Je viens de finir 3 livres qu'il me tenait vraiment à coeur de découvrir depuis que je suis gamin : Moby Dick, Hamlet et le Chien des Baskerville. Je suis super content parce que j'ai adoré les trois. Sinon j'ai aussi terminé La Cuillière D'Argent, de Galsworthy, qui m'a mis une grosse claque (il m'a fait un peu penser à un Bel-Ami à la sauce anglaise). Ça me donne envie de lire toute la saga des Forsyte ^^.
Sinon en ce moment, je lis le 2e volume des Mille et une nuits, dans une magnifique édition bleu-clair à dorures qui n'a jamais été commercialisée (ça donne un charme supplémentaire à la lecture qui en elle-même n'est pas une sinécure pour moi).
J'ai dévoré ce petit livre (228 pages) comme on dévore des croissants chauds au petit déj'.
C'est passionnant, je ne pourrais pas mieux dire.
Ce livre raconte l'histoire d'une fille qui est avec son chéri, et ensemble ils se rendent chez les parents de son chéri: c'est la première fois qu'elle va les voir. Et pendant ce "road trip", elle et son chéri vont parler de divers sujets philosophiques, psychologiques, scientifiques... Des sujets très intéressants qui font également souvent réfléchir le lecteur. Et en même temps, à plusieurs reprises, le smartphone de mademoiselle va sonner et elle va recevoir des SMS anonymes inquiétants...
Le livre est une réussite totale car Iain Reid arrive à imposer une ambiance inquiétante dès le début, que ce soit par une intrigue simple et efficace dans laquelle on entre directement, ou par des descriptions de lieux, de vêtements, etc... qui font peur, c'est bête à dire, mais c'est vraiment ça. On s'y croirait. Et puis c'est intéressant cette conversation que les 2 personnages ont dans la voiture, c'est même passionnant.
Alors on lit, on lit, on lit et on lit encore. Et puis arrive le dernier chapitre. Et là, on ne comprend plus trop. On ne sait plus qui parle. On était habitué à un certain type de narration et voilà que tout change. On est perdu. On essaye de comprendre et on croit comprendre, mais comprend-on vraiment ?
Puis cet épilogue en italique (appelons le comme çà): on lit ces 2 dernières pages en en savourant chaque mot, comme pour prolonger au maximum la lecture de ce chef-d'oeuvre. Et puis la dernière phrase. Cette dernière phrase. Mais quelle dernière phrase! Oh my God! Mais c'est pas possible!
Voilà qu'on est tout chamboulé, que notre cerveau est complètement "upside down", on en reste pantois! Alors on vérifie, on essaye de vérifier si c'est bien ce qu'on pense avoir compris. On se rend compte que ça a effectivement l'air d'être ça. Ca fonctionne. C'est dingue. Si Iain Reid a effectivement réussi à tenir son concept sur 228 pages, ce gars est un génie!
J'ai lu le premier tome en 2008, le second en 2014 et donc le dernier en 2024. J'ai pris mon temps^^
C'est la seconde série de Raymond E. Feist (ici avec Jan Wurtz) venant de son univers des Chroniques de Krondor mettant en scène l'ascension de la jeune Mara des Acoma sur deux décennies dans un empire d'inspiration asiatique (surtout Japon) médiéval. Et c'est trois gros pavé entre 800 et 1000 pages qui se dévorent tant cette héroïne est fascinante dans une ambiance assez light fantasy qui prend ensuite plus d'ampleur. Les alliés comme les adversaires se succèdent avec une grande efficacité et on se plonge complètement dans cet univers de plus en plus foisonnant. Feist n'est pas le plus original ni le plus doué d'un point de vue stylistique mais il sait tisser des histoires et réciter ses gammes de fantasy à la perfection. Une lecture plaisir du début à la fin.
En ce moment je découvre de façon boulimique l'Oeuvre d'un écrivain plutôt méconnu, un certain Victor Hugo. J'ai commencé il y a quelques mois par un recueil de poésie comprenant des textes écrits à chaque période de sa vie, dans l'ordre chronologique (on retrouvait des poèmes tirés des Odes et Balades, des Châtiments, des Contemplations, de la Légende des siècles ou encore de l'Art d'être grand-père).
