Je me suis lancé dans le troisième et dernier tome du Vicomte de Bragelonne, dernière partie de la trilogie des "Mousquetaires" d'Alexandre Dumas.
Pour tout ceux qui aiment les romans de cape et d'épée, c'est un classique parmi les classiques.
Alors c'est vrai que chaque tome compte plus ou moins 700-800 pages en format poche. Mais pour ceux que ça rebute, pas d'inquiétude puisque ça se lit extrêmement vite. Il y a beaucoup de dialogues truculents et évidemment beaucoup d'aventures en tout genre, le tout étant replacé dans un contexte historique bien travaillé —et romancé bien entendu.
Les Trois Mousquetaires raconte comment d'Artagnan monte à Paris pour s'engager chez les mousquetaires et sa rencontre avec Athos, Porthos et Aramis. Les quatre hommes deviendront les meilleurs amis et œuvreront contre le Cardinal de Richelieu et ses hommes — dont une femme — pour sauver l'honneur d'Anne d'Autriche femme de Louis XIII et, par conséquent, reine de France.
Vingt ans après — mon préféré — voit la suite de leurs aventures durant la Fronde. Au départ, nos héros ont quelques divergences dans leurs idées mais ils finissent par se réunir pour tenter de sauver le roi Charles Ier d'Angleterre — cette partie est tout simplement géniale. J'en dis pas plus pour pas spoiler.
Le vicomte de Bragelonne raconte la fin des aventures des mousquetaires durant le début de la gouvernance de Louis XIV. Ici aussi, pas de spoil.
Un exemple du style de Dumas pour donner envie à ceux qui hésitent encore :
"L'homme dont nous parlons marchait d'un pas assuré, bien qu'il ne fût pas de première jeunesse. À voir son manteau couleur de muraille et sa longue épée, qui relevait ce manteau, nul n'eût pu méconnaître le chercheur d'aventures ; et si l'on eût bien consulté ce croc de moustaches relevé, cette peau fine et lisse qui apparaissait sous le sombrero, comment ne pas croire que les aventures dussent être galantes ?"
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
"La grande peur dans la montagne" de Charles Ferdinand Ramuz a pour cadre l'histoire d'un petit village suisse. L'été arrivant, les villageois se réunissent pour envoyer les bêtes en pâturage. Après quelques discussions et un vote, il est décidé de les envoyer à Sasseneire, un alpage à 2300 mètres d'altitudes. Tous ne sont pourtant pas satisfaits de ce choix car une histoire étrange et un peu obscure d'événements survenus vingt ans plus tôt fait encore trembler l'ancienne génération.
Sous la garde du maître fromager, de son neveu, de quatre hommes de mains et d'un jeune garçon, les bêtes sont conduites à l'alpage. Très vite, un climat de crainte et de superstition se met en place lors de l'arrivée sur le site et suite aux propos tenus par le vieux Barthélémy racontant enfin ce qu'il s'est passé deux décennies plus tôt. Une maladie mystérieuse se met ensuite à ravager le troupeau ; la mise en quarantaine est instaurée et tous sont désormais prisonniers là-haut. La grande peur s'installe alors parmi les habitants restés au village tout autant que chez ceux bloqués avec les vaches en pâturage.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Je me suis remis à la lecture il y a quelques semaines. En ce moment je lis un livre assez compliqué à lire je trouve c'est A rebours de Hysmans , je suis au chapitre V et pour l'instant il ne se passe pas grand chose je dois bien avouer ^^ J'ai un peu l'impression que ça part dans tout les sens, je sens que je vais devoir le relire pour bien cerner la chose. Ca raconte la vie d'un personnage du nom de Des Esseintes qui après une vie assez mouvement se retire dans un manoir loin de la ville et ça parle surtout de son intérêt pour les arts. Après j'ai pas tout lu alors dur d'en parler mais c'est assez spécial.
Je lis ça car je viens de terminer Le Portrait de Dorian Gray que j'avais déjà lu plus jeune mais je crois avoir bien cerner le livre que seulement maintenant et je dois dire adorer ce personnage. Il incarne parfaitement bien l'être humain je trouve. Et donc dans le Portrait de Dorian Gray il est perverti par un " livre jaune " , je me suis renseigner et il se peut que se fameux livre jaune soit en réalité A Rebours qui aurait inspiré Oscar Wilde.
En tout cas ce livre aura amplifier ma façon de penser et je sais pas si c'est une bonne chose.
Ah et sinon je sais qu'il y a un film sur Dorian Gray de 2009 qui est pas mal mais pas du tout fidèle au bouquin par contre. Surtout pour la fin.
C'est pas mal Dark Souls 2...et Dragon Quest XI aussi :P
À rebours c'est un super livre ! Je me rappelle bien l'avoir lu il y a quelques années déjà et avoir adoré. À vrai dire, je crois que je l'ai fini en 3-4 jours tellement il m'avait plu.
