Voici quelques propositions d’une durée environ de 1 minute chacune comme convenu. Il ne faut surtout pas juger la qualité musicale. J’ai survolé l’étape écriture pour arriver au plus vite à l’étape mixage. Ce sont là simplement des supports. Ils vont servir à passer en revue réglages et effets. Le premier que je viens juste de finaliser s’intitule Italo Disco. Les autres, qui arriveront ces prochains jours, s’intitulent respectivement Techno, Jungle et À la manière de Jean-Mimi (j’ignore encore dans quel ordre ils viendront).
Après avoir couché les différentes parties, j’ai souhaité faire ressortir les accords de brass-synthé du FireBird – placé à 25/droite – tout en gardant la stéréo originelle des accords du Fender – lui occupe donc tout le champ. Premier dilemme, j’ai été contraint de dégraisser (EQ) le FireBird en lui ôtant pas mal de basses fréquences et de médium, puis je l’ai converti en mono afin qu’il n’entre pas en conflit avec le Fender. Un choix entre les deux claviers s’imposait et ne pas conserver la chaleur du Fender avec sa stéréo originelle, cela aurait été dommage, d’autant que le kick et la basse vont venir sur le même spectre de fréquences, même si dans l’image stéréo ils ne seront ni à droite (FireBird) ni ouverts en éventail (Fender), mais plein centre. Après avoir raboté le FireBird et avoir quand même fait une légère EQ sur le Fender, j’ai attribué les effets : le Fender a une reverb courte (Altiverb) et un trémolo style Cabine Leslie. Quant au FireBird : compression, limiter, reverb (Renaissance) et delay stéréo.
Batterie — Snare/clap/kick au centre, charley à droite bien devant. Encore une fois, hormis les paramètres d’usage sur les pistes séparées (EQ, limiter, reverb, etc), je n’ai pas eu le temps d’élaborer la rythmique. Elle sonne plat, quelconque, sans aucune variation hormis un peu sur le snare. Les deux seuls trucs à noter : 1) j’ai décalé d’une double-croche la reverb du snare et l’ai foutue à -50/gauche à bas volume ; 2) sur le clap, il y a un delay qui part également à gauche (-70) à bas volume. De fait, à chaque intervention de ces deux éléments, on entend dans le lointain le snare qui se dédouble (reverb décalée) et le clap qui se démultiplie (delay en croches pointées).
Basse — En tenant compte de l’épaisseur du Fender, je me suis dit que ce serait judicieux de jouer la basse avec un son de basse médiator (médium avec de l’attaque donc) pour éviter le gros bordel dans les basses fréquences. Une fois la partie enregistrée, j’ai raboté les crêtes trop hautes avec un hard-limiter et j’ai mis dessus un effet chorus. Mais le souci avec le chorus, c’est que ça élargit la source dans l’espace. Alors pour ramener le son au centre – puisque c’est la position classique d’une basse – j’ai affecté dessus un Waves S1 Imager à partir duquel j’ai réduit le triangle (width). Ce plug-in est un bon plan pour emprisonner une piste avec ses effets dans n’importe quel endroit du champ stéréo. En réglant la stéréo au minimum sur l’effet chorus, on n’obtient pas le même rendu. Perso je préfère passer par Imager.
DX7 — Lui fait son entrée à 0:05. À l’instar du clap, j’ai voulu ici avec le DX7 retrouver le kitsch des productions italo disco 80’s, d’où le son sucré et la mélodie cucul. Mais grosse déception à l’écoute. Cela ne fonctionnait pas. Placée à -15/gauche (toujours le parti pris de laisser le champ à droite au FireBird), la ligne mélodique rose bonbon dégoulinait de niaiserie. Que faire alors de cette merde ? La virer ? J’ai essayé des trucs pour lui donner davantage d’existence, en vain ; puis au final je l’ai gardée en lui ajoutant un slap-back écho créant ainsi un effet de répétition décalée à droite. C’est le meilleur compromis que j’ai pu trouver. Avec ça, la conversation entre le thème mélodique et les accords du FireBird semble davantage avoir lieu ; on dirait qu’ils se répondent. Je dis « on dirait » car je n’en suis toujours pas certain.
