C'est normal parce qu'à l'époque on disait justement "prêt de", mais au fil des siècles, cette formulation est devenue de plus en plus désuète et a laissé place à la formule "près de".
Académie française : Longtemps l’adjectif prêt put se construire avec la préposition de. On trouve facilement cette construction chez les classiques : « Il tenait un moineau, dit-on / Prêt d’étouffer la pauvre bête / Ou de la lâcher aussitôt/ pour mettre Apollon en défaut… » (La Fontaine, L’Oracle et l’Impie). Après le xviiie siècle, cet usage tend à disparaître, même si prêt de se lit encore chez Proust et semble réconcilier, grammaticalement à tout le moins, Robespierre, qui écrit : « s’il est vrai […] qu’un grand complot est prêt d’éclater.. », et Chateaubriand, chez lequel on lit : « Madame Jérôme Bonaparte, prête d’accoucher… » Aujourd’hui prêt se construit avec à et signifie « préparé pour, disposé à », et l’on écrit près de pour dire que quelqu’un est sur le point de faire quelque chose (sans oublier, bien sûr, que la locution près de indique aussi la proximité spatiale : Il habite près de Paris).
En tout cas, "prêt à partir" et "près de partir", ça ne veut pas dire la même chose. La première veut dire "il peut partir n'importe quand, il est prêt", tandis que la seconde veut plutôt dire "sur le point de partir".
Ouais, de mémoire j'avais déjà lu des "prêt de" dans certains vieux bouquins. D'ailleurs, j'ai déjà lu des "malgré que" chez de grands auteurs. Alors, en vrai il faut éviter... sauf pour dire "malgré que j'en aie". Mais ça n'aura pas forcément le sens auquel on peut s'attendre : "je m'appelle Trikounet et, malgré que j'en aie, je reconnais que je suis un gros nul". Si si, c'est juste... enfin, "grammairement parlant" ça l'est parce que je ne suis pas un nul... pas vrai ? :(
si un nul, un goujat :p avec moi c'est une vanne et on passe à autre chose, on s'en branle tjrs de ce que je dis.
et avec rudolf c'est réponse toute sérieuse et tout. je me sens tjrs exclue et prise pour une idiote et ca me rend toute triste :(
et bien sur je me fais snobée comme une merde derriere, je suis trop conne pour vous je pense, je dois pas mériter de vous parler, j'espere ca vous fait pas chier que je vous lise au moins. désolée d'exister, fetez au moins ca le jour ou je vais enfin réussir une TS.
En tout cas, "prêt à partir" et "près de partir", ça ne veut pas dire la même chose. La première veut dire "il peut partir n'importe quand, il est prêt", tandis que la seconde veut plutôt dire "sur le point de partir".
C'est ce genre de distinguo qui me rend admiratif de la langue française, et qui fait que certaines simplifications imposées par les réformes m'horripilent (pas toutes, heureusement, il y a aussi du bon).
Oui, l'emploi de "malgré que" est très délicat. Moi-même, je ne sais pas comment ça marche, si ce n'est qu'en général c'est pratiquement toujours faux dans l'usage qu'on veut lui donner.
Chuck Chan a écrit:
C'est ce genre de distinguo qui me rend admiratif de la langue française, et qui fait que certaines simplifications imposées par les réformes m'horripilent (pas toutes, heureusement, il y a aussi du bon).
Oui, la langue française est complexe mais très riche, beaucoup de pays nous l'envient. :-)
Sinon, il faut que je vous partage un truc énormissime ! XD
Tout est énorme, dans cette vidéo !
"Est-il juste de laisser le lion manger la gazelle ? "
"Empêchons les chats de chasser"
Le passage sur les têtards est énorme, aussi !
Ca peut aller très loin, l'antispécisme. :-p
J'aime bien d'ailleurs ce commentaire Youtube : " il serait plus juste de nourrir les lions avec des herbivores inutiles tel que les Végans ". ^^
@Adakor : Ah pardon, je suis désolé : je ne suis qu'un scientifique ayant le malheur de ne pas être nul en français. ^^
Comme quand je suis tombée sur un reportage sur une famille vegan, ca y va meme jusqu'à la bouffe de leur chien, le pauvre toutou qui n'a rien demandé, pareil pour les enfants d'ailleurs, je trouve ca lamentable. que ces tarés font ce qu'ils veulent de leurs corps ok mais sur les autres -_-
et je trouve bien hypocrite leurs histoires de saucisses et de steack de soja. ils sont au courant au fait que leur "écologie" fait du mal à la foret amazonienne ? le bobo doit penser que le soja pousse dans les caves parisiennes loul
Je me suis sacrifié au nom de l'Académie française ! :D
Citation:
Oui, l'emploi de "malgré que" est très délicat. Moi-même, je ne sais pas comment ça marche, si ce n'est qu'en général c'est pratiquement toujours faux dans l'usage qu'on veut lui donner.
