Qui aimerait devenir l'un des membres du jury pour cette session ?
Citation:
Et je suis curieux pour K-Pax mais j'espère que le film est mieux réussi que l'affiche ;)
Pour l'avoir vu il y a peu, c'est du très bon !
L'Enfer
Désolé Olaf mais j'ai pas apprécié le film.
Déjà il m'a été très difficile d'y rentrer dès le début, tout s'enchaîne extrêmement vite ! Sans repère c'est très perturbant.
Heureusement ça ne dure pas très longtemps, quand tout se calme, on apprécie l'atmosphère, l'époque et les acteurs.
François Cluzet joue un peu le même rôle que dans un moment d'égarement, il en fait un peu trop.
Emmanuelle Béart est assez craquante en plus d'être pétante de vie !
Pas grand chose à en tirer de la mise en scène, c'est assez classique et donc pas très intéressant... sauf pour deux scènes relativement bien fichues (le ski nautique et la projection).
La bande son est aussi pertinente que la mise en scène, pas très recherchée mais elles font le café ! ;)
Quant à l'intrigue, entre le personnage de Cluzet et les situations qui se répètent, j'ai vraiment trouvé le tout assez gavant.
On notera une décision en fin de film totalement invraisemblable qui marquera d'une pierre blanche l'incrédulité du film et de son propos, à savoir,
Spoiler ▼▲
Le médecin qui décide d'envoyer les services médicaux seulement le lendemain matin après le viol conjugal ainsi que les agressions physiques et verbales dont il a pris connaissance ! En plus de l'état mental de François Cluzet !! Nan mais c'est quoi ce médecin ?!
@Kaz Je ne t'en veux pas, chacun a sa sensibilité dans le cinosh, moi c'est un film qui m'a énormément plus , notamment grâce à l’utilisation du montage intelligent qui passe son temps a perdre le spectateur entre réalité et délire de cluzet, une mise en abîme permanente en soit.
Le jeu d'acteur m'avait beaucoup plus également, car cela transpire le naturel, c'est jamais dans le sur-jeu et la prestation de Béart ainsi que sa beauté m'avait soufflé la première fois que je l'ai vu.
Je vais pas rentrer dans les détails car je compte en faire une critique.
Mais ton avis est intéressant, même si j'aurais aimé que tu plus-soies devant ce film ^^
Je viens de finir de voir L'Enfer, du coup c'est une critique à chaud (attention ça peut spoiler):
Spoiler ▼▲
Tout d'abord une petite précision, j'ai déjà complètement oublié le prénom des personnages (sauf celui du gamin qui est pourtant pas très présent et pas très important, enfin bref) du coup je vais les appeler Michel et Nadine.
Résumé du scénario très bref vu que tout le monde l'a vu (ou va le voir): Michel, marié à Nadine, a l'impression que celle-ci le trompe.
Alors j'ai aimé à moitié: j'ai bien aimé la première moitié du film, où Michel doute sur Nadine, la suit en cachette, et au final on ne sait jamais si effectivement Nadine trompe Michel où non, le film nous perd à plusieurs reprises, jusqu'à la scène de la projection qui arrive plus ou moins à la moitié du film si je ne me trompe pas et qui nous fait comprendre que Michel est clairement atteint de paranoïa, et puis on bascule dans la seconde partie du film qui enchaîne les scènes de parano, qui m'a personnellement intéressé 5 minutes puis ennuyé à mourir à cause de la répétitivité des situations, jusqu'à une fin que j'ai trouvée assez frustrante.
Au final en écrivant je me rends compte que j'ai eu l'impression de voir 2 films différents, et je ne serais pas surpris de remarquer un subtil changement de mise en scène (je n'ai aucune envie de revoir le film pour vérifier) après la scène de la projection, et je trouve que c'est plutôt un bon point.
Voila, pour finir je vais citer 2 films qui me sont venus en tête pendant la rédaction de cette critique: Un homme d'exception et Shutter Island, c'est pas vraiment comparable mais je trouve qu'ils exploitent bien mieux la folie/paranoïa que L'Enfer.
