Re: ULVER, les loups norvégiens avant gardistes [Nouvel Album dispo !]
Fatalordi a écrit:
Encore merci pour ta participation (le mot est faible mais je n'ai pas trouvé mieux et je ne voulais surtout pas utiliser le vulgaire "pavé" qui est plus insultant que gratifiant).[...]
Il n'y a pas de soucis.
Et tu n'aurais, de toute façon, pas tord ; à l'état brut, c'était un véritable moellon...
j'ai essayé de rendre ça un petit peu moins indigeste en aérant le tout de pince-sans-rire, de faux paragraphes et de ponctuation appuyée... Mais j'espère, du moins, qu'en plus des artifices, le fond sera plus léger que la forme...
[Et hop ! On aère...]
En tous les cas, cela m'a fait plaisir, à moi, de parcourir à nouveau mes notes et les mettre en forme, afin de les partager. Bien que je reprouve pratiquement tout, aujourd'hui, ce furent de très bons moments de mon adolescence, un peu crédule et candide, et que je regrette finalement...
Ce sont des années à se bâfrer d'informations d'un condensé de magasines et fanzines d'époques, d'interviews de groupes, de reportages et de livres traitant du Black Metal... qui m'ont, en définitive, mené à la désillusion... c'est triste...
Alors autant me remémorer cela comme de bons souvenirs, qui, empiriquement, ont fait ce que je suis ; et les proposer, si cela peut en contenter d'autres.
Fatalordi a écrit:
[...]Garm et Ihsahn, entre autre (j'avoue, ce sont mes chouchous ^^ ), avaient à peine 18 ans lorsqu'ils ont composé les oeuvres qui sont aujourd'hui considérées comme des incontournables du genre. Ils ont parcouru un long chemin depuis mais ils sont toujours présent pour apporter leur pierre à la Musique.
Ayant traité Ulver comme un concept côtoyant les entités que j’appréciais, je ne connais, au final, que très peu la ou les doctrines de Garm. Et j'avoue ne plus me souvenirs, non plus, des convictions d'Ishan ; dont je n'ai qu’effleuré le travail après l'abandon d'Emperor... Mais toujours est-il que « Zyklon-B »... C'est un choix symbolique méprisable, selon moi...
Néanmoins, selon mes malingres souvenirs, et comme « semble » l'être Garm, les deux hommes m'ont l'air bien plus réfléchis, toute idéologie mise à part, que la majeur partie de la scène norvégienne...
Murmuüre a écrit:
[...]Vous écoutez un peu de néofolk ou pas du tout ?
S'il est possible de qualifier le Neofolk, et le dissocier du Darkfolk... J'en écoute lorsque certains concepts en sont teintés, à l'image de quelques titres d'Agalloch, de Dornenreich, d'Agrypnie, de Tehni, d'Opeth ou encore de Sopor Aeternus & The Ensemble Of Shadows, entre autres et pour l'exemple.
[Les liens sous les revois de textes étant codés par ancres relatives à l'URL de la page initiale :
http:// www. hooper.fr/ forums/ musique/ « ulver-les-loups-norvegiens-avant-gardistes » ?page=*(changeante à chaque édition du titre du topic...)
Ils ne fonctionneront pas et renverront anarchiquement à la première page du thread le temps que son titre ne soit formulé, à nouveau, normalement...]
Kristoffer Rygg, le groupe, et quelques compères, dont le concept Mysticum (anciennement Sabazios), comprenant Robin Malmberg, qui oscillait entre les deux entités (toujours bassiste d'Ulver et « Dr. Best » en tant que bassiste et programmeur de boite à rythme pour Mysticum), Ravn Preben Mulvik (« Prime Evil » chanteur et guitariste), ainsi que Benny (« Cerates » chanteur et guitariste) se retrouvaient tous les week-ends à la campagne, où ils usaient de drogues, afin d'entrer en une transe leur permettant d'invoquer les Trolls... (Une volonté de renouer avec leurs racines que je vous disais ! La mythologie scandinave sous électuaires, c'est le Berserk !).
Le trio de Mysticum étaient d’ailleurs connus pour abuser des raves parties et consommer amphétamines, champignons hallucinogènes, extasie, Δ-9-tétrahydrocannabinol, phéncyclidine et autres lyseurs de cerveaux...
Bref, c'est donc de cette connivence que les deux entités enregistrèrent, en 1994, un disque vinyle 45 tours de deux pistes, sobrement intitulé : Mysticum/Ulver.
Le morceau semi acoustique des loups : Ulverytternes kamp, contrastant franchement avec les sons futuristes de Mourning, fut vécu comme un commun élan créatif de plusieurs influences aux ambitions destructrices. Et la production ne fut pas sans conséquences... Les attirances et les priorités diverses des auteurs s'entrechoquèrent, pour faire voler le groupe en éclats...
Robin Malmberg (« Dr. Best ») préféra, alors, se concentrer sur Mysticum, Carl-Michael Eide, quelque peu écœuré de la décision de Kristoffer Rygg (voir plus bas), se recentra sur Aura Noir (en tant qu'« Agressor » batterie, vocaux, guitare et basse) et créa Ved Buens Ende (batterie, guitare, vocaux), tandis qu'A. Reza et Grellmund, de gré ou de force... quittèrent le groupe... mais plutôt de force, en fait... par la sentence d'un Kristoffer Rygg impitoyable...
Ils ne produiront plus jamais rien...
