@soun : Effectivement je n'ai pas fait Sonic & Knuckles, je ne savais pas qu'il s'agissait de 2 jeux en 1 (après il faut que je me le procure aussi ^^). Du coup ça se tient que le jeu est plus grand que Sonic 2.
@GreenSnake : C'est triste mais en ces temps il y a un peu plus de temps pour jouer... Après mes derniers jeux ont été plutôt courts contrairement à Xeno, Ghost of Tsushima et Sekiro que j'ai fait juste avant. Dans ce cas vivement que je me fasse le 2ème opus, mais j'ai d'autres jeux qui m'attendent avant ça.
Alors, qu'est-ce que ce jeu ? Eh bien c'est un souls-like rogue-lite développé - cocorico ! - par un toute petite équipe française. Pour la petite anecdote, les devs ne sachant pas coder, ils sont passés par Clickteam Fusion, un moteur de jeu qui ne nécessite pas de code (en tout cas, très peu), un peu à la manière de GDevelop.
Alors, c'est comment ? Eh bah c'est pas mal du tout, tout ça !
Dark Devotion est un jeu assez ambitieux que ce soit dans ce qu'il entreprend mais aussi au niveau de son contenu (19 boss quand même !). Le principe est le suivant : vous parcourez un donjon au level-design fixe (pas de génération procédurale). Lorsque vous entrez dans une salle, vous ne pouvez plus rebrousser chemin, vous devez avancer. Certaines salles font parfois office d'embranchement entre deux routes différentes. Vous avancez, affrontez différentes monstruosités et autres boss, vous ramassez différents équipements. Lorsque vous mourez, vous retournez au hub central et votre personnage repart de zéro au niveau de son équipement. Si vous avez découvert des raccourcis-clés, ils seront accessibles dans le hub. Si vous avez activé un téléporteur, vous pourrez y retourner via le hub. Si vous avez découvert des armes-clés, consommables-clés, armures-clés, tout ça sera disponible à la forge située dans le hub. Toutes les salles reset, les ennemis respawn, y compris les boss.
A noter qu'il est possible de ne pas affronter à nouveau les boss déjà tués en emmenant avec vous une relique, relique vous permettant également de retourner au hub à n'importe quel moment, mais ça vous demande de sacrifier un des quatre slots de votre inventaire.
Vous pouvez également débloquer diverses upgrades à mesure que vous progressez et il y a un système de bénédictions et de malédictions : plus vous avancez dans le donjon, plus vous allez accumuler des bonus et des malus passifs. Vous pourrez obtenir plus de bénédictions en priant à certains autels et vous pouvez également vous purifier de vos malédictions à certains autres. Bien sûr, toutes ces prières consomment votre foi, il va donc falloir tuer des vilains méchants pour restaurer ladite foi.
Voilà un petit peu comment se passe la progression dans l'aventure, ouf ! :D
Bon, clairement, au début, ça fait pas mal de choses à digérer, surtout que le jeu ne vous explique pas vraiment ses mécaniques, c'est à vous de les comprendre en essayant et, bien sûr, en vous trompant.
A première vu, c'est un peu salaud mais, une fois qu'on a le système bien en main, on arrive plutôt bien à gérer tout ça et on arrive même à faire en sorte d'optimiser à peu près notre personnage ^^
La seule chose que je pourrais réellement reprocher au jeu au niveau de sa progression, c'est dans un premier temps cette impossibilité de pouvoir revenir en arrière (parce que si vous vous trompez de sortie, vous allez devoir soit avancer malgré tout, soit mourir / utiliser la relique afin de redémarrer depuis le hub. Et comme la carte n'est pas toujours très lisible, c'est parfois frustrant) et ensuite le fait qu'on ne peut activer qu'un seul téléporteur à la fois.
Imaginez Dark Souls mais, au lieu de pouvoir vous tp à n'importe quel feu de camp, vous ne pouvez retourner qu'au dernier utilisé. Lorsque vous voulez juste aller à un endroit déjà visité pour remplir une quête pas folichonne (tuer tant de mobs), ça peut parfois être pénible de devoir refaire tout un long chemin.
Ah, oui ! Autre truc un peu relou, les téléporteurs sont à sens unique :D
Vous ne pouvez aller que du hub vers le téléporteur, pas l'inverse. Ça aussi, c'est parfois un peu chiant ^^
A part cette progression pas toujours très fluide, j'avoue que le jeu m'a bien plu : l'ambiance très sombre et lourde qui se dégage fonctionne très bien, notre perso se contrôle très bien, il y a suffisamment de variété dans les armes pour que tout le monde y trouve son compte et le tout est enrobé d'un pixel-art plutôt joli (sans être incroyable) et d'une bande-son de qualitay :P
Le sentiment de progression est bien présent, on démarre avec une épée ébréchée, une cape pourrie et un bouclier en bois moulu et on termine avec une armure d'or, une épée divine et un bouclier de paladin, ça envoie :D
Les boss sont très cool, il n'y en a pas deux qui se ressemblent, à ce niveau c'est très agréable, il y a de la variété et plein de bonnes idées !
La difficulté est plutôt bien dosée, ce n'est ni trop difficile, ni une promenade de santé. Si vous êtes habitué aux souls-like et si vous prenez bien le temps d'explorer le donjon pour trouver un meilleur équipement, tout devrait bien se passer. Evidemment, si vous rushez le jeu (je pense que c'est largement possible) ou si vous êtes débutant dans le genre, certains passages et certains boss vont peut-être bien vous poser problème.
Quoiqu'il en soit, je recommande ce petit souls-like 2D : il faut prendre le coup, s'adapter à ses contrôles et ses mécaniques un peu spéciales mais, une fois que c'est fait, on s'amuse et c'est ça que c'est bon :D
J’ai terminé Suikoden sur PS1 dans sa version US non traduite.
Un RPG développé par Konami dont la réputation n’est plus à faire et qui est même considéré comme culte par certains. Je crois même que c’est le RPG préféré du JDG. Ça faisait très longtemps qu’il me faisait de l’œil et je me rappelle encore des tests des magazines de l’époque qui encensaient le jeu.
25 ans plus tard, je termine enfin ce jeu avec 25 heures au compteur de la memory card mais plutôt 28 selon RetroArch.
Et je dois bien avouer que tout au long de l’aventure et jusqu’au générique de fin, je n’aurais jamais compris l’engouement autour de ce titre que j’ai trouvé certes sympathique, mais sans plus.
