Re: A quoi croyez-vous quand vous étiez petit ?[Topic mis à jour]
Toute petite, en observant les interactions sociales, la futilité des échanges généralement (le temps qu'il fait, etc.), j'étais absolument persuadée que tout le monde jouait la comédie. C'était inenvisageable pour moi que ce soit simplement la réalité. Et tous les codes sociaux me paraissaient (j'ai hésite à mettre "paraissent") incongrus, je ne voyais pas d'articulation logique véritable et cela me perturbait beaucoup. Je pensais aussi que les gens faisaient exprès de ne pas être cohérents (je dis vert mais je fais rouge, etc.) parce que ça faisait partie d'une sorte de livre qu'on allait nous délivrer à l'âge adulte sur la façon de se comporter en travestissant ce qu'on était profondément. Je pensais que les enfants de mon âge observaient et réfléchissaient autant que moi, mais leur comportement montrait tout l'opposé, alors je pensais qu'eux aussi jouaient la comédie. Mais j'étais triste car ce fameux livre qu'on aurait dû me délivrer comme à tous les enfants pour que je me comporte "comme tout le monde" n'étais jamais venu. Et je trouvais cela très injuste. Puis, dans la continuité, quand j'ai appris à lire et écrire à 3/4 ans, je pensais naturellement que tous les autres enfants de mon âge faisaient pareil. Mais ils ne prenaient jamais de livres dans la bibliothèque de la maternelle, là où on nous lisait des histoires. Cela m'intriguait. Il était impensable pour moi qu'ils ne lisent/écrivent pas à cette époque :) (ou en faisant semblant de ne pas savoir, évidemment)
Je croyais que je pouvais contrôler le temps parce qu'il arrivait souvent que le temps change brutalement à un de mes changements d'humeur (événement contrariant : il y avait un grand soleil, tout à coup pluie battante) et cela me terrifiait littéralement. Parce que je pensais que je pouvais faire du mal aux gens (je songeais notamment, par exemple, à ceux qui viennent de peindre quelque chose dehors, s'absentent pour aller aux toilettes ou autre et là "paf" la pluie, horrible.) Mais mon côté rationnel contrebalançait "tu sais bien que c'est impossible, voyons, parce que [gros bloc de connaissances accumulées]"
Quand j'entendais les actualités à la télévision ou à la radio, avec mon oreille baladeuse, je me sentais profondément mal car je me sentais tellement coupable de tout ce qui arrivait. J'étais certaine que c'était de ma faute ou du moins en partie de ma faute, bref, que je n'y étais pas pour rien.
Je croyais tout ce qu'on me disait, instantanément, car je ne voyais/vois pas l'intérêt de mentir (quelle perte de temps) je prenais tout au 1er degré. (On pouvait me dire "tiens tout à l'heure j'ai sauté d'une falaise de 500m de haut !" la plupart des gens auraient fait "pffff n'importe quoi ^^" moi c'était plutôt "ah oui. Tu avais quel matériel ? c'était dans quelles conditions et à quel endroit ? Une raison particulière ou pas du tout ?") (encore aujourd'hui je suis dans tout ça mais je me suis très bien entraînée sur la perception du second degré etc, ce n'est pas parfait mais c'est un grand pas d'effectué)
Je ne rejetais jamais les "croyances" d'autrui même si elles pouvaient paraître absurdes (exemple : x dit qu'il croit en "la grande licorne verte") je cherchais automatiquement à prouver ou infirmer son existence par les données desquelles je disposais, en établissant des parallèles et des liens. Mais je perdais un temps dingue. (nooon ?) parce que je croyais que c'était terriblement important d'élargir son champ de connaissances et que ça passait aussi par tout ça.
Je croyais que toutes les expressions "imagées" (je cherche un exemple) ah "copains comme cochons" par exemple étaient à prendre au pied de la lettre. Pour illustrer mon propos : Je suis enfant. Les adultes s'extasient en parlant d'yeux de chats tout en me regardant. Les billes oeil-de-chat, je file dans ma chambre et revient les poings fermés puis je les ouvre devant eux, ravie. Mais raté, ils parlaient de mes yeux.
