Avant de rentrer dans le vif du sujet, je précise que je me suis assoupi durant le visionnage; ce qui, à mon plus grand regret m'a fait raté 1/3 du film.
Alors perso, je suis tombé sur les films de Pech. Comme je l'avais dit dans un précédent post, je trouvais que deux films c'était beaucoup compte tenu du fait qu'il faut les trouver en bonne qualité et se libérer du temps pour se les matter en bonne condition, avec la fin d'année j'ai pas mal d'administratif, plus le permis moto, et enfin je continue à aller régulièrement au cinéma quand j'ai un peu de temps libre. Donc je prends sur moi, mais, j'en ai vu un seul des trois ^^ Tant pis j'assume, je suis pas dans les règles, alors je ne participerai pas au prochain.
Je pose ma critique de Black Snake Moan
Première chose, la réal : Le film. Le film est très propre, la direction de photgraphie est au top, tous les plans sont très bien composé, Craig Brewer a fait du bon travail ce qui est d'autant plus étonnant que je n'avais jamais entendu parler de son travail et qu'il est désormais actif dans le domaine de la série, qui brille plus par l'écriture que la réalisation. Les couleurs ressortent énormément de l'image et nous donne cette impression de suivre un délire enfiévré, ce qui colle parfaitement avec l'ambiance du film. La réalisation ne se pose que lorsqu'il s'agit de filmer des personnages aux enjeux plus commun, ce qui a du sens et rend très bien.
Ensuite, l'écriture : C'est là que pour moi le film pèche. Les dialogues sont très bien écrit, aucun problème, cependant l'enjeux principal manque de force dans le sens où, premièrement, il met beaucoup de temps à arriver (une quarantaine de minutes) et deuxièment il est assez vite résolu, et la suite ne fait que poser un problème supplémentaire de dernière minute qui se termine en une scène. Certes, c'est bien filmé, donc on sent de l'intensité, mais au final, l'histoire, bien qu'un peu cynique, ne donne pas suffisamment de clefs d'interprétation et se laisse flotter dans une solution assez évidente bien que très bien retranscrite de façon imagé (avec la chaîne) Petite déception de ce point de vu là donc, mais attention, ce n'est pas MAUVAIS. Je dirais même que ce n'est pas MOYEN. C'est PAS MAL. Mais juste pas mal.
Acteurs et personnages : Les personnages sont très interessant et attachant, Samuel lee Jackson est toujours aussi bon, magnifiquement doublé par Thierry Desroses, et de mes comédiens de doublage préféré, et christina Ricci n'est certainement pas en reste et Marie-Eugénie Maréchal lui offre une voix qui colle parfaitement à la situation. A ce niveau je n'ai rien à repprocher sinon un petit manque de subtilité de la part de quelques personnages secondaire. Je pourrais simplement reprocher à certains dialogues de se donner de grands airs alors que clairement, ils brassent du vent. La majorité font mouche, certains sont solennel pour rien, ce que j'ai mi sur le compte d'une certaine forme de cynisme, mais je trouve la démarche un peu batarde étant donné que le film demeure globalement assez sérieux, cherchant à répondre à une question.
L'ambiance général : Alors, c'est pas mal. La réalisation donne un cachet aux images avec ses couleurs et on sent parfaitement la chaleur écrasante planant au dessus du film (au propre comme au figuré). Après beaucoup de scène manque d'un décord marquant. La maison est magnifique mais la scène de la fête notemment m'a complètement fait sortir du film tant j'ai trouvé son esthétisme sans saveur. Mais c'est plutôt rare au final. Je vais enfin parler des chansons/musiques qui parsèment le récit. Ca donne une présence particulière au film, cependant si je trouve qu'une bonne moitié des chansons fontentièremment corps avec la narration, certains font un petit eu rajouté, à la manière de certaines chansons de disney où l'on ne peut pas s'empecher de dire : tiens, si c'était pas un disney, ici on passerait directement à la suite. Attention entendons nous bien, la chanson pendant l'orage est absolument magnifique et très bien intégré au récit, c'est même l'une des scènes que j'ai sincèrement préférée.