Malgré tout, le scénario donne envie d’avancer et de connaître l’issue de certains enjeux importants : Il s’agit, quand même, de se lever contre tout un empire et ça, ce n’est pas rien ! Je ne vais pas faire le plot complet de l’histoire, mais tout cela va nous amener à faire de nombreuses rencontres et des choix parfois difficiles. Car Tir Mcdohl, le héro que l’on dirige, va devoir trahir l’empire et donc forcément son propre père, un des 5 grands généraux de l’armée impériale.
Ce jeune homme ne pourra bien sûr pas se défaire des armées de l’empire à lui tout seul, c’est la raison pour laquelle il devra se constituer sa faction rebelle, sillonnant le monde à la recherche de recrues (108 possibles au total) à intégrer à son QG.
D’une manière générale le jeu est “plan plan” et s'il n’avait pas ce système de QG, de recrutement et ses combats d’armées, il deviendrait probablement chiant à parcourir.
Les combats ne proposent que trop peu de choix et sont trop faciles. Les donjons sont plats, visuellement peu attrayants et ils n’offrent aucune originalité dans leurs level-design. Allez deux d’entre eux tente un léger quelque chose mais c’est trop peu.
Heureusement ceux-ci ne sont jamais trop longs et la narration omniprésente casse la monotonie. Quant aux boss, n’attendez ni designs sympas, ni challenge sauf à la toute fin et encore faut le vouloir.
La bonne idée est de pouvoir revenir au château de Tir, c’est-à-dire au QG, pour pouvoir piocher dans toutes ses recrues trouvées dans le monde, et constituer une toute nouvelle équipe. Et même si on peut avoir ses préférés, il vaut mieux diversifier ses choix car il appartient au joueur de rendre son jeu intéressant. D’autant que certaines recrues font des attaques de groupe dévastatrices. A tester.
C’est assez génial sur le papier, mais en pratique le tout s’avère assez lourd à gérer : Pour justifier la présence de tout ce petit monde au sein de la base, il va falloir aller soi-même voir chacun des corps de métier pour s’équiper, forger son arme, s’acheter des consommables ou s’attribuer des magies. Chaque personnage disposant de son inventaire limité, il faudra aussi passer par le gestionnaire des stocks pour déstuffer des membres et laisser son équipement en entrepôt à moins de le vendre au marchand.
Six personnages sont jouables en combat, autant dire que la constitution de son équipe peut durer. Surtout si vous vous rendez compte que votre choix d’équipier n’est pas optimal, impliquant un retour chez le stratège à la base, un changement et donc un probable transfert d’équipements... Autant le dire, il faut la patience...
Les recrues interviennent également dans les combats d’armées, certaines étant spécialisées en magie, en archerie ou même en stratégie de déstabilisation... etc... Ça n’en reste pas moins qu’un shifumi “amélioré”, ces joutes ne proposant, encore une fois, que très peu de choix au joueur. C’est plutôt bienvenu mais plus sympathique à regarder qu’à jouer. Il en va de même pour les duels, ces combats sont scénaristiquement importants, mais très limité en termes de gameplay.
Le scénario maintient le joueur en haleine car il intervient régulièrement, il pourrait quasiment être chapitré tellement il est haché et parfois grossièrement prétexte à la recherche de recrues. Mais l’histoire est plutôt bonne, certains personnages sont bien développés et intéressants. Toutefois, à l’instar des combats et des donjons, le périple possède son lot d’errances et parfois d’un manque d’inspiration flagrant :
Autant le sous scénario concernant les kobolds, les nains et les elfes passe bien, autant la quête de Victor est complètement WTF.
Victor est un des personnages les plus important et pour développer son background, Konami y a fait intervenir un simili Dracula avec son château, sans oublier son orgue et il transforme les villageois en zombies (???). C’est dans cette même quête que l’on va faire un voyage dans le temps, très court il est vrai, mais quand même. C’est très subjectif mais jusque-là le monde dans lequel on évolue me semblait assez cohérent même avec ses peuples divers. Et cette histoire de vampire tombe comme un cheveu sur la soupe. Après l’appréciation en 2020 n’est évidemment pas la même qu’en 1995.
Cela n’empêche pas une autre bourde selon moi, difficilement explicable celle-ci mais par contre je ne vais pas spoiler : Un évènement très très important regardant notre héro se passe dès le début du jeu et donc on s’attend à un climax final assez tendu. Sauf que ce dénouement arrive en milieu de jeu, on t’enlève ta carotte et le reste du jeu c’est bon bah... Allons casser le reste des armées et buter le boss final... Voilà... Alors oui j’exagère volontairement mais ce parti pris m’a semblé tellement à côté de la plaque ! Surtout que du coup la fin du jeu s’avère assez plate.
De toute façon, l’émotion n’est pas ce qui est le mieux géré. Le jeu s’y essaye à plusieurs reprises, mais à la va-vite et on passe à autre chose. C’est très dommage car comme je le disais, le scénario est là, les personnages aussi.
Voilà Konami avait de l’idée mais Suikoden souffre de nombreux défauts que je qualifierais plutôt d’erreurs de jeunesse. Le jeu reste très agréable à parcourir mais tous les points qui font un RPG sont à remettre en question. Et ce même en 1995.
Quand tu vois la gueule des RPG japonais 16-bits, Suikoden n’est pas à la hauteur. Peut-on seulement le comparer avec les géants de SquareSoft qui avait déjà de la bouteille à cette époque-là ? Pas certain. Et il ne vaut mieux pas en sachant qu’allait arriver 2 ans plus tard un certain Final Fantasy VII utilisant, lui, toutes les capacités de la Playstation. Je n’utilise pas ça comme argument, je ne considère pas la 2D “vieillote” de Suikoden comme un défaut, ça a plutôt son charme même.
Alors peut-être que Konami apporte beaucoup de corrections dans la suite, et j’espère d’ailleurs puisque je vais le faire. Parce que pour l’instant, le statut de culte de cette saga, je ne le comprends pas.
C'est marrant, malgré ta critique ça me tente encore plus de le faire ^^ Par contre je ne le pensais pas si court... Ca donne quoi au niveau de l'ambiance sonore ?
Oui après ça reste un jeu agréable dans l'ensemble, faut juste être conscient d'un certain archaïsme, sachant qu'il l'est plus qu'un FFVI par exemple alors que Suikoden est un jeu 32-bits.
Sinon l'OST est bonne et peut surprendre parfois, certains thèmes comme celui de Milich ou de Necklord tranchent tellement on les sent plus travaillés que les autres. Le thème des combats est pas mal mais pas assez bon à mon goût pour un thème que l'on va entendre tout le temps.
