Lu Weird Detective Tome 1: Sous de mauvaises étoiles de Lente et Vilanova.
Depuis quelques mois, l'inspecteur Sebastian Greene montre des résultats hallucinants. Toutes les enquêtes qui lui sont confiées sont résolues en un temps record. Son supérieur décide alors d'assigner à Greene une nouvelle partenaire au caractère bien trempé, Sana Fayez, pour le surveiller et pour voir un peu plus précisément de quoi il en retourne. La tension monte rapidement entre les deux partenaires mais l'apparition d'un tueur en série aux méthodes aussi farfelues qu'incompréhensible, surnommé "le tueur à la paille", va les obliger à mettre leurs différents de côté. Cela tombe plutôt bien, car Greene n'a aucune envie que Fayez découvre qu'il n'a plus grand chose d'humain...
Pondu par le cerveau du débridé et prolifique de Fred Van Lente (Marvel Zombies, The delinquent, Ivar, Archer & Armstrong, etc...) Weird Detective est l'orchestration d'un mélange des genres réussis. Policier, fantastique, action et humour sont habilement injectés dans le récit pour offrir au lecteur tous les ingrédients nécessaires à une histoire délicieusement barrée et jubilatoire. On est ici à la croisée des chemins entre une enquête de Sherlock Holmes et l'univers Chtulhu de Lovecraft.
Si certains pourraient tomber en perplexité face à cette combinaison des genres, d'autres devraient en retirer une satisfaction et un plaisir évident car l'histoire tend à surprendre le lecteur par ses détours inattendus, les personnages sont charismatiques et attachants, et le trait de Guiu Vilanova (La quatrième dimension, Raise the dead...) donne, avec son découpage efficace et dynamique, tout le caractère sombre et inquiétant qui sied si bien à cette enquête.
Si les chats je-m'en-foutiste, les monstres tentaculaires, les tueurs en série, les canadiens et les entités extra-terrestres vous fascinent, alors nul doute que vous trouverez avec Weird Detective chaussure à votre pied!
J'ai l'impression que ça fait une petite éternité que j'ai pas lu de comics tiens. Et du coup j'en suis jamais venu à donner mon avis détaillé sur les Batman & Robin comme je devias le faire... Mais du coup, je les ai un peu oublié maintenant... xD Mais bon, je les relirai sûrement un jour, ils étaient cools.
En attendant... Je me suis récemment fait les Serenity.
- Le premier volume fait très bien le lien entre la série Firefly et le film Serenity, en donnant une conclusion à une intrigue en particulier, qui n'a pas eu le temps d'aller bien loin durant la courte saison que la série a duré.
- Le tome 2 quant à lui, continue sur cette voie également, en continuant de constuire le pont qui mènera au film. Sauf pour ce qui est de son dernier chapitre "Float Out", à surtout lire APRES le film Serenity, et qui donne des perspectives intéressantes pour l'avenir. Mais globalement ça reste largement le tome le plus dispensable du lot, en plus d'être le plus inégal visuellement.
- Et vient enfin le tome 3, qui se concentre exclusivement sur le background d'un des personnages des plus mystérieux de la série: Book Sheperd. A l'inverse du tome 2, celui-là est certainement celui que j'ai préféré, mais c'est aussi malheureusement le plus court de tous. La lecture est un vrai plaisir mais passe à une vitesse folle.
Ces 3 numéros (en particuliers le 1 et le 3) sont largement recommandables à n'importe quel fan de la série, qui voudrait voir certains vides comblés. C'est toujours sympa de voir cet univers un peu plus étoffé. Cela dit, ce sont surtout les deux tomes suivants qui ont de quoi provoquer le plus d'excitation, sachant que ce sont les premiers à véritablement pousser l'intrigue au-delà du film Serenity, qui jusque là servait de conclusion à l'histoire. Une conclusion de fortune malheureusement, qui nous laissait sur une note un peu douce-amère, avec tellement de potentiel passé à la trappe...