Personnellement enfin : J'ai beaucoup apprécié ce film, d'autant plus que le Lazarus pourrait très bien être une version un peu plus agé et extreme du personnage présent dans The Sunset Limited, un des films que j'ai proposé ici. J'y vois donc presque une suite logique dans laquelle discours de rédemption et réflexion phylosophique sur la vie et ses désirs se rencontrent. Le film est interessent, esthétique et fun. Cependant je n'ai pas aimé les enjeux proposé et il ne m'a en aucune façon touché malgré ses tentatives pour plonger dans le mélodrame.
Pour terminer donc, je le classe 547ème sur mon top perso de films (j'en ai vu, classé et critique 1362)
C'est pas mal du tout, je suis loin d'avoir perdu mon temps. Malgré quelques défauts, le film est très bonne facture. Je l'ai cependant trouvé plus divertissent dans sa construction qu’intéressent dans son propos, et l'excellent jeu des acteurs fait beaucoup à mon appréciation.
Voilà voilà :) J'espère que c'était ça qu'il fallait faire
Au final, tout est magnifique individuellement mais ensemble ça marche pas. Les acteurs finissent noyés dans l’immensité des images.
L'esthétisme est son atout ( un film contemplatif et symbolique ) , ainsi que la bande originale ( excellente et écoutable même en externe ). J'approuve l'écriture shakespearien mais cette froideur m'a paru ennuyeuse, parfois ridicule, à l'encontre de d'autres adaptations cinématographiques de la même oeuvre. Il avait les moyens pour y parvenir et je trouve dommage d'avoir manquer le coche. Avec ce film je me dit que la version D'Orson Welles était pas si mal malgré un scénario identique ( et donc ayant les défauts du bouquin ) à la tragédie.
sur le fil, j'ai pu voir 2 des 3 films proposés par mon sacré petit binôme de Mistimane^^
Je m'excuse par avance si je n'ai pas trop le temps de faire des critiques détaillées, mais bon, voilà, la vie, tout ça tout ça, a fait que :P
J'ai volontairement omis La Sirène du Mississipi, que j'avais vu il y a quelques années et qui m'avait laissé un souvenir plus que moyen (pour résumé, je m'étais terriblement ennuyé).
Donc, Brève Rencontre, de David Lean, nous raconte l'amour interdit - car adultère - que vivent un homme et une femme, tous les deux mariés et parents; amour qui ne vit que brièvement, chaque Jeudi, lorsqu'ils se retrouvent loin de chez eux.
Bon, on ne va pas garder le suspense plus longtemps: oui, c'est un beau film. Voilà, c'est dit^^
Non seulement c'est un film qui parle de belles choses (Ah! L'amour!) mais il est, en plus, beau à regarder, et ce grâce à la mise en scène très élégante de David Lean qui utilise très intelligemment le cadre ainsi que la lumière pour signifier exactement les sentiments éprouvés par Laura (très bien interprétée par Celia Johnson).
Au final, je n'ai pas grand chose à reprocher à ce film, et je dirai même que la seule chose que j'ai à lui reprocher, bah, il n'y peut rien, le pauvre!
Parce que Brève Rencontre est un film totalement ancré dans son époque... et c'est ça son "problème". Si certains films ont réussi à transcender leur message sur l'amour pour devenir des fables universelles (comme le sublime L'Aurore, de Murnau), la plupart se reposent - et c'est bien normal - sur le us et coutumes de leur époque. Et ces us et coutumes changent.
C'est bien le cas ici.