Et bien vu pour le livre jaune dans Le Portrait de Dorian Gray, c'est bien celui-là.
Maintenant c'est vrai qu'il est pas simple simple le livre ; le vocabulaire surtout mais je me souviens de la façon dont Huysmans parlait des orchidées en les comparant à des moignons. Et puis, toute cette pourriture de l'esprit, cette décadence qui se retrouve même jusque dans la personne de Des Esseintes qui est un bon à rien qui n'arrive jamais à terminer ne fusse qu'un projet convenablement. C'était vraiment l'ambiance, quasi malsaine, du bouquin qui lui donnait ce cachet particulier et que j'ai particulièrement aimé.
Du même auteur, il y a Là-bas, roman dans lequel le héros, un médiocre écrivain parisien du nom de Durtal — sorte de double fictif de Huysmans lui-même —, entame une enquête sur Gilles de Rais, accusé en son temps d'avoir commis les pires atrocités sur des enfants. Le livre alterne des passages du temps de Durtal (fin XIXe siècle) et du temps de Gilles de Rais (XVe siècle). Et si je ne me trompe pas, le héros assiste, à la toute fin du roman, à une messe noire.
Bon, le roman est un peu crade, notamment les scènes avec Gilles de Rais, mais il reste un incontournable dans l'œuvre de Huysmans quand on sait que le héros —Durtal — sera encore un des protagonistes principaux de romans ultérieurs : En route ou encore La Cathédrale
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
À rebours c'est un super livre ! Je me rappelle bien l'avoir lu il y a quelques années déjà et avoir adoré. À vrai dire, je crois que je l'ai fini en 3-4 jours tellement il m'avait plu.
Ah ouais quand même !! Après je t'avoue que moi qui ai passé des années sans trop lire c'est pas évident je trouve ! Je l'ai dis hier mais je pense que je vais l'apprécier une fois que je le relirai.
Citation:
Et bien vu pour le livre jaune dans Le Portrait de Dorian Gray, c'est bien celui-là.
J'ai hâte d'avancer dans ce bouquin pour mieux cerner la psychologie de Gray. Il est intéressant ce personnage.
Citation:
C'était vraiment l'ambiance, quasi malsaine, du bouquin qui lui donnait ce cachet particulier et que j'ai particulièrement aimé.
Ca me motive pour continuer la lecture alors ;)
Ah ben je lirai peut être " Là Bas " si A Rebours me plait. Merci pour l'info !
Edit : La vache le chapitre VI avec le gamin chez "madame Laure " ! Il se passe des choses la ^^ Ca commence à me plaire.
Je me suis remis à la lecture il y a quelques semaines. En ce moment je lis un livre assez compliqué à lire je trouve c'est A rebours de Hysmans , je suis au chapitre V et pour l'instant il ne se passe pas grand chose je dois bien avouer ^^ J'ai un peu l'impression que ça part dans tout les sens, je sens que je vais devoir le relire pour bien cerner la chose. Ca raconte la vie d'un personnage du nom de Des Esseintes qui après une vie assez mouvement se retire dans un manoir loin de la ville et ça parle surtout de son intérêt pour les arts. Après j'ai pas tout lu alors dur d'en parler mais c'est assez spécial.
Ouais c'est vrai que c'est compliqué. Pour ma part, quand Des Esseintes parlaient de son passé, ou faisait des commentaires sur d'autres personnages c'était intéressant, mais quand ils faisait son critique d'art, ou philosophait, je trouvais ça pas trop intéressant...
Sinon bonne lecture, moi de cet auteur, j'en En route, mais j'hésite à commencer...
Tout le monde ou presque doit se souvenir de Rémi sans famille. Vous savez, l'anime super triste dans lequel il arrive des choses pas très très jolies à une troupe composée de Vitalis et Rémi accompagnés de bêtes à poils.
Et bien, ce que l'on sait peut-être moins, c'est que l'animé est tiré du roman Sans famille de l'écrivain français Hector Malot. il existe bien pas mal de différences entre la version originale et la version japonaise mais dans l'ensemble l'œuvre semble être plus ou moins bien respectée. En gros, c'est pas un disney ;-)
Le roman a un ton paternaliste qui est quand même un peu daté mais il se laisse lire vite puisqu'il est principalement orienté pour la jeunesse. J'ajouterai aussi que le style, sans être très marquant, est claire, fluide et rend la lecture agréable.
Pour tout ceux qui seraient à la recherche pour les vacances d'un roman d'initiation ou d'un rappel de l'animé, Sans famille est une bonne pioche.
Pour tous ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire, je dois quand même dire que c'est affreusement triste quand même. On parle de ventes et d'achats d'enfants, de misère sociale, de mendicité, de la mort — quelques fois quand même —, etc. Toute une série de drames qui feront grandir le petit Rémi et le faire entrer dans la vie.