Attention : La critique qui suit ne sied pas à la lecture des jeunes enfants , qui risquent d'être traumatisés par le contenu de ce texte. Aussi, cette critique de Spirit L'étalon des plaines a été classée Pegi 18. Merci de votre compréhension
____________________
Sous ses airs de films pour enfants, Spirit l'étalon des plaines est en fait une œuvre hippie prônant la liberté. « Mais quelle liberté ? » me demanderez-vous. Eh bien la liberté sexuelle. Ayant découvert le film à l'époque en salle de cinéma, j'ai d'abord été plutôt émerveillé devant tant de beauté et des scènes aussi fortes que ce qui nous est proposé. Cependant, ce nouveau visionnage, près de quinze ans plus tard ne se fait pas sans la surprise de découvrir un véritable sous-texte sexuel, et même plus globalement hippie, et riche qui plus est !
L'histoire est celle d'un fougueux étalon libre comme l'air, qui, un jour funeste va se voir capturer par une bande d'esclavagistes, tous bien décidés à lui monter dessus. S'en suivront des péripéties avec un jeune indien hippie, et une « amitié » formidable va alors se créer entre eux. Tout d'abord, le film traite les chevaux comme s'il traitait des humains, je ne vais donc pas me priver pour faire de même. Et non, ça n'a rien à voir avec le roi lion par exemple, puisque dans ce dernier, les humains sont complètement absents.
Cette fable retrace donc la façon tragique, dont un jeune homme (campé par Matt Damon) s'est fait capturer et abuser sexuellement par tout un régiment. La suite est un appel à la compréhension des difficultés, et rappelle de la plus belle manière que la première fois, c'est toujours quelque chose, qu'il ne faut pas hésiter à se remettre en selle. Le film montre aussi de façon touchante que si l'acte peut être effrayant, et stressant, les choses deviennent tout autre une fois le bon partenaire trouvé, il ne faut juste pas brusquer les choses, et ne surtout pas se décourager face à la pression sociale. En effet les gens sont toujours prêts à rire des échecs d'un couple, il ne faut pas hésiter à les envoyer paître.
Car si ces gens se rient des premières tentatives, maladroites et peu concluantes du couple, au final après tous ces échecs le plaisir ressenti lorsque enfin le succès se présente n'en est que grandi, comme nous le montre cette magnifique poursuite finale, qui rappelle immédiatement un certain fiacre déambulant à vive allure dans les rues de Rouen dans le roman Madame Bovary de l'illustre Gustave Flaubert, métaphore évidente d'un rapport sexuel intense, et de qualité inexplicable par des mots.
Il y a aussi tout un sous texte sur l'homosexualité, puisque les deux compagnons sont du même sexe, le film est donc une ode à l'acceptation, puisque personne ne semble trouver leur relation choquante ou contre nature. Plusieurs plans aussi laissent témoigner de cette homosexualité latente du personnage principal. Je pense à ce plan en début de film où le jeune héros regarde vers la caméra avec du blanc qui lui sort de la bouche, ou bien de cette courte scène où il se promène gay/gaiement avec un énorme stalactite dans la bouche, qu'il lui est impossible de lâcher.
Enfin, plusieurs scènes montrent aussi l'importance de l'unité naturiste et hippie, capable de faire s'effondrer sur lui même le monde capitaliste des humains américains. Je pense en particulier à une séquence avec un train, séquence dans laquelle plusieurs semblables à notre héros, vont briser leurs chaînes et retourner à la nature, laissant le chantier du chemin de fer (symbole de la soif de pouvoir consumériste de l'américain maléfique) détruit dans leur sillage. On repense alors à ce cher Coluche qui disait « Quand on pense qu'il suffirait que les gens ne l'achètent pas pour que ça se vende pas ! » Voici la démonstration visuelle de cette devise communiste connue, les gens cessent de tirer la machine capitaliste vers le haut, et la laissent s'écraser sur elle même.
Spoiler ▼▲
Pour finir, la fin du film (légers spoilers, car l'issue paraît évidente passé 15 minutes de film) témoigne tout en justesse la nécessité de dire adieu à ces fous amours de jeunesse, pour rentrer de plein pied dans la vie d'adulte avec une compagne peut-être moins exotique sexuellement parlant, mais plus stable pour la suite de la vie, et nécessaire pour construire une famille, et prolonger la lignée. Ce faisant, l'étalon renonce ainsi à son homosexualité, le monde n'est pas encore prêt à les accepter comme ils sont, mais ça viendra. Et aucun n'oubliera ce qu'ils ont vécus ensemble, personne ne pourra leur enlever.