Et comme la vague après le ressac, deux nouveaux membres se joignirent à Ulver, Hugh Steven James Mingay (« Skoll » bassiste de Fimbulwinter) à la basse, et Erik Lancelot (« AiwarikiaR » batteur de Valhall) à la batterie ; ce dernier étant une suggestion d'Euronymous, qui l'avait entendu jouer lors de répétitions avec Varg Vikernes (« Kristian Vikernes » guitariste de Kalashnikov, de Uruk-Hai, puis de Old Funeral, Satanel, « Count Grishnackh » bassiste de Mayhem, « Grishnackh » parolier de Dakthrone, « Varg Vikernes », « C. Vikernes », « Count Grishnackh », « Greifi Grishnackh », « Varg Kvísling Larsson Víkernes », « Varg Qisling Larssøn Vikernes » pour Burzum... C'est bon... j'en ai fini... Ah ! Non... et « Louis Cachet » civilement depuis 2008... ) et Tomas Thormodsæter Haugen (Fast Breeder, Notodden All Stars, guitariste de Xerasia, bassiste et guitariste de Embryonic, en tant que « Samoth » batteur et guitariste de Emperor, bassiste et guitariste de Arcturus et de Satyricon, bassiste de Gorgoroth... Pouarf'... ça devient long ces co****ies...), alors que Burzum se tâtait à jouer en publique.
La relation entre Kristoffer Rygg et AiwarikiaR était cyclothymique, de temps à autres en parfaite harmonie, et d'autres fois en total désaccord, à l'image de son accueil, lorsque Kristoffer Rygg voulut reprendre contact avec A. Reza...
Ulver commença alors à répéter avec un nouveau venu, qui jouait également avec Skoll, dans Fimbulwinter, Stian Tomt Thoresen (« Shagrath » guitariste et batteur de Fimbulwinter).
Six mois passèrent, lorsque l’ascension du projet parallèle de Shagrath, Dimmu Borgir, l'obligea à choisir entre les deux entités ; et sous les réprobations de Kristoffer Rygg, il quitta Ulver.
La quête d'un nouveau guitariste, mena alors Ulver jusqu'à une connaisance de Tania Stene (« Nacht » moitié du concept dark ambiant Aghast, et l'une des artistes graphiste du Black Metal Inner Cercle | petit clin d’œil, puisque vous en parliez, elle réalisera la peinture de la pochette de Dømkirke, pour Sunn O))), par ailleurs | ), Torbjørn Pedersen (« Aismal ») qui venait d'arriver de Hammerfest, à quelques 1500 kilomètres au nord d'Oslo.
Ulver, à nouveau solidement formé signa alors avec Head Not Found, le label de Jon Kristiansen (« Metalion » également fondateur de Slayer magazine) pour l'enregistrement de Bergtatt - Et Eeventyr I 5 Capitler, qui avait, initialement, été pensé comme un Disque Compact en collaboration avec Gehenna, selon les désirs de Kristoffer Rygg, se faisant dès lors appelé « Garm ».
Mais celui-ci reviendra sur son intention, en découvrant que leurs titres étaient tellement sui generis, qu'ils ne pouvaient être mêlés à d'autres vibrations... parasites...
Les membres de Gehenna, qui étaient avant tout des amis, furent très... compréhensifs... puisqu'ils invitèrent Garm à endosser les vocaux sur le titre Vinterriket de leur opus Seen Through the Veils of Darkness (The Second Spell), quelques mois plus tard.
Aussi, bien qu'au rendu satisfaisant, l'album en devenir avait été travaillé avec les anciens membres d'Ulver ; des sessions de répétition furent donc convenues et réalisées dans les locaux de Mayhem, où d'autres musiciens étaient occasionnellement conviés. Puis, l'enregistrement eu lieu dans un loft de la vieille ville de la capitale.
Re: ULVER, les loups norvégiens avant gardistes [Nouvel Album dispo !]
Murmuüre a écrit:
[...]Tu tires tout ça de quel livre ?
Comme je le disais...
hurl/howl, Neiluj... . a écrit:
[...]de parcourir à nouveau mes notes et les mettre en forme, afin de les partager. [...]Ce sont des années à se bâfrer d'informations d'un condensé de magasines et fanzines d'époques, d'interviews de groupes, de reportages et de livres traitant du Black Metal
...Il s'agit plus d'un recueil de différentes et nombreuses sources, plutôt que la transcription d'un livre en particulier.
Mais j'avais déjà dans l'idée de vous proposer des pistes et suggestions de lectures, d'écoutes ou de visionnages en guise de conclusion. Du moins, citer les sources qui m'avaient permis de former cet aboutissement cohérent et réaliste.
[Les liens sous les revois de textes étant codés par ancres relatives à l'URL de la page initiale :
http:// www. hooper.fr/ forums/ musique/ « ulver-les-loups-norvegiens-avant-gardistes » ?page=*(changeante à chaque édition du titre du topic...)
Ils ne fonctionneront pas et renverront anarchiquement à la première page du thread le temps que son titre ne soit formulé, à nouveau, normalement...]
Bergtatt - Et Eeventyr i 5 Capitler fut donc enregistré dans la vieille ville d'Oslo, et plus précisément, dans le quartier de Christiana, à l'Endless Lydstudio, entre novembre et décembre 1994. [Je vous laisse vous référer à l'étude de l'opus que Fatalordi à déjà réalisé, et à laquelle je me permettrai d'ajouter que quelques infimes détails]
Puisant aussi bien dans les musiques traditionnelles et folkloriques norvégiennes, qu'ils avaient pris l'habitude d'écouter ensemble, que dans la Peinture, la Littérature, ou encore la Poésie de leur pays, et tout en mettant à profit leurs leçons scolaire d'histoire de la Norvège, les membres d'Ulver tissèrent leurs sonorités particulières, alors que Garm déclinait, en paroles, les maux d'une femme irrésistiblement attirée par les Trolls et les Esprits, dans les légendaires montagnes de Norvège.
