J'ai le droit de dire ce que je pense de l'éducation nationale? (Ca va pas être beau).
Vas-y, tu peux, balance tout! Moi je serai sûrement licencé le 31 décembre une fois mon renouvellement de stage terminé (vu ce que j'ai balancé hier à l'entretien préalable au jury au rectorat, je me suis lâché et j'ai chargé toutes les personnes qui m'ont traîné dans la boue).
Sinon, pour répondre à ta question, j'ai tendance à penser qu'il y a un souci quelque part au niveau de l'école primaire, pas forcément à cause des instituteurs, mais plutôt de ce qui est mis en place par l'institution à ce moment-là, si bien que ce sont ensuite les collèges et les lycées qui paient les pots cassés. Je trouve que ce n'est pas normal qu'on ait des gosses si "avancés" pendant l'école maternelle et qui prennent ensuite un gros retard à l'école primaire par rapport aux voisins européens (il se passe un truc bizarre à ce moment-là, quelque chose qui cloche).
L'exigence est devenu un gros mot chez notre chère ministre en même temps...
Des séries de réformes qui sous couverts d'idéologies ridicules visent surtout à faire des économies, un nivellement par le bas constant pour des raisons souvent électorales ("mon fils il avait de bonnes notes sous la gauche!") et on se retrouve effectivement avec les professeurs des écoles complètement démunis face à des élèves en grosse difficultés qu'ils ne peuvent aider correctement parce que faut pas trop les faire bosser non plus les pauvres chouchous.
Sans oublier la thèse de l'enfant-roi mise en place par une élite post-68 qui n'a pas aidé non plus. En gros c'est la thèse du "si un enfant est en échec et/ou qu'il perturbe les cours, c'est forcément la faute de l'adulte".
Mais bon Fillon va nous transformer tout ça avec le retour de l'uniforme, plus de travail non rémunéré, des suppressions de postes et le droit de regard des parents pour choisir les différents postes dans le collège... Vivement... (ou pas...)
J'aime mon métier mais je suis assez lucide pour en voir les limites et les bâtons dans les roues que nous mettent les différentes politiques de l'éducation nationale.
@ Dantesqueman : Vas-y balance ! Dans ce métier, on a su se construire une carapace puisqu'on est quand même les feignasse de la société
@ Rudolf : Je compatis, j'ai frôlé le renouvellement de stage alors que j'étais dans un bahut vraiment dégueulasse (et je ne parle en aucun cas des élèves quand je dis ça, c'est jamais eux les principaux problèmes dans les établissements).
Des séries de réformes qui sous couverts d'idéologies ridicules visent surtout à faire des économies, un nivellement par le bas constant pour des raisons souvent électorales ("mon fils il avait de bonnes notes sous la gauche!") et on se retrouve effectivement avec les professeurs des écoles complètement démunis face à des élèves en grosse difficultés qu'ils ne peuvent aider correctement parce que faut pas trop les faire bosser non plus les pauvres chouchous.
Une bonne partie de ce que je pense est la-dedans mais je vais rajouter d'autres choses. Et je ne comptais pas m'en prendre aux profs directement mais à l'éducation nationale même si comme dans tous les milieux un certain pourcentage des enseignants sont des sacs à merde finis. Pour tout vous dire je n'ai JAMAIS aimé l'école, toujours une souffrance de devoir se lever le matin pour avoir affaire à 8H de cours avec des abrutis finis qu'ils soient profs ou élèves dans une ambiance de merde ou quand tu oses te défendre le système scolaire te fais comprendre que tu n'en as pas le droit et que la vengeance n'est pas une option, devenant donc une machine à "faiblardise" ou les petites teignes qui font chier les profs deviennent appréciés par ces derniers. Ce sont des petites merdes mais pas grave car c'est leur place dans la classe, ils foutent le bordel et gagnent de l'attention et quand les profs s'en prennent plein la gueule par eux ces derniers reportent leur agressivité sur des élèves en difficulté mais qui ne les font pas chier, parce que même les profs ont leurs moutons noirs. En bref on nous prépare à devenir un citoyen "modèle", à être poli et soumis à la société du capitalisme de masse censée représenter le bien mais de l'autre côté on se doute déjà qu'il y a quelque chose qui cloche, qui sent mauvais et qu'on aura affaire à une société dont les valeurs qui essaie de nous enseigner ne sont pas appliquées. J'ai tout de même appris à lire, écrire et compter sans trop de difficultés, la suite plus difficile et mes échecs scolaires qui vont avec je ne les mets pas en totalité sur le dos du corps enseignant, après tout j'ai une grosse part de responsabilités j'en suis conscient (même si je me demande parfois comment certains on pu réussir le concours de l'E.N).
