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L'Igloo [topic de blabla]

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Portrait de Poupi
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Re: L'Igloo [topic de blabla]

Non, je ne suis pas obligé.

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Re: L'Igloo [topic de blabla]

Bon avant que je sorte par la toute petite porte de l'argument hors sujet que je voulais juste placer pour faire mon intéressant à 3 balles (oui, oui vous savez mon attachement au chiffre 3 ^^), j'aimerais tout de même ajouter (loul) :

Vous savez, dans le Coran,

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Exemple de versets :

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Edité par Yassine le 17/04/2019 - 23:23
Portrait de Rudolf
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Re: L'Igloo [topic de blabla]

@Hellipsir : Moi aussi je peux te donner plein d'exemples de magouilles qui relèvent de l'"optimisation fiscale" et qui se font de manière légale. Il n'y a pas plus tard que le mois dernier, j'écoute une nana au téléphone dans le tram qui dit "j'ai décroché un CDD, mon contrat se termine à telle date, mais c'est super car j'aurai assez de mois de travail pour toucher le chômage". Je connais aussi un certain nombre de gens qui font des déclarations familiales comme ça les arrange pour ne pas payer d'impôts.

Mais voilà, ça, il ne faut rien dire car ce sont des "pauvres". Et je ne vois absolument pas ce qui rend cette pratique plus "morale" chez les pauvres que chez les riches, sous prétexte que ces derniers font de l'optimisation fiscale sur des montants plus élevés (ce qui est logique car un même pourcentage appliqué à des sommes plus élevées donne lieu à une somme plus importante). Non, je ne suis pas d'accord : ce n'est pas plus justifié chez les pauvres que chez les riches (car je connais aussi des pauvres qui ne trichent pas et qui s'en sortent), donc c'est pour ça que je parle d'hypocrisie.

Edité par Rudolf le 18/04/2019 - 13:47

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Re: L'Igloo [topic de blabla]

C'est vrai et heureusement pas la majorité mais ton exemple Rudolf, ça prouve quand même parfois la bêtise de certains.

Ok, le chômage te donne un revenu mais il n'empêche que le travail est aussi un facteur fort de lien social en particulier pour un 25-40 ans et même d'un point de vue financier, il faut savoir que le chômage ne fait pas partie du périmètre de cotisation pour la retraite.

En clair, il faut le voir uniquement comme une roue de secours même s'il est aussi important d'épargner quand on le peut pour celà^^

EDIT / ça empêche pas que je soutiens et je serai bien content d'en profiter si j'étais dans le besoin mais pas durablement enfin j'espère^^

Citation:
C'est la honte de l'armée romaine !

Ce film :D

Edité par video2f1 le 18/04/2019 - 14:18
Portrait de Pang Tong
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Re: L'Igloo [topic de blabla]

J'suis pas mal d'accord avec le chômage comme roue de secours. Perso, je vivrais assez mal le fait de le toucher. Bien entendu, y a pas de jugement sur ceux qui y sont, parce que tout le monde peut connaître des moments difficiles, ce que je veux dire, c'est que je ferais tout mon possible pour sortir de cette situation, chose plus facile à dire qu'à faire...

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

Portrait de Thonyo_again
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Re: L'Igloo [topic de blabla]

Citation:
Ce film :D

^^

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Portrait de video2f1
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A rejoint: 20 mai 2012
Contributions: 8773
Re: L'Igloo [topic de blabla]

Tu tututututtu tututututu tuuututututututuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Je préfère quand même les versions allemandes^^

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Edité par video2f1 le 18/04/2019 - 14:04
Portrait de Thonyo_again
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Re: L'Igloo [topic de blabla]

L'allemand ça rappe en bouche :p


Portrait de Pang Tong
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A rejoint: 12 novembre 2016
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Re: L'Igloo [topic de blabla]

Le problème c'est surtout que beaucoup de jeux de mots ne passent pas en allemand, et quand on sait que c'est ce qui fait, pour une bonne partie, tout le sel de la série...