La célèbre ballade médiévale Draumkvedet s'ornait des poésies de Ludvig Holberg, de textes des auteurs romantico-barroques nationaux et prenaient vie dans les tableaux de Lars Hertervig, de Johan de Christian Claussen Dahl, ou encore de Thomas Fearnley... tandis qu'AiwarikiaR portait les vers de Garm en Dano-Norvégien archaïque.
La grande originalité d'Ulver était qu'ils témoignaient, comme leur paires, du patriotisme norvégien, mais tout en se démarquant des autres groupes nationalistes de la scène, qui ne juraient que par les Guerres Vikings ; leur but premier étant de célébrer leur héritage d'un œil satanique plutôt que traditionnellement chrétien.
Ce folklore Viking, Garm l'expérimentera en fondant alors Borknagar (chant), en 1995. Il faut savoir qu'il avait déjà, à cette date, également rejoint la formation d'Arcturus (chant) en 1994.
Viendra ensuite la réalisation du second album d'Ulver, Kveldssanger, un opus aussi bien acclamé que conspué, par la scène Black Metal, tant il s'éloignait des idiomes du genre. [l'étude de l'opus réalisée par Fatalordi]
Approuvé par certains, certes, mais mécompris...
Les guitares acoustiques et les chants éthérés transmettant l'émotion et le romantisme de la nature et de la nuit, elles n'étaient pas pour autant dépourvues d'une profonde mélancolie ; celle même qui définissait ce qu'avait toujours été, pour Ulver, l'essence du Black Metal. Garm ayant, d'ailleurs, évincé Skoll et Aismal du concept, pour cet album... (Il a l'air super sympa comme gars...)
Pas besoin de saturations, de rythmes effrénés ou encore de hurlements pour sonner Balck Metal, encore fallait-il être capable de ressentir la fibre caractéristique qui faisait que, oui, c'en était... Où du moins, que ça voulait en être...
Une tradition qui ne cessera de prospérer par une branche, la plus folk, du Pagan Black Metal.
Ulver (enfin... Garm...) ayant réintégré Skoll et Aismal (j... non rien...), et le temps d'une année s'étant fané, Nattens madrigal - aatte hymne til ulven i manden, le troisième opus, était déjà sur le point d'être enregistré.
La renommé du concept s'envolant, l'entité quitta Head Not Found et signa chez Century Media Records. [Si vous avez appris vos leçons, et prit la peine de lire la toute première contribution de ce fil de discussion, vous n'ignorez pas la fameuse anecdote d'« avance sur enregistrement » que le label avait signé au groupe, et ce qu'ils en ont fait...]
Le concept décida donc d'enregistrer leur opus chez Bondi Lydstudio, qui avait, auparavant, enregistré l'album In the Streams of Inferno de Mysticum. Century Media Records... label commercial... plus fort auditoire...
BOOM ! Ulver renoue avec le Black Metal primaire ; certains diront Trve (voir plus bas). [l'étude de l'opus réalisée par Fatalordi]
Double pédale, rythme explosif, guitares aux tremolos (« tremoli » ?) criards, chants gutturaux, le tout enregistré en prise directe sur des enregistreurs digitaux tout juste mis sous tension. Les pistes n'auraient subi quasiment aucun matriçage et auraient été pressées à partir d'un enregistrement maître pratiquement brut (la demo Dvnaèbkre Zuèrkl Mogoutre, du concept éponyme, sous la bannière de Les Légions Noires aurait été enregistrée sur un magnétophone-cassette, le microphone fourré dans un rat mort... Ça ! C'est Trve Ivôl !).
Un projet germa, entre 1990 et 2000, qui consistait à réenregistrer cet album avec le quatuor à corde qui jouera sur l'opus Shadows of the Sun, sept ans plus tard ; mais il fut abandonné. Nattens madrigal - aatte hymne til ulven i manden est incisif pour trancher avec son prédécesseur, oui, mais également pour coller avec son thème, enfin le voici : la lycanthropie.
Pour ceux qui douteraient encore du réel parti-pris d'Ulver, considérez que Garm a déclaré à la presse que ces trois opus étaient d'ores et déjà écrit en 1994...
La fin de ce dévouement Black Metal, pour Ulver, sera également ponctué par un tragique événement, puisqu'au jour du nouvel an de 1997 à 1998, Grellmund se suicidera...
Voilà... pour ce que je pouvais en écrire, ça s'arrête là... je ne connais pas du tout le revirement électronique d'Ulver... Je laisse, de ce fait, le soin à un connaisseur de poursuivre le récit... ou pas...
Re: ULVER, les loups norvégiens avant gardistes [Nouvel Album dispo !]
Dès lors, si vous vouliez approfondir vos connaissances sur ce qu'était Ulver de 1993 à 1997, ou plus généralement sur l'émergence du Black Metal de la Première puis de la Seconde Vague, je vous propose la liste de mes sources qui m'ont, entre autres, aidées à développer mes propos :
Si j'avais des livres à conseiller, ce serait (à ce jour) :
-Black Metal Satanique Les seigneurs du chaos, de Michael Moynihan et Didrik Soderlind, traduction de Sylvia Rochonnat, chez Camion Blanc (en français)
-Black Metal : Evolution of the Cult, de Dayal Patterson, chez Feral House (uniquement en anglais)
-Mayhem & Burzum A feu et à sang, de Nicolas Castelaux, chez Camion Noir (en français)
-True Norwegian Black Metal, de Johan Kugelberg et Peter Beste, chez Vice Books (uniquement en anglais)
-Metalion : The Slayer Mag Diaries, de Jon « Metalion » Kristiansen, chez Brasillion Points (uniquement en anglais)
Il existe une multitudes d'autres ouvrage aux édition Camion Blanc, comme Anthropologie du Metal Extrême, Anthologie du Black Metal Tome 1 et 2, Black Metal & Art Contemporain - Tout détruire en beauté, ou bien, chez d'autres éditeurs, comme Helvete : A Journal of Black Metal Theory : Issue 1, Hideous Gnosis : Black Metal Theory Symposium I, ou encore Eunolie : Légendes du Black Métal...
