Ouais, vos conneries me font bien rire parfois puis peut y avoir des discussions intéréssantes ici :P
Puis on se prend jamais la tête, y'a vraiment une bonne ambiance :3
Ah ça c'est sûr que les conneries ça ne manque pas ici, il a toujours des discussions intéressante ;)
Non on ne se prend pas la tête ici, ce n'est que d'amour et de paix <3
Pour ça que je poste pratiquement que ici ^^
Du topic "vos OST en or" qui va prochainement devenir ma seconde maison ni plus ni moins (avec l'igloo, ne t'inquiètes pas, j'apporterai des bols de lait; quelques lettres et tout ira bien ^^)
Je vois qu'il y a eu beaucoup de messages depuis hier soir. Ne pouvant ainsi pas répondre à tout le monde individuellement, je vais donc faire une réponse collective.
Tout d'abord, merci à tous (et à toutes!) pour vos messages de soutien et d'encouragement.
Pour clarifier les choses, non, je ne suis pas dans la situation de déprime (ça, c'était l'an dernier, mais c'est fini, je ne me referai plus avoir). En fait, je suis plutôt très songeur ces dernières semaines, depuis la reprise de mon boulot, et avec toujours une petite anxiété sur mon avenir qui me pose beaucoup de questions.
Aujourd'hui, je me suis enfin décidé à parler à mon formateur responsable des stagiaires pour lui expliquer mes intentions et mon état d'esprit, chose que j'avais du mal à assumer et donc à expliquer aux autres. Je lui ai donc dit ce que je vais vous dire maintenant: je n'ai plus l'intention de m'investir, ni l'envie de chercher à être titularisé, d'une part parce que cela sera inutile (je suis "trop connu des services" depuis plus de trois ans), et d'autre part parce que je sature de ce milieu qui a tendance à pomper mon énergie et mon temps libre (ne me laissant jamais l'esprit complètement libre même quand je suis en vacances, avec toutes ces choses à penser et à préparer en amont qui prennent largement plus de temps que les 18 heures de cours à assurer par semaine).
Je fais désormais acte de présence et ne fais qu'attendre l'inspection et ensuite la commission afin qu'ils prononcent mon licenciement (ils appellent plutôt ça "la non titularisation", mais dans les faits c'est la même chose), vu que je n'ai aucun intérêt à démissionner (sinon, je n'aurais aucune indemnité).
Je lui ai également expliqué que je suis content d'avoir changé d'établissement (car l'an dernier c'était infernal et traumatisant), de finir dans une meilleure ambiance où personne ne me connaît, et que j'ai l'intention de tirer profit des deux années d'indemnités pour prendre du temps pour moi et construire un nouveau projet.
Plus concrètement, je compte me consacrer à fond dans l'astrophysique: me blinder de connaissances, me mettre au faîte de l'actualité scientifique, de l'état des lieux des laboratoires et de leur travail de recherche, de nouer des contacts, de profiter de mon intérêt pour les voyages afin de contacter et de démarcher les laboratoires sur place (joindre l'utile à l'agréable).
Mon formateur a bien écouté avec intérêt et voulait me parler depuis la rentrée sans trop savoir comment aborder la chose. Il s'est montré ravi de mon état d'esprit et m'a dit qu'il me voit effectivement très bien me consacrer à la recherche car il a eu toute l'occasion de voir mon potention dans le domaine scientifique, avec mes connaissances, mes capacités et mon esprit critique. Il m'a aussi dit que c'était une bonne idée d'essayer de tenter ma chance à l'étranger pour mieux rebondir, de profiter de mon ouverture d'esprit et de ma facilité à partir ailleurs et à voyager.
Il m'a expliqué aussi que durant la première année de stage que j'avais faite (et qui s'était mal passée avec ma toute première tutrice et mes collègues ainsi que le proviseur il y a trois ans), il s'était fait taper sur les doigts parce qu'il m'avait soutenu (on se connaît maintenant depuis trois ans, nous étions même devenus collègues il y a deux ans vu que j'avais été affecté dans le même lycée que lui, ce qui explique que je suis le seul de la promo qu'il tutoie et réciproquement). Il a toujours beaucoup apprécié mes interventions au niveau disciplinaire, mes connaissances et mes réflexions sur la matière et la façon de l'enseigner.
