A la base le premier détournement de cette vidéo c'était pas le père de manuel valls qui taillait son fils ?
Aucune idée, la première fois que je l'ai vu c'était sur le forum, un gars (je sais plus qui, désolé) avait fait l'interview d'un développeur de The last Guardian.
Citation:
Excellente idée le détournement, c'est pas long et on rigole bien
C'est sûr que c'est plutôt concis, mais en vrai, j'y ai passé mon aprem et une bonne partie de ma soirée sur ce détournement, avec tous les bugs qui me sont tombés dessus x)
Citation:
il manque encore deux membres pour compléter le jury
J'ai pas grand chose à faire de mes journées ces temps-ci, du coup, si ça peut aider, je veux bien être du jury.
J'ai vu L'Enfer et j'ai revu Repulsion. Il me reste encore deux films à voir.
Sommes-nous obligés d'écrire une critique pour chaque film visionné? Je ne m'implique pas sérieusement dans ce projet mais c'est le temps qui me manque, pas l'envie.
J'ai vu L'Enfer et j'ai revu Repulsion. Il me reste encore deux films à voir.
Tu n'es pas obligé de voir les trois films de ton partenaire, au moins deux suffisent.
Citation:
Sommes-nous obligés d'écrire une critique pour chaque film visionné? Je ne m'implique pas sérieusement dans ce projet mais c'est le temps qui me manque, pas l'envie.
Tu n'es pas non plus obligé d'écrire un pavé comme la plupart l'ont fait, un simple avis sur trois lignes pour chacun des films que tu as vu suffira amplement. Il faut que tu écrives un petit quelque chose pour éviter d'être banni à vie du jeu.
Y a du level là quand même ! Ca va être extrêmement dur de voter alors qu'on a même lu un quart des critiques... Bravo les gens ! A mon tour pour Fog où je suis beaucoup plus classique que vous. Pavé incoming !
Qu'est ce que le brouillard ? Pour beaucoup le brouillard s'explique par un problème de visibilité. Il est difficile de voir ce qui nous entoure mais pas impossible. Ce qui est familier le reste mais l'imprévu peut surgir car on a du mal à voir loin et à bien discerner les contours... Pour moi la filmographie de Carpenter est un brouillard puisque je n'ai vu aucun film du maître du suspense, de l'horreur comme de l'action des années 1970 aux années 1990. Bien sur je connais de nom Assaut, Halloween, New York 1997 ou The Thing et je sais à chaque fois beaucoup de chose sur ces films sans les avoir vu. Je sais, sans bien avoir vu, comme quand on se promène dans le brouillard... Je m'apprête donc à entrer dans ce brouillard afin d'y voir plus clair avec El Tourteau comme guide... Ai-je raison de le suivre ? Il est trop tard pour se poser la question, le film commence...
Fog est un film américain d'épouvante de John Carpenter sorti sur les écrans en 1980. Il se situe après Assaut et Halloween dans la filmographie de Carpenter et constitue son 4ème film pour le cinéma où il occupe aussi les postes de scénariste comme de compositeur. Pour mener à bien ce projet, il travaille au côté de la scénariste et productrice Debra Hill afin de reformer le duo gagnant de Halloween qui a été un énorme succès. Fog nous raconte les deux nuits d'horreur que vont vivre les habitants de la ville côtière de Antonio Bay envahis par un étrange brouillard renfermant un danger surnaturel beaucoup trop réel... Peut-être est-ce lié à cette histoire de naufrage meurtrier du 21 avril 1880 que tous les gamins du patelins connaissent et qu'on se raconte souvent au coin du feu... Fog est un bon film mais un film qui n'a pas vraiment bien vieilli. Disons-le tout de suite, un spectateur de 2016 aura du mal à vraiment trembler et avoir peur devant ce film de 1980. Pourtant le spectateur averti de 2016 a tout intérêt à visionner ce film, surtout s'il aime ces ambiances fantastiques et ces films qui aiment jouer avec la tension que se soit au niveau du scénario mais aussi de la mise en scène. Il y a un peu de Hitchcock dans ce film dans cette idée de gestion de la tension mais aussi car le parallèle avec Les Oiseaux est criant pour deux raisons principales : des ruraux californiens face à une menace implacable qu'ils ont du mal à comprendre et aussi la ville réelle de Bodega Bay sert de décors aux deux films. On peut d'ailleurs penser que la tension est ce qui intéresse le plus Carpenter dans ce film, plus que l'histoire en tout cas (ce qui n'est pas sans problème, on y reviendra). Le long générique d'introduction est un modèle du genre où l'inquiétant vient troubler la nuit d'une ville presque endormie. Avec peu de choses, surtout des cadrages et un bon sens du montage, Carpenter fait doucement monter la tension. Une tension qu'il va