Un très beau film qui m'aura juste lourdé pour ses chansons insupportables à mon goût, mais en reste un bon divertissement, malgré un propos un peu trop adulte pour de jeunes enfants, qui semblent pourtant être la cible du film. Un film sur l'acceptation de soi, de l'autre, des autres, et de sa sexualité.
PS : Merci à Fuego de m'avoir permis de me replonger dans ce bon film que je n'avais plus réellement revu depuis sa sortie.
Euh... Bah... Content que le film t'ai plu xD
Je pense que l'on tient la, la critique du mois !
Faudrait que je me le re regarde (mon dernier visionnage doit dater de un an), tout en ayant ta critique sur une feuille a côté, pour y voir toutes ces subtiles métaphores que tu a décelé :p
Cool j'aime bien la selec' de Chuck Chan. :D
Qui aimerait devenir l'un des membres du jury pour cette session ?
Pour l'avoir vu il y a peu, c'est du très bon !
L'Enfer
Désolé Olaf mais j'ai pas apprécié le film.
Déjà il m'a été très difficile d'y rentrer dès le début, tout s'enchaîne extrêmement vite ! Sans repère c'est très perturbant.
Heureusement ça ne dure pas très longtemps, quand tout se calme, on apprécie l'atmosphère, l'époque et les acteurs.
François Cluzet joue un peu le même rôle que dans un moment d'égarement, il en fait un peu trop.
Emmanuelle Béart est assez craquante en plus d'être pétante de vie !
Pas grand chose à en tirer de la mise en scène, c'est assez classique et donc pas très intéressant... sauf pour deux scènes relativement bien fichues (le ski nautique et la projection).
La bande son est aussi pertinente que la mise en scène, pas très recherchée mais elles font le café ! ;)
Quant à l'intrigue, entre le personnage de Cluzet et les situations qui se répètent, j'ai vraiment trouvé le tout assez gavant.
On notera une décision en fin de film totalement invraisemblable qui marquera d'une pierre blanche l'incrédulité du film et de son propos, à savoir,
Voilà, pas terrible au final :p
Pareil, Teufeu. Je vais peut-être voir les trois, tiens.
@Kaz Je ne t'en veux pas, chacun a sa sensibilité dans le cinosh, moi c'est un film qui m'a énormément plus , notamment grâce à l’utilisation du montage intelligent qui passe son temps a perdre le spectateur entre réalité et délire de cluzet, une mise en abîme permanente en soit.
Le jeu d'acteur m'avait beaucoup plus également, car cela transpire le naturel, c'est jamais dans le sur-jeu et la prestation de Béart ainsi que sa beauté m'avait soufflé la première fois que je l'ai vu.
Je vais pas rentrer dans les détails car je compte en faire une critique.
Mais ton avis est intéressant, même si j'aurais aimé que tu plus-soies devant ce film ^^
bravo aux gagnants :d (mieux vaut tard que jamais^^) bon ba je n'ai pas vu le film imposé, on verra ce que ça donne :)
sinon binôme Lenneth et kenneth si ça c'est pas joli :d
bons films à tous ;)
http://theonlywritter.eklablog.com/accueil-c20849897
Leona Lewis(une magnifique chanteuse!) http://www.hooper.fr/forums/musique/leona-lewis-chanteuse-magnifique-en-tous-plans
Je suis avec Tiflorg aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
je sens que je fais des jaloux
Je viens de finir de voir L'Enfer, du coup c'est une critique à chaud (attention ça peut spoiler):
Oui c'est fort dommage, tout autant que c'est un genre que j'aime beaucoup.
@Nady: Mouuuuuuuuuais :D
@Pech: Attention au spoil Pech !, rajoute des balises spoiler s'il te plait !