D'ailleurs, même aujourd'hui je dis que je fais simplement acte de présence au lycée comme en formation, mais lorsque je vois mes camarades réfléchir à un problème d'enseignement, sur un chapitre et sur des difficultés liés à l'utilisation des moyens technologiques, je ne peux pas m'empêcher d'intervenir pour les aider et échanger avec eux: il faut croire que le naturel revient finalement au galop et que c'est une facette du métier que j'aime bien (contrairement aux aspects éducatif et gestion de classe d'adolescents difficiles qui ne me correspondent pas).
Cependant, le chemin que je vais emprunter ne sera pas facile: des années d'incertitude (aussi bien professionnelle que géographique) et de persévérance m'attendent, et il ne va pas être facile d'assumer mon futur statut de chômeur (moi qui ai un Master 2 de Recherche, même un second M2 en enseignement) auprès de mon entourage social (et de mes parents). Il va falloir composer avec tout ça, ce qui explique pourquoi je suis très pensif dernièrement. Il faudra aussi vivre avec 500 ou 600 euros de "salaire" en moins par rapport à d'habitude (même si je compte compléter cela et profiter de mon temps libre en donnant des cours particuliers).
Mais voilà, mon avenir semble tout de même plus clair. Je suis content d'en avoir parlé à mon formateur, car c'est quelque chose que j'avais du mal à assumer au grand jour et qui me torturait un peu l'esprit. Il va falloir que je trouve l'élan nécessaire pour entrer dans la dynamique d'apprentissage et de démarche sur la discipline qui m'intéresse si je veux espérer obtenir une place dans un monde n'en ayant pas beaucoup, ce qui est encore difficile à faire tant que je n'ai pas encore l'esprit libéré jusqu'à la fin de mon poste actuel, et il faudra aussi, plus que jamais, parfaitement occuper mon temps libre et ne surtout pas rester dans le marasme pendant ces deux ans. En attendant, il faut que je termine tout ça la tête haute, quitte à serrer un peu les dents, mais à garder ma fierté avant tout.
Edit: Et désolé pour mes pavés, de la part d'un scientifique qui aime bien écrire malgré tout. ^^
C'est vrai que je poste rarement ici bien que je lis tous les posts. Je suis un peu un fantôme.
Etre là sans être là =p
Oui je devrais prendre ton exemple alors ^^
Tu as le courage de tout lire :o
Je ne suis pas folle.
Ma réalité est juste différente de la votre.
Ouais, vos conneries me font bien rire parfois puis peut y avoir des discussions intéréssantes ici :P
Puis on se prend jamais la tête, y'a vraiment une bonne ambiance :3
Ah ça c'est sûr que les conneries ça ne manque pas ici, il a toujours des discussions intéressante ;)
Non on ne se prend pas la tête ici, ce n'est que d'amour et de paix <3
Pour ça que je poste pratiquement que ici ^^
Je ne suis pas folle.
Ma réalité est juste différente de la votre.
Oh un revenant :p
Ça va LT? Oui ambiance bisounours ^^
Je ne suis pas folle.
Ma réalité est juste différente de la votre.
Du topic "vos OST en or" qui va prochainement devenir ma seconde maison ni plus ni moins (avec l'igloo, ne t'inquiètes pas, j'apporterai des bols de lait; quelques lettres et tout ira bien ^^)
Y a Hooper sur TF1. loul
My motives are complex :3
Yoshiraleûûse ! Comment ça va ?!
Ils sont sympas tes posts, ça fait plaisir ^^ !
Sinon, c'est vrai qu'ici ce n'est que Paix et Amour !
A bientôt les totos !
Je vois qu'il y a eu beaucoup de messages depuis hier soir. Ne pouvant ainsi pas répondre à tout le monde individuellement, je vais donc faire une réponse collective.
Tout d'abord, merci à tous (et à toutes!) pour vos messages de soutien et d'encouragement.
Pour clarifier les choses, non, je ne suis pas dans la situation de déprime (ça, c'était l'an dernier, mais c'est fini, je ne me referai plus avoir). En fait, je suis plutôt très songeur ces dernières semaines, depuis la reprise de mon boulot, et avec toujours une petite anxiété sur mon avenir qui me pose beaucoup de questions.
Aujourd'hui, je me suis enfin décidé à parler à mon formateur responsable des stagiaires pour lui expliquer mes intentions et mon état d'esprit, chose que j'avais du mal à assumer et donc à expliquer aux autres. Je lui ai donc dit ce que je vais vous dire maintenant: je n'ai plus l'intention de m'investir, ni l'envie de chercher à être titularisé, d'une part parce que cela sera inutile (je suis "trop connu des services" depuis plus de trois ans), et d'autre part parce que je sature de ce milieu qui a tendance à pomper mon énergie et mon temps libre (ne me laissant jamais l'esprit complètement libre même quand je suis en vacances, avec toutes ces choses à penser et à préparer en amont qui prennent largement plus de temps que les 18 heures de cours à assurer par semaine).