Seulement je pense en effet que ça va de pire en pire, on atteint vraiment des bas-fonds jamais explorés avec le gouvernement Hollande et j'aimerai comprendre, alors que les bases du français ne sont même pas intégrées par une grande partie des jeunes élèves, pourquoi le gouvernement et les enseignants se perdent à transmettre des choses inutiles ou secondaires et qui en plus énervent une bonne partie de la société. Le taux d'analphabétisme augmente chaque année mais on nous sort que dès le plus jeune age les enfants apprendront maintenant ce qu'est la théorie du genre, qui n'a rien à faire dans l’enseignement scolaire, d'ailleurs je suis pas le seul à penser que c'est pas à l'E.N de dire aux gosses comment ils doivent gérer leur sexualité ou encore si ils doivent aimer les poupées ou les flingues en plastique.
J'aimerai aussi comprendre pourquoi ma petite cousine, dont son maître en primaire est un parfait crétin hipster-gauchiste qui déteste les notes et préfère faire n'importe quoi avec l'éducation plutôt que d'apprendre réellement des choses utiles ce qui fait que maintenant elle se retrouve en difficulté dans plusieurs matières au collège et n'est d'ailleurs pas la seule de sa classe. Le plus drôle étant que le français et les maths ça va pas trop mais alors avec son entrée au collège et grâce aux manuels qu'on leur distribue aujourd'hui la voila incollable sur l'islam qui est expliqué sur 2 ou 3 fois plus de pages que le judaïsme ou la chrétienté. C'est vraiment utile à l'éducation des jeunes d'aujourd'hui ces conneries, surtout dans une école qu'on nous dit laïque? C'est pas fait pour réduire le niveau global de la qualité de l'éducation en France déjà plus bien haut depuis plusieurs années et même ridiculisé dans des pays que l'on traite de "moins avancés"?
Putain l'avenir de ce pays... Si un jour j'ai un gosse ou plusieurs j'ai déjà en fait des sueurs rien qu'à penser que je vais les mettre dans ce système scolaire.
Non mais de toutes façons, les choses se sont gâtées lorsque l'institution a changé de nom, passant de "Instruction Publique" à "Education nationale": tout est dit! Petit à petit, le rôle d'enseignant a été de plus en plus parasité par le rôle d'éducateur qu'on nous demande de jouer, en plus du rôle d'assistante sociale, de psychologue, et j'en passe. Et parfois on fait un peu d'instruction.
Après, il reste toujours de bons profs passionnés qui échappent (ou essaient d'échapper) à ces travers de l'instution et de la société et font du bon boulot auprès d'élèves qui en sont reconnaissants, heureusement. Tout n'est pas (complètement) noir non plus, même si ça ne va pas très bien globalement.
Ma nièce est actuellement en CE2 et mon frère (son père) m'avait alerté début Septembre sur le programme de cette classe.Apparemment aucune évolution par rapport au CE1, une année qui ne sert strictement à rien en somme ! D'ailleurs ca n'a pas raté 2 mois plus tard elle a eu des difficultés sur des questions niveau CE1 ! Par la suite elle s'est mise au boulot à la maison avec sa mère et a facilement repris le train. Et il parait que tous les gosses sont comme ca !
En gros le travail effectué en classe (à se demander si il y en a un) ne sert à rien et si ils ne bossent pas le soir à la maison c'est la cata, donc oui l'éducation nationale fait peur !