Autres petits événements sans importance — La cymbale crash, à 0 :32, annonçant la partie B de la structure. J’ai mis une reverb longue dessus pour là encore créer un effet de lointain, comme sur la reverb décalée du snare et le delay du clap. Le frisé sur le charley ouvert à 01 :02 pour le finale : j’ai oublié de couper le premier charley sur tous les temps à ce moment, on l’entend encore jouer derrière, ce qui n’est pas très réaliste.
Mastering — J’utilise le programme Izotope Ozone 5 pour cette étape. Je pars du preset CD, je décoche tout, puis je règle un à un les paramètres en écoutant ce que ça donne (sauf la reverb bien entendu que je laisse invariablement mutée, c’est danger, y en a déjà trop dans un mix, en rajouter en finition noierait le tout).
Deux inconvénients à souligner : N'ayant pas d'enceintes de monitoring, j'ai dû mixer au casque et on sait que c'est la merde de mixer au casque. De là, je ne sais pas comment ça va sortir sur des enceintes pourries ou de qualité. Puis mon ordi n'arrive pas à lire les effets en temps réel. Je suis donc obligé de les affecter une fois pour toutes sur la piste, si jamais je veux revenir en arrière, j'ai une copie de la piste brute.
Depakote : ah ouais OK mais t'as Ozone et compagnie, j'ai pas tous ces trucs, moi. Je dois faire avec des VST gratuits, généralement je bosse avec Synth1, Dexed pour le DX7, SQ8L, P8 ou encore Tal Uno 62. Je peux t'envoyer en MP certaines compos personnelles dans les jours qui viennent si tu veux (si tu les gardes pour toi).
Entendu.
J'attends ton MP, on discutera plus longuement là-bas.
Je repars au boulot pour présenter quelque chose de plus électro/techno, sinon les camarades Tekno et Claw vont m'en vouloir de dénaturer le topic.
@+
L’intro s’ouvre sur une nappe jouée à l’Eminent V310 placé au centre. Par-dessus, sur les côtés (extrême droite/extrême gauche), on entend un soundscape rétro-futuriste à la Timewind. C’est le STS-11b, un free VST que l’on peut trouver sur le site VST Planet (tout comme le FireBird 2 et le Triangle 1). Il produit des sons d’une très grande richesse. Il suffit d’un accord ou d’une note et plein de choses se passent (trop de choses même). Pour poser une ambiance « lost in space », mêlant vent sidéral et borborygmes industriels, c’est l’outil idéal ; d’autant que la spacialisation d’origine, comprise dans le son, mâche drôlement le taf de mise en espace. Une texture comme celle-là, la raboter en supprimant un canal ou autres mutilations, ce serait vraiment faire injure au mec qui a programmé les sons. Alors je n’ai rien touché. Je m’en suis seulement servi pour ouvrir et clore le track. On le retrouvera donc à la fin. Son intervention ici s’achève à 0:08.
L’idée de l’intro : créer un effet de rideau qui s’ouvre pour l’entrée de l’Arp 2600 (la basse-arpégiateur) que j’ai voulu mettre en valeur pour sa dynamique et aussi parce que c’est lui qui rappelle Jean-Mimi. Pour réaliser l’effet de rideau, l’Eminent (central jusque-là) dégage en vitesse à l’extrême gauche à partir de 0:08 – sa place sera désormais là-bas (-60) –, et pour le second pan de rideau, j’ai doublé les accords de l’Eminent avec un son de sweep (Akai AX80) qui surgit aussi vite à l’opposé, c’est-à-dire extrême droite (60). Dès 0:08, les mêmes accords sont donc joués de part et d’autre par deux sons différents : les strings de l’Eminent à gauche et le sweep de l’Akai AX80 à droite. Malgré leur éloignement, pour être certain que les effets affectés sur eux (reverb, delay) ne viennent pas mordre au centre et gêner le discours de la basse-arpégiateur et du thème mélodique, j’ai respectivement emprisonné les deux synthés avec Waves S1 Imager dont j’avais causé sur Italo Disco.
Le thème mélodique (qui entre en anacrouse à 0:06) est joué sur un free VST, le Triangle I, car il fallait un petit son modeste sans dynamique pour contraster avec la nervosité et la volubilité de la basse – on retrouve souvent cette opposition chez Jarre. Légèrement à gauche (-15), j’ai modifié en première étape le canal de la source (average) pour que le thème ait sa place à lui. Rien d’autre dessus hormis reverb.