- C'est donc au tome 4 que vient la tâche de relancer la machine. Et en ce qui me concerne c'est plutôt réussi. Les dessins ne sont peut-être pas aussi maitrisés que ceux du tomes 1, avec des visages tantôt très fidèles aux visages des acteurs, tantôt méconnaissables. Mais ça reste globalement agréable à regarder, et l'intrigue évolue dans une direction qui m'a plu. Avec son lot de personnages inédits comme de têtes connues, que je m'attendais pas forcément à revoir de sitôt d'ailleurs. Et globalement, je ne peut qu'être un peu déçu qu'on n'ait pas eu cette intrigue en live-action. Parce que ça aurait pu bien botter du cul mine de rien.
- Et pour finir sur le tome 5, le dernier sorti à ce jour, on a là une bonne suite au précédent. Les "nouveaux" personnages introduits dans le 4 commencent à faire leur place dans cet univers et me plaisent assez. Rien de particulièrement incroyable mais c'est une suite tout à faire cohérente et divertissante. Qui "malheureusement" appelle encore à une suite. Donc va falloir encore attendre avant d'atteindre la vraie conclusion (qui j'espère nous sera bien présentée un jour quand même... xD). Cela dit je suis bien content de m'être replongé dans cet univers. Je continue d'entendre la voix des acteurs en lisant, je visualise très bien leur vrais visages et l'intérieur du vaisseau Serenity, comme si je me retrouvais devant la série. Le générique en moins.
Bref, tout ça pour dire que si vous appréciez la série, il n'y a vraiment aucune raison de ne pas se plonger dans les comics (et si vous ne l'avez jamais regardé, vous pouvez foncer, ça dure qu'une petite quinzaine d'épisodes, sans compter le film). D'ici à ce que Joss Whedon se décide à repasser derrière la caméra pour nous offrir plus d'aventures sur petit ou grand écran, les BD sont actuellement la meilleure alternative possible pour nous faire patienter, et espérer...
Lu Silent Hill Tome 1: Rédemption de Waltz et Stamb.
Jack Stanton dit "le chiot", est un tueur à gages de la mafia. Le jour où il décide de s'enfuir avec Jill, la femme de son boss, sa vie se complique sensiblement.
En cherchant à fuir les tueurs lancés à leurs trousses, le couple est emmené à traverser la petite bourgade en apparence tranquille nommée Silent Hill. Rien de mieux pour commencer une nouvelle vie que de s'apprêter à vivre un cauchemar.
Cette adaptation en bande dessinée de la célèbre série de jeu vidéo éditée par Konami à partir de 1999 est somme toute plutôt réussie. Bien sûr, on pourra reprocher un manque de profondeur des personnages et une intrigue assez vite expédiée de par ce choix du one-shot assez court (chaque tome devrait vraisemblablement prendre des protagonistes différents), mais les ingrédients et l'ambiance de la série sont bien là. On sent que Tom Waltz, scénariste prolifique, tient en haute estime le matériel dont il s'inspire et en a compris l'essence. A l'instar de Silent Hill 2, sorti en 2001, les personnages se retrouvent confrontés à leurs passés troubles et cherchent une certaine rédemption. Certains personnages emblématiques de la série s'offrent même quelques (courtes) apparitions. C'est noir et glauque à souhait, et le trait de de Steph Stamb, bien que donnant parfois l'impression d'être un peu figé, se fond parfaitement à l'univers de la série, grâce notamment à une colorisation réussie.
Les fans de la série devraient apprécier.
J'ai vu, pour ceux que ça intéressent, que l'excellente série Fables signée sous le label vertigo est ré-éditée sous le format d'une intégrale par Urban Comics.
L'occasion de (re)découvrir cette magnifique série où les héros des contes et légendes se sont retrouvés en exil dans notre monde, traqué par "l'adversaire" qui fait régner le chaos dans le monde des Fables.
Lu Criminal Tome 7: Au mauvais endroit... de Ed Brubaker et Sean Phillips.
En 1976, Teeg Lawless, homme de main ultra-violent du caïd de la ville, attérit en prison pour un délit mineur. Il lui reste deux semaines à tirer lorsqu'il se rend compte qu'un contrat plane sur sa tête. La petite escapade sans conséquence en prison risque de devenir très vite un cauchemar pour Teeg...