Tiens d'ailleurs ca me rappelle mes études supérieures aussi, j'avais eu d'énormes problèmes à obtenir ma licence d'économie à cause des mathématiques qui était un domaine ou j'étais très mauvais. J'avais tapé des notes excellentes en macroéconomie, microéconomie, comptabilité, statistiques ect... mais les maths j'ai du les rattraper (pour avoir la moyenne partout) X fois alors que ma moyenne générale était très bonne.
J'ai jamais compris ce système ingrat !
Pour info, moi j'ai eu mes plus gros problèmes scolaires au CP. Je suis tombé sur une instit assez folle, impossible d'apprendre correctement à lire avec elle, je n'y arrivais pas. Elle convoquait mon père en lui disant "Mais il n'est pas normal, votre fils, il ne sait pas lire". Et mon père répondait "Mais les autres élèves, savent-ils lire également?", elle répond "Oui, oui, ils savent lire, comme vous et moi", et alors mon père (qui est un littéraire et a écrit quelques bouquins) lui réplique "Comme vous, peut-être, mais comme moi, sûrement pas!": je crois qu'elle ne l'avait pas très bien pris. ^^
Et mon père a vu aussi mon instit à l'oeuvre avec une autre élève dont les parents étaient convoquées et elle leur disait également "Votre fille n'est pas normale, c'est la seule qui ne veut pas aller mettre son maillot de bain et nager à la piscine".
Elle avait également dit à mon père "Votre fils, il n'aura jamais le Bac!". Du coup, j'ai redoublé le CP, et c'est mon père qui m'a appris à lire (avec sa méthode). Ca s'est passé à Montigny-le-Bretonneux (près de Saint-Quentin en Yvelines), donc chez les "bourges". Après, j'ai continué l'école primaire dans les quartiers plus populaires de Fontenay sous Bois et de Villeneuve Saint-Georges, et bizarrement ça s'est super bien passé, j'ai eu de bons instits (même si la cour de récré était super sale là-bas, j'étais le seul extraterrestre à ne jamais rien jeter par terre et à ne jamais dire de gros mots). Et après en déménageant dans le sud, je me suis retrouvé dans une école avec une classe qui mélangeait CM1 et CM2: au premier trimestre je faisais normalement mon CM1, et au second trimestre vu que je me débrouillais bien je suis entré directement dans le groupe de CM2.
C'est ainsi que j'ai été amené à redoubler mon CP et à sauter mon CM1 (et j'ai fait aussi quatre ou cinq écoles différntes), ce qui peut sembler assez atypique, comme parcours. ^^
Rudolf, sans pression, il redouble le CP mais il saute le CM1. Quel talent !
Pour en revenir à l'école, perso, j'ai jamais eu de soucis en cours (même si j'ai pas toujours eu des profs compétents), mais je pense que c'est parce que mes parents m'ont "entraîné" à apprendre vite et bien dès que j'étais en primaire.
Après, je trouve aussi que l'école ne nous apprends pas à être un citoyen (faut pas déconner, j'ai pas eu beaucoup de cours qui m'expliquaient ce qu'était un citoyen et ce qu'il faut faire pour en être un bon :p) mais surtout à bien suivre les ordres, suivre la démarche et pas sortir du cadre.
C'est pas compliqué, le Bac, tu peux l'avoir en révisant tout comme un malade plus ou moins par coeur et tout oublier 2 jours après l'épreuve. Alors moi, perso, ça m'a bien plu parce que du coup j'ai jamais trop révisé (sauf l'histoire-géo :p), mais je dois avouer que j'ai oublié beaucoup de choses depuis.
Non mais de toutes façons, les choses se sont gâtées lorsque l'institution a changé de nom, passant de "Instruction Publique" à "Education nationale": tout est dit! Petit à petit, le rôle d'enseignant a été de plus en plus parasité par le rôle d'éducateur qu'on nous demande de jouer, en plus du rôle d'assistante sociale, de psychologue, et j'en passe. Et parfois on fait un peu d'instruction.