Encore une fois plusieurs jeux terminés récemment :
Yoshi's Woolly World sur Wii U : 16/20
Un jeu très mignon, très coloré, avec pas mal de variété dans son gameplay.
On y incarne un Yoshi fait entièrement de laine qui va devoir sauver... d'autres Yoshi de laine transformés en simples pelotes. Encore une fois, à l'instar des Mario 2D, une histoire qui vaut son pesant de cacahuètes.
Graphiquement c'est propre pour la Wii U, l'univers fait quasi-entièrement de laine est très agréable à parcourir et il y a beaucoup de variété entre les différents niveaux du jeu, même pour un même monde.
Au niveau du maniement il n'y a pas grand chose à reprocher, Yoshi répond aux doigts et à l'oeil et c'est précis. Le début du jeu nous laisse entrevoir quelque chose de facile avec notamment la possibilité de planer en continu, mais il n'en est rien, et certains niveaux vont être très exigeants avec nous, surtout si l'on souhaite récupérer l'ensemble des collectibles.
On pourra donc attraper la quasi-totalité des ennemis avec notre langue pour les transformer en pelotes de laine qui nous serviront de projectiles à la fois pour détruire d'autres ennemis et des parois, mais aussi pour découvrir différents secrets. Ces derniers apparaitront sous forme de nuage, mais pour les trouver il faudra avant tout soit passer dessus, soit leur lancer une pelote. Autant à certains endroits c'est évident qu'il y a des secrets, autant pour d'autres il faudra un peu plus se creuser la tête.
A côté de cela, le jeu nous propose d'autres phases de gameplay très sympas nous permettant par exemple de contrôler un Yoshi géant, un Yoshi parapluie et d'autres encore. Ces parties de niveaux sont assez funs. En revanche, les niveaux bonus ne sont pas très intéressants. En effet, il faut ramasser un maximum de fruit dans un temps imparti, sachant que la plupart du temps il faut pour cela jeter nos pelotes dessus, on a vu mieux.
Pour ce qui est de l'OST c'est plutôt de bonne qualité, mignon, à l'image du jeu, avec des musiques je dirais de style "enfantin" mais sans pour autant que ce soit quelque chose de négatif.
La durée de vie est très bonne si l'on veut tout récupérer, ce que je n'ai pas fait, mais malgré ça j'y ai passé un peu de temps. On regrettera juste la facilité des boss du début à la fin du jeu, y compris le boss final. Ils proposent malgré tout des phases de gameplay sympas pour certains.
Encore une fois un très bon jeu de la Wii U !
36 Fragments of Midnight sur PS4 : 13/20
Oui le jeu est plus que très basique, que ce soit visuellement ou au niveau du gameplay, oui il se termine en moins de 10 minutes et n'a rien de difficile, mais pour moins d'un euro et la rejouabilité qu'il propose je ne vais pas faire la fine bouche.
Le principe est très simple, nous sommes un cube et il faut récupérer 36 fragments éparpillés dans le niveau tout en évitant les obstacles, pour ensuite revenir à notre point de départ. Mais nous n'avons pour cela qu'une seule vie, il faudra donc faire attention à la précision de nos déplacements, sachant que le jeu propose un double saut bien utile.
Le jeu se manie très bien, aucun reproche là-dessus.
En revanche, on pourra lui reprocher un manque de variété dans les différents obstacles qu'il nous propose, car on tombera malheureusement plusieurs fois sur les mêmes, et c'est bien dommage. Avec juste 36 fragments, il y avait forcément moyen de mettre un piège unique pour chaque, d'autant plus que certains se récupèrent simplement en se baladant tranquillement. Il y avait un peu plus à creuser là-dessus.
A noter, et heureusement que le jeu a été conçu de cette manière, que le niveau se réagence de manière complètement aléatoire entre chaque mort, ce qui lui permet de proposer un peu plus de variété, même si la difficulté est bien peu présente.
Non ce n'est pas le jeu de l'année et il y avait bien plus à faire, mais je me suis amusé pour le peu de temps qu'il m'a fallu pour le finir, et je pense qu'il peut proposer une petite rejouabilité si on a 5-10 minutes à tuer dans notre journée.
Samba de Amigo sur Dreamcast : 16/20
Depuis le temps que je l'ai et la difficulté qu'il m'avait fallu pour le trouver à un bon prix à l'époque en version PAL, j'ai pu enfin tâter la bête, et c'est excellent !
Samba de Amigo est un jeu musical qui a pour concept original d'utiliser non pas une guitare ou un clavier, mais... des maracas ! Oui, un instrument qui pourrait paraître ringard au premier abord, mais qui va vous faire passer de supers moments sur ce jeu (ma copine s'est sentie obligée de me filmer pendant que j'y jouais, et oui on a l'air con, mais si c'est pour s'éclater je prends !).
Graphiquement c'est très coloré avec une ambiance soleil, été, vacances, fiesta, fun, l'univers est donc vraiment cool (on le sent dès le menu principal avant même de commencer à jouer), même si malheureusement nous n'avons que très peu de moments où nous pouvons observer les décors tant il faut être concentré et réactif.
En fonction des notes réussies ou ratées, nous obtenons un rang pour chaque chanson qui évolue constamment jusqu'à la fin de celle-ci et c'est ce qui déterminera le décor entourant notre personnage ainsi que ses mimiques.
J'en profite donc pour parler dès maintenant de ce système de rang. Il pourra aller de A jusqu'à E, sachant qu'après E c'est le Game Over. La jauge se remplira donc au fur et à mesure, de manière progressive si vous réussissez les notes, mais ce sera bien plus (beaucoup trop) rapide pour redescendre. C'est selon moins un des défauts du jeu, car il est difficile de maintenir le rang A même si on réussit la quasi-totalité de la chanson. Par exemple, on peut très bien tout réussir, ne rater admettons que les dernières notes et finir en rang B voire C, comme il est possible de faire une prestation correcte, réussir toutes les notes finales et terminer en rang A. Pour le mode Challenge, cela vous donnera des sueurs froides...
Abordons d'ailleurs ce mode Challenge, qui sert un peu de campagne pour progresser, bien que la difficulté ne soit pas toujours progressive. Il sert également à débloquer plusieurs morceaux. Il y a 5 catégories constituées chacune de 5 défis. Pour chaque défi, un objectif devra être atteint, que ce soit un rang minimum, un rang imposé, un score ou un pourcentage de notes réussies. A cela s'ajoute de temps en temps un enchaînement de mini-jeux très bien pensés bien qu'ils soient peu nombreux. J'avoue cependant que même si j'ai tout terminé, je me suis parfois servi de la manette Dreamcast et non des maracas...