Toujours à 0:08, de part et d’autre, entrée des éléments percussifs : le charley de l’EKO ComputeRythm (25/droite) sur lequel j’ai mis une reverb courte (salle de bains), et la rythmique comprenant plusieurs petites percus synthétiques issues de l’impoOSCar 2 – lui situé à -10/gauche bien devant. Les deux potos EKO et OSCar seront mutés à 0:46.
0:15 — entrée du FireBird (les petites phrases cosmiques descendantes). Malheureusement je me suis planté dans le choix du son. Il fait cheap. Il dénote. J’ai voulu rattraper le coup en lui foutant max d’effets (delay entre autres) mais quand la source est pourrie elle est pourrie. Alors j’ai essayé de donner l’image d’une petite comète qui passe et tombe dans les profondeurs à gauche. Pour cela j’ai utilisé le plug-in Waves Mondomod permettant de faire « voyager » une piste dans le champ stéréo, on peut choisir le sens du passage (aller, aller-retour) et la vitesse. Ici, le FireBird a une rotation « centre à -50/gauche » sur chaque intervention. Un aller-simple, quoi. Tant pis pour cette piste. Je l’ai gardée pour parler du plug-in Waves Mondomod, sinon je l’aurais virée ou refaite.
Sur la basse-arpégiateur (Arp 2600), il a fallu d’abord définir, à partir des réglages du synthé, le dessin rythmique que l’arpégiateur allait dérouler en automatique, toujours le même dessin quelle que soit la note jouée (c’est le principe, mais on peut faire du random si l’on veut) ; j’ai seulement modifié le dessin à partir de 0:46 pour amorcer la coda. Sinon c’est une mesure ternaire (6/4) tout au long du track, y a aucun changement de mesure. Une fois la partie enregistrée, il a fallu compresser le son à mort pour pouvoir le mettre bien devant, au centre, en le poussant à la limite de la saturation. C’est sur lui que j’ai passé le plus d’heures.
0:35 — fin des accords doublés (Eminent extrême gauche et Akai AX80 extrême droite). Dans un premier temps, j’avais fait disparaître le dernier accord (tenu) avec un fade-out sur les deux synthés mais ça ne fonctionnait pas. Alors j’ai fait l’inverse. Je les ai stoppés net tous les deux en leur ajoutant du delay en queue pour qu’ils meurent au lointain. Et à cet endroit (de 0:35 à 0:46), le « pouh pouh » percussif qu’on entend au centre est une automation sur l’un des potards/filtres de l’Arp 2600 (la basse), histoire d’apporter un petit affolement avant la coda (0 :46) où le son reviendra à la normale mais modifié dans son rythme (comme dit plus haut).
0:46 — intervention de l’Absynth 5. Je m’en suis servi pour plaquer deux accords fugitifs avec un nouveau son de strings ne comportant que des hautes fréquences. Les accords sont placés à 45/droite. Par-dessus il y a un autre son d’Absynth – les deux phrases montantes (au centre) – sur lequel j’ai foutu un delay qui part à droite rejoindre les nappes.
C’est aussi à 0:46 que le STS-11b fait son retour. Comme pour l’intro, tout le bordel qu’on entend à droite, à gauche, au centre, everywhere, c’est lui. Il suffit de plaquer un accord et le copain fait le job. Quant à la basse, fade-out progressif. Cela donne l’impression qu’elle se fait dévorer par le big bang d’où s’échappe étrangement un son de cloche. Que cherche à nous dire le STS-11b ? Que la mort du christianisme est proche ? Mystère…
Le STS, je l'ai déjà, je m'en étais jamais trop servi, tiens. Merci pour tes messages : je t'ai envoyé un MP si jamais. Je commence vraiment à croire qu'il y a un problème de settings pour mon séquenceur ou mon PC ou que sais-je (je bosse sous FL) car un pote m'envoie souvent des démos faites à l'arrache où il n'y a pas du tout de mixage ni rien, aucun FX et pourtant ça sonne plus chaleureux que moi, je pige vraiment pas (mais genre même une simple basse à l'octave il arrive à sonner plus "pro" que moi). Je suis persuadé que quelque chose ne va pas avec mon software. Par exemple, pour le DX7 (Dexed), j'avais pris une conversion de la fameuse Lately Bass qu'on entend des tonnes de fois dans l'eurodance des 90's — je préfère, d'une manière générale, le son du Juno pour les basses dans mon style en tout cas mais ça m'arrive de faire avec la FM — et elle sonnait froide, c'était chelou. Mes samples de Linndrum sonnent trop plats, même en layering... ça fait 6 ans que je compose, je pige toujours pas le problème.