Je ne pourrai pas être plus d'accord avec ça. Quand on voit des reportages sur l'éducation ou que l'on nous parle de l'éducation d'une façon ou d'une autre j'ai l'impression de voir de tout sauf de l'enseignement. C'est toujours des petits ateliers un peu ridicules qu'on nous montre ou alors les "magnifiques" nouvelles avancées sociétales que porte notre chère Belkacem sous la coupe de ce gouvernement de la honte qui ne trouve rien à redire et ne commente pas la perte de certaines bases fondamentales qui nous servent aujourd'hui à tous. Dur dur de trouver du travail pour celui qui ne sait pas lire ou écrire ou compter de la façon la plus basique qui soit et pourtant la priorité de cette mafia qu'est l'E.N c'est de faire des espèces de mini cellules de crises pour expliquer aux enfants ce qu'est un attentat et ses conséquences alors que la plupart de ces derniers ne sont pas concernés, ou du moins pas encore, et qu'ils s'en fichent royalement. Et effectivement on demande souvent aux profs d'animer ces espèces de sessions à thèmes alors qu'il ne sont pas plus informé qu'un type lambda sur la sujet et ne sont pas habilité à le faire. On demande trop aux profs sans demander à faire l'essentiel en fait, et c'est pour ça que vous êtes considérés par certains comme des branleurs de la société comme tu le dis toi-même et que les recrutements de profs se font de plus en plus rares. C'est aussi parce que c'est connu que devenir prof c'est aller se faire mettre et c'est cumuler deux à trois métiers pour un salaire minable, tu m'étonnes que peu de monde soit intéressé pour gérer 40 petits cons dont certains mériteraient de finir la tête dans un mur pour leur apprendre que quand tu dis un "ta gueule" gratuit à un enseignant ça peut se passer comme dans la vraie vie, c'est à dire une rectification en règle à coup de grandes claques en pleine face.
Bref voila ce que c'est quand l'état veut absolument passer ses messages sociétaux via des enfants, plus prompts à être modélisés à l'image d'une république décadente avec le soutien de l'E.N et d'une certaine partie du corps enseignant.
Et mon père a vu aussi mon instit à l'oeuvre avec une autre élève dont les parents étaient convoquées et elle leur disait également "Votre fille n'est pas normale, c'est la seule qui ne veut pas aller mettre son maillot de bain et nager à la piscine".
Tu sais des fois quand tu tombes sur un des rares instit déséquilibrés.
Moi en maternelle, mon instit avait été choquée car une fois, j'avais fais mes besoins sur le bus. Mes parents m'ont raconté que l'instit était tellement choquée, elle me trouvait anormal car je cite, "j'avais fais comme un chien j'avais levé la patte comme les chiens".
Et puis derrière, ils avaient prédis à mes parents que j'aurai beaucoup de mal à faire des études parce que j'étais pas comme les autres. C'est vrai que j'ai fait une demi-année de plus en maternelle car j'avais des soucis d'orthophonie. J'inquiétais l'instit de maternelle car je parlais très très peu.
Bref, mes parents s'étaient fait un sang d'encre, il flippaient à raison à l'époque alors qu'avec le recul, c'est totalement invraisemblable et scandaleux de classer des très jeunes à 3-7 ans comme ça. Mes parents me l'ont raconté bien après évidemment quand j'ai été plus mature mais clairement en maternelle, j'avais été fiché "futur décrocheur" par les instits.
Je dis ça car malgré les dires de l'instit en maternelle, j'ai pu faire un Bac+5 en IAE sans trop accros (juste redoublé en 1ère au lycée). Et puis en primaire, j'ai quand même eu des bonnes instit (au sens figuré hein !) avec lesquels mes parents ont même gardé contact un temps avec certains d'entre eux.
Comme quoi...
Rudolf a écrit:
Je trouve que ce n'est pas normal qu'on ait des gosses si "avancés" pendant l'école maternelle et qui prennent ensuite un gros retard à l'école primaire par rapport aux voisins européens (il se passe un truc bizarre à ce moment-là, quelque chose qui cloche).