Ce qui nous amène au maniement, qui est globalement une réussite, mais peut se révéler un peu capricieux en fonction du mode de difficulté (et ce n'est pas de la mauvaise foi).
En effet, non maracas sont reliées à un capteur qui est fixé sur un tapis sur lequel nos pieds sont placés sur le marquage. Cela permet de détecter les mouvements ainsi que la hauteur des maracas, qui peuvent être dans 3 positions différentes : haut, milieu, bas. C'est ce qui permettra de se déplacer dans les menus, sachant que la maracas gauche sert à se déplacer en montant ou descendant, la droite à sélectionner en la secouant. Une fois que le mode de jeu a été sélectionné (Arcade, Campagne, Original, ...), on nous demande de choisir notre taille, sachant que ce sera déterminant pour le maniement et que c'est par tranche de 20 cm. Les tailles sont donc 110 cm, 130, 150, 170, 190. Faisant 1m74, je n'ai donc pas eu de souci particulier, mais je me pose la question pour quelqu'un qui fait 1m80.
Les maracas répondent plutôt bien, mais comme dit plus haut, lorsque l'on joue en mode difficile et qu'il faut déplacer rapidement les maracas, le capteur peut parfois avoir du mal à suivre, surtout quand il y a des enchaînements de notes nous demandant de placer nos maracas du même côté (je ne parle pas des poses qui sont faciles à réaliser). Mais attention, globalement ça reste précis.
C'est pour cela que la manette m'a permis de terminer le mode Challenge. Alors oui il n'y a absolument pas le même fun qu'avec les maracas, mais ça reste sympa quand-même, sachant qu'il y a plusieurs réglages possibles avec la manette.
Pour ce qui est de l'OST, ça colle parfaitement avec le style et l'ambiance du jeu. Les chansons sont bien choisies, rythmées et fun à jouer, mais on regrettera qu'il n'y en ait que 21 ! A noter que la voix off est excellente en toute circonstance !
Pour la durée de vie, terminer le mode Challenge dépendra de votre coordination si vous jouez avec les maracas, mais ça se termine globalement assez rapidement si on a le rythme dans la peau et les bons réflexes. Je précise également que le jeu est bien plus physique que ce qu'il n'y paraît, notamment pour certains mini-jeux.
En conclusion, excellent titre de la Dreamcast avec une réelle innovation pour l'époque si vous avez les maracas, et qui doit être très plaisant en multi !
Keio Flying Squadron 2 sur Saturn : 16/20
Encore un excellent titre qui coûte malheureusement une blinde même si j'ignore pourquoi.
Il s'agit d'un jeu de plate-forme (et pas que) en 2D retraçant le périple d'une jeune fille en tenue très légère, Rami, qui devra récupérer des orbes dérobées par le Dr Pon, un raton-laveur (tanuki ? j'ai un doute...) complètement barjo.
Le jeu est plein d'humour, aussi bien dans ses cinématiques de très bonne qualité que dans ses phases de gameplay. Il y a tellement de moments WTF dans ce jeu, que ce soit les boss en eux-mêmes, les différentes situations et même les zones dans lesquelles nous évoluons.
Keio 2 est non seulement très coloré mais aussi bourré de détails. Chaque niveau est unique et les graphismes sont d'excellente qualité.
Le maniement est très simple, on saute, on attrape des armes ou objets, on attaque. Attention, je parle ici des passages de plate-forme, car le jeu nous propose plusieurs phases, notamment avec des séquences de Shoot'Em Up par exemple.
Mention spéciale à l'ensemble des boss qui sont tous excellents, si ce n'est que...
Spoiler ▼▲
Il n'y a pas de boss final !!! Pourquoi... Snif snif...
Les musiques sont cools, les doublages de très bonne qualité également avec encore une fois une bonne dose d'humour.
Ce qui est étrange c'est que j'ai peu de choses à dire sur ce jeu alors qu'il y aurait beaucoup de choses à dire, car il est extrêmement varié dans le contenu qu'il nous propose !
La durée de vie est malheureusement le point faible du jeu, qui se termine en très peu de temps... Il propose cependant une bonne rejouabilité pour débloquer les différents bonus, mais aussi il faut le dire pour tout simplement apprécier de nouveau tout le travail qui a été fait dessus.
Un excellent titre que je recommande, ne vous fiez pas au côté "enfantin" qu'il pourrait dégager, il n'en est rien !
Sans être au niveau des premiers RE et des premiers Silent Hill, je trouve, Project Zero reste un excellent survival-horror de la grande époque. Franchement le fait d'embrasser la J-Horror et de nous plongée dans cette sombre histoire de fantômes a fonctionné parfaitement chez moi. C'est le jeu qui m'a le plus fait peur parmi tous ceux que j'ai fait. La mise en scène cinématographique très soigné, l'effet d'isolement, la frêle héroïne, des fantômes très bien travaillés (la femme aveugle...) comme le fait de passer en vue à la première personne pour les combattre... Sans oublier des scripts bien placés et des visites "aléatoires". Le manoir tortueux remplis de secrets inavouables comme les informations que l'on glane sur les anciens occupants/visiteurs renforcent l'immersion. Je trouve aussi le jeu encore très jouable aujourd'hui (après un petit temps d'adaptation) et surtout techniquement assez propre. Si vous aimez le genre, je vous conseille fortement ce titre. Et je sais qu'il faut que je fasse au moins les deux épisodes suivants^^
Il y a quand même quelques défauts comme un peu trop d'allers-retours dans le second chapitre du jeu où c'est un peu abusé j'ai trouvé. Enfin il y a un petit pic de difficulté dans la troisième partie
Spoiler ▼▲
Quand il faut enchaîner deux fois le fantôme au sabre avec entre les deux combats les 4 prêtres comme le moine qui peut apparaître n'importe quand...
alors que je trouve que le jeu est vraiment accessible si on est prudent et qu'on fouille bien.
Bref, un must de la PS2 à mes yeux.
PS : J'ai quand même mis beaucoup de temps pour le faire car j'étais pas dans une période très lumineuse de ma vie donc ça n'aidait pas pour le moral^^
@soun : Effectivement je n'ai pas fait Sonic & Knuckles, je ne savais pas qu'il s'agissait de 2 jeux en 1 (après il faut que je me le procure aussi ^^). Du coup ça se tient que le jeu est plus grand que Sonic 2.