Mon oreille, mon cerveau, je ne sais pas ils s'y mettaient probablement en choeur, faisaient que je croyais fermement que certains mots se prononçaient autrement. (je m'exprimais dans un très bon français (je n'ose dire "impeccable" sinon un grammar nazi va passer par là !) donc c'était vraiment très étonnant et "contrasté") ou alors un mot véritable devenait plusieurs mots, comme une expression un peu étrange. (je n'ai pas d'exemple en tête, là tout de suite)
Je croyais que je pouvais perdre ma mémoire et ça m'obsédait complètement. Je prenais des paquets de carte et je mettais dans le désordre en retournant, puis je devais retrouver la dame de pique par exemple parmi toutes les cartes retournées, etc. Si je me trompais une fois j'avais perdu et je recommençais à zéro.
Je croyais que mes parents m'abandonneraient si je ne me "normalisais" pas, alors j'essayais de faire se développer mon mimétisme le plus possible. (c'était souvent proche de la catastrophe, mais ça fait des souvenirs marrants avec le recul, c'est toujours ça)
Je croyais que je pourrais rendre immortels mes animaux de compagnie si je les aimais profondément.
Je croyais qu'une fois qu'une amitié ou autre était tissée, c'était définitif car on ne laisse pas n'importe qui nous approcher, et qu'il ne viendrait à l'esprit de personne de trahir ou autre. Je pensais que les gens étaient constants dans leurs valeurs, leurs principes, car c'est censé être quelque chose de très mûrement réfléchi et pris avec grand recul.
Je croyais qu'il y avait une règle non dite mais connue de tous en observant les autres, de groupes se formaient par âge. Donc si quelqu'un de bien plus âgé que moi (pas un adulte) venait me parler, au début je ne répondais pas car je ne voulais pas transgresser la règle.
Je croyais dur comme fer que je connaissais les vraies paroles des chansons/musiques que j'avais pu entendre/écouter dans mon enfance. (la faute de la "déformation" des mots) je n'ai eu les vraies paroles que bien plus tard, en regardant sur internet. Pour la musique, pas de problème, mais les paroles... Souvent j'entendais une toute autre phrase, et ça persistait, même parfois après avoir lu les vraies paroles.
Dans le même genre, je croyais fermement que j'avais bien regardé certains dessins animés. Puis, en en discutant parfois je me suis rendue compte que, bon sang, les gens oubliaient tant de scènes dans les dessins animés ! c'était fou ! Je n'en démordais jamais quand ils me disaient que les scènes dont je parlais ne faisaient pas partie du dessin animé. Puis je revisionnais le dessin animé, et le choc, mon cerveau s'amuse à rajouter des complètements d'informations dans les dessins animés depuis toute petite (pour le complexifier, l'étoffer, le rendre plus profond), et ça me faisait la même chose avec les jeux vidéos, et parfois même je reparlais à mon frère d'un jeu vidéo que j'avais trouvé GENIAL et il me regardait avec des yeux ronds quand je lui disais "mais si tu sais même qu'il y avait ça et ça attends je vais te dessiner le personnage, tu as vraiment mauvaise mémoire" et il n'en démordait pas, alors j'allais fouiner dans les jeux, et effectivement, impossible de retrouver le jeu dont je parlais, parce qu'il n'existait tout simplement pas. (j'avais entre 2 et 8 ans) cela me le fait encore aujourd'hui, mais avec internet c'est plus facile, je regarde souvent si c'est mon imagination qui m'a créé ça ou si c'était quelque chose qui existait réellement (ça ne me fait ça que pour des choses de "création", peinture, dessins, dessins-animés, jeux vidéos, chansons, musiques, etc. Cela n'agit bizarrement pas sur les souvenirs "brutes" de vie)
Je croyais les adultes quand ils me disaient "pour l'instant tu t'ennuies à l'école mais tu verras, plus tu vas grandir moins tu vas t'ennuyer à l'école !"
Je croyais que si on avait de très bons résultats scolaires, on avait le droit d'accéder à une partie cachée de l'établissement, un lieu idyllique où on était tous motivés pour partir dans tous les sens, apprendre plein de choses, s'accomplir en tant que polymathes (aspirants polymathes en tout cas), exploiter à fond notre potentiel, faire plein de projets tous ensemble, un lieu où il n'y aurait eu aucune jalousie aucun écrasement, juste le voeu sincère que chacun s'épanouisse tel qu'il est et a le potentiel de devenir. Sans établir de hiérarchisation entre les gens, simplement parce que ça n'aurait pas eu lieu d'être, tout le monde aurait été d'accord que ça ne relevait que de la perte de temps et de moral/d'énergie.