Alors, "malgré que j'en aie" c'est simplement un autre moyen pour "bien malgré moi" ou "je suis contraint de l'admettre". Pas facile à utiliser, mais c'est tout ce qu'il y a de plus correct. C'est une expression bien soutenue pour montrer qu'on est sous la contrainte, en gros. Sinon, "malgré que" dans le sens "bien que" il faut tout simplement éviter... sauf si on s'appelle Proust ou Maupassant.^^
Citation:
Oui, la langue française est complexe mais très riche, beaucoup de pays nous l'envient. :-)
C'est clair : ça n'est pas pour rien qu'elle est une langue diplomatique. Mais en vérité, il n'y a pas tellement de quoi envier une langue X ou Y pour sa richesse. Bon, je ne parle pas des langues assez obscures genre le pirahã où tu ne peux même pas être précis quand tu comptes ou autres langues parlées par 100 péquenauds qui n'ont ni une grammaire riche, ni une grosse histoire : ça c'est hors catégorie vu que tu ne peux exprimer que le strict minimum. Mais après, entre les langues agglutinantes qui te créent des "mots-phrases" ultra précis, les trucs comme l'arabe avec l'usage du duel en plus du singulier et du pluriel etc., tu te rends compte que chaque langue ou presque sur Terre a sa part de richesse. Le tout est de bien exploiter cette dite richesse, en gros. :D
Enfin, pour résumer, j'envie pas mal de choses chez beaucoup de langues tout en étant très fier de mon français natal.
Par-contre, niveau "complexité", là on s'emballe parfois un peu trop vite : à côté des 36 000 cas grammaticaux du hongrois ou du finnois, de la quantité de morphèmes et surtout de clics des langues khoïsan ou de la structure de malade mental de certaines langues comme le navajo ou autres, le français passe pratiquement pour un truc de rigolo. Sans oublier certaines langues mortes comme l'akkadien où, là, je crois qu'il faut être un génie pour maîtriser ça.
C'est vraiment intéressant ce qu'il dit sur les chats qui auraient "le désir de chasser". Parce que ce qu'il fait là, comme beaucoup de gusses de son genre, c'est de prêter à ces pauvres félins des caractéristiques humaines. Le chat ne chasse pas par désir mais par instinct, confondre les deux c'est montrer son incompétence.
Donc, c'est bien beau de proclamer que cette question est fondamentale, que le futur est dans cette voie, que tout le monde devrait s'inquiéter des pauvres souris — alors que les chats on s'en fout —, etc. mais c'est juste ridicule et ça ne les grandit pas.
Autre exemple, j'ai entendu à plusieurs reprises la Chine citée en matière de tofu. C'est bien de citer la Chine, mais faut y venir faire un tour avant de dire des bêtises. La quantité de viande mangée — ou gaspillée — là-bas est juste hallucinante. Et je ne parle même pas de la condition animale. J'ai quelques exemples dont un chien de compagnie qui s'est fait buter parce que le peï était trop content d'inviter son pote à venir manger chez lui pendant le nouvel an chinois...
Comme quand je suis tombée sur un reportage sur une famille vegan, ca y va meme jusqu'à la bouffe de leur chien, le pauvre toutou qui n'a rien demandé, pareil pour les enfants d'ailleurs, je trouve ca lamentable. que ces tarés font ce qu'ils veulent de leurs corps ok mais sur les autres -_-
Tss tss tss, faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Un régime végétalien bien suivi est viable à toute étape de la vie d'un être humain, c'est pas ça le soucis. Par contre, pour le chien, c'est effectivement de la maltraitance puisque lui a besoin de viande (comme le chat par exemple)
En revanche, pour les enfants, zéro soucis.
Adakor a écrit:
et je trouve bien hypocrite leurs histoires de saucisses et de steack de soja. ils sont au courant au fait que leur "écologie" fait du mal à la foret amazonienne ? le bobo doit penser que le soja pousse dans les caves parisiennes loul
Je sais pas quelle marque ils bouffent mais sache qu'on fait pousser du soja en France. Tu peux regarder, quasi tous les laits de soja vendus en France sont fait à partir de soja français par exemple. Le soja qui pousse en Amazonie sert... A nourrir les animaux d'élevage, et non les êtres humains !