Je fais désormais acte de présence et ne fais qu'attendre l'inspection et ensuite la commission afin qu'ils prononcent mon licenciement (ils appellent plutôt ça "la non titularisation", mais dans les faits c'est la même chose), vu que je n'ai aucun intérêt à démissionner (sinon, je n'aurais aucune indemnité).
Je lui ai également expliqué que je suis content d'avoir changé d'établissement (car l'an dernier c'était infernal et traumatisant), de finir dans une meilleure ambiance où personne ne me connaît, et que j'ai l'intention de tirer profit des deux années d'indemnités pour prendre du temps pour moi et construire un nouveau projet.
Plus concrètement, je compte me consacrer à fond dans l'astrophysique: me blinder de connaissances, me mettre au faîte de l'actualité scientifique, de l'état des lieux des laboratoires et de leur travail de recherche, de nouer des contacts, de profiter de mon intérêt pour les voyages afin de contacter et de démarcher les laboratoires sur place (joindre l'utile à l'agréable).
Mon formateur a bien écouté avec intérêt et voulait me parler depuis la rentrée sans trop savoir comment aborder la chose. Il s'est montré ravi de mon état d'esprit et m'a dit qu'il me voit effectivement très bien me consacrer à la recherche car il a eu toute l'occasion de voir mon potention dans le domaine scientifique, avec mes connaissances, mes capacités et mon esprit critique. Il m'a aussi dit que c'était une bonne idée d'essayer de tenter ma chance à l'étranger pour mieux rebondir, de profiter de mon ouverture d'esprit et de ma facilité à partir ailleurs et à voyager.
Il m'a expliqué aussi que durant la première année de stage que j'avais faite (et qui s'était mal passée avec ma toute première tutrice et mes collègues ainsi que le proviseur il y a trois ans), il s'était fait taper sur les doigts parce qu'il m'avait soutenu (on se connaît maintenant depuis trois ans, nous étions même devenus collègues il y a deux ans vu que j'avais été affecté dans le même lycée que lui, ce qui explique que je suis le seul de la promo qu'il tutoie et réciproquement). Il a toujours beaucoup apprécié mes interventions au niveau disciplinaire, mes connaissances et mes réflexions sur la matière et la façon de l'enseigner.
D'ailleurs, même aujourd'hui je dis que je fais simplement acte de présence au lycée comme en formation, mais lorsque je vois mes camarades réfléchir à un problème d'enseignement, sur un chapitre et sur des difficultés liés à l'utilisation des moyens technologiques, je ne peux pas m'empêcher d'intervenir pour les aider et échanger avec eux: il faut croire que le naturel revient finalement au galop et que c'est une facette du métier que j'aime bien (contrairement aux aspects éducatif et gestion de classe d'adolescents difficiles qui ne me correspondent pas).
Cependant, le chemin que je vais emprunter ne sera pas facile: des années d'incertitude (aussi bien professionnelle que géographique) et de persévérance m'attendent, et il ne va pas être facile d'assumer mon futur statut de chômeur (moi qui ai un Master 2 de Recherche, même un second M2 en enseignement) auprès de mon entourage social (et de mes parents). Il va falloir composer avec tout ça, ce qui explique pourquoi je suis très pensif dernièrement. Il faudra aussi vivre avec 500 ou 600 euros de "salaire" en moins par rapport à d'habitude (même si je compte compléter cela et profiter de mon temps libre en donnant des cours particuliers).
Mais voilà, mon avenir semble tout de même plus clair. Je suis content d'en avoir parlé à mon formateur, car c'est quelque chose que j'avais du mal à assumer au grand jour et qui me torturait un peu l'esprit. Il va falloir que je trouve l'élan nécessaire pour entrer dans la dynamique d'apprentissage et de démarche sur la discipline qui m'intéresse si je veux espérer obtenir une place dans un monde n'en ayant pas beaucoup, ce qui est encore difficile à faire tant que je n'ai pas encore l'esprit libéré jusqu'à la fin de mon poste actuel, et il faudra aussi, plus que jamais, parfaitement occuper mon temps libre et ne surtout pas rester dans le marasme pendant ces deux ans. En attendant, il faut que je termine tout ça la tête haute, quitte à serrer un peu les dents, mais à garder ma fierté avant tout.
Edit: Et désolé pour mes pavés, de la part d'un scientifique qui aime bien écrire malgré tout. ^^