Je croyais que les gens ne posaient pas des questions "par convention" mais parce que ça les intéressait vraiment. Puis je me suis rendue compte que le "comment vas-tu ?" est à peine une politesse, c'est comme un doux crachat lancé au hasard "parce que ça doit sortir, c'est ainsi que ça doit se dérouler" (pas trouvé de métaphore plus glamour, désolée).
Je croyais qu'il y avait une sorte de "justice céleste" quelque chose d'évident et de presque palpable qui était là pour punir ceux qui faisaient du mal aux autres sciemment.
Je croyais qu'on pouvait toujours aider les autres qu'importe les situations, et que l'impuissance n'était qu'une vaste fumisterie.
Re: A quoi croyez-vous quand vous étiez petit ?[Topic mis à jour]
Citation:
et parfois même je reparlais à mon frère d'un jeu vidéo que j'avais trouvé GENIAL et il me regardait avec des yeux ronds quand je lui disais "mais si tu sais même qu'il y avait ça et ça attends je vais te dessiner le personnage, tu as vraiment mauvaise mémoire" et il n'en démordait pas, alors j'allais fouiner dans les jeux, et effectivement, impossible de retrouver le jeu dont je parlais, parce qu'il n'existait tout simplement pas.
Une fois, ça m'a aussi fait ce genre de coup.
Quand j'étais petit, bien avant que la Wii est sortie, lors de la 6ème génération de consoles (PS2, XBOX, GameCube), je me rappelle que j'avais une fois vu une pub à la télé, cette pub s'agissait de Super Mario Galaxy qui était maintenant disponible sur la GameCube alors alors qu'il n'est pas sorti sur la GameCube.
Quand même, si à l'époque j'aurais demandé à quelqu'un qui a une GameCube s'il a Super Mario Galaxy, je me demande bien ce qu'il m'aurait répondu et ce qu'il penserait de ma question quelques années plus tard quand le jeu est sorti.
Quand Super Mario Galaxy est sorti sur la Wii, je me suis demandé s'ils n'auraient pas fait un remake de ce jeu de la version GameCube.
Je rejoins Show7 pour le coup des drogueries!
Perle enfantin mis en première page pour : Mistimane et Sufifi
Encore en drogué des dents de la mer X)
Toute petite, en observant les interactions sociales, la futilité des échanges généralement (le temps qu'il fait, etc.), j'étais absolument persuadée que tout le monde jouait la comédie. C'était inenvisageable pour moi que ce soit simplement la réalité. Et tous les codes sociaux me paraissaient (j'ai hésite à mettre "paraissent") incongrus, je ne voyais pas d'articulation logique véritable et cela me perturbait beaucoup. Je pensais aussi que les gens faisaient exprès de ne pas être cohérents (je dis vert mais je fais rouge, etc.) parce que ça faisait partie d'une sorte de livre qu'on allait nous délivrer à l'âge adulte sur la façon de se comporter en travestissant ce qu'on était profondément. Je pensais que les enfants de mon âge observaient et réfléchissaient autant que moi, mais leur comportement montrait tout l'opposé, alors je pensais qu'eux aussi jouaient la comédie. Mais j'étais triste car ce fameux livre qu'on aurait dû me délivrer comme à tous les enfants pour que je me comporte "comme tout le monde" n'étais jamais venu. Et je trouvais cela très injuste. Puis, dans la continuité, quand j'ai appris à lire et écrire à 3/4 ans, je pensais naturellement que tous les autres enfants de mon âge faisaient pareil. Mais ils ne prenaient jamais de livres dans la bibliothèque de la maternelle, là où on nous lisait des histoires. Cela m'intriguait. Il était impensable pour moi qu'ils ne lisent/écrivent pas à cette époque :) (ou en faisant semblant de ne pas savoir, évidemment)
Je croyais que je pouvais contrôler le temps parce qu'il arrivait souvent que le temps change brutalement à un de mes changements d'humeur (événement contrariant : il y avait un grand soleil, tout à coup pluie battante) et cela me terrifiait littéralement. Parce que je pensais que je pouvais faire du mal aux gens (je songeais notamment, par exemple, à ceux qui viennent de peindre quelque chose dehors, s'absentent pour aller aux toilettes ou autre et là "paf" la pluie, horrible.) Mais mon côté rationnel contrebalançait "tu sais bien que c'est impossible, voyons, parce que [gros bloc de connaissances accumulées]"
Quand j'entendais les actualités à la télévision ou à la radio, avec mon oreille baladeuse, je me sentais profondément mal car je me sentais tellement coupable de tout ce qui arrivait. J'étais certaine que c'était de ma faute ou du moins en partie de ma faute, bref, que je n'y étais pas pour rien.