toujours admirablement gérer tout au long du métrage grâce à une bonne utilisation du brouillard : il est aussi familier qu'inquiétant et il permet d'y voir sans trop avoir de visibilité... Carpenter est un maître grâce à sa mise en scène, c'est certain. Fog est un film correctement interprété car les personnages ne sont pas les archétypes maintes fois éprouvés dans le cinéma d'épouvante/horreur faisant la part belle aux femmes fortes que sont l'animatrice veuve Stevie Wayne (Adrienne Barbeau faisant ses débuts au cinéma, compagne de Carpenter à l'époque), l'auto-stoppeuse artiste Elizabeth (Jamie Lee « Halloween » Curtis) et la femme de marin ayant des responsabilité municipales Mrs Williams (Janet « Psychose » Leight, aussi mère de Curtis). Des personnages bien interprétés par tout le casting dont on apprécie la compagnie même s'ils n'ont finalement pas énormément de choses à jouer... Fog est un film assez frustrant dans son histoire puisqu’elle manque de clarté sur la menace qui agit sur Antonio Bay. Une fois que l'on comprend le problème et qui sont les « ennemis », cela manque quand même de logique ce qui est un peu dommage. La dernière scène dans l'Église symbolise d'ailleurs tout le problème du scénario. On sent aussi la limitation des moyens car finalement, la ville n'est jamais en panique, seulement des personnages isolés des des lieux assez clos. D'ailleurs les fans d'hémoglobines ne doivent pas s'attendre à grand chose, c'est un film d'épouvante, pas d'horreur. Néanmoins, le film de Carpenter aborde de manière assez intelligente une thématique rare dans le cinéma américain de divertissement : une critique des mythes fondateurs d'une Amérique (le pays) finalement pas aussi glorieuse que cela et la construction d'un rêve américain dans la peur, le sang, la cupidité et le secret. Le sous-propos du film est donc assez brillamment inséré dans l'intrigue qui évoque aussi les idées de fatalisme et d'hérédité du pêché donnant une légère symbolique religieuse au métrage.
En conclusion, Fog est un film très intéressant qui interpelle tout cinéphile qui veulent comprendre les mécaniques de l'épouvante afin de voir un de ses plus grands représentants à l'œuvre dans un film pourtant considéré comme secondaire dans sa filmographie. John Carpenter nous régale car il sait vraiment poser une ambiance et jouer avec la tension quitte à se désintéresser d'un scénario qui peut décevoir malgré des thèmes sous-jacents très intéressants. Néanmoins, le film n'a pas extrêmement bien vieilli.
Finalement, ce brouillard où m'a mené par El Tourteau me plait, il m'a paradoxalement permis d'y voir plus clair dans l'œuvre d'un maître et je l'en remercie. Je ne sais pas si ma pensée et mes remerciements sont bien accueillis par mon camarade... Avec tout ce brouillard, il reste difficile de lire Dans ses yeux...
Tres drôle ta critique player fou, le style du film s'y prette bien faut dire.
Je comprends très bien que tu ait trouvé ça mauvais (c'est aussi mon cas :p), mais n’empêche que ça reste mon nanar préféré donc je lui voue une certaine affection :p
Sinon très jolie première page Kaz, ça rends bien je trouve et c'est plus clair qu'au début :p
A part ça va falloir que je regarde mes films moi, je pense m'y mettre des ce soir (par contre je sais pas par lequel je vais commencer :p).
Vraiment bonne ta critique de Fog greensnake, assez d'accord avec tous les points que tu as abordé, d'ailleurs je me suis refais le film là et c'est vrai qu'il n'a pas extrèmement bien vieilli sur certains aspects, ce n'est pas mon Carpenter préféré (mais bon il en fallait un moins connu), ceci dit vraiment content de t'avoir mis le pied à l'étriller pour ce réal, c'est plutôt bien tombé en effet.
Sinon j'ai vu American records, critique in coming...
Et en fait si je hype pas trop les autres films de Tiflorg c'est parce que j'ai pas aimé Les sous-doués (même réalisateur que Les bidasses en folie).
:'(
Je mettrais les films des Charlots dans un catégorie à part. Et puis bon, ils sont sympas à suivre ces charlots :'(
Nady a écrit:
Edit : Ah des comédies que j'aime bien... ben en voilà
- The Grand Budapest Hotel
- Wreck it Ralph
Wreck it Ralph ? Oui bon, c'est loin d'être un mauvais film, mais dans le genre comédie il y a bien mieux. Mais vu que tu as l'air d'avoir un a priori sur les comédies françaises, on va essayer de mettre des américaines (j'en avais mis une dans la première session, mais personne l'a vu, on va en profiter pour la remettre :B). On va aussi essayer de mettre autre chose que des comédies, sinon on va me Yves renier comme HugoSuper.