Si l'amour interdit que vivent Laura et Alec était scandaleux pour l'époque, aujourd'hui, il peut sembler bien inoffensif à nos yeux. Car, au final, ils ne font pas grand chose de mal: après tout, ils s'aiment sincèrement (là où leur ménage respectif semble plus être un ménage "de circonstance", même si Fred à l'air d'être un type sympa^^) et leur amour se traduit, pendant une grande majorité du film, par des actes très anodins
Spoiler ▼▲
aller au cinéma, se promener au bord de l'eau, boire un thé en attendant le train
Et même lorsque les choses deviennent sérieuses, tout ceci reste extrêmement pudique
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un baiser furtif au détour d'une ruelle
Alors, vous me direz qu'il n'y a pas besoin de montrer des choses plus explicites, et je suis bien d'accord - je ne me suis d'ailleurs pas privé de louer Miyazaki pour son traitement tout en pudeur de la relation amoureuse dans Le Vent se Lève - , mais le fait est que le film se focalise énormément sur le côté scandaleux de cette relation et la honte qui écrase les protagonistes (surtout Laura). Et, bah, honnêtement, on a, par moments, un peu de mal à se mettre à leur place, en fait^^
Je veux dire, d'accord, c'est une relation extra-conjugale, et ce n'est pas bien dans l'absolu, mais bon, le fait est que, la plupart du temps, nos deux tourtereaux ne font qu'aller voir un film ensemble ou boire un thé avant de rentrer chez eux. Rien de bien méchant. Rien de condamnable, je dirai même.
Du coup, lorsque Laura se morfond tellement elle à honte d'elle-même, on ne se dit pas vraiment "la pauvre, ça doit être difficile à vivre!" mais plutôt "te mets pas la rate au court-bouillon, cocotte, t'as juste été voir un film!" :P
Bon, j'exagère un peu, mais c'est vrai que tout ceci peut paraître un peu désuet de nos jours.
Et c'est bien là le seul défaut du film! Car au-delà de cet aspect daté, Brève Rencontre n'en reste pas moins un véritable classique du cinéma!
__________
Aller, au tour de Profession: Reporter, de l'ami Antonioni^^
Je dis l'ami, mais, à dire vrai, j'ai toujours eu énormément de mal avec le cinéma italien de toute cette période. De Visconti à Fellini, en passant par De Sica, jamais je n'ai réussi à aimer réellement un film de cette période. Et je pense que ce Profession:Reporter a réussi à cristalliser pourquoi^^
Le film nous raconte donc (enfin, pas vraiment^^) l'histoire d'un reporter (Jack Nicholson) qui décide, par un concours de circonstance un brin capillo-tracté, d'échanger son identité avec un mort afin de changer de vie et de retrouver sa liberté. Mais, bien sûr, ce n'est pas parce qu'on change de vie qu'on se change soi-même et notre ami va s'apercevoir qu'on ne peut échapper à son passé si facilement.
Bon, ben c'est plutôt un bon point de départ, tout ça! Un peu comme Blow-Up, d'ailleurs.
Et, comme pour Blow-Up, Antonioni s'en fout un peu, en fait, de cette histoire^^
C'est là mon gros problème: ce film, comme beaucoup de films italiens de cette époque, et, à l'instar de Godard, chez nous, n'est pas là pour nous raconter son histoire. Ce film est là pour permettre au réalisateur de nous dire ce qu'il pense de tout et de rien, en faisant parler ses personnages à sa place.
Alors, vous me direz, c'est aussi ça, le but d'un film: permettre à un auteur de partager sa vision du monde. Certes. Absolument, même! Mais pas que.
Pas que, parce que, sinon, on se retrouve avec une narration totalement décousue qui passe d'une scène à une autre au gré des envies du réal, sans jamais se demander si il ne va pas perdre le spectateur (ce qui est le cas ici: on se retrouve parfois dans certains lieux sans savoir où on est ni pourquoi on est là).
Et pas que, parce qu'on risque de faire un film un peu égoïste et nombriliste dans lequel on s'écoute parler (à travers ses personnages) en se disant qu'on est bien d'accord avec nous-même (de toute façon, il n'y a personne pour nous contredire^^).
Et moi, bah j'ai toujours tendance à me sentir exclu, dans ce genre de cas. Je me dis toujours que si le réalisateur ne daigne pas s'intéresser à moi, pourquoi est-ce que je m'intéresserai à lui et à son histoire, après tout?