Donc pour le coup, c'est pas leur steak de soja qui déforeste l'Amazonie.
Adakor a écrit:
la sensibilité de la gazelle loul
J'en profite d'ailleurs pour dire que, comme partout, ya malheureusement des cons et des gens stupides chez les vegans. Des gens qui pensent devoir jouer à Dieu et s'immiscer dans la vie sauvage (je suppose que tu tires la sensibilité de la gazelle de là), et ce au mépris de l'évolution et de l'importance du couple proie-prédateur dans les écosystèmes.
Être vegan, c'est refuser l'exploitation animale par l'homme, rien de plus. Pas vouloir classer des espèces en fonction de si on pense qu'elles sont gentilles ou pas... Et je trouve dommage qu'on s'intéresse toujours aux extrémistes dangereux (parce que ça fait plus d'audience) plutôt qu'à des gens qui ont réfléchi un peu avant d'ouvrir leur bouche et d'adapter leur comportement. Malheureusement, les cons ont le vent en poupe ces temps-ci...
Pang Tong a écrit:
C'est vraiment intéressant ce qu'il dit sur les chats qui auraient "le désir de chasser". Parce que ce qu'il fait là, comme beaucoup de gusses de son genre, c'est de prêter à ces pauvres félins des caractéristiques humaines. Le chat ne chasse pas par désir mais par instinct, confondre les deux c'est montrer son incompétence.
Donc, c'est bien beau de proclamer que cette question est fondamentale, que le futur est dans cette voie, que tout le monde devrait s'inquiéter des pauvres souris — alors que les chats on s'en fout —, etc. mais c'est juste ridicule et ça ne les grandit pas.
Exact. Les seules souris pour lesquelles on devrait gueuler, ce sont celles exploitées par l'Homme (par les labos de cosmétiques, l'industrie pharmaceutique, etc.) tout en gardant en tête que ça a quand même permis des avancées scientifiques et médicales conséquentes, et qu'on ne peut malheureusement pas s'en passer du jour au lendemain sans plan de secours. Mais hiérarchiser les animaux (sur une base de la souris peut pas se défendre, par exemple), c'est stupide et, à priori, à contre-courant de l'idée de base du veganisme.
Pang Tong a écrit:
Autre exemple, j'ai entendu à plusieurs reprises la Chine citée en matière de tofu. C'est bien de citer la Chine, mais faut y venir faire un tour avant de dire des bêtises. La quantité de viande mangée — ou gaspillée — là-bas est juste hallucinante. Et je ne parle même pas de la condition animale. J'ai quelques exemples dont un chien de compagnie qui s'est fait buter parce que le peï était trop content d'inviter son pote à venir manger chez lui pendant le nouvel an chinois...
Ce serait comme glorifier l'Inde parce qu'elle a érigé la vache en tant qu'animal sacré alors qu'en vrai, ces vaches vivent dans la rue, bouffent des poubelles et qu'ils consomment en réalité pas mal de lait. Bref, aucun pays n'est exemplaire, et c'est dur de savoir réellement les réalités d'un pays en restant bien au chaud en France.
Yep, d'ailleurs, sur le site de l'Académie française :
On écrit : Elle n’est pas près de l’oublier
Ils sont prêts à venir
On n'écrit pas : Elle n’est pas
prête del’oublierIls sont
prêts devenirVoilou :)
Mais d'un autre côté :
Il tenait un Moineau, dit-on,
Prêt d'étouffer la pauvre bête,
Ou de la lâcher aussitôt,
Pour mettre Apollon en défaut.
Jean de La Fontaine^^
C'est normal parce qu'à l'époque on disait justement "prêt de", mais au fil des siècles, cette formulation est devenue de plus en plus désuète et a laissé place à la formule "près de".
Académie française : Longtemps l’adjectif prêt put se construire avec la préposition de. On trouve facilement cette construction chez les classiques : « Il tenait un moineau, dit-on / Prêt d’étouffer la pauvre bête / Ou de la lâcher aussitôt/ pour mettre Apollon en défaut… » (La Fontaine, L’Oracle et l’Impie). Après le xviiie siècle, cet usage tend à disparaître, même si prêt de se lit encore chez Proust et semble réconcilier, grammaticalement à tout le moins, Robespierre, qui écrit : « s’il est vrai […] qu’un grand complot est prêt d’éclater.. », et Chateaubriand, chez lequel on lit : « Madame Jérôme Bonaparte, prête d’accoucher… » Aujourd’hui prêt se construit avec à et signifie « préparé pour, disposé à », et l’on écrit près de pour dire que quelqu’un est sur le point de faire quelque chose (sans oublier, bien sûr, que la locution près de indique aussi la proximité spatiale : Il habite près de Paris).