...Que je ne peux vous conseiller, car, soit je ne les ai pas lu, soit ils sont très mauvais, soit ce sont des études poussant vers une philosophie imbuvable...
Le livre : Metalion : The Slayer Mag Diaries en recense déjà vraiment beaucoup, mais vous pouvez également vous plonger dans les magazines d'époques, selon les pays, ils y en a des centaines... dans les rétrospectives des magazines papiers ou webzines actuels... sur les sites dédiés et autres forums...
Ensuite dans les fanzines des différents labels de ces groupes, à ces années...
Pour finir par les publications photocopiées des groupes, eux mêmes, donc la plupart se vendent à des prix exorbitants, mais dont vous en trouverez facilement des images scannées sur internet.
Après, vous avez les films documentaires, les émissions musicales, les rediffusions de concerts/backstages, les interviews filmées ou radiophoniques, … Et tout simplement, les cassettes, les vinyles et les Disques Compacts, qui révèlent des informations dans les paroles, les textes, les remerciements ou les provocations qu'ils contiennent...
Et bien sûr, les sites officiels des entités... Les mœurs étant fortement égocentriques et élitistes, ces acteurs de la scène n'ont souvent pu résister à dresser leurs propres biographies, abondantes de détails.
Puis, il y a les sources, mais vues par un autre œil.
L'émergence de la scène étant liée à des faits tant douteux que sordides, on peut aisément s'y immerger par le biais de rediffusions des journaux télévisés d'informations norvégiens nationaux ou locaux, dont les images sont parlantes ; ou la lecture de coupures de presse, et de gazette sur internet, qui avec la fonction « traduire la page » sont compréhensibles sans avoir fait d'études en linguistique...
En dernier lieu, et même si pour le présent sujet, je n'y ai pas eu recours, il y a la, souvent délicate, correspondance directe ; fructueuse ou non... avec la personne, son entourage, ou les gens ayant jouer un rôle dans le fait dont on souhaite s'informer.
/!\ Attention, que ce soit d'un point de vue ou de l'autre, ne prenez surtout pas, pour argent comptant, tout ce qui est décrié ! Sachez garder votre esprit critique. Car que ce soit les exagérations aberrantes de la presse ou les extravagances narcissiques de la scène, il ne s'agit pas ici d'un « travail » de copiste, mais d'enquêtes, et d'investigations.
Moi, j'avais adoré ça, à l'époque ; chercher les médias ou les membres d'un groupe qui se contredisaient, recouper les informations, les mettre en relation...
Re: ULVER, les loups norvégiens avant gardistes [Nouvel Album dispo !]
Arg j'ai craqué. Je suis tombé sur le DVD Norwegian National Opera, j'ai sauté dessus. Je l'avais déjà vu en streaming mais j'aime dépenser mon argent pour les choses que j'aime. Du coup je pourrai mieux rédiger la partie sur les prestations renault scéniques du groupe.
EDIT : màj du premier post et surtout du second, à propos du live et j'ai ajouté une petite partie consacrée aux projets annexes.
Neilu (tu permet que je t'appelle comme ça ? c'est pas que ton pseudo est chiant à écrire mais ... :p ), j'ai tenté d'imbriquer tes post comme tu me l'avais expliqué mais les liens ont quelques soucis de redirection. ^^"
EDIT 2 : màj du second post. Ajout de la partie Compilations, remix, reprises, tributes, à propos de 1st Decade et My Own Wolf !
EDIT 3 : les liens de Neilu fonctionnent enfin. :p J'ai remonté le contenu du second post avec le reste, c'est plus lisible. J'ai un peu étoffé la description de Shadows of the Sun car c'était honteux. ><"
Du coup je ne sais pas ce que je vais faire du second post.
Re: ULVER, les loups norvégiens avant gardistes [Nouvel Album dispo !]
Ah ça. Rygg crie sur tous les toits qu'il ne fait plus de metal et limite que ça le dégoûte. Mais quand il s'agit de faire du fric en faisant baver les fans d'antan, pas de problème pour sortir des éditions spéciales de ouf et en faire la promo sur les réseaux sociaux. Après ce n'est pas mauvais en soi, mais je trouve ça un peu hypocrite. ^^
EDIT : étant en période de farm, je me repasse la discographie d'Ulver pour passer le temps. Et franchement les albums sur lesquels je disais du mal au début (Svidd Neger, War of the Roses) ne sont pas si mauvais que ça !
Re: ULVER, les loups norvégiens avant gardistes [Nouvel Album dispo !]
Salut, j'ai voulu commencer Ulver y a quelques temps, donc hier soir j'ai enfin écouté Perdition City sur Spotify, et putain c'est énorme.
Merci de m'avoir fait découvrir cet album de "musique de film", franchement j'avais vu des trucs expérimentaux avec Kid A de Radiohead (que j'adule btw) et d'autres trucs assez wtf mais bof comme quelques tracks ambient dans Drukqs, mais là c'est le high level, hahaha
Re: ULVER, les loups norvégiens avant gardistes [Nouvel Album dispo !]
Content que ça t'ai plu !
Si tu as aimé Perdition City, il faut que tu écoutes les EPs Metamorphosis et Silencing the Singing, ainsi que les deux BO Lyckantropen Themes et Svidd Neger. ;-)
Par ailleurs, les nouvelles perles de House of Mythology sont sorties hier : Laniakea, et Stian Westerhus.
Je viens d'acheter le MP3 du premier sur Amazon, j'en salive d'avance !
EDIT : finalement c'est sympa mais on en fait vite le tour. La première piste est vraiment énorme, mais il y a un silence d'1 minute en plein milieu, je me demande si c'est un bug.