Un film, c'est une histoire de partage, si le dialogue est à sens unique, quel intérêt de montrer son oeuvre à tous?
Mais bref, je digresse^^
L'autre problème que j'ai dans ces cas là est que, le but du cinéaste étant son discours et donc, son fond, la forme en est réduite à quelque chose de purement fonctionnel et mécanique. C'est bien simple, aucun personnage n'arrrive à exprimer une once d'émotion^^
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Même quand Nicholson se retrouve face au cadavre de son voisin de chambre, sa seule réaction, c'est ça Des cadavres, j'en fume un tous les matins au petit déj, alors vous savez...
Profession: Reporter est un film froid et incroyablement austère dans lequel tous les personnages se promènent de façon nonchalante et réagissent au bon vouloir du scénariste, et ce sans se préoccuper de savoir si ça répond au bon sens ou à l'incohérence totale; ce qui importe, c'est la finalité du propos, pas ce qui nous y amène.
Et moi, vraiment, j'ai du mal avec ça. Je n'arrive pas à m'attacher aux personnages, je n'arrive pas à m'intéresser à leur sort et, au final, j'ai juste l'impression de voir un défilé de silhouettes désincarnées se promenant les mains dans les poches en admirant le paysage
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Une scène d'action!
Un peu d'amour...
Du suspense!
Un peu d'humour pour se détendre!
Bon, malgré tout, il y a de bonnes choses dans ce film, et en particulier ces deux plans-séquences assez bluffant:
- le premier lorsque Locke décide de changer d'identité et se remémore sa rencontre avec Robertson. Le tout mêle passé et présent en une seule prise absolument virtuose!
- le second, c'est évidemment le plan de fin, là encore un plan séquence assez magistral dans lequel la caméra entre et sort d'un bâtiment, va à gauche, à droite pour se fixer sur la conclusion du voyage de notre héros. Rien à dire, c'est du grand art à ce niveau!
Bref, Profession: Reporter a été un film assez difficile à regarder, pour moi. Malgré un postulat de base intéressant, je n'y ai vu, au final, qu'un film dans lequel Antonioni se regarde filmer et s'écoute parler, et j'ai la désagréable sensation que je n'étais pas convié ...
Voilà mes petits avis assez vite fait, j'avoue^^
En tout cas merci à Kaz pour l'initiative et merci à Mistimane pour son choix de films!
J'approuve l'écriture shakespearien mais cette froideur m'a paru ennuyeuse, parfois ridicule, à l'encontre de d'autres adaptations cinématographiques de la même oeuvre. Il avait les moyens pour y parvenir et je trouve dommage d'avoir manquer le coche. Avec ce film je me dit que la version D'Orson Welles était pas si mal malgré un scénario identique ( et donc ayant les défauts du bouquin ) à la tragédie.
La meilleure adaptation de MacBeth au cinéma, c'est Le château de l'araignée de Kurosawa et pis c'est toute!
La meilleure adaptation de MacBeth au cinéma, c'est Le château de l'araignée de Kurosawa et pis c'est tout!
Et dire qu'il passait encore avant hier dans mon cinéma de quartier et que je l'ai loupé, ce fail.
[CRITIQUE]
Young Frankenstein, ou Frankenstein Junior en français, est une réadaptation/suite comique du mythique récit de Mary Shelley, par Mel Brooks et sorti en 1974.
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L'histoire est celle du professeur "Frankenstine" (petit fils du célèbre Victor Frankenstein) qui, bien que refusant de suivre les traces de son grand-père, va par un concours de circonstance, se rendre dans son ancien château et découvrir l'héritage du célèbre scientifique qu'était son grand-père.