En tout cas, "prêt à partir" et "près de partir", ça ne veut pas dire la même chose. La première veut dire "il peut partir n'importe quand, il est prêt", tandis que la seconde veut plutôt dire "sur le point de partir".
Ouais, de mémoire j'avais déjà lu des "prêt de" dans certains vieux bouquins. D'ailleurs, j'ai déjà lu des "malgré que" chez de grands auteurs. Alors, en vrai il faut éviter... sauf pour dire "malgré que j'en aie". Mais ça n'aura pas forcément le sens auquel on peut s'attendre : "je m'appelle Trikounet et, malgré que j'en aie, je reconnais que je suis un gros nul". Si si, c'est juste... enfin, "grammairement parlant" ça l'est parce que je ne suis pas un nul... pas vrai ? :(
si un nul, un goujat :p avec moi c'est une vanne et on passe à autre chose, on s'en branle tjrs de ce que je dis.
et avec rudolf c'est réponse toute sérieuse et tout. je me sens tjrs exclue et prise pour une idiote et ca me rend toute triste :(
et bien sur je me fais snobée comme une merde derriere, je suis trop conne pour vous je pense, je dois pas mériter de vous parler, j'espere ca vous fait pas chier que je vous lise au moins. désolée d'exister, fetez au moins ca le jour ou je vais enfin réussir une TS.
Trikounet qui s'auto-bash... c'est triste.
Oui, l'emploi de "malgré que" est très délicat. Moi-même, je ne sais pas comment ça marche, si ce n'est qu'en général c'est pratiquement toujours faux dans l'usage qu'on veut lui donner.
Oui, la langue française est complexe mais très riche, beaucoup de pays nous l'envient. :-)
Sinon, il faut que je vous partage un truc énormissime ! XD
Tout est énorme, dans cette vidéo !
"Est-il juste de laisser le lion manger la gazelle ? "
"Empêchons les chats de chasser"
Le passage sur les têtards est énorme, aussi !
Ca peut aller très loin, l'antispécisme. :-p
J'aime bien d'ailleurs ce commentaire Youtube : " il serait plus juste de nourrir les lions avec des herbivores inutiles tel que les Végans ". ^^
@Adakor : Ah pardon, je suis désolé : je ne suis qu'un scientifique ayant le malheur de ne pas être nul en français. ^^
Comme quand je suis tombée sur un reportage sur une famille vegan, ca y va meme jusqu'à la bouffe de leur chien, le pauvre toutou qui n'a rien demandé, pareil pour les enfants d'ailleurs, je trouve ca lamentable. que ces tarés font ce qu'ils veulent de leurs corps ok mais sur les autres -_-
et je trouve bien hypocrite leurs histoires de saucisses et de steack de soja. ils sont au courant au fait que leur "écologie" fait du mal à la foret amazonienne ? le bobo doit penser que le soja pousse dans les caves parisiennes loul
la sensibilité de la gazelle loul
Je me suis sacrifié au nom de l'Académie française ! :D
Alors, "malgré que j'en aie" c'est simplement un autre moyen pour "bien malgré moi" ou "je suis contraint de l'admettre". Pas facile à utiliser, mais c'est tout ce qu'il y a de plus correct. C'est une expression bien soutenue pour montrer qu'on est sous la contrainte, en gros. Sinon, "malgré que" dans le sens "bien que" il faut tout simplement éviter... sauf si on s'appelle Proust ou Maupassant.^^
C'est clair : ça n'est pas pour rien qu'elle est une langue diplomatique. Mais en vérité, il n'y a pas tellement de quoi envier une langue X ou Y pour sa richesse. Bon, je ne parle pas des langues assez obscures genre le pirahã où tu ne peux même pas être précis quand tu comptes ou autres langues parlées par 100 péquenauds qui n'ont ni une grammaire riche, ni une grosse histoire : ça c'est hors catégorie vu que tu ne peux exprimer que le strict minimum. Mais après, entre les langues agglutinantes qui te créent des "mots-phrases" ultra précis, les trucs comme l'arabe avec l'usage du duel en plus du singulier et du pluriel etc., tu te rends compte que chaque langue ou presque sur Terre a sa part de richesse. Le tout est de bien exploiter cette dite richesse, en gros. :D
Enfin, pour résumer, j'envie pas mal de choses chez beaucoup de langues tout en étant très fier de mon français natal.