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

Portrait de Depakote
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Re: L'Igloo [topic de blabla]

Ma petite contribution en soutien à Helli que j'embrasse

400 K

De sa fenêtre insonorisée, depuis la vue plongeante sur le périph qu'offrent les 140 étages du building occupé par la multinationale Chrimata, le nouveau Président du Conseil d'Administration fait grise mine. Sa douleur à l'estomac – ulcère – s'est réveillée ce matin à la lecture du journal. Il vient en effet d'apprendre que l’État ne lui propose que 140 000 euros annuels, alors qu'il avait réclamé un salaire fixe de 400 000 – l’État détenant un peu plus de 26 % du capital du groupe. Les arguments avancés en creux étaient qu'il ne s'agissait là que du salaire d'un président « non-exécutif », pas du PDG, pas du premier rôle. L'article s'achevait sur cette question : « Dans un climat de vindicte populaire menée par les Gilets jaunes, 140 k comme jetons de présence, nos concitoyens auront-ils à cœur de juger ça insuffisant ? » Et la phrase n'était pas passée. Une ton ironique que son estomac n'avait pas digéré. Comment notre homme, qui se définissait comme un démocrate ayant un souci élevé de la répartition des richesses, de l’État providence, pouvait-il accepter ce portrait le faisant passer pour le dernier des profiteurs ; de surcroît, dans un canard de droite ?

Et tout ça à cause d’une poignée d’agitateurs ! Sur ces questions « sociétales », comme l'on dit de nos jours, le Président a une vision très antique. Régulièrement, lors des repas qu'il prend seul le midi au restaurant La Grande Cascade, il lui arrive, d'après le maître d'hôtel, de déclamer par cœur, le verre à la main, des tirades entières de La Guerre du Péloponnèse, en outre le passage où Thucydide rapporte les propos de Périclès sur la nature de la démocratie athénienne. Très souvent même, les clients ponctuent ses envolées par des applaudissements nourris (adjectif qui s’accorde parfaitement au lieu de la scène). Lui ne salue jamais, impassible. Quand il retombe sur sa chaise, le Château Latour aidant, il semble comme en proie à une sorte de vague à l'âme. Il reste assis, ne dit plus mot, tout en confectionnant des petites boules à la mie de pain. Autour de lui les gens deviennent flous. Puis, entre le saumon à la royale et les asperges en petit pois, il sort de son mutisme en précisant que dans le régime athénien les honneurs étaient distribués en fonction du mérite et non de la naissance, un régime où la pauvreté n'excluait pas une participation politique. C'est d'ailleurs les propos qu'il a tenus hier midi, dans ce même restaurant, à cette même table, au fonctionnaire de l’État chargé de la transaction :

— Mes 400 000 euros annuels, je les mérite !

Le fonctionnaire de l’État s'est aussitôt empressé de lui rappeler quelques points de détail, notamment les parts que le Président détient dans les laboratoires pharmaceutiques Roibon qui fabriquent, entre autres, le Xanamil, de même que son générique Paradonxan, jouant sur les deux anxiolytiques une fausse concurrence comme le faisaient dans un autre secteur à une époque Air France et Air Inter. Le fonctionnaire a aussi précisé que l’État, depuis 2 ans, lui permet d'occuper un appartement de 300 mètres carrés aux frais des contribuables. D'un revers de main, le Président a écarté les arguments de son hôte – oui, hier midi, c'est l’État (c’est-à-dire encore nous) qui l'invitait à La Cascade :

— Le problème n'est pas là. J'ai un avion à Ras al-Khaimah qui attend mon feu vert. Un gros porteur chargé à bloc. Près de 6450 tonnes de sable blanc qu'il doit déverser sur l'îlot artificiel que je fais construire. Je manque de crédit.

Crédit, mot qui ne cesse de l'obséder ces derniers mois. Crédit contracté pour la construction de son îlot artificiel dans la baie de Dubaï. Crédit investi, dans ses pensées, sous forme d'incessante angoisse. Il en a d’ailleurs perdu le sommeil. Ça le travaille. Et vendredi dernier, ironie du sort, son médecin, qu'il s'est enfin décidé à consulter, l’a rassuré en lui disant :

— Si cette baisse de moral persiste, revenez dans 3 jours. On commencera alors doucement avec du Xanamil : 1/2 le matin, 1/2 le soir. Courage ! Nous allons vous sortir de là.