Trois ans plus tard, le jeune Tracy Lawless part en vadrouille avec son père. Ce dernier recherche une personne en particulier et il a décidé d'embarquer son fils avec lui afin de ne pas éveiller les soupçons. Tracy va petit à petit découvrir un peu plus son père pour lequel il n'a aucune sympathie.
On ne présente plus le duo d'Ed Brubaker et de Sean Philips, habitués à travailler ensemble sur des séries telles que Incognito, Fatale ou encore Fondu au Noir. Ils reviennent ici avec ce qu'ils savent faire de mieux: un bon polar noir et poisseux à souhait. Les deux compères, maintes fois récompensés sur la scène américaine de la bande dessinée par de prestigieux prix tels que les Eisner ou Harvey Awards, livrent un septième tome de la série Criminal de haute volée. En plongeant dans l'intimité du passé de la famille Lawless, le lecteur comprend mieux les tenants et aboutissants de Tracy et Teeg, personnages récurrents des autres tomes de la série. L'album comprend deux histoires prenant certes les même personnages, mais qui peuvent être considérées comme deux histoires différentes malgré les liens évidents que le lecteur peut faire.
Les trajectoires opposées de ces deux personnages sont admirablement dépeintes par le trait sombre et ciselé de Phillips. D'un côté Teeg laisse libre court à ses pulsions violentes tandis que Tracy cherche tant bien que mal à sauvegarder une certaine morale malgré l'éducation à la dure et les conseils de son père. Les deux situations sont un peu plus mises en perspective par les lectures de bds pulps qui émaillent le récit. Le père lit un comics où le héros sans foi ni loi est un barbare hyper violent à la virilité affirmée tandis que le fils lit un comics relatant les aventures d'un justicier obligé de se cacher de ceux qu'il aime car il revêt une forme monstrueuse. Le parallèle entre les personnages n'est pas difficile à faire...
Du grand polar comme on en trouve trop peu.
Quelqu'un va au FCBD demain ?
Je vais essayer d'y aller dans la seule boutique près de chez moi qui le fait mais ils donnent qu'un seul comic c'est une toute petite boutique.
Je vais tenter d'avoir le TMNT ou le Batman mais j'imagine que c'est les plus prisés.
Bon je vais acheter un ou deux trucs pour pas faire le crevard qui y va juste pour un truc gratos.
Peut être le X-O Manowar pour tester et j'ai envie de commencer Spawn.
Edit : Les comics qu'ils filent je pensais que c'était que des trucs inédits mais pas du tout en fait c'est des extraits c'est naze c'est pour ca qu'il y avait personne, tout le monde s'en branle en fait ahah.
Spawn faut commencer par le début, les Archives vertes là... :p
On attend d'ailleurs le tome 16 pour le 23 mai...
Sinon j'ai lu Preacher tome 3, hier soir (très mauvaise idée de lire ça la nuit) avec le Spécial sur le Saint des Tueurs... Ca fait froid dans le dos... :p
Un classique des histoires de Batman que j'ai donc découvert cette semaine. Pour ceux ne le savant pas, cette histoire raconte la première année de justicier de Batman comme celle de flic à Gotham de James Gordon. Une histoire plurielle donc car on suit deux personnages principaux qui deviennent tellement attachants car si humains et héroïques. Deux personnages plongés dans la noirceur de Gotham gangréné par la pègre et la corruption généralisée qui vont s'avérer de vrais obstacles pour eux. Le scénario du grand Frank Miller est très intelligent (même si je trouve Bruce Wayne trop en retrait) avec une très bonne gestion du rythme et des dialogues ciselés façon polar. J'ai vraiment adoré la bonne tension tout au long de la troisième partie.
Enfin les dessins de David Mazzucchelli sont magnifiques et sublimés par une coloration exceptionnelle. J'ai surtout apprécié la mise en scène avec ses jeux de lumières et le dynamisme de l'action.
Il est très très bon ce Batman: Année un.