Du coup j'ai acheté l'album Amputation de Stian Westerhus et c'est une excellente surprise ! Il joue beaucoup avec les dissonances, ça peut presque faire penser à du drone par moment. La fin de la première piste est vraiment stylée (une guitare en mode imitation Formule 1, ça gueule bien). Et bien sûr la chanson How Long qui m'avait déjà mis sur le cul avant la sortie de l'album. https://youtu.be/hn5b0DQ-TEI
Il n'y a pas de soucis.
Et tu n'aurais, de toute façon, pas tord ; à l'état brut, c'était un véritable moellon...
j'ai essayé de rendre ça un petit peu moins indigeste en aérant le tout de pince-sans-rire, de faux paragraphes et de ponctuation appuyée... Mais j'espère, du moins, qu'en plus des artifices, le fond sera plus léger que la forme...
[Et hop ! On aère...]
En tous les cas, cela m'a fait plaisir, à moi, de parcourir à nouveau mes notes et les mettre en forme, afin de les partager. Bien que je reprouve pratiquement tout, aujourd'hui, ce furent de très bons moments de mon adolescence, un peu crédule et candide, et que je regrette finalement...
Ce sont des années à se bâfrer d'informations d'un condensé de magasines et fanzines d'époques, d'interviews de groupes, de reportages et de livres traitant du Black Metal... qui m'ont, en définitive, mené à la désillusion... c'est triste...
Alors autant me remémorer cela comme de bons souvenirs, qui, empiriquement, ont fait ce que je suis ; et les proposer, si cela peut en contenter d'autres.
Ayant traité Ulver comme un concept côtoyant les entités que j’appréciais, je ne connais, au final, que très peu la ou les doctrines de Garm. Et j'avoue ne plus me souvenirs, non plus, des convictions d'Ishan ; dont je n'ai qu’effleuré le travail après l'abandon d'Emperor... Mais toujours est-il que « Zyklon-B »... C'est un choix symbolique méprisable, selon moi...
Néanmoins, selon mes malingres souvenirs, et comme « semble » l'être Garm, les deux hommes m'ont l'air bien plus réfléchis, toute idéologie mise à part, que la majeur partie de la scène norvégienne...
S'il est possible de qualifier le Neofolk, et le dissocier du Darkfolk... J'en écoute lorsque certains concepts en sont teintés, à l'image de quelques titres d'Agalloch, de Dornenreich, d'Agrypnie, de Tehni, d'Opeth ou encore de Sopor Aeternus & The Ensemble Of Shadows, entre autres et pour l'exemple.
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[Les liens sous les revois de textes étant codés par ancres relatives à l'URL de la page initiale :
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Ils ne fonctionneront pas et renverront anarchiquement à la première page du thread le temps que son titre ne soit formulé, à nouveau, normalement...]
[Les débuts d'Ulver]
...suite
Reprenons...
Kristoffer Rygg, le groupe, et quelques compères, dont le concept Mysticum (anciennement Sabazios), comprenant Robin Malmberg, qui oscillait entre les deux entités (toujours bassiste d'Ulver et « Dr. Best » en tant que bassiste et programmeur de boite à rythme pour Mysticum), Ravn Preben Mulvik (« Prime Evil » chanteur et guitariste), ainsi que Benny (« Cerates » chanteur et guitariste) se retrouvaient tous les week-ends à la campagne, où ils usaient de drogues, afin d'entrer en une transe leur permettant d'invoquer les Trolls... (Une volonté de renouer avec leurs racines que je vous disais ! La mythologie scandinave sous électuaires, c'est le Berserk !).
Le trio de Mysticum étaient d’ailleurs connus pour abuser des raves parties et consommer amphétamines, champignons hallucinogènes, extasie, Δ-9-tétrahydrocannabinol, phéncyclidine et autres lyseurs de cerveaux...
Bref, c'est donc de cette connivence que les deux entités enregistrèrent, en 1994, un disque vinyle 45 tours de deux pistes, sobrement intitulé : Mysticum/Ulver.
Le morceau semi acoustique des loups : Ulverytternes kamp, contrastant franchement avec les sons futuristes de Mourning, fut vécu comme un commun élan créatif de plusieurs influences aux ambitions destructrices. Et la production ne fut pas sans conséquences... Les attirances et les priorités diverses des auteurs s'entrechoquèrent, pour faire voler le groupe en éclats...
Robin Malmberg (« Dr. Best ») préféra, alors, se concentrer sur Mysticum, Carl-Michael Eide, quelque peu écœuré de la décision de Kristoffer Rygg (voir plus bas), se recentra sur Aura Noir (en tant qu'« Agressor » batterie, vocaux, guitare et basse) et créa Ved Buens Ende (batterie, guitare, vocaux), tandis qu'A. Reza et Grellmund, de gré ou de force... quittèrent le groupe... mais plutôt de force, en fait... par la sentence d'un Kristoffer Rygg impitoyable...
Ils ne produiront plus jamais rien...
Et comme la vague après le ressac, deux nouveaux membres se joignirent à Ulver, Hugh Steven James Mingay (« Skoll » bassiste de Fimbulwinter) à la basse, et Erik Lancelot (« AiwarikiaR » batteur de Valhall) à la batterie ; ce dernier étant une suggestion d'Euronymous, qui l'avait entendu jouer lors de répétitions avec Varg Vikernes (« Kristian Vikernes » guitariste de Kalashnikov, de Uruk-Hai, puis de Old Funeral, Satanel, « Count Grishnackh » bassiste de Mayhem, « Grishnackh » parolier de Dakthrone, « Varg Vikernes », « C. Vikernes », « Count Grishnackh », « Greifi Grishnackh », « Varg Kvísling Larsson Víkernes », « Varg Qisling Larssøn Vikernes » pour Burzum... C'est bon... j'en ai fini... Ah ! Non... et « Louis Cachet » civilement depuis 2008... ) et Tomas Thormodsæter Haugen (Fast Breeder, Notodden All Stars, guitariste de Xerasia, bassiste et guitariste de Embryonic, en tant que « Samoth » batteur et guitariste de Emperor, bassiste et guitariste de Arcturus et de Satyricon, bassiste de Gorgoroth... Pouarf'... ça devient long ces co****ies...), alors que Burzum se tâtait à jouer en publique.