à part les 10-15 premières minutes, j'ai bien aimé cette partie aussi :)
Attention : La critique qui suit ne sied pas à la lecture des jeunes enfants , qui risquent d'être traumatisés par le contenu de ce texte. Aussi, cette critique de Spirit L'étalon des plaines a été classée Pegi 18. Merci de votre compréhension
____________________
Sous ses airs de films pour enfants, Spirit l'étalon des plaines est en fait une œuvre hippie prônant la liberté. « Mais quelle liberté ? » me demanderez-vous. Eh bien la liberté sexuelle. Ayant découvert le film à l'époque en salle de cinéma, j'ai d'abord été plutôt émerveillé devant tant de beauté et des scènes aussi fortes que ce qui nous est proposé. Cependant, ce nouveau visionnage, près de quinze ans plus tard ne se fait pas sans la surprise de découvrir un véritable sous-texte sexuel, et même plus globalement hippie, et riche qui plus est !
L'histoire est celle d'un fougueux étalon libre comme l'air, qui, un jour funeste va se voir capturer par une bande d'esclavagistes, tous bien décidés à lui monter dessus. S'en suivront des péripéties avec un jeune indien hippie, et une « amitié » formidable va alors se créer entre eux. Tout d'abord, le film traite les chevaux comme s'il traitait des humains, je ne vais donc pas me priver pour faire de même. Et non, ça n'a rien à voir avec le roi lion par exemple, puisque dans ce dernier, les humains sont complètement absents.
Cette fable retrace donc la façon tragique, dont un jeune homme (campé par Matt Damon) s'est fait capturer et abuser sexuellement par tout un régiment. La suite est un appel à la compréhension des difficultés, et rappelle de la plus belle manière que la première fois, c'est toujours quelque chose, qu'il ne faut pas hésiter à se remettre en selle. Le film montre aussi de façon touchante que si l'acte peut être effrayant, et stressant, les choses deviennent tout autre une fois le bon partenaire trouvé, il ne faut juste pas brusquer les choses, et ne surtout pas se décourager face à la pression sociale. En effet les gens sont toujours prêts à rire des échecs d'un couple, il ne faut pas hésiter à les envoyer paître.
Car si ces gens se rient des premières tentatives, maladroites et peu concluantes du couple, au final après tous ces échecs le plaisir ressenti lorsque enfin le succès se présente n'en est que grandi, comme nous le montre cette magnifique poursuite finale, qui rappelle immédiatement un certain fiacre déambulant à vive allure dans les rues de Rouen dans le roman Madame Bovary de l'illustre Gustave Flaubert, métaphore évidente d'un rapport sexuel intense, et de qualité inexplicable par des mots.
Il y a aussi tout un sous texte sur l'homosexualité, puisque les deux compagnons sont du même sexe, le film est donc une ode à l'acceptation, puisque personne ne semble trouver leur relation choquante ou contre nature. Plusieurs plans aussi laissent témoigner de cette homosexualité latente du personnage principal. Je pense à ce plan en début de film où le jeune héros regarde vers la caméra avec du blanc qui lui sort de la bouche, ou bien de cette courte scène où il se promène gay/gaiement avec un énorme stalactite dans la bouche, qu'il lui est impossible de lâcher.
Enfin, plusieurs scènes montrent aussi l'importance de l'unité naturiste et hippie, capable de faire s'effondrer sur lui même le monde capitaliste des humains américains. Je pense en particulier à une séquence avec un train, séquence dans laquelle plusieurs semblables à notre héros, vont briser leurs chaînes et retourner à la nature, laissant le chantier du chemin de fer (symbole de la soif de pouvoir consumériste de l'américain maléfique) détruit dans leur sillage. On repense alors à ce cher Coluche qui disait « Quand on pense qu'il suffirait que les gens ne l'achètent pas pour que ça se vende pas ! » Voici la démonstration visuelle de cette devise communiste connue, les gens cessent de tirer la machine capitaliste vers le haut, et la laissent s'écraser sur elle même.
Un très beau film qui m'aura juste lourdé pour ses chansons insupportables à mon goût, mais en reste un bon divertissement, malgré un propos un peu trop adulte pour de jeunes enfants, qui semblent pourtant être la cible du film. Un film sur l'acceptation de soi, de l'autre, des autres, et de sa sexualité.
PS : Merci à Fuego de m'avoir permis de me replonger dans ce bon film que je n'avais plus réellement revu depuis sa sortie.
Euh... Bah... Content que le film t'ai plu xD
Je pense que l'on tient la, la critique du mois !
Faudrait que je me le re regarde (mon dernier visionnage doit dater de un an), tout en ayant ta critique sur une feuille a côté, pour y voir toutes ces subtiles métaphores que tu a décelé :p