Miller, avec Dark Knight Returns et celui-là, a complètement dépoussiéré "le meilleur détective du monde". C'était salutaire. Batman ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans Miller.
De mon côté j'ai lu le premier tome de Redneck de Cates et Estherren.
La famille Bowman vit paisiblement au fin fond du Texas. Propriétaires d'un restaurant grill, les membres de cette étrange famille sortent peu et font profil bas. Et pour cause! Les Bowman sont en réalité des vampires! Alors qu'ils était au sommet de la chaîne alimentaire il y a encore quelques décennies, ils ont pris la décision de vivre pacifiquement en se nourrissant du sang de leur bétail. Mais certains membres de cette drôle de famille estiment qu'ils n'ont pas à se terrer comme des rats et qu'ils doivent reprendre leurs droits sur les hommes. Dans cette ambiance tendue, les esprits risquent fort de s'échauffer...
Le scénariste Dony Cates (The paybacks, God country...) et le dessinateur Lisandro Estherren (The last contract) nous servent une histoire riche en hémoglobine. On est loin ici du cliché du vampire romantique.
L'ambiance est crasseuse et poussiéreuse, les échanges rudes et incisifs. La famille Bowman, ou tout du moins certains de ses membres, est attachante, mais dans cette atmosphère lourde et tendue, le lecteur a du mal à imaginer un dénouement heureux.
Le personnage de Bartlett, narrateur de l'histoire, guide le lecteur dans cette plongée dans le quotidien morne et sans vague qu'est devenu la vie de cette famille. Pourtant, les tensions sont là palpables, et il ne suffit que d'une étincelle pour mettre le feu au poudre.
C'est bien écrit, original et si le trait de Estherren peut parfois paraître un peu léger ou brouillon, il bénéficie d'un sens de la mise en scène dynamique et sans faille. Le lecteur se laisse très facilement prendre au jeu pour ne finalement lâcher le volume qu'une fois la dernière page avalée.
Lu Weird Detective Tome 1: Sous de mauvaises étoiles de Lente et Vilanova.
Depuis quelques mois, l'inspecteur Sebastian Greene montre des résultats hallucinants. Toutes les enquêtes qui lui sont confiées sont résolues en un temps record. Son supérieur décide alors d'assigner à Greene une nouvelle partenaire au caractère bien trempé, Sana Fayez, pour le surveiller et pour voir un peu plus précisément de quoi il en retourne. La tension monte rapidement entre les deux partenaires mais l'apparition d'un tueur en série aux méthodes aussi farfelues qu'incompréhensible, surnommé "le tueur à la paille", va les obliger à mettre leurs différents de côté. Cela tombe plutôt bien, car Greene n'a aucune envie que Fayez découvre qu'il n'a plus grand chose d'humain...
Pondu par le cerveau du débridé et prolifique de Fred Van Lente (Marvel Zombies, The delinquent, Ivar, Archer & Armstrong, etc...) Weird Detective est l'orchestration d'un mélange des genres réussis. Policier, fantastique, action et humour sont habilement injectés dans le récit pour offrir au lecteur tous les ingrédients nécessaires à une histoire délicieusement barrée et jubilatoire. On est ici à la croisée des chemins entre une enquête de Sherlock Holmes et l'univers Chtulhu de Lovecraft.
Si certains pourraient tomber en perplexité face à cette combinaison des genres, d'autres devraient en retirer une satisfaction et un plaisir évident car l'histoire tend à surprendre le lecteur par ses détours inattendus, les personnages sont charismatiques et attachants, et le trait de Guiu Vilanova (La quatrième dimension, Raise the dead...) donne, avec son découpage efficace et dynamique, tout le caractère sombre et inquiétant qui sied si bien à cette enquête.
Si les chats je-m'en-foutiste, les monstres tentaculaires, les tueurs en série, les canadiens et les entités extra-terrestres vous fascinent, alors nul doute que vous trouverez avec Weird Detective chaussure à votre pied!
J'ai l'impression que ça fait une petite éternité que j'ai pas lu de comics tiens. Et du coup j'en suis jamais venu à donner mon avis détaillé sur les Batman & Robin comme je devias le faire... Mais du coup, je les ai un peu oublié maintenant... xD Mais bon, je les relirai sûrement un jour, ils étaient cools.