Pour le style eurodance, je vois mal comment donner un peu d’épaisseur à la basse et au kick sans passer par KONTAKT et une banque de sons Native Instruments. Au moins pour ces deux éléments-clés. Après, tu peux fleurir autour avec des synthés free VST si ton assise est bonne. D’où proviennent tes samples de Linndrum ? Tu utilises Garageband ? Et ton pote, quels sons il utilise ? Il ne passe que par des free VST ou il se sert d’autres sources ? Il t’a déjà envoyé sa piste seule ? Le signal audio est comment ? Quasiment le même que le tien lorsque tu exportes l’enregistrement de ta basse ou plus fort ? Je vais prendre connaissance de ton MP. On se capte là-bas.
Je n’ai pas eu le courage d’aller jusqu’à la minute butoir à cause du montage de la rythmique. Cela demande beaucoup trop de temps. Monter à la souris les éléments de batterie, créer des cassures, des effets, toussa, c’est hyper intéressant mais long – long et… dur, comme dirait le Groz’ours. Bref, ça ne fait que 40 secondes. Je m’empresse de préciser une nouvelle fois, vu que je n’ai pas d’enceintes de proximité et que je mixe au casque (ce qu’il ne faut en principe jamais faire à moins d’avoir un logiciel spécial qui évite les mauvaises surprises à l’écoute du truc sur une chaîne hi-fi moyenne ou de qualité), j’ignore comment ça va sortir sur enceintes ; d’autant que j’ai utilisé un son de basse avec beaucoup d’infra (style drum’n’bass). Cela risque de baver sévère. Y a de très fortes chances, en montant le volume, que tout vibre, tout sature. Et le prochain track Techno va être pire : je n’ai aucun son qui tienne un peu la route dans ce registre. Que du free VST. Je n’ose même pas imaginer le résultat après la phase mastering. Je vais gonfler un ensemble de sons très moyens et obtenir une bouillie. Du coup je suis parti sur un truc hip-hop. Mais bon, techno ou hip-hop, ce sera la dernière fournée.
Mes Linndrum je sais plus, j'ai téléchargé ça il y a fort longtemps, j'ai des centaines de samples de boîtes à rythmes connues (TR-808, Linndrum, Akai, 909 etc.). Mon pote, je sais pas quels sons il utilise, je crois qu'il était passé par SQ8L et qu'il bricolait en foutant des tonnes de sons différents, je lui redemanderai.
Pour l'eurodance, déjà pour le kick, même à l'époque c'était du méga layering de fou : je suis quasi certain que les trucs du Dance Machine à la Masterboy, 2 Unlimited et tous ces trucs bien clichés empilaient 3 kicks au minimum. Pour la basse, bah... à l'époque ils passaient tous par le TX81Z, c'est pour ça que j'avais pécho le fameux preset LatelyBass qui avaient été converti pour être lu par le DX7 (j'utilise le truc gratuit Dexed) mais le son manque de dynamique, de punch, de couleur, je sais pas si c'est le VST ou la conversion qui pose problème sachant que la plupart des presets de Dexed sont assez faibles de nature niveau volume comparé à d'autres VST (et quand tu fous trop de gain, c'est bizarre). Sinon, quand mon pote m'envoie des bouts de musique, il fait vraiment comme moi : ouvrir FL, il fout un ou deux VST et il touche à rien, il compose et enregistre sans EQ, compresseur, ni rien. Et clairement, il y a un truc qui varie par rapport à moi, je ne saurais expliquer quoi...
Mais clairement, il me faudrait la suite Arturia, c'est juste incomparable par rapport à un VST gratuit même si certains sont excellents si on sait s'en servir (Synth1, je suis quasi certain que des pros l'utilisent, par exemple). Genre le DX7 chez eux, c'est juste pas la même que Dexed. Après bon, la FM... c'est pas la synthèse que j'utilise le plus : à moduler en automation c'est trop chiant voire pas vraiment fait pour ça. Mais de temps en temps, c'est bien, évidemment, comme toutes les synthèses. De toute façon, si je peux m'en passer pour de l'italo ou du spacesynth (j'ai même toujours trouvé, personnellement, que dans ce style précis les D50 ou même Ensoniq SQ80 sonnaient plus adaptés), pour faire de la dance ça sera difficile de faire sans. loul
Ambler & Doonz
Depakote : ah ouais OK mais t'as Ozone et compagnie, j'ai pas tous ces trucs, moi. Je dois faire avec des VST gratuits, généralement je bosse avec Synth1, Dexed pour le DX7, SQ8L, P8 ou encore Tal Uno 62. Je peux t'envoyer en MP certaines compos personnelles dans les jours qui viennent si tu veux (si tu les gardes pour toi).