Kaz a écrit:
Je n'aime pas les Monthy Python :p
Coupain \o/
Non franchement, en termes d'humour anglais, il faut plutôt se tourner vers Top Gear.
@ el tourteau : Merci. Effectivement Fog ne fonctionne plus vraiment comme film qui fait peur mais reste très intéressant à visionner. Sinon pour Empire Records, j'ai joué un jeu dangereux en proposant un teen movie qui est loin d'avoir une bonne réputation. Ca peut saigner !
Aucune idée, la première fois que je l'ai vu c'était sur le forum, un gars (je sais plus qui, désolé) avait fait l'interview d'un développeur de The last Guardian.
C'est sûr que c'est plutôt concis, mais en vrai, j'y ai passé mon aprem et une bonne partie de ma soirée sur ce détournement, avec tous les bugs qui me sont tombés dessus x)
J'ai pas grand chose à faire de mes journées ces temps-ci, du coup, si ça peut aider, je veux bien être du jury.
Vendu ! Merci à toi :)
Il ne manque plus qu'un seul membre pour compléter le jury de juillet.
Bon, c'est parti pour Bagdad Café !
J'ai vu L'Enfer et j'ai revu Repulsion. Il me reste encore deux films à voir.
Sommes-nous obligés d'écrire une critique pour chaque film visionné? Je ne m'implique pas sérieusement dans ce projet mais c'est le temps qui me manque, pas l'envie.
Tu n'es pas obligé de voir les trois films de ton partenaire, au moins deux suffisent.
Tu n'es pas non plus obligé d'écrire un pavé comme la plupart l'ont fait, un simple avis sur trois lignes pour chacun des films que tu as vu suffira amplement. Il faut que tu écrives un petit quelque chose pour éviter d'être banni à vie du jeu.
Y a du level là quand même ! Ca va être extrêmement dur de voter alors qu'on a même lu un quart des critiques... Bravo les gens ! A mon tour pour Fog où je suis beaucoup plus classique que vous. Pavé incoming !
Qu'est ce que le brouillard ? Pour beaucoup le brouillard s'explique par un problème de visibilité. Il est difficile de voir ce qui nous entoure mais pas impossible. Ce qui est familier le reste mais l'imprévu peut surgir car on a du mal à voir loin et à bien discerner les contours... Pour moi la filmographie de Carpenter est un brouillard puisque je n'ai vu aucun film du maître du suspense, de l'horreur comme de l'action des années 1970 aux années 1990. Bien sur je connais de nom Assaut, Halloween, New York 1997 ou The Thing et je sais à chaque fois beaucoup de chose sur ces films sans les avoir vu. Je sais, sans bien avoir vu, comme quand on se promène dans le brouillard... Je m'apprête donc à entrer dans ce brouillard afin d'y voir plus clair avec El Tourteau comme guide... Ai-je raison de le suivre ? Il est trop tard pour se poser la question, le film commence...
Fog est un film américain d'épouvante de John Carpenter sorti sur les écrans en 1980. Il se situe après Assaut et Halloween dans la filmographie de Carpenter et constitue son 4ème film pour le cinéma où il occupe aussi les postes de scénariste comme de compositeur. Pour mener à bien ce projet, il travaille au côté de la scénariste et productrice Debra Hill afin de reformer le duo gagnant de Halloween qui a été un énorme succès.
Fog nous raconte les deux nuits d'horreur que vont vivre les habitants de la ville côtière de Antonio Bay envahis par un étrange brouillard renfermant un danger surnaturel beaucoup trop réel... Peut-être est-ce lié à cette histoire de naufrage meurtrier du 21 avril 1880 que tous les gamins du patelins connaissent et qu'on se raconte souvent au coin du feu...
Fog est un bon film mais un film qui n'a pas vraiment bien vieilli. Disons-le tout de suite, un spectateur de 2016 aura du mal à vraiment trembler et avoir peur devant ce film de 1980. Pourtant le spectateur averti de 2016 a tout intérêt à visionner ce film, surtout s'il aime ces ambiances fantastiques et ces films qui aiment jouer avec la tension que se soit au niveau du scénario mais aussi de la mise en scène. Il y a un peu de Hitchcock dans ce film dans cette idée de gestion de la tension mais aussi car le parallèle avec Les Oiseaux est criant pour deux raisons principales : des ruraux californiens face à une menace implacable qu'ils ont du mal à comprendre et aussi la ville réelle de Bodega Bay sert de décors aux deux films. On peut d'ailleurs penser que la tension est ce qui intéresse le plus Carpenter dans ce film, plus que l'histoire en tout cas (ce qui n'est pas sans problème, on y reviendra). Le long générique d'introduction est un modèle du genre où l'inquiétant vient troubler la nuit d'une ville presque endormie. Avec peu de choses, surtout des cadrages et un bon sens du montage, Carpenter fait doucement monter la tension. Une tension qu'il va toujours admirablement gérer tout au long du métrage grâce à une bonne utilisation du brouillard : il est aussi familier qu'inquiétant et il permet d'y voir sans trop avoir de visibilité... Carpenter est un maître grâce à sa mise en scène, c'est certain.