En attendant... Je me suis récemment fait les Serenity.
- Le premier volume fait très bien le lien entre la série Firefly et le film Serenity, en donnant une conclusion à une intrigue en particulier, qui n'a pas eu le temps d'aller bien loin durant la courte saison que la série a duré.
- Le tome 2 quant à lui, continue sur cette voie également, en continuant de constuire le pont qui mènera au film. Sauf pour ce qui est de son dernier chapitre "Float Out", à surtout lire APRES le film Serenity, et qui donne des perspectives intéressantes pour l'avenir. Mais globalement ça reste largement le tome le plus dispensable du lot, en plus d'être le plus inégal visuellement.
- Et vient enfin le tome 3, qui se concentre exclusivement sur le background d'un des personnages des plus mystérieux de la série: Book Sheperd. A l'inverse du tome 2, celui-là est certainement celui que j'ai préféré, mais c'est aussi malheureusement le plus court de tous. La lecture est un vrai plaisir mais passe à une vitesse folle.
Ces 3 numéros (en particuliers le 1 et le 3) sont largement recommandables à n'importe quel fan de la série, qui voudrait voir certains vides comblés. C'est toujours sympa de voir cet univers un peu plus étoffé. Cela dit, ce sont surtout les deux tomes suivants qui ont de quoi provoquer le plus d'excitation, sachant que ce sont les premiers à véritablement pousser l'intrigue au-delà du film Serenity, qui jusque là servait de conclusion à l'histoire. Une conclusion de fortune malheureusement, qui nous laissait sur une note un peu douce-amère, avec tellement de potentiel passé à la trappe...
- C'est donc au tome 4 que vient la tâche de relancer la machine. Et en ce qui me concerne c'est plutôt réussi. Les dessins ne sont peut-être pas aussi maitrisés que ceux du tomes 1, avec des visages tantôt très fidèles aux visages des acteurs, tantôt méconnaissables. Mais ça reste globalement agréable à regarder, et l'intrigue évolue dans une direction qui m'a plu. Avec son lot de personnages inédits comme de têtes connues, que je m'attendais pas forcément à revoir de sitôt d'ailleurs. Et globalement, je ne peut qu'être un peu déçu qu'on n'ait pas eu cette intrigue en live-action. Parce que ça aurait pu bien botter du cul mine de rien.
- Et pour finir sur le tome 5, le dernier sorti à ce jour, on a là une bonne suite au précédent. Les "nouveaux" personnages introduits dans le 4 commencent à faire leur place dans cet univers et me plaisent assez. Rien de particulièrement incroyable mais c'est une suite tout à faire cohérente et divertissante. Qui "malheureusement" appelle encore à une suite. Donc va falloir encore attendre avant d'atteindre la vraie conclusion (qui j'espère nous sera bien présentée un jour quand même... xD). Cela dit je suis bien content de m'être replongé dans cet univers. Je continue d'entendre la voix des acteurs en lisant, je visualise très bien leur vrais visages et l'intérieur du vaisseau Serenity, comme si je me retrouvais devant la série. Le générique en moins.
Bref, tout ça pour dire que si vous appréciez la série, il n'y a vraiment aucune raison de ne pas se plonger dans les comics (et si vous ne l'avez jamais regardé, vous pouvez foncer, ça dure qu'une petite quinzaine d'épisodes, sans compter le film). D'ici à ce que Joss Whedon se décide à repasser derrière la caméra pour nous offrir plus d'aventures sur petit ou grand écran, les BD sont actuellement la meilleure alternative possible pour nous faire patienter, et espérer...
Lu Silent Hill Tome 1: Rédemption de Waltz et Stamb.
Jack Stanton dit "le chiot", est un tueur à gages de la mafia. Le jour où il décide de s'enfuir avec Jill, la femme de son boss, sa vie se complique sensiblement.
