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Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

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Re: Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

Pour moi c'est simple, et si on prend la traduction littérale, ça fait "un joueur joue", c'est bien le cas de tout le monde, ceci dit certains n’étaient pas d'accord alors il fallait bien séparer les "Gamer" les vrais et les "Casus" des joueurs moisies (j’entends par la qu'il n'ont ni le skill ni le temps de jeu équivalent a un Gamer).

Tout ceci est une discrimination en vrai, pour distinguer le bon et le mauvais, mais il faut se dire qu'on est tous chasseur :p.

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Re: Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

Pourquoi cela serait une discrimination ? En quoi est-ce différent d'un cinéphile ou d'un Bédéphile ? En quoi y a-t-il une notion de bon ou de mauvais ?

Edité par question le 24/04/2015 - 13:44
Portrait de nexy
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A rejoint: 29 décembre 2011
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Re: Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

C'est une discrimination car "le vrai gamer" ne veut pas être au même rang que le casu, c'tout, et il tient a le faire savoir ^^.

Un cinéphile ou un bedepile n'ont jamais demandé a être designer comme ça, c'est les gens qui ne font pas pareils qui les ont désigné comme ça.

Tout comme un geek n'a jamais demandé a être appelé un geek.

Donc dans le premier cas c'est une auto proclamation, dans le deuxieme une appellation donné par autrui (qui sonne péjorative).

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A rejoint: 2 février 2012
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Re: Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

Ce serait pas le terme "casual" qui serait discriminant ?

Parce que les termes de cinéphile et bédéphile sont des termes mélioratifs, comme pour gamer. Ce sont des termes qui signifie que tu effectue un loisir, une passion, c'est plutôt bien vue.

C'est comme le terme "sportif", ça n'est en rien péjoratif. à ce titre, "casual" c'est un peu l'équivalent de moldu, celui qui n'y connaît rien au jeu vidéo, c'est plutôt un terme péjoratif.

Edité par question le 24/04/2015 - 14:25
Portrait de Amergame
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A rejoint: 19 avril 2015
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Re: Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

Citation:
Un cinéphile ou un bedepile n'ont jamais demandé a être designer comme ça, c'est les gens qui ne font pas pareils qui les ont désigné comme ça.

Tout comme un geek n'a jamais demandé a être appelé un geek.

Cela ne m'empêche pourtant de m'autoproclamer "geek & cinéphile". C'est plus simple et plus rapide que dire "j'aime bien le cinéma et les jeux vidéo". Et je fais partie de ceux qui aimeraient qu'on arrête de croire que geek est une insulte^^ le jour où les incultes seront faire la différence entre "geek, nerd & nolife"

PS : j'ai d'ailleurs une excellente nouvelle à vous apporter : j'ai fini Mirror's Edge !!!!!! Très court et très répétitif d'ailleurs o_u

Portrait de nexy
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A rejoint: 29 décembre 2011
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Re: Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

Citation:
Et je fais partie de ceux qui aimeraient qu'on arrête de croire que geek est une insulte^^ le jour où les incultes seront faire la différence entre "geek, nerd & nolife"

Oula ça commence a envoyer les pics ^^

Citation:
Selon l’Oxford American Dictionary, l’origine du mot se trouve dans le moyen bas-allemand geck, qui désigne un fou, un espiègle, et du néerlandais gek qui désigne quelque chose de fou.

Si le gicque peut être plutôt assimilé au nolife, le gille, figure de l'adolescent perdu dans son univers imaginaire est plus proche du geek actuel.

Au XVIIIe siècle, dans l’Empire austro-hongrois, les cirques ambulants présentaient déjà des gecken, des monstres de foire.

Vers la fin du XIXe siècle, en Amérique du Nord, dans les foires, on a commencé à présenter des geek dans les side-shows, ces expositions annexes aux spectacles de cirque. On y présentait souvent des freaks, c’est-à-dire des monstres de foire, des personnes ayant un handicap étrange ou une déformation physique vraie ou fausse. Dans ce « bestiaire », le geek était souvent une personne handicapée mentale ou bien un artiste de cirque ne pouvant plus participer aux numéros habituels.

Aux États-Unis, le terme va ensuite être appliqué aux gens décalés et bizarres, qui ne s’intègrent pas dans la société. Dans les années 1920, des auteurs comme Meyer Levin, Upton Sinclair ou Truman Capote utilisent le terme pour désigner des hommes solitaires et un peu fous que l’on peut voir rentrer chez eux les vêtements négligés, les cheveux en désordre et absorbés dans leurs pensées. Ce n’est que vers les années 1960, avec le développement des calculatrices puis des ordinateurs, que le terme a commencé à s’utiliser pour parler des « forts en maths » et autres « intellos » en sciences et technologies qui — dans les lycées et les universités — ne s’intéressaient pas à la plupart des activités de leurs camarades.Comme ils étaient isolés, ils se sont réfugiés dans des mondes imaginaires.

