J'ai bien aimé mais je trouve quand même qu'il est décevant sur certains points.
De ce que j'ai compris, Claude Chabrol a récupéré le scénario d'un film inachevé de Clouzot (pas l’inspecteur, le réalisateur...)pour nous proposer sa version de cette plongée dans la folie d'un homme qui entraîne son couple, sa famille et son travail avec lui. Un enfer qui est autant la folie qui atteint François Cluzet à cause d'une jalousie maladive, un enfer qui est ce que François Cluzet croit vivre et un enfer qui est ce que vit sa femme Emmanuelle Béart. La bonne idée de Claude Chabrol est ici de faire plonger le spectateur dans la folie de Cluzet en ayant du mal à nous faire distinguer le vrai du faux comme pour Cluzet malgré une stylisation intéressante des moments où il perd vraiment les pédales. On sent évidemment l'influence de Hitchkock dans la mise en scène de Chabrol avec bien sur le choix de prendre comme héroïne Emmanuelle Béart qui devait être ce que le cinéma français proposait de mieux en blonde incendiaire à cette époque. La mise en scène de Chabrol hésite par moment, comme son scénario, à plonger dans le thriller offrant peut-être les scènes les plus intéressantes du métrage (notamment celles de la panne de courant).
Le problème de la mise en scène est la gestion des ellipses qui sont bien faîtes au début mais qui semblaient instaurer un procédé qui embrouille le spectateur par moments. Je ne sais pas si c'est voulu mais j'ai eu du mal à comprendre sur combien de temps s'est déroulé l'intrigue une fois que l'histoire a vraiment démarré.
Les acteurs sont bons quasiment tout le temps notamment la magnifique Béart qui est toujours très juste et on ressent bien l'enfer qu'elle éprouve. Malheureusement, Cluzet n'a pas toujours été bien canalisé malgré une interprétation solide.
La fin :
Spoiler ▼▲
Le gros point noir du film malheureusement. Comme il a été dit, le médecin est complètement inconscient et on se demande comment une faille dans le scénario a-telle pu passer comme ça. Ce qui fait qu'on se retrouve avec une "non-fin" car il est difficile de savoir où aller après cette bourde. Et puis mince, c'est quoi cette fin dégueulasse de dire qu'il y a pas de fin ? C'est de l'anti-cinéma de faire comme ça... C'est avec la mise en scène qu'on doit comprendre que c'est fini pas un encart...
Je suis finalement content d'avoir découvert ce film qui est ma première rencontre avec la filmographie de l’immense Chabrol me donnant envie de découvrir ses autres films. J'ai vu le film hier soir et j'y ai un peu pensé dans la journée donc ça veut dire qu'il a bien marché sur moi. Merci Olaf !
PS : Je suis le 4ème à "critiquer" ce film et j'ai l'impression de répéter ce qui a été dit tout en essayant de pas reprendre les idées émises avant moi. Je souhaite bien du courage à mes camarades pour faire leurs critiques...
Merci pour vos retours, sur mon choix de film, je suis un grand amateur du cinéma de Clouzot et de Chabrol, ce choix était un bon compromis, je suis content qu'il est plus à quelque uns d'entre vous.
Encore une fois des critiques de bonne qualités, le gagnant de ce mois sera dur a choisir.
Simple avis sur L'Enfer qui n'a pas été un enfer à regarder. Le scénario passe tout seul, les dialogues sont très bons, c'est du Clouzot, ça se sent et c'est cool. C'était plutôt captivant malgré le sujet qui, de loin, peut faire penser à un téléfilm du dimanche après midi pour faire fliper la ménagère.
C'est mon premier Chabrol et je peux pas dire grand chose puisque je ne connais pas assez ce réalisateur.
En tout cas, j'ai l'impression qu'il aimait bien jouer avec les bruitages. Le volume est constament très fort, presque omniscient comme pour recréer une forme de réalisme et d'intimité voire même de voyeurisme. C'est pareil avec le jeu d'acteur ultra naturel, parfois même de trop, ce qui donne l'effet inverse, un petit peu comme "la vallée dérangeante" en robotique. En gros plus on essaie de se rapprocher de la réalité, plus le moindre détail "faux" rendra l'ensemble génant et malsain.
Heureusement, ça colle parfaitement au déroulement de l'histoire et ça donne une ambiance particulière au film.
J'aurais aimé voir l'original de Clouzot s'il avait été terminé. Il aurait peut être joué un peu plus avec le spéctateur sur la suspicion du personnage principal en donnant des fausses pistes (ou pas) comme il l'avait déjà fait dans "Les Diaboliques".
Spoiler ▼▲
Et la scène du psy (loul) aurait peut être été un peu plus cohérente.
7/10
Ma critique de Grégoire Moulin contre l'humanité !!
Vu le temps que ça prend je fais en priorité celles de Tiflorg puis ensuite je fais celles de sympho, j'oublierai pas c'est promis mais là j'essaye de faire 4 (!) critiques en dessin dans les temps c'est chaud mais j'espère y arriver.
Ma critique est en 2 parties, cliquez sur les miniatures pour voir en plus grand !
C'est la première fois que je fais un truc comme ça donc n'hésitez pas à me dire si vous avez des recommandations/suggestions.
Et je vous encourage vivement à faire autre chose que de l'écrit, c'est tellement fun !
L'Enfer de Claude Chabrol.
J'ai bien aimé mais je trouve quand même qu'il est décevant sur certains points.
