J'ai supprimé ma précédente sélection, voici la nouvelle :)
Synopsis: Durant le Deuxième conflit mondial, l'équipage de l'USS Tiger Shark, un sous-marin américain, doit se porter au secours de trois naufragés d'un navire britannique. Cette simple mission de routine va rapidement tourner en cauchemar, lorsque le submersible se retrouve dans la ligne de mire de plusieurs u-boats allemands. Au fond de l'Océan Atlantique, l'équipage du sous-marin devra par ailleurs faire face à une autre menace bien plus terrifiante...
Synopsis: Un escroc, ayant un besoin urgent d'argent, entre par effraction dans la maison de campagne de son patron. Mais, bientôt, celui-ci réalise que sa famille a été enlevée par un tueur ayant placé des pièges mortels partout dans la maison.
Synopsis: se concentre sur le personnage de Leon S. Kennedy aux prises avec des créatures monstrueuses dans une ville d'Europe de l'Est en guerre.
The human centipède ... Non mais sérieux ?! J'te fais caca dans la bouche et tu fais caca dans sa bouche et il fait caca dans ma bouche, non merci.
Je vais finir par me désinscrire moi si ça continue comme ça.
Citation:
J'ai en tête quelques films d'horreur humoristique (à l'instar du très connu Shaun of The Dead). C'est peut-être ce genre de film qui te réconcilierait avec le genre ;)
Oh, si vous tombez sur moi comme binôme, ça va, vous n'aurez qu'un seul "film d'horreur" (si on peut qualifier L'Invasion des profanateurs ainsi, sachant que c'est plutôt axé psychologie et paranoïa, ce n'est pas du tout un film qui mise sur le gore et les sursauts, sachant encore une fois que ce n'est pas trop le genre de film que je préfère non plus), donc vous pouvez toujours regarder mes deux autres films. ^^
C'est vrai qu'en général, quand je propose mes trois films, j'essaie de faire en sorte qu'ils soient un peu variés, afin de ne pas trop braquer mon binôme s'il est allergique à tel ou tel genre cinématographique.
Edit: Alors ça par contre, The Human Centipede, que ce soit le 1, le 2, ou n'importe quel volet: jamais de la vie je ne regarderais ça (même pas en film imposé, quitte à être banni du jeu)!!!
Mes critiques, complètement à la bourre pour changer (encore désolé)... Promis j'arrête, de toute façon je participe au jury pour septembre mais je ne propose pas de films pour octobre (pas trop d'idées de films pour le moment).
Spoiler ▼▲
La trilogie de Lucas Belvaux
Difficile de faire une critique de la trilogie de Lucas Belvaux en prenant les films séparément, l'intérêt reposant en grande partie sur la manière dont les films qui la compose s'associent, se complètent voire se contredisent. Bref, il faut voir les 3, dans la foulée si possible pour saisir le concept du réalisateur. Non pas tant à mon avis que les 3 films s'enrichissent les uns les autres (ce qui est à mon sens un des défauts du projet) mais que cela crée autre chose au delà des films pris séparément (j'y reviendrai en conclusion).
Les trois films partagent une unité de temps (quelque jours), de lieu (Grenoble) et de personnages (les rôles secondaires d'un film devenant les personnages principaux d'un autre) . Là où la démarche est vraiment particulière est que le réalisateur réutilise à plusieurs reprises une scène d'un des films en l'intégrant dans un autre, soit à l'identique, soit en la montrant sous un autre angle de caméra (en contre champs), ou encore avec un autre découpage. Le point de vue du spectateur sur la scène évolue donc selon comment on lui présente la scène et selon le contexte du film où elle s'intègre (le sens de la scène et la perception qu'on peut avoir des personnages présent à l'écran s'en trouve donc modifiés). D'autre part chaque film illustre un genre différent (la comédie, le polar et le drame).
Un couple épatant
comédie centrée sur un couple bourgeois, Alain (François Morel) qui dirige une petite entreprise dans la haute technologie et Cécile (Ornella Muti), prof. Alain est persuadé d'être atteint d'une maladie grave, il le cache à ses proches pour ne pas les inquiéter. Sa femme qui sent qu'il lui cache quelque chose engage un détective pour surveiller son mari. A partir de là on entre dans une comédie burlesque par une succession de quiproquos, mensonges... Alain se persuade d'un complot dont sa famille ferait partie visant à l'assassiner, Cécile croît que son mari la trompe...