C'est bien le problème. On a le meilleur système au monde (un poil chauvin oui xD), la maternelle qu'on nous envie et derrière, ça cloche un peu. Mais on fait des progrès, avant on a réformé le lycée à donf, maintenant, c'est le collège unique qu'on veut remettre en cause loul. C'est bête mais au moins on se rapproche des classes primaires^^.
Après, on a eu la réforme avec les nouveaux horaires, en plus d'être compliqué à mettre en place, j'ai l'impression que c'est juste une solution arbitraire histoire juste de changer les choses sans tenter de résoudre les causes, qui restent complexes cela-dit.
Vas-y, tu peux, balance tout! Moi je serai sûrement licencé le 31 décembre une fois mon renouvellement de stage terminé (vu ce que j'ai balancé hier à l'entretien préalable au jury au rectorat, je me suis lâché et j'ai chargé toutes les personnes qui m'ont traîné dans la boue).
Sinon, pour répondre à ta question, j'ai tendance à penser qu'il y a un souci quelque part au niveau de l'école primaire, pas forcément à cause des instituteurs, mais plutôt de ce qui est mis en place par l'institution à ce moment-là, si bien que ce sont ensuite les collèges et les lycées qui paient les pots cassés. Je trouve que ce n'est pas normal qu'on ait des gosses si "avancés" pendant l'école maternelle et qui prennent ensuite un gros retard à l'école primaire par rapport aux voisins européens (il se passe un truc bizarre à ce moment-là, quelque chose qui cloche).
L'exigence est devenu un gros mot chez notre chère ministre en même temps...
Des séries de réformes qui sous couverts d'idéologies ridicules visent surtout à faire des économies, un nivellement par le bas constant pour des raisons souvent électorales ("mon fils il avait de bonnes notes sous la gauche!") et on se retrouve effectivement avec les professeurs des écoles complètement démunis face à des élèves en grosse difficultés qu'ils ne peuvent aider correctement parce que faut pas trop les faire bosser non plus les pauvres chouchous.
Sans oublier la thèse de l'enfant-roi mise en place par une élite post-68 qui n'a pas aidé non plus. En gros c'est la thèse du "si un enfant est en échec et/ou qu'il perturbe les cours, c'est forcément la faute de l'adulte".
Mais bon Fillon va nous transformer tout ça avec le retour de l'uniforme, plus de travail non rémunéré, des suppressions de postes et le droit de regard des parents pour choisir les différents postes dans le collège... Vivement... (ou pas...)
J'aime mon métier mais je suis assez lucide pour en voir les limites et les bâtons dans les roues que nous mettent les différentes politiques de l'éducation nationale.
@ Dantesqueman : Vas-y balance ! Dans ce métier, on a su se construire une carapace puisqu'on est quand même les feignasse de la société
@ Rudolf : Je compatis, j'ai frôlé le renouvellement de stage alors que j'étais dans un bahut vraiment dégueulasse (et je ne parle en aucun cas des élèves quand je dis ça, c'est jamais eux les principaux problèmes dans les établissements).
Sell kids for food
Une bonne partie de ce que je pense est la-dedans mais je vais rajouter d'autres choses. Et je ne comptais pas m'en prendre aux profs directement mais à l'éducation nationale même si comme dans tous les milieux un certain pourcentage des enseignants sont des sacs à merde finis. Pour tout vous dire je n'ai JAMAIS aimé l'école, toujours une souffrance de devoir se lever le matin pour avoir affaire à 8H de cours avec des abrutis finis qu'ils soient profs ou élèves dans une ambiance de merde ou quand tu oses te défendre le système scolaire te fais comprendre que tu n'en as pas le droit et que la vengeance n'est pas une option, devenant donc une machine à "faiblardise" ou les petites teignes qui font chier les profs deviennent appréciés par ces derniers. Ce sont des petites merdes mais pas grave car c'est leur place dans la classe, ils foutent le bordel et gagnent de l'attention et quand les profs s'en prennent plein la gueule par eux ces derniers reportent leur agressivité sur des élèves en difficulté mais qui ne les font pas chier, parce que même les profs ont leurs moutons noirs. En bref on nous prépare à devenir un citoyen "modèle", à être poli et soumis à la société du capitalisme de masse censée représenter le bien mais de l'autre côté on se doute déjà qu'il y a quelque chose qui cloche, qui sent mauvais et qu'on aura affaire à une société dont les valeurs qui essaie de nous enseigner ne sont pas appliquées. J'ai tout de même appris à lire, écrire et compter sans trop de difficultés, la suite plus difficile et mes échecs scolaires qui vont avec je ne les mets pas en totalité sur le dos du corps enseignant, après tout j'ai une grosse part de responsabilités j'en suis conscient (même si je me demande parfois comment certains on pu réussir le concours de l'E.N).