L'un des points intéressants du film est que la barrière est floue entre suite et remake, puisque si les événements de l'histoire originale se sont déjà produits par le passé, l'histoire se répète dans ce film(comme quoi Star Wars 7 n'était clairement pas le premier). A part cela je n'ai que très peu de choses à en dire, le film réussit son objectif sans trop de soucis, faire rire. Les situations sont souvent improbables, les dialogues assez amusants et certains gags sont bien drôles. Après ce n'est pas spécialement mon type d'humour, j'ai donc pas ri à gorge déployée mais tout de même c'est loin d'être ennuyants et j'ai quand même ri sans problème.
En toute honnêteté, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais dire de plus. Il y a quelques idées de mise en scène intéressantes, notamment une scène ou deux, où un personnage brise le quatrième mur, et le film est amusant. Un bon film pour passer un moment pas prise de tête quoi.
Le seul reproche que j'émettrai, c'est que certains gags reviennent trop souvent (notamment un complètement gratuit, ce qui ne l'empêche pas de faire mouche)
Merci pour tes avis Nico. C'était très intéressant à lire, en particulier ta critique sur Profession : Reporter (vu que je suis plutôt d'accord avec tout ce que tu as dit sur Brève Rencontre).Tu expliques bien ta vision du cinéma et pourquoi ce film ne correspond pas à ta vision.
Une petite découverte ce film ! Je me suis toujours intéressée aux fameux "Universal Monsters" sans avoir vraiment franchi le pas. Ce film m'a permis de le faire, et je pense enchaîner rapidement avec les Dracula et autres Frankenstein...
C'était donc la première fois que je voyais une performance de Boris Karloff et je n'ai pas été déçue ! Concrètement, c'est le gros point fort du film.
L'histoire ? En Egypte, un groupe d'archéologues découvre la momie du grand prêtre Imhotep, et par mégarde, lui redonne vie à l'aide d'un manuscrit maudit. Le prêtre va alors se mettre à la recherche de sa bien aimée, disparue il y a des millénaires. Il rencontre alors une jeune femme qui ressemble étrangement à cette dernière...
Scénario assez classique mais c'est pardonnable. J'ai été assez surprise du traitement de la momie, je m'attendais à un personnage complètement décérébré en quête de cerveaux frais (le vieux cliché quoi)... Que Nenni ! Karloff campe une momie intelligente, effrayante car sans pitié, presque apathique mais tout à fait capable de s'adapter à son nouvel environnement.
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Ce à quoi je m'attendais...
La réalité :
Que dire de plus ? Les costumes sont bons, les acteurs sont convaincants, la réal est plutôt soignée, et l'ambiance est sympa.
Certains plans sont superbes et les maquillages itou.
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Belle surprise, sans doute pas le meilleur du genre, mais une bonne petite entrée en matière me concernant, et puis... j'aime l'Egypte !
Comme son nom l'indique, ce film retrace les souvenirs d'enfance d'une demoiselle, qui a décidé comme programme vacancier de se diriger à la campagne pour y travailler et profiter de l'ambiance campagnarde. C'est ainsi qu'à travers le récit nous découvrirons goutte à goutte certains épisodes de son enfance qui évidemment auront un futur impact sur sa vie actuelle...
Ce film d'animation réalisé par le studio Ghibli qui est évidemment très réputé pour ses longs métrages nous assure une certaine qualité dès le début, que nous retrouverons en effet au niveau de la réalisation ou encore de la bande-son du film qui est certes particulière mais qui crée je pense l'effet attendu, en tout cas cela aura fonctionné sur moi.
Une fois que nous avons profité de la forme, qu'en est-il du fond?
Je reste un poil dubitatif quant à celui-ci...pourquoi? Tout simplement(quoique difficile à exprimer) à cause de ce sentiment de rester sur sa faim...quel est était le but de l'auteur? Quel était vraiment le message?
Les différents épisodes qui composent son enfance sont intéressants tout en étant "passable", c'est à dire que d'un côté, les épisodes pris l'un après l'autre sans considérer la vie adulte de la demoiselle sont réussis et nous amènent à des situations de comparaisons avec nos vies ainsi qu'une création de sentiments divers qui changera en fonction des personnes, mais si nous relions le tout ensemble, ma question à la fin du film aurait été, Oui mais? En fait, pourquoi nous raconter tout cela pour arriver à une fin telle qu'est elle présentée...?