La relation entre Kristoffer Rygg et AiwarikiaR était cyclothymique, de temps à autres en parfaite harmonie, et d'autres fois en total désaccord, à l'image de son accueil, lorsque Kristoffer Rygg voulut reprendre contact avec A. Reza...
Ulver commença alors à répéter avec un nouveau venu, qui jouait également avec Skoll, dans Fimbulwinter, Stian Tomt Thoresen (« Shagrath » guitariste et batteur de Fimbulwinter).
Six mois passèrent, lorsque l’ascension du projet parallèle de Shagrath, Dimmu Borgir, l'obligea à choisir entre les deux entités ; et sous les réprobations de Kristoffer Rygg, il quitta Ulver.
La quête d'un nouveau guitariste, mena alors Ulver jusqu'à une connaisance de Tania Stene (« Nacht » moitié du concept dark ambiant Aghast, et l'une des artistes graphiste du Black Metal Inner Cercle | petit clin d’œil, puisque vous en parliez, elle réalisera la peinture de la pochette de Dømkirke, pour Sunn O))), par ailleurs | ), Torbjørn Pedersen (« Aismal ») qui venait d'arriver de Hammerfest, à quelques 1500 kilomètres au nord d'Oslo.
Ulver, à nouveau solidement formé signa alors avec Head Not Found, le label de Jon Kristiansen (« Metalion » également fondateur de Slayer magazine) pour l'enregistrement de Bergtatt - Et Eeventyr I 5 Capitler, qui avait, initialement, été pensé comme un Disque Compact en collaboration avec Gehenna, selon les désirs de Kristoffer Rygg, se faisant dès lors appelé « Garm ».
Mais celui-ci reviendra sur son intention, en découvrant que leurs titres étaient tellement sui generis, qu'ils ne pouvaient être mêlés à d'autres vibrations... parasites...
Les membres de Gehenna, qui étaient avant tout des amis, furent très... compréhensifs... puisqu'ils invitèrent Garm à endosser les vocaux sur le titre Vinterriket de leur opus Seen Through the Veils of Darkness (The Second Spell), quelques mois plus tard.
Aussi, bien qu'au rendu satisfaisant, l'album en devenir avait été travaillé avec les anciens membres d'Ulver ; des sessions de répétition furent donc convenues et réalisées dans les locaux de Mayhem, où d'autres musiciens étaient occasionnellement conviés. Puis, l'enregistrement eu lieu dans un loft de la vieille ville de la capitale.
...à suivre.
[Suite]
J'ai jamais fait de distinction Néofolk/darkfolk, j'ai juste considéré ça comme des synonymes personnellement.
Sinon toujours aussi intéressant cette petite histoire haha. Tu tires tout ça de quel livre ?
Le mec est mieux informé qu'Encyclopedia Metallum. XD
My motives are complex :3
Comme je le disais...
...Il s'agit plus d'un recueil de différentes et nombreuses sources, plutôt que la transcription d'un livre en particulier.
Mais j'avais déjà dans l'idée de vous proposer des pistes et suggestions de lectures, d'écoutes ou de visionnages en guise de conclusion. Du moins, citer les sources qui m'avaient permis de former cet aboutissement cohérent et réaliste.
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[Les liens sous les revois de textes étant codés par ancres relatives à l'URL de la page initiale :
http:// www. hooper.fr/ forums/ musique/ « ulver-les-loups-norvegiens-avant-gardistes » ?page=*(changeante à chaque édition du titre du topic...)
Ils ne fonctionneront pas et renverront anarchiquement à la première page du thread le temps que son titre ne soit formulé, à nouveau, normalement...]
[Ulver, quelques temps avant]
...suite
Continuons...
Bergtatt - Et Eeventyr i 5 Capitler fut donc enregistré dans la vieille ville d'Oslo, et plus précisément, dans le quartier de Christiana, à l'Endless Lydstudio, entre novembre et décembre 1994.
[Je vous laisse vous référer à l'étude de l'opus que Fatalordi à déjà réalisé, et à laquelle je me permettrai d'ajouter que quelques infimes détails]
Puisant aussi bien dans les musiques traditionnelles et folkloriques norvégiennes, qu'ils avaient pris l'habitude d'écouter ensemble, que dans la Peinture, la Littérature, ou encore la Poésie de leur pays, et tout en mettant à profit leurs leçons scolaire d'histoire de la Norvège, les membres d'Ulver tissèrent leurs sonorités particulières, alors que Garm déclinait, en paroles, les maux d'une femme irrésistiblement attirée par les Trolls et les Esprits, dans les légendaires montagnes de Norvège.
La célèbre ballade médiévale Draumkvedet s'ornait des poésies de Ludvig Holberg, de textes des auteurs romantico-barroques nationaux et prenaient vie dans les tableaux de Lars Hertervig, de Johan de Christian Claussen Dahl, ou encore de Thomas Fearnley... tandis qu'AiwarikiaR portait les vers de Garm en Dano-Norvégien archaïque.
La grande originalité d'Ulver était qu'ils témoignaient, comme leur paires, du patriotisme norvégien, mais tout en se démarquant des autres groupes nationalistes de la scène, qui ne juraient que par les Guerres Vikings ; leur but premier étant de célébrer leur héritage d'un œil satanique plutôt que traditionnellement chrétien.