La fin, je ne vous la raconte pas pour deux raisons : pour pas spoiler et surtout parce que je ne l'ai pas encore lue...
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Tous les Blacksad. Je me suis relus les 5 volumes à la suite cet après-midi. Ce sont mes BD préférées et je m'en lasse pas.
"[...] Tutu chapeau pointu !
C'était le petit Gavroche qui s'en allait en guerre."
Je me suis lancé dans le troisième et dernier tome du Vicomte de Bragelonne, dernière partie de la trilogie des "Mousquetaires" d'Alexandre Dumas.
Pour tout ceux qui aiment les romans de cape et d'épée, c'est un classique parmi les classiques.
Alors c'est vrai que chaque tome compte plus ou moins 700-800 pages en format poche. Mais pour ceux que ça rebute, pas d'inquiétude puisque ça se lit extrêmement vite. Il y a beaucoup de dialogues truculents et évidemment beaucoup d'aventures en tout genre, le tout étant replacé dans un contexte historique bien travaillé —et romancé bien entendu.
Les Trois Mousquetaires raconte comment d'Artagnan monte à Paris pour s'engager chez les mousquetaires et sa rencontre avec Athos, Porthos et Aramis. Les quatre hommes deviendront les meilleurs amis et œuvreront contre le Cardinal de Richelieu et ses hommes — dont une femme — pour sauver l'honneur d'Anne d'Autriche femme de Louis XIII et, par conséquent, reine de France.
Vingt ans après — mon préféré — voit la suite de leurs aventures durant la Fronde. Au départ, nos héros ont quelques divergences dans leurs idées mais ils finissent par se réunir pour tenter de sauver le roi Charles Ier d'Angleterre — cette partie est tout simplement géniale. J'en dis pas plus pour pas spoiler.
Le vicomte de Bragelonne raconte la fin des aventures des mousquetaires durant le début de la gouvernance de Louis XIV. Ici aussi, pas de spoil.
Un exemple du style de Dumas pour donner envie à ceux qui hésitent encore :
"L'homme dont nous parlons marchait d'un pas assuré, bien qu'il ne fût pas de première jeunesse. À voir son manteau couleur de muraille et sa longue épée, qui relevait ce manteau, nul n'eût pu méconnaître le chercheur d'aventures ; et si l'on eût bien consulté ce croc de moustaches relevé, cette peau fine et lisse qui apparaissait sous le sombrero, comment ne pas croire que les aventures dussent être galantes ?"
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
"La grande peur dans la montagne" de Charles Ferdinand Ramuz a pour cadre l'histoire d'un petit village suisse. L'été arrivant, les villageois se réunissent pour envoyer les bêtes en pâturage. Après quelques discussions et un vote, il est décidé de les envoyer à Sasseneire, un alpage à 2300 mètres d'altitudes. Tous ne sont pourtant pas satisfaits de ce choix car une histoire étrange et un peu obscure d'événements survenus vingt ans plus tôt fait encore trembler l'ancienne génération.
Sous la garde du maître fromager, de son neveu, de quatre hommes de mains et d'un jeune garçon, les bêtes sont conduites à l'alpage. Très vite, un climat de crainte et de superstition se met en place lors de l'arrivée sur le site et suite aux propos tenus par le vieux Barthélémy racontant enfin ce qu'il s'est passé deux décennies plus tôt. Une maladie mystérieuse se met ensuite à ravager le troupeau ; la mise en quarantaine est instaurée et tous sont désormais prisonniers là-haut. La grande peur s'installe alors parmi les habitants restés au village tout autant que chez ceux bloqués avec les vaches en pâturage.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Je me suis remis à la lecture il y a quelques semaines. En ce moment je lis un livre assez compliqué à lire je trouve c'est A rebours de Hysmans , je suis au chapitre V et pour l'instant il ne se passe pas grand chose je dois bien avouer ^^ J'ai un peu l'impression que ça part dans tout les sens, je sens que je vais devoir le relire pour bien cerner la chose. Ca raconte la vie d'un personnage du nom de Des Esseintes qui après une vie assez mouvement se retire dans un manoir loin de la ville et ça parle surtout de son intérêt pour les arts. Après j'ai pas tout lu alors dur d'en parler mais c'est assez spécial.
Je lis ça car je viens de terminer Le Portrait de Dorian Gray que j'avais déjà lu plus jeune mais je crois avoir bien cerner le livre que seulement maintenant et je dois dire adorer ce personnage. Il incarne parfaitement bien l'être humain je trouve. Et donc dans le Portrait de Dorian Gray il est perverti par un " livre jaune " , je me suis renseigner et il se peut que se fameux livre jaune soit en réalité A Rebours qui aurait inspiré Oscar Wilde.