Seulement je pense en effet que ça va de pire en pire, on atteint vraiment des bas-fonds jamais explorés avec le gouvernement Hollande et j'aimerai comprendre, alors que les bases du français ne sont même pas intégrées par une grande partie des jeunes élèves, pourquoi le gouvernement et les enseignants se perdent à transmettre des choses inutiles ou secondaires et qui en plus énervent une bonne partie de la société. Le taux d'analphabétisme augmente chaque année mais on nous sort que dès le plus jeune age les enfants apprendront maintenant ce qu'est la théorie du genre, qui n'a rien à faire dans l’enseignement scolaire, d'ailleurs je suis pas le seul à penser que c'est pas à l'E.N de dire aux gosses comment ils doivent gérer leur sexualité ou encore si ils doivent aimer les poupées ou les flingues en plastique.
J'aimerai aussi comprendre pourquoi ma petite cousine, dont son maître en primaire est un parfait crétin hipster-gauchiste qui déteste les notes et préfère faire n'importe quoi avec l'éducation plutôt que d'apprendre réellement des choses utiles ce qui fait que maintenant elle se retrouve en difficulté dans plusieurs matières au collège et n'est d'ailleurs pas la seule de sa classe. Le plus drôle étant que le français et les maths ça va pas trop mais alors avec son entrée au collège et grâce aux manuels qu'on leur distribue aujourd'hui la voila incollable sur l'islam qui est expliqué sur 2 ou 3 fois plus de pages que le judaïsme ou la chrétienté. C'est vraiment utile à l'éducation des jeunes d'aujourd'hui ces conneries, surtout dans une école qu'on nous dit laïque? C'est pas fait pour réduire le niveau global de la qualité de l'éducation en France déjà plus bien haut depuis plusieurs années et même ridiculisé dans des pays que l'on traite de "moins avancés"?
Putain l'avenir de ce pays... Si un jour j'ai un gosse ou plusieurs j'ai déjà en fait des sueurs rien qu'à penser que je vais les mettre dans ce système scolaire.
Non mais de toutes façons, les choses se sont gâtées lorsque l'institution a changé de nom, passant de "Instruction Publique" à "Education nationale": tout est dit! Petit à petit, le rôle d'enseignant a été de plus en plus parasité par le rôle d'éducateur qu'on nous demande de jouer, en plus du rôle d'assistante sociale, de psychologue, et j'en passe. Et parfois on fait un peu d'instruction.
Après, il reste toujours de bons profs passionnés qui échappent (ou essaient d'échapper) à ces travers de l'instution et de la société et font du bon boulot auprès d'élèves qui en sont reconnaissants, heureusement. Tout n'est pas (complètement) noir non plus, même si ça ne va pas très bien globalement.
Ma nièce est actuellement en CE2 et mon frère (son père) m'avait alerté début Septembre sur le programme de cette classe.Apparemment aucune évolution par rapport au CE1, une année qui ne sert strictement à rien en somme ! D'ailleurs ca n'a pas raté 2 mois plus tard elle a eu des difficultés sur des questions niveau CE1 ! Par la suite elle s'est mise au boulot à la maison avec sa mère et a facilement repris le train. Et il parait que tous les gosses sont comme ca !