@GreenSnake : C'est triste mais en ces temps il y a un peu plus de temps pour jouer... Après mes derniers jeux ont été plutôt courts contrairement à Xeno, Ghost of Tsushima et Sekiro que j'ai fait juste avant. Dans ce cas vivement que je me fasse le 2ème opus, mais j'ai d'autres jeux qui m'attendent avant ça.
Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes... Attendez plus longtemps !
Twitch : https://www.twitch.tv/zemouchman
Discord : https://discord.gg/Wyt4wsqrum
C'est sûr que la saga Ratchet & Clank. Tu en as une palanquée !
Sell kids for food
Et hop ! Fini Dark Devotion avec tous les boss ^^
Alors, qu'est-ce que ce jeu ? Eh bien c'est un souls-like rogue-lite développé - cocorico ! - par un toute petite équipe française. Pour la petite anecdote, les devs ne sachant pas coder, ils sont passés par Clickteam Fusion, un moteur de jeu qui ne nécessite pas de code (en tout cas, très peu), un peu à la manière de GDevelop.
Alors, c'est comment ? Eh bah c'est pas mal du tout, tout ça !
Dark Devotion est un jeu assez ambitieux que ce soit dans ce qu'il entreprend mais aussi au niveau de son contenu (19 boss quand même !). Le principe est le suivant : vous parcourez un donjon au level-design fixe (pas de génération procédurale). Lorsque vous entrez dans une salle, vous ne pouvez plus rebrousser chemin, vous devez avancer. Certaines salles font parfois office d'embranchement entre deux routes différentes. Vous avancez, affrontez différentes monstruosités et autres boss, vous ramassez différents équipements. Lorsque vous mourez, vous retournez au hub central et votre personnage repart de zéro au niveau de son équipement. Si vous avez découvert des raccourcis-clés, ils seront accessibles dans le hub. Si vous avez activé un téléporteur, vous pourrez y retourner via le hub. Si vous avez découvert des armes-clés, consommables-clés, armures-clés, tout ça sera disponible à la forge située dans le hub. Toutes les salles reset, les ennemis respawn, y compris les boss.
A noter qu'il est possible de ne pas affronter à nouveau les boss déjà tués en emmenant avec vous une relique, relique vous permettant également de retourner au hub à n'importe quel moment, mais ça vous demande de sacrifier un des quatre slots de votre inventaire.
Vous pouvez également débloquer diverses upgrades à mesure que vous progressez et il y a un système de bénédictions et de malédictions : plus vous avancez dans le donjon, plus vous allez accumuler des bonus et des malus passifs. Vous pourrez obtenir plus de bénédictions en priant à certains autels et vous pouvez également vous purifier de vos malédictions à certains autres. Bien sûr, toutes ces prières consomment votre foi, il va donc falloir tuer des vilains méchants pour restaurer ladite foi.
Voilà un petit peu comment se passe la progression dans l'aventure, ouf ! :D
Bon, clairement, au début, ça fait pas mal de choses à digérer, surtout que le jeu ne vous explique pas vraiment ses mécaniques, c'est à vous de les comprendre en essayant et, bien sûr, en vous trompant.
A première vu, c'est un peu salaud mais, une fois qu'on a le système bien en main, on arrive plutôt bien à gérer tout ça et on arrive même à faire en sorte d'optimiser à peu près notre personnage ^^
La seule chose que je pourrais réellement reprocher au jeu au niveau de sa progression, c'est dans un premier temps cette impossibilité de pouvoir revenir en arrière (parce que si vous vous trompez de sortie, vous allez devoir soit avancer malgré tout, soit mourir / utiliser la relique afin de redémarrer depuis le hub. Et comme la carte n'est pas toujours très lisible, c'est parfois frustrant) et ensuite le fait qu'on ne peut activer qu'un seul téléporteur à la fois.
Imaginez Dark Souls mais, au lieu de pouvoir vous tp à n'importe quel feu de camp, vous ne pouvez retourner qu'au dernier utilisé. Lorsque vous voulez juste aller à un endroit déjà visité pour remplir une quête pas folichonne (tuer tant de mobs), ça peut parfois être pénible de devoir refaire tout un long chemin.
Ah, oui ! Autre truc un peu relou, les téléporteurs sont à sens unique :D
Vous ne pouvez aller que du hub vers le téléporteur, pas l'inverse. Ça aussi, c'est parfois un peu chiant ^^
A part cette progression pas toujours très fluide, j'avoue que le jeu m'a bien plu : l'ambiance très sombre et lourde qui se dégage fonctionne très bien, notre perso se contrôle très bien, il y a suffisamment de variété dans les armes pour que tout le monde y trouve son compte et le tout est enrobé d'un pixel-art plutôt joli (sans être incroyable) et d'une bande-son de qualitay :P
Le sentiment de progression est bien présent, on démarre avec une épée ébréchée, une cape pourrie et un bouclier en bois moulu et on termine avec une armure d'or, une épée divine et un bouclier de paladin, ça envoie :D
Les boss sont très cool, il n'y en a pas deux qui se ressemblent, à ce niveau c'est très agréable, il y a de la variété et plein de bonnes idées !
La difficulté est plutôt bien dosée, ce n'est ni trop difficile, ni une promenade de santé. Si vous êtes habitué aux souls-like et si vous prenez bien le temps d'explorer le donjon pour trouver un meilleur équipement, tout devrait bien se passer. Evidemment, si vous rushez le jeu (je pense que c'est largement possible) ou si vous êtes débutant dans le genre, certains passages et certains boss vont peut-être bien vous poser problème.
Quoiqu'il en soit, je recommande ce petit souls-like 2D : il faut prendre le coup, s'adapter à ses contrôles et ses mécaniques un peu spéciales mais, une fois que c'est fait, on s'amuse et c'est ça que c'est bon :D
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
J’ai terminé Suikoden sur PS1 dans sa version US non traduite.
Un RPG développé par Konami dont la réputation n’est plus à faire et qui est même considéré comme culte par certains. Je crois même que c’est le RPG préféré du JDG. Ça faisait très longtemps qu’il me faisait de l’œil et je me rappelle encore des tests des magazines de l’époque qui encensaient le jeu.
25 ans plus tard, je termine enfin ce jeu avec 25 heures au compteur de la memory card mais plutôt 28 selon RetroArch.
Et je dois bien avouer que tout au long de l’aventure et jusqu’au générique de fin, je n’aurais jamais compris l’engouement autour de ce titre que j’ai trouvé certes sympathique, mais sans plus.