On sent la volonté du réalisateur de reprendre les codes du genre de la comédie burlesque américaine (plein d'éléments comme le cadre de la famille bourgeoise, des plans par exemple sur Alain qui surveille sa femme par la vitre de sa voiture de collection des 50's, le détective...). On retrouve ces films de l'âge d'or hollywoodien qui reprennent les codes des films à suspens (la scène ou Alain cours dans un champ me semble être une référence à La mort au trousses de Hitchcock). Sauf que là il n'y a pas de complots, seulement les petites angoisses et jalousies des protagonistes qui se prennent eux-même au piège.
J'ai trouvé le film très bien rythmé, également la musique (de Riccardo Del Fra), les acteurs sont bons (j'aime beaucoup François Morel). Le point faible pour moi est le manque de crédibilité par moment des personnages et des situations : par exemple sa famille semble tout ignorer des névroses et de l’hypocondrie d'Alain, on à l'impression qu'ils ne se connaissent pas vraiment et on a du mal à y croire. Autre problème, des scènes qui servent de lien avec les autres films semblent hors de propos ou sans intérêt par rapport au film lui même, on ne comprend pas pourquoi on nous montre des événements qui ne servent pas l'histoire. Cela entraîne aussi parfois un mélange des genres, par moment on sort de la comédie pour se rapprocher du drame voire du polar. Un film qui au final tient en haleine mais qui, pris individuellement, souffre d'assez gros défauts.
Cavale
Le personnage principal de ce polar, Bruno Le Roux (interprété par Lucas Belvaux) est un activiste révolutionnaire (type action directe) qui s'évade de prison. Le film raconte donc sa traque, il est dans l'obsession de poursuivre sa "mission" et faire évader ses camarades, alors qu'il se confronte à un monde qu'il n'a pas vu évoluer. Cette obsession névrotique et la solitude du personnage est bien montrée, notamment à travers les scènes répétées où on le voit monter et démonter son arme (et où à chaque fois une pièce reste bloquée). Il s'enferme de plus en plus dans cette solitude dans la confrontation entre son obsession de la lutte armée et une société où tout a changé, y compris ses anciens camarades. Le seul contact humain qu'il parviendra à créer est avec une femme, droguée et aussi paumée que lui.
J'ai beaucoup aimé la séquence de fin dans la montagne très poétique, si Bruno refuse de céder à la société, il préfère d'une certaine manière céder à la nature. Les codes du polar sont bien mis en avant dans ce film à travers la musique et l'ambiance sonore ( toujours de Ricardo Del Fra), la nuit, les scènes emblématiques de planque, de fusillades... Mais j'ai trouvé le propos central du film, sur la question de la lutte armée et la représentation de l'activiste de l'idéalisme à la désillusion montrée de manière trop simpliste et superficielle. Un autre défaut, par moment l'histoire manque d'enjeux et d'action, on semble délaissé le polar pour se rapprocher du drame intime et le mélange des genres ne prend pas.
Après la vie
On retrouve dans ce film la question du couple, mais cette fois sous l'angle du drame. Pascal Manise (Gilbert Melki) est inspecteur de police. Il a connu sa femme, Agnès (Dominique Blanc) dépendante à la morphine. Pour lui éviter une totale déchéance, Il s'est résolu à traiter avec un gros dealer local pour fournir de la drogue à sa femme. On a donc affaire à un couple mort de l’intérieur, où les deux protagonistes sont aussi sombres l'un que l'autre. Le délitement du couple va emmener Pascal à avoir des sentiments pour une amie de Agnès tandis que celle-ci va se rapprocher d'un criminel en cavale.
Le point fort du film est selon moi le personnage de Pascal qui reste très mystérieux tout au long de l'histoire quand à ses motivations (est-ce qu'il se sacrifie pour la femme qu'il aime ou est-ce qu'il la maintient sous contrôle par sa dépendance? Les sentiments qu'il développe pour l'amie de sa femme sont-ils ceux d'un manipulateur ou d'un homme perdu?). Pour le coup, le film reste dans le drame absolu et contrairement aux deux autres on ne sort à aucun moment de ce registre. Le point faible je trouve est la redondance des scènes où on voit Agnès en crise du fait du manque de drogue, même si les deux acteurs sont très bons. J'ai aussi beaucoup aimé la fin, là encore très ambiguë (aurait-il tué sa femme si elle avait dit qu'elle n'avait plus besoin de lui?!).