En cherchant à fuir les tueurs lancés à leurs trousses, le couple est emmené à traverser la petite bourgade en apparence tranquille nommée Silent Hill. Rien de mieux pour commencer une nouvelle vie que de s'apprêter à vivre un cauchemar.
Cette adaptation en bande dessinée de la célèbre série de jeu vidéo éditée par Konami à partir de 1999 est somme toute plutôt réussie. Bien sûr, on pourra reprocher un manque de profondeur des personnages et une intrigue assez vite expédiée de par ce choix du one-shot assez court (chaque tome devrait vraisemblablement prendre des protagonistes différents), mais les ingrédients et l'ambiance de la série sont bien là. On sent que Tom Waltz, scénariste prolifique, tient en haute estime le matériel dont il s'inspire et en a compris l'essence. A l'instar de Silent Hill 2, sorti en 2001, les personnages se retrouvent confrontés à leurs passés troubles et cherchent une certaine rédemption. Certains personnages emblématiques de la série s'offrent même quelques (courtes) apparitions. C'est noir et glauque à souhait, et le trait de de Steph Stamb, bien que donnant parfois l'impression d'être un peu figé, se fond parfaitement à l'univers de la série, grâce notamment à une colorisation réussie.
Les fans de la série devraient apprécier.
J'ai vu, pour ceux que ça intéressent, que l'excellente série Fables signée sous le label vertigo est ré-éditée sous le format d'une intégrale par Urban Comics.
L'occasion de (re)découvrir cette magnifique série où les héros des contes et légendes se sont retrouvés en exil dans notre monde, traqué par "l'adversaire" qui fait régner le chaos dans le monde des Fables.
Je me suis pris "Fondu au noir" et "Spider-Island" si ça intéresse quelqu'un je ferai un retour... :)
Pour le premier, j'ai confiance en Brub' et le second a l'air passionnant, ce n'est pas un event de plus, en tout cas j'ai l'impression
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Lu Criminal Tome 7: Au mauvais endroit... de Ed Brubaker et Sean Phillips.
En 1976, Teeg Lawless, homme de main ultra-violent du caïd de la ville, attérit en prison pour un délit mineur. Il lui reste deux semaines à tirer lorsqu'il se rend compte qu'un contrat plane sur sa tête. La petite escapade sans conséquence en prison risque de devenir très vite un cauchemar pour Teeg...
Trois ans plus tard, le jeune Tracy Lawless part en vadrouille avec son père. Ce dernier recherche une personne en particulier et il a décidé d'embarquer son fils avec lui afin de ne pas éveiller les soupçons. Tracy va petit à petit découvrir un peu plus son père pour lequel il n'a aucune sympathie.
On ne présente plus le duo d'Ed Brubaker et de Sean Philips, habitués à travailler ensemble sur des séries telles que Incognito, Fatale ou encore Fondu au Noir. Ils reviennent ici avec ce qu'ils savent faire de mieux: un bon polar noir et poisseux à souhait. Les deux compères, maintes fois récompensés sur la scène américaine de la bande dessinée par de prestigieux prix tels que les Eisner ou Harvey Awards, livrent un septième tome de la série Criminal de haute volée. En plongeant dans l'intimité du passé de la famille Lawless, le lecteur comprend mieux les tenants et aboutissants de Tracy et Teeg, personnages récurrents des autres tomes de la série. L'album comprend deux histoires prenant certes les même personnages, mais qui peuvent être considérées comme deux histoires différentes malgré les liens évidents que le lecteur peut faire.
Les trajectoires opposées de ces deux personnages sont admirablement dépeintes par le trait sombre et ciselé de Phillips. D'un côté Teeg laisse libre court à ses pulsions violentes tandis que Tracy cherche tant bien que mal à sauvegarder une certaine morale malgré l'éducation à la dure et les conseils de son père. Les deux situations sont un peu plus mises en perspective par les lectures de bds pulps qui émaillent le récit. Le père lit un comics où le héros sans foi ni loi est un barbare hyper violent à la virilité affirmée tandis que le fils lit un comics relatant les aventures d'un justicier obligé de se cacher de ceux qu'il aime car il revêt une forme monstrueuse. Le parallèle entre les personnages n'est pas difficile à faire...