Malgré tout, le scénario donne envie d’avancer et de connaître l’issue de certains enjeux importants : Il s’agit, quand même, de se lever contre tout un empire et ça, ce n’est pas rien ! Je ne vais pas faire le plot complet de l’histoire, mais tout cela va nous amener à faire de nombreuses rencontres et des choix parfois difficiles. Car Tir Mcdohl, le héro que l’on dirige, va devoir trahir l’empire et donc forcément son propre père, un des 5 grands généraux de l’armée impériale.
Ce jeune homme ne pourra bien sûr pas se défaire des armées de l’empire à lui tout seul, c’est la raison pour laquelle il devra se constituer sa faction rebelle, sillonnant le monde à la recherche de recrues (108 possibles au total) à intégrer à son QG.
D’une manière générale le jeu est “plan plan” et s'il n’avait pas ce système de QG, de recrutement et ses combats d’armées, il deviendrait probablement chiant à parcourir.
Les combats ne proposent que trop peu de choix et sont trop faciles. Les donjons sont plats, visuellement peu attrayants et ils n’offrent aucune originalité dans leurs level-design. Allez deux d’entre eux tente un léger quelque chose mais c’est trop peu.
Heureusement ceux-ci ne sont jamais trop longs et la narration omniprésente casse la monotonie. Quant aux boss, n’attendez ni designs sympas, ni challenge sauf à la toute fin et encore faut le vouloir.
La bonne idée est de pouvoir revenir au château de Tir, c’est-à-dire au QG, pour pouvoir piocher dans toutes ses recrues trouvées dans le monde, et constituer une toute nouvelle équipe. Et même si on peut avoir ses préférés, il vaut mieux diversifier ses choix car il appartient au joueur de rendre son jeu intéressant. D’autant que certaines recrues font des attaques de groupe dévastatrices. A tester.
C’est assez génial sur le papier, mais en pratique le tout s’avère assez lourd à gérer : Pour justifier la présence de tout ce petit monde au sein de la base, il va falloir aller soi-même voir chacun des corps de métier pour s’équiper, forger son arme, s’acheter des consommables ou s’attribuer des magies. Chaque personnage disposant de son inventaire limité, il faudra aussi passer par le gestionnaire des stocks pour déstuffer des membres et laisser son équipement en entrepôt à moins de le vendre au marchand.
Six personnages sont jouables en combat, autant dire que la constitution de son équipe peut durer. Surtout si vous vous rendez compte que votre choix d’équipier n’est pas optimal, impliquant un retour chez le stratège à la base, un changement et donc un probable transfert d’équipements... Autant le dire, il faut la patience...
Les recrues interviennent également dans les combats d’armées, certaines étant spécialisées en magie, en archerie ou même en stratégie de déstabilisation... etc... Ça n’en reste pas moins qu’un shifumi “amélioré”, ces joutes ne proposant, encore une fois, que très peu de choix au joueur. C’est plutôt bienvenu mais plus sympathique à regarder qu’à jouer. Il en va de même pour les duels, ces combats sont scénaristiquement importants, mais très limité en termes de gameplay.
Le scénario maintient le joueur en haleine car il intervient régulièrement, il pourrait quasiment être chapitré tellement il est haché et parfois grossièrement prétexte à la recherche de recrues. Mais l’histoire est plutôt bonne, certains personnages sont bien développés et intéressants. Toutefois, à l’instar des combats et des donjons, le périple possède son lot d’errances et parfois d’un manque d’inspiration flagrant :
Autant le sous scénario concernant les kobolds, les nains et les elfes passe bien, autant la quête de Victor est complètement WTF.
Victor est un des personnages les plus important et pour développer son background, Konami y a fait intervenir un simili Dracula avec son château, sans oublier son orgue et il transforme les villageois en zombies (???). C’est dans cette même quête que l’on va faire un voyage dans le temps, très court il est vrai, mais quand même. C’est très subjectif mais jusque-là le monde dans lequel on évolue me semblait assez cohérent même avec ses peuples divers. Et cette histoire de vampire tombe comme un cheveu sur la soupe. Après l’appréciation en 2020 n’est évidemment pas la même qu’en 1995.
Cela n’empêche pas une autre bourde selon moi, difficilement explicable celle-ci mais par contre je ne vais pas spoiler : Un évènement très très important regardant notre héro se passe dès le début du jeu et donc on s’attend à un climax final assez tendu. Sauf que ce dénouement arrive en milieu de jeu, on t’enlève ta carotte et le reste du jeu c’est bon bah... Allons casser le reste des armées et buter le boss final... Voilà... Alors oui j’exagère volontairement mais ce parti pris m’a semblé tellement à côté de la plaque ! Surtout que du coup la fin du jeu s’avère assez plate.
De toute façon, l’émotion n’est pas ce qui est le mieux géré. Le jeu s’y essaye à plusieurs reprises, mais à la va-vite et on passe à autre chose. C’est très dommage car comme je le disais, le scénario est là, les personnages aussi.
Voilà Konami avait de l’idée mais Suikoden souffre de nombreux défauts que je qualifierais plutôt d’erreurs de jeunesse. Le jeu reste très agréable à parcourir mais tous les points qui font un RPG sont à remettre en question. Et ce même en 1995.
Quand tu vois la gueule des RPG japonais 16-bits, Suikoden n’est pas à la hauteur. Peut-on seulement le comparer avec les géants de SquareSoft qui avait déjà de la bouteille à cette époque-là ? Pas certain. Et il ne vaut mieux pas en sachant qu’allait arriver 2 ans plus tard un certain Final Fantasy VII utilisant, lui, toutes les capacités de la Playstation. Je n’utilise pas ça comme argument, je ne considère pas la 2D “vieillote” de Suikoden comme un défaut, ça a plutôt son charme même.
Alors peut-être que Konami apporte beaucoup de corrections dans la suite, et j’espère d’ailleurs puisque je vais le faire. Parce que pour l’instant, le statut de culte de cette saga, je ne le comprends pas.
C'est marrant, malgré ta critique ça me tente encore plus de le faire ^^ Par contre je ne le pensais pas si court... Ca donne quoi au niveau de l'ambiance sonore ?
Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes... Attendez plus longtemps !
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Oui après ça reste un jeu agréable dans l'ensemble, faut juste être conscient d'un certain archaïsme, sachant qu'il l'est plus qu'un FFVI par exemple alors que Suikoden est un jeu 32-bits.
Sinon l'OST est bonne et peut surprendre parfois, certains thèmes comme celui de Milich ou de Necklord tranchent tellement on les sent plus travaillés que les autres. Le thème des combats est pas mal mais pas assez bon à mon goût pour un thème que l'on va entendre tout le temps.