Ce folklore Viking, Garm l'expérimentera en fondant alors Borknagar (chant), en 1995. Il faut savoir qu'il avait déjà, à cette date, également rejoint la formation d'Arcturus (chant) en 1994.
Viendra ensuite la réalisation du second album d'Ulver, Kveldssanger, un opus aussi bien acclamé que conspué, par la scène Black Metal, tant il s'éloignait des idiomes du genre.
[l'étude de l'opus réalisée par Fatalordi]
Approuvé par certains, certes, mais mécompris...
Les guitares acoustiques et les chants éthérés transmettant l'émotion et le romantisme de la nature et de la nuit, elles n'étaient pas pour autant dépourvues d'une profonde mélancolie ; celle même qui définissait ce qu'avait toujours été, pour Ulver, l'essence du Black Metal. Garm ayant, d'ailleurs, évincé Skoll et Aismal du concept, pour cet album... (Il a l'air super sympa comme gars...)
Pas besoin de saturations, de rythmes effrénés ou encore de hurlements pour sonner Balck Metal, encore fallait-il être capable de ressentir la fibre caractéristique qui faisait que, oui, c'en était... Où du moins, que ça voulait en être...
Une tradition qui ne cessera de prospérer par une branche, la plus folk, du Pagan Black Metal.
Ulver (enfin... Garm...) ayant réintégré Skoll et Aismal (j... non rien...), et le temps d'une année s'étant fané, Nattens madrigal - aatte hymne til ulven i manden, le troisième opus, était déjà sur le point d'être enregistré.
La renommé du concept s'envolant, l'entité quitta Head Not Found et signa chez Century Media Records.
[Si vous avez appris vos leçons, et prit la peine de lire la toute première contribution de ce fil de discussion, vous n'ignorez pas la fameuse anecdote d'« avance sur enregistrement » que le label avait signé au groupe, et ce qu'ils en ont fait...]
Le concept décida donc d'enregistrer leur opus chez Bondi Lydstudio, qui avait, auparavant, enregistré l'album In the Streams of Inferno de Mysticum.
Century Media Records... label commercial... plus fort auditoire...
BOOM ! Ulver renoue avec le Black Metal primaire ; certains diront Trve (voir plus bas).
[l'étude de l'opus réalisée par Fatalordi]
Double pédale, rythme explosif, guitares aux tremolos (« tremoli » ?) criards, chants gutturaux, le tout enregistré en prise directe sur des enregistreurs digitaux tout juste mis sous tension. Les pistes n'auraient subi quasiment aucun matriçage et auraient été pressées à partir d'un enregistrement maître pratiquement brut (la demo Dvnaèbkre Zuèrkl Mogoutre, du concept éponyme, sous la bannière de Les Légions Noires aurait été enregistrée sur un magnétophone-cassette, le microphone fourré dans un rat mort... Ça ! C'est Trve Ivôl !).
Un projet germa, entre 1990 et 2000, qui consistait à réenregistrer cet album avec le quatuor à corde qui jouera sur l'opus Shadows of the Sun, sept ans plus tard ; mais il fut abandonné.
Nattens madrigal - aatte hymne til ulven i manden est incisif pour trancher avec son prédécesseur, oui, mais également pour coller avec son thème, enfin le voici : la lycanthropie.
Pour ceux qui douteraient encore du réel parti-pris d'Ulver, considérez que Garm a déclaré à la presse que ces trois opus étaient d'ores et déjà écrit en 1994...
La fin de ce dévouement Black Metal, pour Ulver, sera également ponctué par un tragique événement, puisqu'au jour du nouvel an de 1997 à 1998, Grellmund se suicidera...
Voilà... pour ce que je pouvais en écrire, ça s'arrête là... je ne connais pas du tout le revirement électronique d'Ulver... Je laisse, de ce fait, le soin à un connaisseur de poursuivre le récit... ou pas...
Dès lors, si vous vouliez approfondir vos connaissances sur ce qu'était Ulver de 1993 à 1997, ou plus généralement sur l'émergence du Black Metal de la Première puis de la Seconde Vague, je vous propose la liste de mes sources qui m'ont, entre autres, aidées à développer mes propos :
Si j'avais des livres à conseiller, ce serait (à ce jour) :
-Black Metal Satanique Les seigneurs du chaos, de Michael Moynihan et Didrik Soderlind, traduction de Sylvia Rochonnat, chez Camion Blanc (en français)
-Black Metal : Evolution of the Cult, de Dayal Patterson, chez Feral House (uniquement en anglais)
-Mayhem & Burzum A feu et à sang, de Nicolas Castelaux, chez Camion Noir (en français)
-True Norwegian Black Metal, de Johan Kugelberg et Peter Beste, chez Vice Books (uniquement en anglais)
-Metalion : The Slayer Mag Diaries, de Jon « Metalion » Kristiansen, chez Brasillion Points (uniquement en anglais)
Il existe une multitudes d'autres ouvrage aux édition Camion Blanc, comme Anthropologie du Metal Extrême, Anthologie du Black Metal Tome 1 et 2, Black Metal & Art Contemporain - Tout détruire en beauté, ou bien, chez d'autres éditeurs, comme Helvete : A Journal of Black Metal Theory : Issue 1, Hideous Gnosis : Black Metal Theory Symposium I, ou encore Eunolie : Légendes du Black Métal...
...Que je ne peux vous conseiller, car, soit je ne les ai pas lu, soit ils sont très mauvais, soit ce sont des études poussant vers une philosophie imbuvable...
Le livre : Metalion : The Slayer Mag Diaries en recense déjà vraiment beaucoup, mais vous pouvez également vous plonger dans les magazines d'époques, selon les pays, ils y en a des centaines... dans les rétrospectives des magazines papiers ou webzines actuels... sur les sites dédiés et autres forums...
