@ Green : Si tu avais écrit « À écouter avec une galette-saucisse dans le cul », je t’aurais moins pris pour un Breton que pour un Gascon, tant ça aurait eu l’air d’une gasconnade. Et puisque tu te poses la question, s’enfiler des saucisses par cet endroit du corps, même par amour de la Bretagne, ne ferait de toi, sur le plan terminologique, qu’un sodomite ; un sodomite régionaliste, certes, mais ce n’est pas le mot « régionaliste » qui accrocherait l’oeil. Quoique, vu le contexte actuel, mondialisation ravageuse, dérégulation, sentiment de perte d’identité culturelle, ce serait peut-être la plus belle manière de célébrer, d’affirmer ses valeurs en disant « Merde » à tout ce bordel. T’imagines ? Tu ferais à l'aise la une de Ouest-France. De là, internet, effet boule de neige, les médias nationaux et internationaux relayeraient l’info. Jeff Koons déclarerait au New York Times : « Arrêtez de parler de performance ! Cela n’a plus de sens en 2019. Ce qu’a fait GreenSnake c’est de l’art. Ni plus ni moins. » Le Daïla-lama, de son côté : « Je ne connais pas ce GreenSnake, mais qu’un homme exprime sa souffrance par là où cela fait le plus mal est un geste brave. » De là, les ventes de galettes-saucisses partiraient en flèche. Les Chinois enverraient des espions en Bretagne pour piquer le savoir-faire et fabriquer des galettes-saucisses plus vraies que les vraies en apparence, mais en croquant dedans, y aurait comme un arrière-goût d’huile de vidange. Réfléchis, Green, y a peut-être des billets à se faire sur le coup.
Du lourd l'ami !
Mais tu sais comment tout cela finira, j'aurai été rattrapé par l'implacable machine capitaliste obligé de me produire inlassablement à Las Vegas pour ne pas disparaître dans l'oubli. Tous les sens à devoir m'enfoncer de la viande dans le fondement devant un public blasé jamais rassasié tout en devant m'adapter à eux. J'espère juste avoir en face de moi plus de gens venant de Francfort que de Toulouse...
Sans transition :
Waiting for you to come along
Waiting for you to hear my song
Waiting for you to tell me what went wrong
Du lourd l'ami !
Mais tu sais comment tout cela finira, j'aurai été rattrapé par l'implacable machine capitaliste obligé de me produire inlassablement à Las Vegas pour ne pas disparaître dans l'oubli. Tous les sens à devoir m'enfoncer de la viande dans le fondement devant un public blasé jamais rassasié tout en devant m'adapter à eux. J'espère juste avoir en face de moi plus de gens venant de Francfort que de Toulouse...
Sans transition :
Waiting for you to come along
Waiting for you to hear my song
Waiting for you to tell me what went wrong
Sell kids for food
Classique de la goa trance :
Cherchez pas, voici le plus beau morceau que vous écouterez cette semaine.
Et pour les gens qui doutent en mode "ils sont en studio alors bon".... en live, ils sont encore pires :
https://www.youtube.com/c/GranKorNichon/
Encore de la goa, avec de superbes mélodies égypto-hindoues :
Woah, c'est excellent !
Le dépressif de service est de passage.
Ne faites pas attention à lui.
(merci à Poupi pour la découverte de la chaîne Sonne Immage et du groupe Haircuts for Men dont l’album constitue un excellent massage cérébral.)
Bon... Ca me rajeunit pas tout ça. De toute façon rien ne vaut leur premier album
Sell kids for food
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
@ Depakote : J'ai l'album "Oui" de The Sea and the Cake. C'est une expérience sympathique entre le relaxant et le transcendant.
Même si bon, je ne m'abandonnerai jamais à la danse, le ridicule a ses limites^^
Sell kids for food