Ensuite j'ai enchaîné avec Notre-Dame de Paris (sans doute le plus beau et le plus touchant des livres qu'il m'ait été donné de lire). Je suis peu de temps après allé faire un tour sur le parvis de Notre-Dame, l'autre héroïne du roman en chair et en os, ou plutôt en pierre et en mortier, en écho à ma lecture fraîchement terminée, non sans une certaine émotion.
Enfin, j'ai entamé il y a peu la lecture des Misérables. Un livre qui m'a traumatisé étant collégien, mais je voulais absolument m'y attaquer étant jeune adulte et surtout lecteur avide de sublime. C'est une édition intégrale, donc de 1700 pages, j'en suis à la 1000e et je peux d'ores et déjà affirmer que non seulement Hugo est sans doute mon écrivain favori (comme je commencais à le présentir avec Quasimodo), mais aussi que les Misérables est une oeuvre grande, je me sens écrasé par le poids de l'Histoire en la lisant, je me sens pris au tripes en suivant ces "misérables", je me sens pousser des ailes de faucon voyageant à travers le temps en écoutant Hugo me parler de la France du 19e siècle, de la révolution, de Napoléon, de Waterloo.
Parmi les livres que j'ai lu dans ma vie (jeune vie, certes), l'histoire de Quasimodo est la plus belle, celle de Jean Valjean, Fantine, Cosette ou Marius est la plus grande.
"[...] Tutu chapeau pointu !
C'était le petit Gavroche qui s'en allait en guerre."
Grand classique de littérature populaire des années 1980, il s'agit d'une sorte de décalque de Autant en emporte le vent mais situé en France pendant Seconde Guerre mondiale.
Donc on suit une jeune héroïne issue de la bourgeoisie qui va se prendre les évènements en pleine face tout en découvrant l'amour, le sexe et ce que cela implique d'être une femme dans ces temps bouleversés. Le tout dans un style assez direct et accessible qui fonctionne très bien pour ce roman historique qui se lit avec grand plaisir tout en éludant jamais la violence de la guerre et du nazisme. Les personnages secondaires sont assez attachant et l'héroïne Léa Delmas est parfaitement imparfaite.
Bref j'ai bien aimé tout en reconnaissant que ce n'est pas forcément de la grande littérature.
Quand le dormeur s'éveillera de H. G. Wells. Avec un titre pareil qui m’évoquait un certain film de David Lynch, ce livre avait tout de suite attiré mon attention.
On ne se rend pas forcément compte mais en science fictions (pas seulement) les auteurs utilisent beaucoup d'inventions et de règles crées par d'autres auteurs. Cela devient frappant quand on lit de vieux auteurs, par exemple, puisque l’hyperespace n’avait pas encore été imaginé, l’auteur Olaf Stapledon avait plutôt inventé le concept de sphère de Dyson (mais du coup avec des voyages stellaires qui prennent des centaines voire des milliers d'années). Ainsi, dans le livre qui nous intéresse, puisque le concept de cryogénie n'existait pas encore, l'auteur nous parle d'une sorte de sommeil cataleptique qui maintient son personnage en vie et jeune pendant 200 ans !
Résumé : L'histoire suit un personnage, qui après un long sommeil en 1897, se réveille 200 ans plus tard en 2100 ! Evidement le monde a quelque peu changé : il n'y a plus de campagnards et les humains ne vivent que dans d'immenses villes qui forment chacune une sorte de grand bloc. Le problème, c'est que notre protagoniste se rend compte qu'il n'est pas tout à fait un personnage quelconque, il est loin d’être un inconnu pour les gens du futur, son réveil constitue même un véritable évènement, mais malheureusement son entourage cherche à le tenir isolé...
Le premier livre de Wells que je lis ! jusque-là je n'avais vu que des adaptations : films et BD. Je dois dire que vu l'époque de publications de cette œuvre je l'ai lu en ayant quelques craintes, finalement, oui des problèmes à l'époque sont apparues mais pas ceux auxquels je m'attendais...