En 1981, le journal Libération publie un feuilleton intitulé Arnold, le Geek de New York de Jérôme Charyn et Michel Martens. Le terme de geek est alors employé comme synonyme de monstre (freak) et son apparition dans un pays (qui découvre tout juste le Minitel) a alors généré des interrogations savantes sur le sens qu'il convenait de lui donner et les usages qu'on pouvait en faire. Plus récemment, le terme « geek » a commencé à désigner des individus qui investissent beaucoup de temps dans une passion dévorante pour le domaine de l’informatique, parfois aux dépens de leur vie sociale ; ce qui pouvait apparaître effectivement comme un peu monstrueux dans des années 1990 où le nolife n'était pas encore formulé. Cependant les deux termes ont toujours tendance à être confondus.

Le terme s’est rapidement développé depuis l'émergence des nouvelles techniques à la fin des années 1950, ne désignant plus quelqu’un possédant une simple passion pour l’informatique, mais une passion pour plusieurs domaines différents parmi lesquels la science-fiction ou le fantastique. Avec l'émergence de la génération Y, familiarisée en masse avec la culture du jeu vidéo, cette culture geek, perçue jusque-là comme minoritaire et péjorative, tend à se populariser auprès de la population et des médias.

Depuis le début du XXIe siècle, les multiples définitions qui furent attribuées au terme geek peuvent se résumer par leur point commun : le geek est celui qui s’évade grâce à son imaginaire, c’est-à-dire qui se divertit grâce à celui-ci, en se passionnant pour des domaines précis (science-fiction, fantastique, informatique…) dans lesquels il aura une connaissance poussée, et en s’insérant au sein de communautés actives de passionnés.

Citation:
s'évader , verbe pronominal

Sens 1
S'échapper d'un endroit.
Sens 2
Se soustraire volontairement à des contraintes.

Ou vivre dans un monde a part ^^

Et si on te demande "vis tu dans un monde a part?", tu trouves ça toujours aussi mélioratif? ^^.

=> Je ne confond que dalle, je dis juste que ce mot a un sens péjoratif depuis ses racines, il s'est juste démocratisé ou banalisé au fil du temps c'tout.

PS: On peut dire que geek n'est plus une insulte mais on peut pas dire que c'est un compliment non plus.

* D'ailleurs même aujourd'hui dans certains cas c'est utilisé pour dire "laisse le c'est un geek" cad une personne décalé sous entendu "pas comme les autres" les dit "gens normaux".

Edité par nexy le 25/04/2015 - 11:35

Portrait de question
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Re: Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

L'utilisation du terme geek ne semble pas aujourd'hui possèder une réelle sémantique. à la différence de cinéphile et bédéphile (bon, bédéphile est un néologisme).

Pour moi, "gamer" trouve un sens et une utilité si on le définie comme un ludophile spécifiée dans la technologie du jeu vidéo. Et cela en soit n'est pas péjoratif.

C'est pourquoi le terme "casual" n'a pas de sens, lui, vu qu'il se définit par une absence.

Edité par question le 25/04/2015 - 11:48
Portrait de Dantesqueman
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Re: Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

"Vidéoludiquophile" c'est bien non?

Portrait de nexy
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A rejoint: 29 décembre 2011
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Re: Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

Je vais faire encore plus simple, quel besoin vous pousse a vous coller une étiquette?

Perso je ne suis ni un geek ni un gamer, je suis une personne qui aime jouer et qui passe pas mal de son temps sur les JV et PC, et oui j'aime ça, cependant, j'ai pas besoin d'exprimer ce que j'aime en me collant une étiquette ou montrer aux gens ce que j'aime en me donnant une appellation qui soit disant me mettra en valeur dans certains cas mais me rabaissera dans d'autres, je préfère rester neutre a ce phénomène, cette hype ou tendance voir effet de mode.

Edité par nexy le 25/04/2015 - 12:14

Portrait de Dantesqueman
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Re: Une vie pour jouer aux jeux-vidéo

Je suis inclus dans la question? Je ne me sens pas concerné, ce discours du "suis-je un gamer ou pas" me passe au-dessus de la tête mais je suis toujours interpellé par le fait de voir certains y accorder tant d'importance.