Mais les petites vannes d'usage sont là dans les dialogues et ça ça fait plaisir.
Mention spéciale à la voix de Venom super bien faite, son "Come on, Parker !" dans un niveau où on le poursuit reste gravé dans ma mémoire !
En tout cas, ce jeu soigne les fans, et un sacré détail illustre mon propos : Stan Lee himself fait la voix off pour l'intro du jeu !
Des espèces de bande dessiné avec des images en 3D remplacent les cinématiques dans cette version N64. Appréciez le fond d'écran tapi des comics de l'homme-araignée.
Graphismes
Le jeu est propre visuellement. Les personnages ont bénéficié d'un soin particulier de modélisation, ce qui est logique. Les décors sont très corrects également, cela ne fourmille pas de détail mais ce serait vraiment gourmand d'en demander plus. Après on est en 2000 et on peut considérer ce niveau de qualité normal.
En extérieur le brouillard est malgré tout trop présent, j'ai vu pire en terme de distance d'affichage mais on est vraiment à la limite basse acceptable à ce niveau.
De ce que j'ai lu c'est le moteur de Tony Hawk's Pro Skater 2 qui est utilisé, donc vous avez de quoi vous faire une idée. Ce qui est marrant c'est que Spider-Man est un personnage caché dans ce Tony Hawk 2.
J'ai pas une écharde dans le pied ?
Jouabilité
A mon avis c'est le gros point fort du jeu. Enfin en tout cas au niveau de la palette de mouvement. Les mouvements de base sont le saut, les coups de poings, les coups de pieds, le swing et le lancer de toile. Chacun de ces mouvements a un bouton assigné.
Le swing s'enclanche automatiquement en appuyant sur R quand on est dans le vide en direction d'un immeuble. Bon c'est un peu bizarre dans le sens où Spidey envoie sa toile dans le ciel pour s'accrocher, mais ce serait trop compliqué de faire autrement.
Il faut aussi savoir que l'on s'accroche partout, vous pouvez monter sur tout les murs et les plafonds, soit en se déplaçant soit en sautant vers une paroi. C'est cool surtout dans la mission de la banque où on se promène sur les plafonds et les conduits pour surprendre des preneurs d'otages. Mais on soufre parfois de ce que j'appelle le "syndrome Ninja Gaiden". Comme dans le célèbre jeu NES, on s'accroche des fois où on ne le souhaite pas, ce qui peut nous ralentir ou nous désorienter, surtout que la caméra a tendence à s'affoler surtout dans les coins.
La caméra justement est le gros problème de gameplay du jeu. Vu le nombre de mouvements disponibles (car ce n'est pas fini), il n'y a que le bouton Z alloué à la gestion de la caméra. Ce bouton recentre la caméra dans le dos du héros. Ils ont également fait un système automatique. C'est-à-dire que si vous restez immobile environ deux secondes, la caméra se recentre là encore derrière le personnage. Vu le nombre de mouvements disponibles notamment l'escalade et le swing dans tous les sens, c'est très compliqué. Si vous êtes allergique aux caméras archaiques malheureusement vous ne pourrez pas apprécier ce jeu, il faut le savoir.
Un cercle est un carré, un carré est un cercle... iiiiiiooooooooonnnnnn
Au niveau combat on a donc classiquement deux types de coup, qui s'enchainent en différentes combos. Il y a d'ailleurs des phases très typés beat'em all. Les cibles sont lockées automatiquement selon la direction de la caméra, même si aucun indicateur visuel ne précise l'adversaire ciblé, l'action reste claire, aux problèmes de caméra près.
On peut aussi utiliser la toile, qui est limitée même si on ne manque pas en général, de nombreux items de recharge étant disséminés un peu partout. Seuls les combats contre les boss peuvent nous amener à vider notre stock. Si vous appuyer sur le bouton C-haut, vous lancer la toile sur l'ennemi ce qui va le paralyser. Plus vous appuyez longtemps, plus vous utilisez de toile et plus l'ennemi sera immobilisé longtemps. Si vous utilisez beaucoup de toile, vous pouvez même neutraliser totalement un mob juste avec de la toile. Evidemment cela ne marchera pas pour terasser un boss, mais certains peuvent être immobilisés (voir doivent l'être).
On peut d'ailleurs balancer un ennemi que l'on a emprisonné contre le sol d'avant en arrière de manière un peu cartoonesque, même si c'est assez difficile à réaliser.
Mais il y a également moyen de faire une boule pour créer un projectile qui va infliger des dégats. Il faut faire un genre de roulé avec le stick, c'est assez chaud à maitriser. Enfin, on peut se faire un bouclier de toile, qui explose pour se sortir d'un encerclement.
Et ce n'est pas fini ! Le bouton B permet de lancer la toile à la verticale pour s'accrocher directement au plafond. Un système de visée à la première personne permet également d'atteindre des endroits éloignés à l'aide bien évidemment de la toile.
Toute cette palette de mouvements fait que l'on se sent vraiment dans la peau du super héros. On prend vraiment du plaisir à manier Spider-man et de plus les subtilités du gameplay ne sont pas évidentes à maitriser. Je ne dis pas que le jeu est compliqué à prendre en main, les mouvements de base sont vite acquis. Mais les options avancées comme la boule de toile ou la visée s'acquiert progressivement dans le jeu. Un excellent point, surtout que le level-design est adapté pour mettre à profit ces divers mouvements au fur et à mesure. Des petits messages d'aide expliquent les mouvements opportuns, des messages bienvenus, utiles sans tomber dans l'assistanat total.