Par-contre, niveau "complexité", là on s'emballe parfois un peu trop vite : à côté des 36 000 cas grammaticaux du hongrois ou du finnois, de la quantité de morphèmes et surtout de clics des langues khoïsan ou de la structure de malade mental de certaines langues comme le navajo ou autres, le français passe pratiquement pour un truc de rigolo. Sans oublier certaines langues mortes comme l'akkadien où, là, je crois qu'il faut être un génie pour maîtriser ça.
C'est vraiment intéressant ce qu'il dit sur les chats qui auraient "le désir de chasser". Parce que ce qu'il fait là, comme beaucoup de gusses de son genre, c'est de prêter à ces pauvres félins des caractéristiques humaines. Le chat ne chasse pas par désir mais par instinct, confondre les deux c'est montrer son incompétence.
Donc, c'est bien beau de proclamer que cette question est fondamentale, que le futur est dans cette voie, que tout le monde devrait s'inquiéter des pauvres souris — alors que les chats on s'en fout —, etc. mais c'est juste ridicule et ça ne les grandit pas.
Autre exemple, j'ai entendu à plusieurs reprises la Chine citée en matière de tofu. C'est bien de citer la Chine, mais faut y venir faire un tour avant de dire des bêtises. La quantité de viande mangée — ou gaspillée — là-bas est juste hallucinante. Et je ne parle même pas de la condition animale. J'ai quelques exemples dont un chien de compagnie qui s'est fait buter parce que le peï était trop content d'inviter son pote à venir manger chez lui pendant le nouvel an chinois...
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Tss tss tss, faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Un régime végétalien bien suivi est viable à toute étape de la vie d'un être humain, c'est pas ça le soucis. Par contre, pour le chien, c'est effectivement de la maltraitance puisque lui a besoin de viande (comme le chat par exemple)
En revanche, pour les enfants, zéro soucis.
Je sais pas quelle marque ils bouffent mais sache qu'on fait pousser du soja en France. Tu peux regarder, quasi tous les laits de soja vendus en France sont fait à partir de soja français par exemple. Le soja qui pousse en Amazonie sert... A nourrir les animaux d'élevage, et non les êtres humains !
Donc pour le coup, c'est pas leur steak de soja qui déforeste l'Amazonie.
J'en profite d'ailleurs pour dire que, comme partout, ya malheureusement des cons et des gens stupides chez les vegans. Des gens qui pensent devoir jouer à Dieu et s'immiscer dans la vie sauvage (je suppose que tu tires la sensibilité de la gazelle de là), et ce au mépris de l'évolution et de l'importance du couple proie-prédateur dans les écosystèmes.
Être vegan, c'est refuser l'exploitation animale par l'homme, rien de plus. Pas vouloir classer des espèces en fonction de si on pense qu'elles sont gentilles ou pas... Et je trouve dommage qu'on s'intéresse toujours aux extrémistes dangereux (parce que ça fait plus d'audience) plutôt qu'à des gens qui ont réfléchi un peu avant d'ouvrir leur bouche et d'adapter leur comportement. Malheureusement, les cons ont le vent en poupe ces temps-ci...
Exact. Les seules souris pour lesquelles on devrait gueuler, ce sont celles exploitées par l'Homme (par les labos de cosmétiques, l'industrie pharmaceutique, etc.) tout en gardant en tête que ça a quand même permis des avancées scientifiques et médicales conséquentes, et qu'on ne peut malheureusement pas s'en passer du jour au lendemain sans plan de secours. Mais hiérarchiser les animaux (sur une base de la souris peut pas se défendre, par exemple), c'est stupide et, à priori, à contre-courant de l'idée de base du veganisme.
Ce serait comme glorifier l'Inde parce qu'elle a érigé la vache en tant qu'animal sacré alors qu'en vrai, ces vaches vivent dans la rue, bouffent des poubelles et qu'ils consomment en réalité pas mal de lait. Bref, aucun pays n'est exemplaire, et c'est dur de savoir réellement les réalités d'un pays en restant bien au chaud en France.
Après HooperVania, mon nouveau projet !