En gros le travail effectué en classe (à se demander si il y en a un) ne sert à rien et si ils ne bossent pas le soir à la maison c'est la cata, donc oui l'éducation nationale fait peur !
Tiens d'ailleurs ca me rappelle mes études supérieures aussi, j'avais eu d'énormes problèmes à obtenir ma licence d'économie à cause des mathématiques qui était un domaine ou j'étais très mauvais. J'avais tapé des notes excellentes en macroéconomie, microéconomie, comptabilité, statistiques ect... mais les maths j'ai du les rattraper (pour avoir la moyenne partout) X fois alors que ma moyenne générale était très bonne.
J'ai jamais compris ce système ingrat !
Pour info, moi j'ai eu mes plus gros problèmes scolaires au CP. Je suis tombé sur une instit assez folle, impossible d'apprendre correctement à lire avec elle, je n'y arrivais pas. Elle convoquait mon père en lui disant "Mais il n'est pas normal, votre fils, il ne sait pas lire". Et mon père répondait "Mais les autres élèves, savent-ils lire également?", elle répond "Oui, oui, ils savent lire, comme vous et moi", et alors mon père (qui est un littéraire et a écrit quelques bouquins) lui réplique "Comme vous, peut-être, mais comme moi, sûrement pas!": je crois qu'elle ne l'avait pas très bien pris. ^^
Et mon père a vu aussi mon instit à l'oeuvre avec une autre élève dont les parents étaient convoquées et elle leur disait également "Votre fille n'est pas normale, c'est la seule qui ne veut pas aller mettre son maillot de bain et nager à la piscine".
Elle avait également dit à mon père "Votre fils, il n'aura jamais le Bac!". Du coup, j'ai redoublé le CP, et c'est mon père qui m'a appris à lire (avec sa méthode). Ca s'est passé à Montigny-le-Bretonneux (près de Saint-Quentin en Yvelines), donc chez les "bourges". Après, j'ai continué l'école primaire dans les quartiers plus populaires de Fontenay sous Bois et de Villeneuve Saint-Georges, et bizarrement ça s'est super bien passé, j'ai eu de bons instits (même si la cour de récré était super sale là-bas, j'étais le seul extraterrestre à ne jamais rien jeter par terre et à ne jamais dire de gros mots). Et après en déménageant dans le sud, je me suis retrouvé dans une école avec une classe qui mélangeait CM1 et CM2: au premier trimestre je faisais normalement mon CM1, et au second trimestre vu que je me débrouillais bien je suis entré directement dans le groupe de CM2.
C'est ainsi que j'ai été amené à redoubler mon CP et à sauter mon CM1 (et j'ai fait aussi quatre ou cinq écoles différntes), ce qui peut sembler assez atypique, comme parcours. ^^
Loul
En CP
Rudolf, sans pression, il redouble le CP mais il saute le CM1. Quel talent !
Pour en revenir à l'école, perso, j'ai jamais eu de soucis en cours (même si j'ai pas toujours eu des profs compétents), mais je pense que c'est parce que mes parents m'ont "entraîné" à apprendre vite et bien dès que j'étais en primaire.
Après, je trouve aussi que l'école ne nous apprends pas à être un citoyen (faut pas déconner, j'ai pas eu beaucoup de cours qui m'expliquaient ce qu'était un citoyen et ce qu'il faut faire pour en être un bon :p) mais surtout à bien suivre les ordres, suivre la démarche et pas sortir du cadre.
C'est pas compliqué, le Bac, tu peux l'avoir en révisant tout comme un malade plus ou moins par coeur et tout oublier 2 jours après l'épreuve. Alors moi, perso, ça m'a bien plu parce que du coup j'ai jamais trop révisé (sauf l'histoire-géo :p), mais je dois avouer que j'ai oublié beaucoup de choses depuis.
Après HooperVania, mon nouveau projet !