Ensuite dans les fanzines des différents labels de ces groupes, à ces années...
Pour finir par les publications photocopiées des groupes, eux mêmes, donc la plupart se vendent à des prix exorbitants, mais dont vous en trouverez facilement des images scannées sur internet.
Après, vous avez les films documentaires, les émissions musicales, les rediffusions de concerts/backstages, les interviews filmées ou radiophoniques, … Et tout simplement, les cassettes, les vinyles et les Disques Compacts, qui révèlent des informations dans les paroles, les textes, les remerciements ou les provocations qu'ils contiennent...
Et bien sûr, les sites officiels des entités... Les mœurs étant fortement égocentriques et élitistes, ces acteurs de la scène n'ont souvent pu résister à dresser leurs propres biographies, abondantes de détails.
Puis, il y a les sources, mais vues par un autre œil.
L'émergence de la scène étant liée à des faits tant douteux que sordides, on peut aisément s'y immerger par le biais de rediffusions des journaux télévisés d'informations norvégiens nationaux ou locaux, dont les images sont parlantes ; ou la lecture de coupures de presse, et de gazette sur internet, qui avec la fonction « traduire la page » sont compréhensibles sans avoir fait d'études en linguistique...
En dernier lieu, et même si pour le présent sujet, je n'y ai pas eu recours, il y a la, souvent délicate, correspondance directe ; fructueuse ou non... avec la personne, son entourage, ou les gens ayant jouer un rôle dans le fait dont on souhaite s'informer.
/!\ Attention, que ce soit d'un point de vue ou de l'autre, ne prenez surtout pas, pour argent comptant, tout ce qui est décrié ! Sachez garder votre esprit critique. Car que ce soit les exagérations aberrantes de la presse ou les extravagances narcissiques de la scène, il ne s'agit pas ici d'un « travail » de copiste, mais d'enquêtes, et d'investigations.
Moi, j'avais adoré ça, à l'époque ; chercher les médias ou les membres d'un groupe qui se contredisaient, recouper les informations, les mettre en relation...
Enfin bon...
Arg j'ai craqué. Je suis tombé sur le DVD Norwegian National Opera, j'ai sauté dessus. Je l'avais déjà vu en streaming mais j'aime dépenser mon argent pour les choses que j'aime. Du coup je pourrai mieux rédiger la partie sur les prestations
renaultscéniques du groupe.EDIT : màj du premier post et surtout du second, à propos du live et j'ai ajouté une petite partie consacrée aux projets annexes.
Neilu (tu permet que je t'appelle comme ça ? c'est pas que ton pseudo est chiant à écrire mais ... :p ), j'ai tenté d'imbriquer tes post comme tu me l'avais expliqué mais les liens ont quelques soucis de redirection. ^^"
EDIT 2 : màj du second post. Ajout de la partie Compilations, remix, reprises, tributes, à propos de 1st Decade et My Own Wolf !
EDIT 3 : les liens de Neilu fonctionnent enfin. :p J'ai remonté le contenu du second post avec le reste, c'est plus lisible. J'ai un peu étoffé la description de Shadows of the Sun car c'était honteux. ><"
Du coup je ne sais pas ce que je vais faire du second post.
My motives are complex :3
Je ne savais même pas qu'un tel truc existait. Et c'est bien une sortie officielle :
https://www.discogs.com/Ulver-Trolsk-Sortmetall-19931997/release/6314529
Il y a 3 formats où c'est 4LP + 1 cassette, et un format où c'est 5 CD.
C'est juste ma-gni-fique. Forcément c'est pas donné...
400€ pour la version 4LP limitée à 100 exemplaires. :(
Ah ça. Rygg crie sur tous les toits qu'il ne fait plus de metal et limite que ça le dégoûte. Mais quand il s'agit de faire du fric en faisant baver les fans d'antan, pas de problème pour sortir des éditions spéciales de ouf et en faire la promo sur les réseaux sociaux. Après ce n'est pas mauvais en soi, mais je trouve ça un peu hypocrite. ^^
EDIT : étant en période de farm, je me repasse la discographie d'Ulver pour passer le temps. Et franchement les albums sur lesquels je disais du mal au début (Svidd Neger, War of the Roses) ne sont pas si mauvais que ça !
My motives are complex :3
Salut, j'ai voulu commencer Ulver y a quelques temps, donc hier soir j'ai enfin écouté Perdition City sur Spotify, et putain c'est énorme.
Merci de m'avoir fait découvrir cet album de "musique de film", franchement j'avais vu des trucs expérimentaux avec Kid A de Radiohead (que j'adule btw) et d'autres trucs assez wtf mais bof comme quelques tracks ambient dans Drukqs, mais là c'est le high level, hahaha
Content que ça t'ai plu !
Si tu as aimé Perdition City, il faut que tu écoutes les EPs Metamorphosis et Silencing the Singing, ainsi que les deux BO Lyckantropen Themes et Svidd Neger. ;-)
Par ailleurs, les nouvelles perles de House of Mythology sont sorties hier : Laniakea, et Stian Westerhus.
Je viens d'acheter le MP3 du premier sur Amazon, j'en salive d'avance !
EDIT : finalement c'est sympa mais on en fait vite le tour. La première piste est vraiment énorme, mais il y a un silence d'1 minute en plein milieu, je me demande si c'est un bug.
Du coup j'ai acheté l'album Amputation de Stian Westerhus et c'est une excellente surprise ! Il joue beaucoup avec les dissonances, ça peut presque faire penser à du drone par moment. La fin de la première piste est vraiment stylée (une guitare en mode imitation Formule 1, ça gueule bien). Et bien sûr la chanson How Long qui m'avait déjà mis sur le cul avant la sortie de l'album.
https://youtu.be/hn5b0DQ-TEI
My motives are complex :3