En effet, DjoZef.
Merci à toi.
À la manière de Bach
Encore une fois plusieurs jeux terminés récemment :
Un jeu très mignon, très coloré, avec pas mal de variété dans son gameplay.
On y incarne un Yoshi fait entièrement de laine qui va devoir sauver... d'autres Yoshi de laine transformés en simples pelotes. Encore une fois, à l'instar des Mario 2D, une histoire qui vaut son pesant de cacahuètes.
Graphiquement c'est propre pour la Wii U, l'univers fait quasi-entièrement de laine est très agréable à parcourir et il y a beaucoup de variété entre les différents niveaux du jeu, même pour un même monde.
Au niveau du maniement il n'y a pas grand chose à reprocher, Yoshi répond aux doigts et à l'oeil et c'est précis. Le début du jeu nous laisse entrevoir quelque chose de facile avec notamment la possibilité de planer en continu, mais il n'en est rien, et certains niveaux vont être très exigeants avec nous, surtout si l'on souhaite récupérer l'ensemble des collectibles.
On pourra donc attraper la quasi-totalité des ennemis avec notre langue pour les transformer en pelotes de laine qui nous serviront de projectiles à la fois pour détruire d'autres ennemis et des parois, mais aussi pour découvrir différents secrets. Ces derniers apparaitront sous forme de nuage, mais pour les trouver il faudra avant tout soit passer dessus, soit leur lancer une pelote. Autant à certains endroits c'est évident qu'il y a des secrets, autant pour d'autres il faudra un peu plus se creuser la tête.
A côté de cela, le jeu nous propose d'autres phases de gameplay très sympas nous permettant par exemple de contrôler un Yoshi géant, un Yoshi parapluie et d'autres encore. Ces parties de niveaux sont assez funs. En revanche, les niveaux bonus ne sont pas très intéressants. En effet, il faut ramasser un maximum de fruit dans un temps imparti, sachant que la plupart du temps il faut pour cela jeter nos pelotes dessus, on a vu mieux.
Pour ce qui est de l'OST c'est plutôt de bonne qualité, mignon, à l'image du jeu, avec des musiques je dirais de style "enfantin" mais sans pour autant que ce soit quelque chose de négatif.
La durée de vie est très bonne si l'on veut tout récupérer, ce que je n'ai pas fait, mais malgré ça j'y ai passé un peu de temps. On regrettera juste la facilité des boss du début à la fin du jeu, y compris le boss final. Ils proposent malgré tout des phases de gameplay sympas pour certains.
Encore une fois un très bon jeu de la Wii U !
Oui le jeu est plus que très basique, que ce soit visuellement ou au niveau du gameplay, oui il se termine en moins de 10 minutes et n'a rien de difficile, mais pour moins d'un euro et la rejouabilité qu'il propose je ne vais pas faire la fine bouche.
Le principe est très simple, nous sommes un cube et il faut récupérer 36 fragments éparpillés dans le niveau tout en évitant les obstacles, pour ensuite revenir à notre point de départ. Mais nous n'avons pour cela qu'une seule vie, il faudra donc faire attention à la précision de nos déplacements, sachant que le jeu propose un double saut bien utile.
Le jeu se manie très bien, aucun reproche là-dessus.
En revanche, on pourra lui reprocher un manque de variété dans les différents obstacles qu'il nous propose, car on tombera malheureusement plusieurs fois sur les mêmes, et c'est bien dommage. Avec juste 36 fragments, il y avait forcément moyen de mettre un piège unique pour chaque, d'autant plus que certains se récupèrent simplement en se baladant tranquillement. Il y avait un peu plus à creuser là-dessus.
A noter, et heureusement que le jeu a été conçu de cette manière, que le niveau se réagence de manière complètement aléatoire entre chaque mort, ce qui lui permet de proposer un peu plus de variété, même si la difficulté est bien peu présente.
Non ce n'est pas le jeu de l'année et il y avait bien plus à faire, mais je me suis amusé pour le peu de temps qu'il m'a fallu pour le finir, et je pense qu'il peut proposer une petite rejouabilité si on a 5-10 minutes à tuer dans notre journée.
Depuis le temps que je l'ai et la difficulté qu'il m'avait fallu pour le trouver à un bon prix à l'époque en version PAL, j'ai pu enfin tâter la bête, et c'est excellent !
Samba de Amigo est un jeu musical qui a pour concept original d'utiliser non pas une guitare ou un clavier, mais... des maracas ! Oui, un instrument qui pourrait paraître ringard au premier abord, mais qui va vous faire passer de supers moments sur ce jeu (ma copine s'est sentie obligée de me filmer pendant que j'y jouais, et oui on a l'air con, mais si c'est pour s'éclater je prends !).
Graphiquement c'est très coloré avec une ambiance soleil, été, vacances, fiesta, fun, l'univers est donc vraiment cool (on le sent dès le menu principal avant même de commencer à jouer), même si malheureusement nous n'avons que très peu de moments où nous pouvons observer les décors tant il faut être concentré et réactif.
En fonction des notes réussies ou ratées, nous obtenons un rang pour chaque chanson qui évolue constamment jusqu'à la fin de celle-ci et c'est ce qui déterminera le décor entourant notre personnage ainsi que ses mimiques.
J'en profite donc pour parler dès maintenant de ce système de rang. Il pourra aller de A jusqu'à E, sachant qu'après E c'est le Game Over. La jauge se remplira donc au fur et à mesure, de manière progressive si vous réussissez les notes, mais ce sera bien plus (beaucoup trop) rapide pour redescendre. C'est selon moins un des défauts du jeu, car il est difficile de maintenir le rang A même si on réussit la quasi-totalité de la chanson. Par exemple, on peut très bien tout réussir, ne rater admettons que les dernières notes et finir en rang B voire C, comme il est possible de faire une prestation correcte, réussir toutes les notes finales et terminer en rang A. Pour le mode Challenge, cela vous donnera des sueurs froides...
Abordons d'ailleurs ce mode Challenge, qui sert un peu de campagne pour progresser, bien que la difficulté ne soit pas toujours progressive. Il sert également à débloquer plusieurs morceaux. Il y a 5 catégories constituées chacune de 5 défis. Pour chaque défi, un objectif devra être atteint, que ce soit un rang minimum, un rang imposé, un score ou un pourcentage de notes réussies. A cela s'ajoute de temps en temps un enchaînement de mini-jeux très bien pensés bien qu'ils soient peu nombreux. J'avoue cependant que même si j'ai tout terminé, je me suis parfois servi de la manette Dreamcast et non des maracas...