En tout cas ce livre aura amplifier ma façon de penser et je sais pas si c'est une bonne chose.
Ah et sinon je sais qu'il y a un film sur Dorian Gray de 2009 qui est pas mal mais pas du tout fidèle au bouquin par contre. Surtout pour la fin.
C'est pas mal Dark Souls 2...et Dragon Quest XI aussi :P
À rebours c'est un super livre ! Je me rappelle bien l'avoir lu il y a quelques années déjà et avoir adoré. À vrai dire, je crois que je l'ai fini en 3-4 jours tellement il m'avait plu.
Et bien vu pour le livre jaune dans Le Portrait de Dorian Gray, c'est bien celui-là.
Maintenant c'est vrai qu'il est pas simple simple le livre ; le vocabulaire surtout mais je me souviens de la façon dont Huysmans parlait des orchidées en les comparant à des moignons. Et puis, toute cette pourriture de l'esprit, cette décadence qui se retrouve même jusque dans la personne de Des Esseintes qui est un bon à rien qui n'arrive jamais à terminer ne fusse qu'un projet convenablement. C'était vraiment l'ambiance, quasi malsaine, du bouquin qui lui donnait ce cachet particulier et que j'ai particulièrement aimé.
Du même auteur, il y a Là-bas, roman dans lequel le héros, un médiocre écrivain parisien du nom de Durtal — sorte de double fictif de Huysmans lui-même —, entame une enquête sur Gilles de Rais, accusé en son temps d'avoir commis les pires atrocités sur des enfants. Le livre alterne des passages du temps de Durtal (fin XIXe siècle) et du temps de Gilles de Rais (XVe siècle). Et si je ne me trompe pas, le héros assiste, à la toute fin du roman, à une messe noire.
Bon, le roman est un peu crade, notamment les scènes avec Gilles de Rais, mais il reste un incontournable dans l'œuvre de Huysmans quand on sait que le héros —Durtal — sera encore un des protagonistes principaux de romans ultérieurs : En route ou encore La Cathédrale
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Ah ouais quand même !! Après je t'avoue que moi qui ai passé des années sans trop lire c'est pas évident je trouve ! Je l'ai dis hier mais je pense que je vais l'apprécier une fois que je le relirai.
J'ai hâte d'avancer dans ce bouquin pour mieux cerner la psychologie de Gray. Il est intéressant ce personnage.
Ca me motive pour continuer la lecture alors ;)
Ah ben je lirai peut être " Là Bas " si A Rebours me plait. Merci pour l'info !
Edit : La vache le chapitre VI avec le gamin chez "madame Laure " ! Il se passe des choses la ^^ Ca commence à me plaire.
C'est pas mal Dark Souls 2...et Dragon Quest XI aussi :P
Ah bah tiens, je suis justement en train de lire Le Portrait de Dorian Gray ^^
Après HooperVania, mon nouveau projet !
Lord Henry est énorme hein ? ^^
C'est pas mal Dark Souls 2...et Dragon Quest XI aussi :P
Ouais c'est vrai que c'est compliqué. Pour ma part, quand Des Esseintes parlaient de son passé, ou faisait des commentaires sur d'autres personnages c'était intéressant, mais quand ils faisait son critique d'art, ou philosophait, je trouvais ça pas trop intéressant...
Sinon bonne lecture, moi de cet auteur, j'en En route, mais j'hésite à commencer...
Tout le monde ou presque doit se souvenir de Rémi sans famille. Vous savez, l'anime super triste dans lequel il arrive des choses pas très très jolies à une troupe composée de Vitalis et Rémi accompagnés de bêtes à poils.
Et bien, ce que l'on sait peut-être moins, c'est que l'animé est tiré du roman Sans famille de l'écrivain français Hector Malot. il existe bien pas mal de différences entre la version originale et la version japonaise mais dans l'ensemble l'œuvre semble être plus ou moins bien respectée. En gros, c'est pas un disney ;-)
Le roman a un ton paternaliste qui est quand même un peu daté mais il se laisse lire vite puisqu'il est principalement orienté pour la jeunesse. J'ajouterai aussi que le style, sans être très marquant, est claire, fluide et rend la lecture agréable.
Pour tout ceux qui seraient à la recherche pour les vacances d'un roman d'initiation ou d'un rappel de l'animé, Sans famille est une bonne pioche.
Pour tous ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire, je dois quand même dire que c'est affreusement triste quand même. On parle de ventes et d'achats d'enfants, de misère sociale, de mendicité, de la mort — quelques fois quand même —, etc. Toute une série de drames qui feront grandir le petit Rémi et le faire entrer dans la vie.
La fin, je ne vous la raconte pas pour deux raisons : pour pas spoiler et surtout parce que je ne l'ai pas encore lue...
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)