Je croyais tout ce qu'on me disait, instantanément, car je ne voyais/vois pas l'intérêt de mentir (quelle perte de temps) je prenais tout au 1er degré. (On pouvait me dire "tiens tout à l'heure j'ai sauté d'une falaise de 500m de haut !" la plupart des gens auraient fait "pffff n'importe quoi ^^" moi c'était plutôt "ah oui. Tu avais quel matériel ? c'était dans quelles conditions et à quel endroit ? Une raison particulière ou pas du tout ?") (encore aujourd'hui je suis dans tout ça mais je me suis très bien entraînée sur la perception du second degré etc, ce n'est pas parfait mais c'est un grand pas d'effectué)
Je ne rejetais jamais les "croyances" d'autrui même si elles pouvaient paraître absurdes (exemple : x dit qu'il croit en "la grande licorne verte") je cherchais automatiquement à prouver ou infirmer son existence par les données desquelles je disposais, en établissant des parallèles et des liens. Mais je perdais un temps dingue. (nooon ?) parce que je croyais que c'était terriblement important d'élargir son champ de connaissances et que ça passait aussi par tout ça.
Je croyais que toutes les expressions "imagées" (je cherche un exemple) ah "copains comme cochons" par exemple étaient à prendre au pied de la lettre. Pour illustrer mon propos : Je suis enfant. Les adultes s'extasient en parlant d'yeux de chats tout en me regardant. Les billes oeil-de-chat, je file dans ma chambre et revient les poings fermés puis je les ouvre devant eux, ravie. Mais raté, ils parlaient de mes yeux.
Mon oreille, mon cerveau, je ne sais pas ils s'y mettaient probablement en choeur, faisaient que je croyais fermement que certains mots se prononçaient autrement. (je m'exprimais dans un très bon français (je n'ose dire "impeccable" sinon un grammar nazi va passer par là !) donc c'était vraiment très étonnant et "contrasté") ou alors un mot véritable devenait plusieurs mots, comme une expression un peu étrange. (je n'ai pas d'exemple en tête, là tout de suite)
Je croyais que je pouvais perdre ma mémoire et ça m'obsédait complètement. Je prenais des paquets de carte et je mettais dans le désordre en retournant, puis je devais retrouver la dame de pique par exemple parmi toutes les cartes retournées, etc. Si je me trompais une fois j'avais perdu et je recommençais à zéro.
Je croyais que mes parents m'abandonneraient si je ne me "normalisais" pas, alors j'essayais de faire se développer mon mimétisme le plus possible. (c'était souvent proche de la catastrophe, mais ça fait des souvenirs marrants avec le recul, c'est toujours ça)
Je croyais que je pourrais rendre immortels mes animaux de compagnie si je les aimais profondément.
Je croyais qu'une fois qu'une amitié ou autre était tissée, c'était définitif car on ne laisse pas n'importe qui nous approcher, et qu'il ne viendrait à l'esprit de personne de trahir ou autre. Je pensais que les gens étaient constants dans leurs valeurs, leurs principes, car c'est censé être quelque chose de très mûrement réfléchi et pris avec grand recul.
Je croyais qu'il y avait une règle non dite mais connue de tous en observant les autres, de groupes se formaient par âge. Donc si quelqu'un de bien plus âgé que moi (pas un adulte) venait me parler, au début je ne répondais pas car je ne voulais pas transgresser la règle.
Je croyais dur comme fer que je connaissais les vraies paroles des chansons/musiques que j'avais pu entendre/écouter dans mon enfance. (la faute de la "déformation" des mots) je n'ai eu les vraies paroles que bien plus tard, en regardant sur internet. Pour la musique, pas de problème, mais les paroles... Souvent j'entendais une toute autre phrase, et ça persistait, même parfois après avoir lu les vraies paroles.