Ce qui nous amène au maniement, qui est globalement une réussite, mais peut se révéler un peu capricieux en fonction du mode de difficulté (et ce n'est pas de la mauvaise foi).
En effet, non maracas sont reliées à un capteur qui est fixé sur un tapis sur lequel nos pieds sont placés sur le marquage. Cela permet de détecter les mouvements ainsi que la hauteur des maracas, qui peuvent être dans 3 positions différentes : haut, milieu, bas. C'est ce qui permettra de se déplacer dans les menus, sachant que la maracas gauche sert à se déplacer en montant ou descendant, la droite à sélectionner en la secouant. Une fois que le mode de jeu a été sélectionné (Arcade, Campagne, Original, ...), on nous demande de choisir notre taille, sachant que ce sera déterminant pour le maniement et que c'est par tranche de 20 cm. Les tailles sont donc 110 cm, 130, 150, 170, 190. Faisant 1m74, je n'ai donc pas eu de souci particulier, mais je me pose la question pour quelqu'un qui fait 1m80.
Les maracas répondent plutôt bien, mais comme dit plus haut, lorsque l'on joue en mode difficile et qu'il faut déplacer rapidement les maracas, le capteur peut parfois avoir du mal à suivre, surtout quand il y a des enchaînements de notes nous demandant de placer nos maracas du même côté (je ne parle pas des poses qui sont faciles à réaliser). Mais attention, globalement ça reste précis.
C'est pour cela que la manette m'a permis de terminer le mode Challenge. Alors oui il n'y a absolument pas le même fun qu'avec les maracas, mais ça reste sympa quand-même, sachant qu'il y a plusieurs réglages possibles avec la manette.
Pour ce qui est de l'OST, ça colle parfaitement avec le style et l'ambiance du jeu. Les chansons sont bien choisies, rythmées et fun à jouer, mais on regrettera qu'il n'y en ait que 21 ! A noter que la voix off est excellente en toute circonstance !
Pour la durée de vie, terminer le mode Challenge dépendra de votre coordination si vous jouez avec les maracas, mais ça se termine globalement assez rapidement si on a le rythme dans la peau et les bons réflexes. Je précise également que le jeu est bien plus physique que ce qu'il n'y paraît, notamment pour certains mini-jeux.
En conclusion, excellent titre de la Dreamcast avec une réelle innovation pour l'époque si vous avez les maracas, et qui doit être très plaisant en multi !
Encore un excellent titre qui coûte malheureusement une blinde même si j'ignore pourquoi.
Il s'agit d'un jeu de plate-forme (et pas que) en 2D retraçant le périple d'une jeune fille en tenue très légère, Rami, qui devra récupérer des orbes dérobées par le Dr Pon, un raton-laveur (tanuki ? j'ai un doute...) complètement barjo.
Le jeu est plein d'humour, aussi bien dans ses cinématiques de très bonne qualité que dans ses phases de gameplay. Il y a tellement de moments WTF dans ce jeu, que ce soit les boss en eux-mêmes, les différentes situations et même les zones dans lesquelles nous évoluons.
Keio 2 est non seulement très coloré mais aussi bourré de détails. Chaque niveau est unique et les graphismes sont d'excellente qualité.
Le maniement est très simple, on saute, on attrape des armes ou objets, on attaque. Attention, je parle ici des passages de plate-forme, car le jeu nous propose plusieurs phases, notamment avec des séquences de Shoot'Em Up par exemple.
Mention spéciale à l'ensemble des boss qui sont tous excellents, si ce n'est que...
Les musiques sont cools, les doublages de très bonne qualité également avec encore une fois une bonne dose d'humour.
Ce qui est étrange c'est que j'ai peu de choses à dire sur ce jeu alors qu'il y aurait beaucoup de choses à dire, car il est extrêmement varié dans le contenu qu'il nous propose !
La durée de vie est malheureusement le point faible du jeu, qui se termine en très peu de temps... Il propose cependant une bonne rejouabilité pour débloquer les différents bonus, mais aussi il faut le dire pour tout simplement apprécier de nouveau tout le travail qui a été fait dessus.
Un excellent titre que je recommande, ne vous fiez pas au côté "enfantin" qu'il pourrait dégager, il n'en est rien !
Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes... Attendez plus longtemps !
Twitch : https://www.twitch.tv/zemouchman
Discord : https://discord.gg/Wyt4wsqrum
Si tu as aimé Keio 2 sur Saturn, il faut que tu fasses le premier sur Mega CD (attention, c'est un pur shoot'em up, cette fois, aucune phase de plate-forme). J'avais fait un petit retour sur ces deux jeux là-bas : https://www.hooper.fr/forums/retro-32-64-bits/saturn-presentation-de-la-sega-saturn?page=21
Ca fait plaisir, de voir des gens parler de cette série : c'est assez rare, sur les forums. :-)
Project Zero sur PS2
Sans être au niveau des premiers RE et des premiers Silent Hill, je trouve, Project Zero reste un excellent survival-horror de la grande époque. Franchement le fait d'embrasser la J-Horror et de nous plongée dans cette sombre histoire de fantômes a fonctionné parfaitement chez moi. C'est le jeu qui m'a le plus fait peur parmi tous ceux que j'ai fait. La mise en scène cinématographique très soigné, l'effet d'isolement, la frêle héroïne, des fantômes très bien travaillés (la femme aveugle...) comme le fait de passer en vue à la première personne pour les combattre... Sans oublier des scripts bien placés et des visites "aléatoires". Le manoir tortueux remplis de secrets inavouables comme les informations que l'on glane sur les anciens occupants/visiteurs renforcent l'immersion. Je trouve aussi le jeu encore très jouable aujourd'hui (après un petit temps d'adaptation) et surtout techniquement assez propre. Si vous aimez le genre, je vous conseille fortement ce titre. Et je sais qu'il faut que je fasse au moins les deux épisodes suivants^^
Il y a quand même quelques défauts comme un peu trop d'allers-retours dans le second chapitre du jeu où c'est un peu abusé j'ai trouvé. Enfin il y a un petit pic de difficulté dans la troisième partie
alors que je trouve que le jeu est vraiment accessible si on est prudent et qu'on fouille bien.
Bref, un must de la PS2 à mes yeux.
PS : J'ai quand même mis beaucoup de temps pour le faire car j'étais pas dans une période très lumineuse de ma vie donc ça n'aidait pas pour le moral^^
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