En définitif ce fut une bonne lecture. Le début de ma lecture fut assez laborieux, je dois dire que je me forçais un peu. Puis à partir du moment où un personnage fait enfin comprendre à notre héros qui il est dans ce nouveau monde, je n’ai plus lâché le roman. En fait j’avais déjà fouillé partout pour lire le résumé de ce livre intrigant et heureusement dans le résumé Wiki la fin n’est pas exactement bien racontée… Ainsi lors de ma lecture j’ai découvert une fin inédite que j’ai trouvée très jouissive, un peu à la façon du livre Stalker. Toutefois les quelques considérations d’ordres raciales rencontré dans le livre avaient un peu gâché mon enthousiasme, Wells n’était en définitive qu’un homme de son temps…
Avant-Dernier tome du second cycle mettant en scène les aventures de FitzChevalerie et c'est toujours aussi bon. Une aventure aux confins polaires du monde avec 100 dernières pages géniales qui offrent une action surprenante et pas mal de révélations sur la saga. Le tout avec une dramaturgie exacerbée où les personnages qu'on aime tant vont au bout d'eux-même. Le style très descriptif et la fantasy de l'intime de Robin Hobb fonctionne toujours aussi bien. J'aime cette saga !
Dernier tome du second cycle de L'Assassin Royal. Et c'est un peu du genre la fin du Retour du Roi pour comparer à un monument de la fantasy. Ca prend son temps surtout après le dénouement du tome précédent. C'est toujours aussi plaisant à lire car Robin Hobb est extrêmement talentueuse mais je trouve que la seconde partie du roman est trop monotone. Certes Robin Hobb n'est pas dans la veine du spectaculaire mais là je trouve qu'elle tire un peu trop sur sa corde. Mais bon... les personnages sont toujours aussi incroyables et cette fin douce-amère fonctionne bien.
Roman de jeunesse de l'immense et regretté Terry Pratchett. Il n'avait pas encore trouvé son filon et s'était ici essayé à la SF parodique visant principalement les récits d'Asimov et de Niven. Bon, c'est plaisant, c'est bien rythmé et c'est dans le pur délire de la SF 70's avec des univers curieux et travaillé. J'ai trouvé malheureusement que ça restait trop timoré niveau humour et je sens que je n'avais pas toutes les références donc ça a du vieillir. Le bonhomme a écrit bien mieux après mais ça reste plaisant. Et mine de rien ça annonce un petit peu Le Guide du voyageur Galactique de Adams qui existera quelques années plus tard.
Je viens de finir 3 livres qu'il me tenait vraiment à coeur de découvrir depuis que je suis gamin : Moby Dick, Hamlet et le Chien des Baskerville. Je suis super content parce que j'ai adoré les trois. Sinon j'ai aussi terminé La Cuillière D'Argent, de Galsworthy, qui m'a mis une grosse claque (il m'a fait un peu penser à un Bel-Ami à la sauce anglaise). Ça me donne envie de lire toute la saga des Forsyte ^^.
Sinon en ce moment, je lis le 2e volume des Mille et une nuits, dans une magnifique édition bleu-clair à dorures qui n'a jamais été commercialisée (ça donne un charme supplémentaire à la lecture qui en elle-même n'est pas une sinécure pour moi).
"[...] Tutu chapeau pointu !
C'était le petit Gavroche qui s'en allait en guerre."
Je sens grandir ma peur
De Iain Reid
On peut le dire: je suis sur le cul.
J'ai dévoré ce petit livre (228 pages) comme on dévore des croissants chauds au petit déj'.
C'est passionnant, je ne pourrais pas mieux dire.
Ce livre raconte l'histoire d'une fille qui est avec son chéri, et ensemble ils se rendent chez les parents de son chéri: c'est la première fois qu'elle va les voir. Et pendant ce "road trip", elle et son chéri vont parler de divers sujets philosophiques, psychologiques, scientifiques... Des sujets très intéressants qui font également souvent réfléchir le lecteur. Et en même temps, à plusieurs reprises, le smartphone de mademoiselle va sonner et elle va recevoir des SMS anonymes inquiétants...
Le livre est une réussite totale car Iain Reid arrive à imposer une ambiance inquiétante dès le début, que ce soit par une intrigue simple et efficace dans laquelle on entre directement, ou par des descriptions de lieux, de vêtements, etc... qui font peur, c'est bête à dire, mais c'est vraiment ça. On s'y croirait. Et puis c'est intéressant cette conversation que les 2 personnages ont dans la voiture, c'est même passionnant.
Alors on lit, on lit, on lit et on lit encore. Et puis arrive le dernier chapitre. Et là, on ne comprend plus trop. On ne sait plus qui parle. On était habitué à un certain type de narration et voilà que tout change. On est perdu. On essaye de comprendre et on croit comprendre, mais comprend-on vraiment ?