De ce que j'ai compris, Claude Chabrol a récupéré le scénario d'un film inachevé de Clouzot (pas l’inspecteur, le réalisateur...)pour nous proposer sa version de cette plongée dans la folie d'un homme qui entraîne son couple, sa famille et son travail avec lui. Un enfer qui est autant la folie qui atteint François Cluzet à cause d'une jalousie maladive, un enfer qui est ce que François Cluzet croit vivre et un enfer qui est ce que vit sa femme Emmanuelle Béart. La bonne idée de Claude Chabrol est ici de faire plonger le spectateur dans la folie de Cluzet en ayant du mal à nous faire distinguer le vrai du faux comme pour Cluzet malgré une stylisation intéressante des moments où il perd vraiment les pédales. On sent évidemment l'influence de Hitchkock dans la mise en scène de Chabrol avec bien sur le choix de prendre comme héroïne Emmanuelle Béart qui devait être ce que le cinéma français proposait de mieux en blonde incendiaire à cette époque. La mise en scène de Chabrol hésite par moment, comme son scénario, à plonger dans le thriller offrant peut-être les scènes les plus intéressantes du métrage (notamment celles de la panne de courant).
Le problème de la mise en scène est la gestion des ellipses qui sont bien faîtes au début mais qui semblaient instaurer un procédé qui embrouille le spectateur par moments. Je ne sais pas si c'est voulu mais j'ai eu du mal à comprendre sur combien de temps s'est déroulé l'intrigue une fois que l'histoire a vraiment démarré.
Les acteurs sont bons quasiment tout le temps notamment la magnifique Béart qui est toujours très juste et on ressent bien l'enfer qu'elle éprouve. Malheureusement, Cluzet n'a pas toujours été bien canalisé malgré une interprétation solide.
La fin :
Je suis finalement content d'avoir découvert ce film qui est ma première rencontre avec la filmographie de l’immense Chabrol me donnant envie de découvrir ses autres films. J'ai vu le film hier soir et j'y ai un peu pensé dans la journée donc ça veut dire qu'il a bien marché sur moi. Merci Olaf !
PS : Je suis le 4ème à "critiquer" ce film et j'ai l'impression de répéter ce qui a été dit tout en essayant de pas reprendre les idées émises avant moi. Je souhaite bien du courage à mes camarades pour faire leurs critiques...
@ el tourteau : Je suis prêt !
Sell kids for food
Merci pour vos retours, sur mon choix de film, je suis un grand amateur du cinéma de Clouzot et de Chabrol, ce choix était un bon compromis, je suis content qu'il est plus à quelque uns d'entre vous.
Encore une fois des critiques de bonne qualités, le gagnant de ce mois sera dur a choisir.
Simple avis sur L'Enfer qui n'a pas été un enfer à regarder. Le scénario passe tout seul, les dialogues sont très bons, c'est du Clouzot, ça se sent et c'est cool. C'était plutôt captivant malgré le sujet qui, de loin, peut faire penser à un téléfilm du dimanche après midi pour faire fliper la ménagère.
C'est mon premier Chabrol et je peux pas dire grand chose puisque je ne connais pas assez ce réalisateur.
En tout cas, j'ai l'impression qu'il aimait bien jouer avec les bruitages. Le volume est constament très fort, presque omniscient comme pour recréer une forme de réalisme et d'intimité voire même de voyeurisme. C'est pareil avec le jeu d'acteur ultra naturel, parfois même de trop, ce qui donne l'effet inverse, un petit peu comme "la vallée dérangeante" en robotique. En gros plus on essaie de se rapprocher de la réalité, plus le moindre détail "faux" rendra l'ensemble génant et malsain.
Heureusement, ça colle parfaitement au déroulement de l'histoire et ça donne une ambiance particulière au film.
J'aurais aimé voir l'original de Clouzot s'il avait été terminé. Il aurait peut être joué un peu plus avec le spéctateur sur la suspicion du personnage principal en donnant des fausses pistes (ou pas) comme il l'avait déjà fait dans "Les Diaboliques".
Ma critique de Grégoire Moulin contre l'humanité !!
Vu le temps que ça prend je fais en priorité celles de Tiflorg puis ensuite je fais celles de sympho, j'oublierai pas c'est promis mais là j'essaye de faire 4 (!) critiques en dessin dans les temps c'est chaud mais j'espère y arriver.
Ma critique est en 2 parties, cliquez sur les miniatures pour voir en plus grand !
C'est la première fois que je fais un truc comme ça donc n'hésitez pas à me dire si vous avez des recommandations/suggestions.
Et je vous encourage vivement à faire autre chose que de l'écrit, c'est tellement fun !
Nady, je comptais faire un truc similaire, on a eu la même idée xD.
Enfin c'est pas tout à fait la même chose ... mais c'est avec du dessin !
J'ai simplement pas eu le temps encore vu que j'ai vu aucun film, j'ai préféré aller au ciné, j'avais des films en retard.
Mais c'est génial ! J'adore et j'adhère à 200%, rien à redire.
ça t'a demandé combien de temps ?
Bon, ce wee-kend je me mate tes films mon yoco, par contre je pars dans 5 jours et je reviens le 30, ne t'attend pas à des dessins :D
Hey bien joué Nady, ça a bien de la gueule en tout cas !
Merci Kaz :D Ça m'a pris quelques heures, j'ai commencé hier en fin d'aprem et j'ai fini ce matin.
Bon concept, très bien réalisé, avec ton style tout ronron, j'adore ! Bien joué, Nady, vivement les suivants.
Bon, remballez tout, Nady a explosé le trimovie-game.
C'est vrai que ça ressemble beaucoup à After Hours.