Fog est un film correctement interprété car les personnages ne sont pas les archétypes maintes fois éprouvés dans le cinéma d'épouvante/horreur faisant la part belle aux femmes fortes que sont l'animatrice veuve Stevie Wayne (Adrienne Barbeau faisant ses débuts au cinéma, compagne de Carpenter à l'époque), l'auto-stoppeuse artiste Elizabeth (Jamie Lee « Halloween » Curtis) et la femme de marin ayant des responsabilité municipales Mrs Williams (Janet « Psychose » Leight, aussi mère de Curtis). Des personnages bien interprétés par tout le casting dont on apprécie la compagnie même s'ils n'ont finalement pas énormément de choses à jouer...
Fog est un film assez frustrant dans son histoire puisqu’elle manque de clarté sur la menace qui agit sur Antonio Bay. Une fois que l'on comprend le problème et qui sont les « ennemis », cela manque quand même de logique ce qui est un peu dommage. La dernière scène dans l'Église symbolise d'ailleurs tout le problème du scénario. On sent aussi la limitation des moyens car finalement, la ville n'est jamais en panique, seulement des personnages isolés des des lieux assez clos. D'ailleurs les fans d'hémoglobines ne doivent pas s'attendre à grand chose, c'est un film d'épouvante, pas d'horreur. Néanmoins, le film de Carpenter aborde de manière assez intelligente une thématique rare dans le cinéma américain de divertissement : une critique des mythes fondateurs d'une Amérique (le pays) finalement pas aussi glorieuse que cela et la construction d'un rêve américain dans la peur, le sang, la cupidité et le secret. Le sous-propos du film est donc assez brillamment inséré dans l'intrigue qui évoque aussi les idées de fatalisme et d'hérédité du pêché donnant une légère symbolique religieuse au métrage.
En conclusion, Fog est un film très intéressant qui interpelle tout cinéphile qui veulent comprendre les mécaniques de l'épouvante afin de voir un de ses plus grands représentants à l'œuvre dans un film pourtant considéré comme secondaire dans sa filmographie. John Carpenter nous régale car il sait vraiment poser une ambiance et jouer avec la tension quitte à se désintéresser d'un scénario qui peut décevoir malgré des thèmes sous-jacents très intéressants. Néanmoins, le film n'a pas extrêmement bien vieilli.
Finalement, ce brouillard où m'a mené par El Tourteau me plait, il m'a paradoxalement permis d'y voir plus clair dans l'œuvre d'un maître et je l'en remercie. Je ne sais pas si ma pensée et mes remerciements sont bien accueillis par mon camarade... Avec tout ce brouillard, il reste difficile de lire Dans ses yeux...
Sell kids for food
Tres drôle ta critique player fou, le style du film s'y prette bien faut dire.
Je comprends très bien que tu ait trouvé ça mauvais (c'est aussi mon cas :p), mais n’empêche que ça reste mon nanar préféré donc je lui voue une certaine affection :p
Sinon très jolie première page Kaz, ça rends bien je trouve et c'est plus clair qu'au début :p
A part ça va falloir que je regarde mes films moi, je pense m'y mettre des ce soir (par contre je sais pas par lequel je vais commencer :p).
Vraiment bonne ta critique de Fog greensnake, assez d'accord avec tous les points que tu as abordé, d'ailleurs je me suis refais le film là et c'est vrai qu'il n'a pas extrèmement bien vieilli sur certains aspects, ce n'est pas mon Carpenter préféré (mais bon il en fallait un moins connu), ceci dit vraiment content de t'avoir mis le pied à l'étriller pour ce réal, c'est plutôt bien tombé en effet.
Sinon j'ai vu American records, critique in coming...
Video Club hooperien
Je l'ai vu sur arte justement; se perdre dans le programme Tv c'est une expérience à prendre !
Vive le chocolat & le saxophone!
Je mettrais les films des Charlots dans un catégorie à part. Et puis bon, ils sont sympas à suivre ces charlots :'(
Non franchement, en termes d'humour anglais, il faut plutôt se tourner vers Top Gear.
Venez me voir en live sur
https://www.twitch.tv/tiflorg
@ el tourteau : Merci. Effectivement Fog ne fonctionne plus vraiment comme film qui fait peur mais reste très intéressant à visionner. Sinon pour Empire Records, j'ai joué un jeu dangereux en proposant un teen movie qui est loin d'avoir une bonne réputation. Ca peut saigner !
Sell kids for food