Puis cet épilogue en italique (appelons le comme çà): on lit ces 2 dernières pages en en savourant chaque mot, comme pour prolonger au maximum la lecture de ce chef-d'oeuvre. Et puis la dernière phrase. Cette dernière phrase. Mais quelle dernière phrase! Oh my God! Mais c'est pas possible!
Voilà qu'on est tout chamboulé, que notre cerveau est complètement "upside down", on en reste pantois! Alors on vérifie, on essaye de vérifier si c'est bien ce qu'on pense avoir compris. On se rend compte que ça a effectivement l'air d'être ça. Ca fonctionne. C'est dingue. Si Iain Reid a effectivement réussi à tenir son concept sur 228 pages, ce gars est un génie!
Let my beauty intoxicate you
J'ai lu le premier tome en 2008, le second en 2014 et donc le dernier en 2024. J'ai pris mon temps^^
C'est la seconde série de Raymond E. Feist (ici avec Jan Wurtz) venant de son univers des Chroniques de Krondor mettant en scène l'ascension de la jeune Mara des Acoma sur deux décennies dans un empire d'inspiration asiatique (surtout Japon) médiéval. Et c'est trois gros pavé entre 800 et 1000 pages qui se dévorent tant cette héroïne est fascinante dans une ambiance assez light fantasy qui prend ensuite plus d'ampleur. Les alliés comme les adversaires se succèdent avec une grande efficacité et on se plonge complètement dans cet univers de plus en plus foisonnant. Feist n'est pas le plus original ni le plus doué d'un point de vue stylistique mais il sait tisser des histoires et réciter ses gammes de fantasy à la perfection. Une lecture plaisir du début à la fin.
Sell kids for food
En ce moment je découvre de façon boulimique l'Oeuvre d'un écrivain plutôt méconnu, un certain Victor Hugo. J'ai commencé il y a quelques mois par un recueil de poésie comprenant des textes écrits à chaque période de sa vie, dans l'ordre chronologique (on retrouvait des poèmes tirés des Odes et Balades, des Châtiments, des Contemplations, de la Légende des siècles ou encore de l'Art d'être grand-père).
Ensuite j'ai enchaîné avec Notre-Dame de Paris (sans doute le plus beau et le plus touchant des livres qu'il m'ait été donné de lire). Je suis peu de temps après allé faire un tour sur le parvis de Notre-Dame, l'autre héroïne du roman en chair et en os, ou plutôt en pierre et en mortier, en écho à ma lecture fraîchement terminée, non sans une certaine émotion.
Enfin, j'ai entamé il y a peu la lecture des Misérables. Un livre qui m'a traumatisé étant collégien, mais je voulais absolument m'y attaquer étant jeune adulte et surtout lecteur avide de sublime. C'est une édition intégrale, donc de 1700 pages, j'en suis à la 1000e et je peux d'ores et déjà affirmer que non seulement Hugo est sans doute mon écrivain favori (comme je commencais à le présentir avec Quasimodo), mais aussi que les Misérables est une oeuvre grande, je me sens écrasé par le poids de l'Histoire en la lisant, je me sens pris au tripes en suivant ces "misérables", je me sens pousser des ailes de faucon voyageant à travers le temps en écoutant Hugo me parler de la France du 19e siècle, de la révolution, de Napoléon, de Waterloo.
Parmi les livres que j'ai lu dans ma vie (jeune vie, certes), l'histoire de Quasimodo est la plus belle, celle de Jean Valjean, Fantine, Cosette ou Marius est la plus grande.
"[...] Tutu chapeau pointu !
C'était le petit Gavroche qui s'en allait en guerre."
Grand classique de littérature populaire des années 1980, il s'agit d'une sorte de décalque de Autant en emporte le vent mais situé en France pendant Seconde Guerre mondiale.
Donc on suit une jeune héroïne issue de la bourgeoisie qui va se prendre les évènements en pleine face tout en découvrant l'amour, le sexe et ce que cela implique d'être une femme dans ces temps bouleversés. Le tout dans un style assez direct et accessible qui fonctionne très bien pour ce roman historique qui se lit avec grand plaisir tout en éludant jamais la violence de la guerre et du nazisme. Les personnages secondaires sont assez attachant et l'héroïne Léa Delmas est parfaitement imparfaite.
Bref j'ai bien aimé tout en reconnaissant que ce n'est pas forcément de la grande littérature.
Sell kids for food
J'ai 3 livres sur la planche, mais je devrais me concentrer sur 1, je pense...
