9ème tome des aventures de FitzChevalerie qui offre de vrais gourmandises aux fans de la saga puisque notre héros revient incognito dans les lieux qui l'ont vu grandir, théâtres de ses premières aventures. c'est assez efficace et cela permet de remettre en scène des personnages que l'on a aimé. De nouvelles intrigues se mettent en place alors que les Pie menacent le royaume. Bon j'ai lu la moitié du roman et pour l'instant le rythme est un peu lent avec Robin Hobb qui se contente de lancer plein d'intrigues, plein de pistes nous faisant poser beaucoup de questions. Il y a aussi son style descriptif toujours aussi efficace et agréable à lire.
En ce moment, je lis "La philosophie des jeux vidéo" de Mathieu Triclot.
Je n'en suis qu'au début mais c'est tout à fait intéressant. C'est vraiment un livre qui propose une réflexion philosophique sur le sujet : il commence d'ailleurs par un dialogue imaginaire entre Mario et Socrate qui tentent de définir ce qu'est un jeu vidéo :D .
Le livre est paru en 2011, il n'évoque donc pas les jeux les plus récents mais part des prémices de ces derniers jusqu'aux jeux de la première décennie de 2000.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
C'est très intéressant la manière dont Rousseau oppose l'homme primitif dans son "état de nature" et l'homme civilisé qui a construit sa propre société inégalitaire au fur et à mesure du progrès.
Bon les arguments sont parfois exagérés pour faire rentrer sa thèse au chausse-pied, mais son discours a encore le mérite de nous questionner sur la grande absurdité qu'est la vie en société.
J'apprécie grandement ces hors-séries du Monde et de La Vie. Généralement une bonne mise à jour de la recherche scientifique sur un sujet donné. Et comme j'ai fait un mémoire sur la Commune, je me régale avec ce numéro.
Je viens de finir l'Alchimiste de Paulo Coelho, un livre que je ne connaissais pas et qui pourtant s'est vendu à 225 millions d'exemplaires.
En gros pour résumer, c'est l'histoire d'un berger espagnol qui part en quête de sa légende personnelle. Il tombera sans le vouloir sur tout un tas de personnes qui l'aideront à y parvenir.
Je suis pas un grand lecteur, mais c'est un livre qui se lit très facilement. Il est court, écrit avec des mots simples et surtout prenant. Je pense qu'il y a une morale à cette histoire, en fait j'en suis même maintenant sûr vu que celle-ci ça m'a été confirmé.
Spoiler ▼▲
On a beau faire le tour du monde, traverser bon nombre de contrées ou aller je-ne-sais-où pour essayer de trouver notre bonheur, alors qu'il est souvent sous notre nez, tout près de nous, sauf qu'on ne s'en aperçoit pas.
Aujourd'hui j'ai commencé Dune de Frank Herbert, et pour l'instant c'est super. Je vais enchaîner tous les livres du cycle. On va voir si c'est aussi bon que le cycle d'Hypérion.
Ça fait bien longtemps que je n'avais plus rien posté ici...
Je vous présente donc Le vagabonde Courage de l'écrivain allemand Hans Jacob Christoffel von Grimmelshausen (1622-1676) —un nom pareil, ça ne s'invente pas ^^
Le livre raconte l'histoire d'une sorte d'aventurière sans scrupule déambulant en pleine guerre de Trente Ans au milieu des famines, des massacres, des soldats et autres beaux officiers. Autant victime qu'actrice de sa vie, la belle donzelle ne se laisse pas faire et tente, vaille que vaille de faire fortune par tous les moyens, même les moins recommandables... Passant d'un mari à l'autre, tentant une affaire après l'autre, la narratrice et principale héroïne du roman déambule au beau milieu de ce XVIIe siècle guerrier, sombre, horrible mais néanmoins vivant.
On trouve, dans ce roman, des touches sublimes rappelant tour à tour, Brueghel, Bosch ou encore Rabelais faisant passer le lecteur du burlesque et drolatique, à la plus sombre horreur.
Se définissant elle-même comme une fieffée salope, elle donne au lecteur les raisons de son témoignage :
Citation:
C'est pour narguer Simplicissimus — héros d'un autre roman de Grimmelshausen — et parce que je ne puis me venger de lui d'autre façon. Le porteur de ce piètre nom, après m'avoir engrossée aux Saurbrunnen — du moins, je lui fis croire—, et s'être débarrassé de moi par une honteuse farce, se donna de l'air et proclama au monde entier ma honte et la sienne par sa belle biographie.
Mais je vais ici même opposer au sien un autre récit et montrer à quelle honorable chienne il a eu affaire ; il saura ainsi de quoi il se vante ; et peut-être souhaitera-t-il alors de n'avoir jamais parlé de notre histoire.
Je vous donne un deuxième extrait qui m'a fait personnellement hurler de rire :
Citation:
Un jour je fus invitée à dîner par un homme de qualité qui avait obtenu précédemment la catin la plus célèbre et l'avait, lui aussi, délaissée pour moi. Celle-ci voulut à son tour m'arracher le morceau ; dans ce but elle me fit absorber par les soins d'une pelletière, au cours de ce dîner, un produit qui me gonfla le ventre comme s'il eût voulu éclater. Hélas ! les vents me torturèrent à ce point qu'ils finirent par trouver la sortie, par se frayer un chemin avec fracas, et firent entendre pendant le repas une si douce voix que j'en eus honte ; et sitôt qu'ils eurent trouvé la porte, ils se précipitèrent au-dehors en se bousculant les uns les autres avec une telle impétuosité qu'ils produisaient un bruit de tonnerre, quelque chose comme une salve tirée par plusieurs régiments à la fois.