Pour conclure sur cette trilogie, j'ai trouvé le projet de Lucas Belvaux et son concept très intéressant malgré des faiblesses. L'utilisation de même scènes dans plusieurs films avec des genres très différents appauvrit d'une certaine manière les films pris séparément car elles entraînent parfois un mélange des genres qui ne réussit pas, certaines scènes apparaissent sans qu'on en voit l'intérêt. J'ai l'impression que chacun des films manquaient de consistance et de profondeur. Mais à côté de cela, il parvient à créer avec la trilogie prise dans son ensemble une sorte de quatrième film. Le réalisateur va au bout de la logique que les personnages secondaires d'un film ne sont pas des faire valoir mais ont leur propre autonomie. Et il démontre parfaitement qu'une scène peut être perçue très différemment selon les personnages et l'histoire que l'on suit. Il nous montre ce que l'on ne doit pas voir pas dans un film (le hors champs, suivre les personnages secondaires...) en les plaçant dans un autre film tout en gardant une parfaite cohérence entre les films qui sont connectés, on peut penser que le travail de préparation en amont des tournages à dû être énorme. Cela donne au final un concept fort intéressant mais qui mériterait d'être plus abouti pour ne pas desservir mais au contraire sublimer les films pris individuellement. Je ne connaissais pas Lucas Belvaux en tant que réalisateur, c'est une belle découverte que je conseille à tout les cinéphiles.
Spoiler ▼▲
Sunny
Je ne vais pas présenter le film, certains l'ont très bien fait, pour passer directement à la critique. J'ai eu l'impression d'avoir visionné une publicité de 2 heures, dans le traitement de l'image (les visages, les lieux, les décors, tout baigne dans une lumière éblouissante où tout paraît artificiel) comme dans celui des personnages qui se résument généralement à un trait de caractère ou physique (souvent les deux vont ensemble : la belle est mystérieuse, la grosse est rigolote...). On nous l'annonce d'ailleurs assez clairement au début, lorsque l’héroïne rend visite à sa mère à l'hôpital alors qu'elle est surprise par l'émoi des patients devant le feuilleton diffusé à la télé, sa mère lui répond que la vie équivaut à un téléfilm. Et sur ce point, on peut dire que le film tient sa promesse.
La problématique est posée assez tôt dans le film : des amies d'enfance se retrouvent 20 ans après et sont confrontées aux désillusions et échecs dans leurs vies respectives. Pour surmonter ses problèmes, il s'agira pour l’héroïne de se remémorer ses souvenirs d'adolescence et de passer quelque bons moments avec ses amies (par exemple en allant se battre avec un groupe d'ados qui embêtent sa fille, où en faisant une chorégraphie avec ses copines retrouvées). Elle retrouvera ainsi la force de supporter sa fille qui la méprise et son mari qui l'ignore. Pour d'autres, la solution viendra par la force de l'amitié et de l'argent grâce à un héritage qui leur permettra enfin de réaliser leurs rêves de jeunesse ou de sortir de la misère.
Tout cela n'est pas crédible un seul instant, ce qui ne semble d'ailleurs pas posé problème au réalisateur. Il s'agit avant tout de faire rire, pleurer le spectateur et de l’attendrir et l'émouvoir de toutes les façons possibles. Cela passe par des scènes mettant en place des situations assez improbables. Je pense entre autre à Su-ji qui déteste Na-mi car elle vient de la même ville que sa belle mère, ceci amène ensuite un beau moment de réconciliation entre les 2 filles. Egalement, la scène où la rivale du groupe a sniffé de la colle et tranche la joue de la jolie fille du groupe. Et le résultat est plutôt réussi, on passe par toutes ces émotions pendant les deux heures qui passent plutôt vite. C'est bien filmé, les actrices sont plutôt bonnes, les plans et les transitions sont bien réalisés. Et on oublie ce qu'on a vu tout aussi rapidement.
On aurait pu espérer une grande fresque sur l'amitié, si les personnages étaient plus approfondis et que leurs relations étaient traitées avec plus de profondeur. On pouvait aussi espérer une confrontation de la joie et du désir de vivre des adolescentes jusqu'aux désillusions, avec l'évolution de la société, du contexte politique de la dictature des années 80 à la crise économique... Mais là aussi on reste dans le superficiel (la dictature avec ses militaires dans les rues, ses manifs... s'accorde très bien avec le ton nostalgique du film), d'ailleurs le frère de l’héroïne qui est le seul à emmener ces questions est vite remis à sa place et ridiculisé, il n'aurait pas fallu qu'il vienne gâcher le film.