Spider-man go ! Spider-man attaque sécrétion !
Son
La musique du menu est le thème de l'animé je crois. Sympa, le reste est correct également même si elles ne resteront pas gravés dans la mémoire. Elles sont d'ailleurs souvent assez discrètes.
Les bruitages sont de très bonne facture ce qui est important, d'autant que je pense que ce jeu s'inspire autant des comics que de l'animé de l'époque.
Mais surtout ce sont les voix qui sont vraiment cools, en anglais sur ma version US évidemment, je doute fort que cela est été traduit en version PAL en revanche. Mais je reviens encore sur la voix de Venom, hyper grave, et son "Come on Parker !" vraiment d'anthologie. En plus voilà quoi, Venom c'est vraiment un perso classe.
Les combats contre les boss sont de qualité variable mais sont plutot bons en moyenne. Ici le scorpion, premier boss du jeu.
Contenu
Je n'ai pas fini le jeu donc je ne peux pas être catégorique, mais j'estime qu'environ 8 heures pour faire l'aventure principale suffiront. A savoir que le jeu est assez difficile, on meurt relativement souvent. On peut sauvegarder seulement à la fin de chaque chapitre. Heuresement il y a en général des checkpoints au sein de ceux-ci assortis de vies infinies. Ca peut paraitre un peu court mais c'est une estimation, il est possible que la difficulté augmente encore et donc pousse la durée de vie. De plus, il y a des costumes à découvrir dans les niveaux et ils doivent être bien cachés car je n'en ai trouvé qu'un.
Les niveaux d'ailleurs il faut que je vous en parle, mais avant il y a un point essentiel à aborder : "Heu au fait, c'est quoi comme genre de jeu ?". Hé bien je le définirais simplement comme un jeu d'action. Le jeu est extrèmement varié.
On a des phases d'infiltration, comme la prise d'otages dans la banque où il faut prendre les malfrats par surprise pour qu'ils n'exécutent pas les otages.
Il y a des passages beat'em all, dont un passage corsé et long où l'on doit se farcir des ennemis qui popent à l'infini sur une rame de métro en mouvement pendant un temps imparti. Et non, il n'y a pas de mur invisible pour vous retenir sur les bords !
Il y a biensur des phases de plate-forme dont mon moment préféré du jeu jusqu'ici. C'est un passage où l'on se fait poursuivre par des hélicos qui nous canardent, on doit passer d'immeubles en immeubles pour les fuir. C'est vif, rapide, on est à fond dedans ! Ca m'a rappelé Mirror's Edge un peu, que je connais à travers la review du Hooper.
Aussi, on a des niveaux de recherche, en général entre deux niveaux d'action, on nous lache sur le toit d'un immeuble avec un radar pour se rendre au prochain objectif. Biensur on est pas non plus dans un GTA mais cela offre un vrai sentiment de liberté de se balancer d'immeubles en immeubles à la recherche de notre objectif. C'est d'ailleurs dans ces moments où la distance d'affichage pas extra est la plus dommageable.
En résumé le contenu n'est pas immense c'est sur, mais c'est un concentré de fun et c'est tant mieux !
Des costumes secondaires comme celui-ci sont à dénicher. Il paraitrait que certains apportent même de nouveaux éléments de gameplay !
Spider-man est une franche réussite et je ne m'explique toujours pas qu'il soit si peu populaire. Le jeu respecte la licence, offre une grosse dose d'action et une palette de mouvement impréssionante. On appréciera également la variété des phases de jeu. Seuls les joueurs ne supportant pas les problèmes de caméra pourront voir leur plaisir gaché.
Je ne connais pas la version PS1 mais elle semble beaucoup plus simple à dénicher, et connaissant le moteur de Tony Hawk dessus elle doit être elle aussi tout à fait bonne. Une version PC, une version Mac et une version Dreamcast sont apparemment sorties également. Donc quelque soit le support, foncez sur ce jeu, fan de l'araignée ou pas !
Points forts
- Palette de mouvements de Spidey plus que complète
- Phases de jeu variées
- Ambiance du comic respectée
- Jeu propre techniquement
Points faibles
- Caméra rigide qui nuit à la lisibilité de l'action
- Jeu quasi-introuvable en PAL
NB : Sachez que la suite n'est sortie que sur Playstation, je compte bientôt me la procurer =)
J'y joue sur PS1 là et quand t'as le costume le Spidey 2099 tu peux te rendre invisible .
Celui avec le symbiote je crois que tu as de la toile à l'infini .
J'ai pas testé les autres
Je l'avais sur ps1, je le trouvais bien, mais j'ai été frustré par le fait qu'on ne pouvait circuler dans la ville librement :/
Fichu gaz!
En même temps c'est de l'aventure "couloir" et pas un open world .
Moi je l'adore ce jeu ... vraiment très bon pour ma part .
Non mais les open world sur cette génération de consoles... Voilà quoi.
Sinon le costume c'est le seul que j'ai eu, j'ai essayé de m'amuser un peu avec mais je n'avais pas trouvé le coup de se rendre invisible, dommage, je le saurais la prochaine fois.
spiderman 2 proposait de se promener sur le sol. Certes dans des couloirs, mais ça m'aurait suffit ^^