Dans le même genre, je croyais fermement que j'avais bien regardé certains dessins animés. Puis, en en discutant parfois je me suis rendue compte que, bon sang, les gens oubliaient tant de scènes dans les dessins animés ! c'était fou ! Je n'en démordais jamais quand ils me disaient que les scènes dont je parlais ne faisaient pas partie du dessin animé. Puis je revisionnais le dessin animé, et le choc, mon cerveau s'amuse à rajouter des complètements d'informations dans les dessins animés depuis toute petite (pour le complexifier, l'étoffer, le rendre plus profond), et ça me faisait la même chose avec les jeux vidéos, et parfois même je reparlais à mon frère d'un jeu vidéo que j'avais trouvé GENIAL et il me regardait avec des yeux ronds quand je lui disais "mais si tu sais même qu'il y avait ça et ça attends je vais te dessiner le personnage, tu as vraiment mauvaise mémoire" et il n'en démordait pas, alors j'allais fouiner dans les jeux, et effectivement, impossible de retrouver le jeu dont je parlais, parce qu'il n'existait tout simplement pas. (j'avais entre 2 et 8 ans) cela me le fait encore aujourd'hui, mais avec internet c'est plus facile, je regarde souvent si c'est mon imagination qui m'a créé ça ou si c'était quelque chose qui existait réellement (ça ne me fait ça que pour des choses de "création", peinture, dessins, dessins-animés, jeux vidéos, chansons, musiques, etc. Cela n'agit bizarrement pas sur les souvenirs "brutes" de vie)
Je croyais les adultes quand ils me disaient "pour l'instant tu t'ennuies à l'école mais tu verras, plus tu vas grandir moins tu vas t'ennuyer à l'école !"
Je croyais que si on avait de très bons résultats scolaires, on avait le droit d'accéder à une partie cachée de l'établissement, un lieu idyllique où on était tous motivés pour partir dans tous les sens, apprendre plein de choses, s'accomplir en tant que polymathes (aspirants polymathes en tout cas), exploiter à fond notre potentiel, faire plein de projets tous ensemble, un lieu où il n'y aurait eu aucune jalousie aucun écrasement, juste le voeu sincère que chacun s'épanouisse tel qu'il est et a le potentiel de devenir. Sans établir de hiérarchisation entre les gens, simplement parce que ça n'aurait pas eu lieu d'être, tout le monde aurait été d'accord que ça ne relevait que de la perte de temps et de moral/d'énergie.
Je croyais que les gens ne posaient pas des questions "par convention" mais parce que ça les intéressait vraiment. Puis je me suis rendue compte que le "comment vas-tu ?" est à peine une politesse, c'est comme un doux crachat lancé au hasard "parce que ça doit sortir, c'est ainsi que ça doit se dérouler" (pas trouvé de métaphore plus glamour, désolée).
Je croyais qu'il y avait une sorte de "justice céleste" quelque chose d'évident et de presque palpable qui était là pour punir ceux qui faisaient du mal aux autres sciemment.
Je croyais qu'on pouvait toujours aider les autres qu'importe les situations, et que l'impuissance n'était qu'une vaste fumisterie.
etc, etc, etc.
Perle enfantin mis en première page pour : O Tylbata ;)
T'en a beaucoup dis-donc de perle enfantin ;)
Une fois, ça m'a aussi fait ce genre de coup.
Quand j'étais petit, bien avant que la Wii est sortie, lors de la 6ème génération de consoles (PS2, XBOX, GameCube), je me rappelle que j'avais une fois vu une pub à la télé, cette pub s'agissait de Super Mario Galaxy qui était maintenant disponible sur la GameCube alors alors qu'il n'est pas sorti sur la GameCube.
Quand même, si à l'époque j'aurais demandé à quelqu'un qui a une GameCube s'il a Super Mario Galaxy, je me demande bien ce qu'il m'aurait répondu et ce qu'il penserait de ma question quelques années plus tard quand le jeu est sorti.
Quand Super Mario Galaxy est sorti sur la Wii, je me suis demandé s'ils n'auraient pas fait un remake de ce jeu de la version GameCube.
Perle enfantin mis en première page pour : Mevius ;)