Au final, les moments que j'ai apprécié son ceux où le côté pop/manga du film est pleinement assumé et ne se prend pas au sérieux (par exemple la scène de bagarre pendant la manifestation). Mais le film devient dérangeant pour moi quand il prétend parler de la vie tout en la présentant comme un feuilleton ou une pub, avec des personnages et des émotions sans profondeur, sans complexité ni contexte, prêts à être consommés puis aussi vite oubliés.
Interdite aux moins de 18 ans, cette version est plus dure, plus violente et montre en détail les difficultés éprouvées par les jeunes filles.
Ok, donc c'est celle là que j'ai du voir la toute première fois. Parce qu'après mon revisionnage récent, j'avais l'impression que certaines scènes avaient été coupées, mais sur le coup, j'ai pas tilté (je savais même pas qu'il existait une Director's Cut)!
player a écrit:
je pense que je vais modifier un des films (parce que bon Dracula 3D c'est quand même vraiment de la bouse) ^^
J'ai supprimé ma précédente sélection, voici la nouvelle :)
Synopsis: Durant le Deuxième conflit mondial, l'équipage de l'USS Tiger Shark, un sous-marin américain, doit se porter au secours de trois naufragés d'un navire britannique. Cette simple mission de routine va rapidement tourner en cauchemar, lorsque le submersible se retrouve dans la ligne de mire de plusieurs u-boats allemands. Au fond de l'Océan Atlantique, l'équipage du sous-marin devra par ailleurs faire face à une autre menace bien plus terrifiante...
Synopsis: Un escroc, ayant un besoin urgent d'argent, entre par effraction dans la maison de campagne de son patron. Mais, bientôt, celui-ci réalise que sa famille a été enlevée par un tueur ayant placé des pièges mortels partout dans la maison.
Synopsis: se concentre sur le personnage de Leon S. Kennedy aux prises avec des créatures monstrueuses dans une ville d'Europe de l'Est en guerre.
Oui oui n'hésitez pas sur les films sanglants les gars.
Video Club hooperien
The human centipède ... Non mais sérieux ?! J'te fais caca dans la bouche et tu fais caca dans sa bouche et il fait caca dans ma bouche, non merci.
Je vais finir par me désinscrire moi si ça continue comme ça.
T'inquiète pas pour moi, j'ai ce qu'il faut.
Oh, si vous tombez sur moi comme binôme, ça va, vous n'aurez qu'un seul "film d'horreur" (si on peut qualifier L'Invasion des profanateurs ainsi, sachant que c'est plutôt axé psychologie et paranoïa, ce n'est pas du tout un film qui mise sur le gore et les sursauts, sachant encore une fois que ce n'est pas trop le genre de film que je préfère non plus), donc vous pouvez toujours regarder mes deux autres films. ^^
C'est vrai qu'en général, quand je propose mes trois films, j'essaie de faire en sorte qu'ils soient un peu variés, afin de ne pas trop braquer mon binôme s'il est allergique à tel ou tel genre cinématographique.
Edit: Alors ça par contre, The Human Centipede, que ce soit le 1, le 2, ou n'importe quel volet: jamais de la vie je ne regarderais ça (même pas en film imposé, quitte à être banni du jeu)!!!
Du coup tout le monde se met à la mode d'Halloween ! Il n'y a que Yoco qui résiste encore et toujours à la thématique Horreur ! ^^
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Mdr, et en plus il a pris le plus crade des 3, voilà Kaz là on est bon!
Video Club hooperien
Don't Panic !
J'ai retiré The Human Centipede :p (trop hardcore)
Mes critiques, complètement à la bourre pour changer (encore désolé)... Promis j'arrête, de toute façon je participe au jury pour septembre mais je ne propose pas de films pour octobre (pas trop d'idées de films pour le moment).
Le lien pour ma nouvelle sélection ;)
Haha! Tinquiètes SuperQuick, t'es pas le dernier pour cette session ;)
On devrait d'ailleurs créer un malus pour le dernier à rendre ses copies pour les sessions. Genre lui imposer Human Centipede ;)
Ok, donc c'est celle là que j'ai du voir la toute première fois. Parce qu'après mon revisionnage récent, j'avais l'impression que certaines scènes avaient été coupées, mais sur le coup, j'ai pas tilté (je savais même pas qu'il existait une Director's Cut)!
Player qui assume pas :') !