Du grand polar comme on en trouve trop peu.
Quelqu'un va au FCBD demain ?
Je vais essayer d'y aller dans la seule boutique près de chez moi qui le fait mais ils donnent qu'un seul comic c'est une toute petite boutique.
Je vais tenter d'avoir le TMNT ou le Batman mais j'imagine que c'est les plus prisés.
Bon je vais acheter un ou deux trucs pour pas faire le crevard qui y va juste pour un truc gratos.
Peut être le X-O Manowar pour tester et j'ai envie de commencer Spawn.
Edit : Les comics qu'ils filent je pensais que c'était que des trucs inédits mais pas du tout en fait c'est des extraits c'est naze c'est pour ca qu'il y avait personne, tout le monde s'en branle en fait ahah.
Spawn faut commencer par le début, les Archives vertes là... :p
On attend d'ailleurs le tome 16 pour le 23 mai...
Sinon j'ai lu Preacher tome 3, hier soir (très mauvaise idée de lire ça la nuit) avec le Spécial sur le Saint des Tueurs... Ca fait froid dans le dos... :p
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Un classique des histoires de Batman que j'ai donc découvert cette semaine. Pour ceux ne le savant pas, cette histoire raconte la première année de justicier de Batman comme celle de flic à Gotham de James Gordon. Une histoire plurielle donc car on suit deux personnages principaux qui deviennent tellement attachants car si humains et héroïques. Deux personnages plongés dans la noirceur de Gotham gangréné par la pègre et la corruption généralisée qui vont s'avérer de vrais obstacles pour eux. Le scénario du grand Frank Miller est très intelligent (même si je trouve Bruce Wayne trop en retrait) avec une très bonne gestion du rythme et des dialogues ciselés façon polar. J'ai vraiment adoré la bonne tension tout au long de la troisième partie.
Enfin les dessins de David Mazzucchelli sont magnifiques et sublimés par une coloration exceptionnelle. J'ai surtout apprécié la mise en scène avec ses jeux de lumières et le dynamisme de l'action.
Sell kids for food
Il est très très bon ce Batman: Année un.
Miller, avec Dark Knight Returns et celui-là, a complètement dépoussiéré "le meilleur détective du monde". C'était salutaire. Batman ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans Miller.
De mon côté j'ai lu le premier tome de Redneck de Cates et Estherren.
La famille Bowman vit paisiblement au fin fond du Texas. Propriétaires d'un restaurant grill, les membres de cette étrange famille sortent peu et font profil bas. Et pour cause! Les Bowman sont en réalité des vampires! Alors qu'ils était au sommet de la chaîne alimentaire il y a encore quelques décennies, ils ont pris la décision de vivre pacifiquement en se nourrissant du sang de leur bétail. Mais certains membres de cette drôle de famille estiment qu'ils n'ont pas à se terrer comme des rats et qu'ils doivent reprendre leurs droits sur les hommes. Dans cette ambiance tendue, les esprits risquent fort de s'échauffer...
Le scénariste Dony Cates (The paybacks, God country...) et le dessinateur Lisandro Estherren (The last contract) nous servent une histoire riche en hémoglobine. On est loin ici du cliché du vampire romantique.
L'ambiance est crasseuse et poussiéreuse, les échanges rudes et incisifs. La famille Bowman, ou tout du moins certains de ses membres, est attachante, mais dans cette atmosphère lourde et tendue, le lecteur a du mal à imaginer un dénouement heureux.
Le personnage de Bartlett, narrateur de l'histoire, guide le lecteur dans cette plongée dans le quotidien morne et sans vague qu'est devenu la vie de cette famille. Pourtant, les tensions sont là palpables, et il ne suffit que d'une étincelle pour mettre le feu au poudre.
C'est bien écrit, original et si le trait de Estherren peut parfois paraître un peu léger ou brouillon, il bénéficie d'un sens de la mise en scène dynamique et sans faille. Le lecteur se laisse très facilement prendre au jeu pour ne finalement lâcher le volume qu'une fois la dernière page avalée.