Je me levai de table pour fuir le scandale ; mais sous l'effet des mouvements du corps, la pétarade prit alors une cadence régulière ; à chaque pas, il m'en échappait pour le moins huit ou dix, si tant est qu'on ait pu les compter en raison de la vitesse avec laquelle ils se succédaient ; et je crois que, si j'avais pu les sérier tous convenablement et les barytonner avec ordre, il m'eût été facile de défier le meilleur tambour pendant deux bonnes heures d'horloge et de sonner la retraite avec cette musique. Mais cela ne dura qu'une demi-heure environ, pendant laquelle hôtes et serviteurs se firent plus de mal en riant que je ne m'en fis en laissant résonner continuellement ma fanfare.
Aujourd'hui j'ai commencé Dune de Frank Herbert, et pour l'instant c'est super. Je vais enchaîner tous les livres du cycle. On va voir si c'est aussi bon que le cycle d'Hypérion.
C'est excellent Hypérion, mais les deux Endymion sont légèrement moins cools tout de même. :)
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
9ème tome des aventures de FitzChevalerie qui offre de vrais gourmandises aux fans de la saga puisque notre héros revient incognito dans les lieux qui l'ont vu grandir, théâtres de ses premières aventures. c'est assez efficace et cela permet de remettre en scène des personnages que l'on a aimé. De nouvelles intrigues se mettent en place alors que les Pie menacent le royaume. Bon j'ai lu la moitié du roman et pour l'instant le rythme est un peu lent avec Robin Hobb qui se contente de lancer plein d'intrigues, plein de pistes nous faisant poser beaucoup de questions. Il y a aussi son style descriptif toujours aussi efficace et agréable à lire.
Sell kids for food
En ce moment, je lis "La philosophie des jeux vidéo" de Mathieu Triclot.
Je n'en suis qu'au début mais c'est tout à fait intéressant. C'est vraiment un livre qui propose une réflexion philosophique sur le sujet : il commence d'ailleurs par un dialogue imaginaire entre Mario et Socrate qui tentent de définir ce qu'est un jeu vidéo :D .
Le livre est paru en 2011, il n'évoque donc pas les jeux les plus récents mais part des prémices de ces derniers jusqu'aux jeux de la première décennie de 2000.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Puisqu'on parle philosophie :
C'est très intéressant la manière dont Rousseau oppose l'homme primitif dans son "état de nature" et l'homme civilisé qui a construit sa propre société inégalitaire au fur et à mesure du progrès.
Bon les arguments sont parfois exagérés pour faire rentrer sa thèse au chausse-pied, mais son discours a encore le mérite de nous questionner sur la grande absurdité qu'est la vie en société.
Sell kids for food
Les mémoires d'Outre-Tombe, T.1, 1848 pages.
Dans une belle édition, j'avance pas à pas, Chateaubriand c'est finalement assez complexe, à cheval entre deux siècles, à la Stendhal.
Jolie fresque politique, géographique, et quasi-autobiographique.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
J'apprécie grandement ces hors-séries du Monde et de La Vie. Généralement une bonne mise à jour de la recherche scientifique sur un sujet donné. Et comme j'ai fait un mémoire sur la Commune, je me régale avec ce numéro.
Sell kids for food
Je viens de finir l'Alchimiste de Paulo Coelho, un livre que je ne connaissais pas et qui pourtant s'est vendu à 225 millions d'exemplaires.
En gros pour résumer, c'est l'histoire d'un berger espagnol qui part en quête de sa légende personnelle. Il tombera sans le vouloir sur tout un tas de personnes qui l'aideront à y parvenir.
Je suis pas un grand lecteur, mais c'est un livre qui se lit très facilement. Il est court, écrit avec des mots simples et surtout prenant. Je pense qu'il y a une morale à cette histoire, en fait j'en suis même maintenant sûr vu que celle-ci ça m'a été confirmé.
Aujourd'hui j'ai commencé Dune de Frank Herbert, et pour l'instant c'est super. Je vais enchaîner tous les livres du cycle. On va voir si c'est aussi bon que le cycle d'Hypérion.
Ça fait bien longtemps que je n'avais plus rien posté ici...
Je vous présente donc Le vagabonde Courage de l'écrivain allemand Hans Jacob Christoffel von Grimmelshausen (1622-1676) —un nom pareil, ça ne s'invente pas ^^
Le livre raconte l'histoire d'une sorte d'aventurière sans scrupule déambulant en pleine guerre de Trente Ans au milieu des famines, des massacres, des soldats et autres beaux officiers. Autant victime qu'actrice de sa vie, la belle donzelle ne se laisse pas faire et tente, vaille que vaille de faire fortune par tous les moyens, même les moins recommandables... Passant d'un mari à l'autre, tentant une affaire après l'autre, la narratrice et principale héroïne du roman déambule au beau milieu de ce XVIIe siècle guerrier, sombre, horrible mais néanmoins vivant.
On trouve, dans ce roman, des touches sublimes rappelant tour à tour, Brueghel, Bosch ou encore Rabelais faisant passer le lecteur du burlesque et drolatique, à la plus sombre horreur.
Se définissant elle-même comme une fieffée salope, elle donne au lecteur les raisons de son témoignage :
Je vous donne un deuxième extrait qui m'a fait personnellement hurler de rire :
Bonne lecture !
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
C'est excellent Hypérion, mais les deux Endymion sont légèrement moins cools tout de même. :)
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Illusions perdues
Comme dit le 4e de couverture, ce roman est tous les romans possibles. Quelle foisonnance !
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.