Je ne pourrai pas être plus d'accord avec ça. Quand on voit des reportages sur l'éducation ou que l'on nous parle de l'éducation d'une façon ou d'une autre j'ai l'impression de voir de tout sauf de l'enseignement. C'est toujours des petits ateliers un peu ridicules qu'on nous montre ou alors les "magnifiques" nouvelles avancées sociétales que porte notre chère Belkacem sous la coupe de ce gouvernement de la honte qui ne trouve rien à redire et ne commente pas la perte de certaines bases fondamentales qui nous servent aujourd'hui à tous. Dur dur de trouver du travail pour celui qui ne sait pas lire ou écrire ou compter de la façon la plus basique qui soit et pourtant la priorité de cette mafia qu'est l'E.N c'est de faire des espèces de mini cellules de crises pour expliquer aux enfants ce qu'est un attentat et ses conséquences alors que la plupart de ces derniers ne sont pas concernés, ou du moins pas encore, et qu'ils s'en fichent royalement. Et effectivement on demande souvent aux profs d'animer ces espèces de sessions à thèmes alors qu'il ne sont pas plus informé qu'un type lambda sur la sujet et ne sont pas habilité à le faire. On demande trop aux profs sans demander à faire l'essentiel en fait, et c'est pour ça que vous êtes considérés par certains comme des branleurs de la société comme tu le dis toi-même et que les recrutements de profs se font de plus en plus rares. C'est aussi parce que c'est connu que devenir prof c'est aller se faire mettre et c'est cumuler deux à trois métiers pour un salaire minable, tu m'étonnes que peu de monde soit intéressé pour gérer 40 petits cons dont certains mériteraient de finir la tête dans un mur pour leur apprendre que quand tu dis un "ta gueule" gratuit à un enseignant ça peut se passer comme dans la vraie vie, c'est à dire une rectification en règle à coup de grandes claques en pleine face.
Bref voila ce que c'est quand l'état veut absolument passer ses messages sociétaux via des enfants, plus prompts à être modélisés à l'image d'une république décadente avec le soutien de l'E.N et d'une certaine partie du corps enseignant.
Tu sais des fois quand tu tombes sur un des rares instit déséquilibrés.
Moi en maternelle, mon instit avait été choquée car une fois, j'avais fais mes besoins sur le bus. Mes parents m'ont raconté que l'instit était tellement choquée, elle me trouvait anormal car je cite, "j'avais fais comme un chien j'avais levé la patte comme les chiens".
Et puis derrière, ils avaient prédis à mes parents que j'aurai beaucoup de mal à faire des études parce que j'étais pas comme les autres. C'est vrai que j'ai fait une demi-année de plus en maternelle car j'avais des soucis d'orthophonie. J'inquiétais l'instit de maternelle car je parlais très très peu.
Bref, mes parents s'étaient fait un sang d'encre, il flippaient à raison à l'époque alors qu'avec le recul, c'est totalement invraisemblable et scandaleux de classer des très jeunes à 3-7 ans comme ça. Mes parents me l'ont raconté bien après évidemment quand j'ai été plus mature mais clairement en maternelle, j'avais été fiché "futur décrocheur" par les instits.
Je dis ça car malgré les dires de l'instit en maternelle, j'ai pu faire un Bac+5 en IAE sans trop accros (juste redoublé en 1ère au lycée). Et puis en primaire, j'ai quand même eu des bonnes instit (au sens figuré hein !) avec lesquels mes parents ont même gardé contact un temps avec certains d'entre eux.
Comme quoi...
C'est bien le problème. On a le meilleur système au monde (un poil chauvin oui xD), la maternelle qu'on nous envie et derrière, ça cloche un peu. Mais on fait des progrès, avant on a réformé le lycée à donf, maintenant, c'est le collège unique qu'on veut remettre en cause loul. C'est bête mais au moins on se rapproche des classes primaires^^.
Après, on a eu la réforme avec les nouveaux horaires, en plus d'être compliqué à mettre en place, j'ai l'impression que c'est juste une solution arbitraire histoire juste de changer les choses sans tenter de résoudre les causes, qui restent complexes cela-dit.