Parce qu'en parallèle, lire Splendeurs et Misères des courtisanes, et Bouvard et Pécuchet et Les Démons, c'est chaud ! ^^
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Quand le dormeur s'éveillera de H. G. Wells. Avec un titre pareil qui m’évoquait un certain film de David Lynch, ce livre avait tout de suite attiré mon attention.
On ne se rend pas forcément compte mais en science fictions (pas seulement) les auteurs utilisent beaucoup d'inventions et de règles crées par d'autres auteurs. Cela devient frappant quand on lit de vieux auteurs, par exemple, puisque l’hyperespace n’avait pas encore été imaginé, l’auteur Olaf Stapledon avait plutôt inventé le concept de sphère de Dyson (mais du coup avec des voyages stellaires qui prennent des centaines voire des milliers d'années). Ainsi, dans le livre qui nous intéresse, puisque le concept de cryogénie n'existait pas encore, l'auteur nous parle d'une sorte de sommeil cataleptique qui maintient son personnage en vie et jeune pendant 200 ans !
Résumé : L'histoire suit un personnage, qui après un long sommeil en 1897, se réveille 200 ans plus tard en 2100 ! Evidement le monde a quelque peu changé : il n'y a plus de campagnards et les humains ne vivent que dans d'immenses villes qui forment chacune une sorte de grand bloc. Le problème, c'est que notre protagoniste se rend compte qu'il n'est pas tout à fait un personnage quelconque, il est loin d’être un inconnu pour les gens du futur, son réveil constitue même un véritable évènement, mais malheureusement son entourage cherche à le tenir isolé...
Le premier livre de Wells que je lis ! jusque-là je n'avais vu que des adaptations : films et BD. Je dois dire que vu l'époque de publications de cette œuvre je l'ai lu en ayant quelques craintes, finalement, oui des problèmes à l'époque sont apparues mais pas ceux auxquels je m'attendais...
En définitif ce fut une bonne lecture. Le début de ma lecture fut assez laborieux, je dois dire que je me forçais un peu. Puis à partir du moment où un personnage fait enfin comprendre à notre héros qui il est dans ce nouveau monde, je n’ai plus lâché le roman. En fait j’avais déjà fouillé partout pour lire le résumé de ce livre intrigant et heureusement dans le résumé Wiki la fin n’est pas exactement bien racontée… Ainsi lors de ma lecture j’ai découvert une fin inédite que j’ai trouvée très jouissive, un peu à la façon du livre Stalker. Toutefois les quelques considérations d’ordres raciales rencontré dans le livre avaient un peu gâché mon enthousiasme, Wells n’était en définitive qu’un homme de son temps…
Avant-Dernier tome du second cycle mettant en scène les aventures de FitzChevalerie et c'est toujours aussi bon. Une aventure aux confins polaires du monde avec 100 dernières pages géniales qui offrent une action surprenante et pas mal de révélations sur la saga. Le tout avec une dramaturgie exacerbée où les personnages qu'on aime tant vont au bout d'eux-même. Le style très descriptif et la fantasy de l'intime de Robin Hobb fonctionne toujours aussi bien. J'aime cette saga !
Sell kids for food
Dernier tome du second cycle de L'Assassin Royal. Et c'est un peu du genre la fin du Retour du Roi pour comparer à un monument de la fantasy. Ca prend son temps surtout après le dénouement du tome précédent. C'est toujours aussi plaisant à lire car Robin Hobb est extrêmement talentueuse mais je trouve que la seconde partie du roman est trop monotone. Certes Robin Hobb n'est pas dans la veine du spectaculaire mais là je trouve qu'elle tire un peu trop sur sa corde. Mais bon... les personnages sont toujours aussi incroyables et cette fin douce-amère fonctionne bien.
Sell kids for food
Roman de jeunesse de l'immense et regretté Terry Pratchett. Il n'avait pas encore trouvé son filon et s'était ici essayé à la SF parodique visant principalement les récits d'Asimov et de Niven. Bon, c'est plaisant, c'est bien rythmé et c'est dans le pur délire de la SF 70's avec des univers curieux et travaillé. J'ai trouvé malheureusement que ça restait trop timoré niveau humour et je sens que je n'avais pas toutes les références donc ça a du vieillir. Le bonhomme a écrit bien mieux après mais ça reste plaisant. Et mine de rien ça annonce un petit peu Le Guide du voyageur Galactique de Adams qui existera quelques années plus tard.
Sell kids for food