J'attends ton MP, on discutera plus longuement là-bas.
Je repars au boulot pour présenter quelque chose de plus électro/techno, sinon les camarades Tekno et Claw vont m'en vouloir de dénaturer le topic.
@+
Sulfurex - Point Break
Bande originale du film du même nom (...ou pas!)
Let my beauty intoxicate you
Aril Brikha (à ne pas confondre avec Rémy Bricka)
Le STS, je l'ai déjà, je m'en étais jamais trop servi, tiens. Merci pour tes messages : je t'ai envoyé un MP si jamais. Je commence vraiment à croire qu'il y a un problème de settings pour mon séquenceur ou mon PC ou que sais-je (je bosse sous FL) car un pote m'envoie souvent des démos faites à l'arrache où il n'y a pas du tout de mixage ni rien, aucun FX et pourtant ça sonne plus chaleureux que moi, je pige vraiment pas (mais genre même une simple basse à l'octave il arrive à sonner plus "pro" que moi). Je suis persuadé que quelque chose ne va pas avec mon software. Par exemple, pour le DX7 (Dexed), j'avais pris une conversion de la fameuse Lately Bass qu'on entend des tonnes de fois dans l'eurodance des 90's — je préfère, d'une manière générale, le son du Juno pour les basses dans mon style en tout cas mais ça m'arrive de faire avec la FM — et elle sonnait froide, c'était chelou. Mes samples de Linndrum sonnent trop plats, même en layering... ça fait 6 ans que je compose, je pige toujours pas le problème.
Roza Terenzi
Mes Linndrum je sais plus, j'ai téléchargé ça il y a fort longtemps, j'ai des centaines de samples de boîtes à rythmes connues (TR-808, Linndrum, Akai, 909 etc.). Mon pote, je sais pas quels sons il utilise, je crois qu'il était passé par SQ8L et qu'il bricolait en foutant des tonnes de sons différents, je lui redemanderai.
Pour l'eurodance, déjà pour le kick, même à l'époque c'était du méga layering de fou : je suis quasi certain que les trucs du Dance Machine à la Masterboy, 2 Unlimited et tous ces trucs bien clichés empilaient 3 kicks au minimum. Pour la basse, bah... à l'époque ils passaient tous par le TX81Z, c'est pour ça que j'avais pécho le fameux preset LatelyBass qui avaient été converti pour être lu par le DX7 (j'utilise le truc gratuit Dexed) mais le son manque de dynamique, de punch, de couleur, je sais pas si c'est le VST ou la conversion qui pose problème sachant que la plupart des presets de Dexed sont assez faibles de nature niveau volume comparé à d'autres VST (et quand tu fous trop de gain, c'est bizarre). Sinon, quand mon pote m'envoie des bouts de musique, il fait vraiment comme moi : ouvrir FL, il fout un ou deux VST et il touche à rien, il compose et enregistre sans EQ, compresseur, ni rien. Et clairement, il y a un truc qui varie par rapport à moi, je ne saurais expliquer quoi...
Mais clairement, il me faudrait la suite Arturia, c'est juste incomparable par rapport à un VST gratuit même si certains sont excellents si on sait s'en servir (Synth1, je suis quasi certain que des pros l'utilisent, par exemple). Genre le DX7 chez eux, c'est juste pas la même que Dexed. Après bon, la FM... c'est pas la synthèse que j'utilise le plus : à moduler en automation c'est trop chiant voire pas vraiment fait pour ça. Mais de temps en temps, c'est bien, évidemment, comme toutes les synthèses. De toute façon, si je peux m'en passer pour de l'italo ou du spacesynth (j'ai même toujours trouvé, personnellement, que dans ce style précis les D50 ou même Ensoniq SQ80 sonnaient plus adaptés), pour faire de la dance ça sera difficile de faire sans. loul
Foremost Poets - Moon Raker
Bande originale du film de James Bond du même nom (ou pas...)
Let my beauty intoxicate you