Peut-être mon incompréhension est du à mon manque d'expérience(étant encore relativement jeune).
Quoi qu'on en dise, le film crée son lot d'émotions et vous fera passer un moment agréable, bien qu'en même temps il pourrait vous créer un sentiment de frustration...
Je dirais donc en terme de conclusion, à vous de voir :d
Note: 6/10
Spoiler ▼▲
Le dernier train du Katanga/ The Mercenaries
Le colonel Curry, mercenaire en ses heures perdues sera chargé par un président africain de ramener un convoi spécial dans un délai de 3 jours tout cela dans un pays menacé par des révolutionnaires , plus précisément les Simba qui massacrent les individus sur leur passage.
Une fois le travail effectué sur soi-même pour essayer de passer au dessus des années vieillissantes du film (1968), étant donné que ce n'est pas vraiment mon époque, je dois bien admettre que j'ai passé un moment agréable devant ce film.
Tout d'abord, l'acteur principal, le colonel Curry interprété par Rod Taylor est génial, avec son physique de bon mercenaire baroudé ainsi que son caractère bien trempé, l'interprétation est remplie de la plus juste des manières. Il porte le film sur ses épaules et le monte un cran au-dessus rien qu'avec sa prestation. Malgré cette apparence au premier abord, assez virile et d'homme au coeur de glace, le vrai personnage se dévoilera au long du récit avec en réalité un homme d'une gentillesse profonde et qui grâce à sa bouille de Robin Williams à certains moment, parvient à nous transmettre des émotions que nous n'aurions certainement pas ressenties avec un autre acteur.
Le film quant à lui ainsi que les autres comédiens sont également réussis. Le casting est charismatique, rien à ajouter, l'histoire quant-à-elle connait certains rebondissements et pas toujours prévisible ce qui me plaît énormément en tant que spectateur, j'attends justement d'être surpris dans le bon sens du terme. Les scènes d'actions d'ailleurs n'ont pas encore trop vieillies je trouve et conservent un certain cachet et qui plairont très certainement aux amateurs cinématographiques des années 60,70 .
De plus, la bande-son(surtout le thème principal), apporte une réelle ambiance supplémentaire au reste du film.
Au final, la seule remarque que je pourrais réellement émettre concernerait la fin, qui est...peu intéressante...peu concrète...mais je n'en dévoilerai pas plus...
Un film qui plaira surtout aux cinéphiles des vieux films d'actions car réussi dans bons nombres de niveaux, mais qui à des néophites tels que moi, pourrait nous procurer un sentiment d'appréhension et à cause de cela ne pas nous faire profiter pleinement de l'expérience...
Note: 7/10
Spoiler ▼▲
Summer:
L'histoire nous raconte la vie actuelle de Saingaïlé, une adolescente en manque de repères qui fera la connaissance d'une jeune fille par hasard et qui changera sa vie...
Ouais ba c'est comme la météo en Belgique...c'est pas la joie en été :/
Je suis passé complètement à côté de l'intérêt de ce film...ce genre de drame psycho-dépressif à la mord moi le noeil........
Aïe Aïe Aïe...la liste est longue:
Premièrement: l'actrice principale n'a pas de charisme, bravo monsieur le réalisateur, flingué son film de par le casting, applaudissements :d Heureusement que Austé(l'autre jeune fille) est là pour remonter le niveau à ce point de vue car le reste n'est pas folichon pour un sous...
Deuxièmement: Sortez les violons, les cordes(ils font une promotion au carrefour d'ailleurs^^), etc etc, mais bordel que ça me saoûle ça^^ non mais sérieusement, les plans sont lents, l'actrice avec sa gueule de morte-vivante est casse-couille, y a pas d'éclats, les dialogues sont d'un mou, ce film n'a aucune énergie...c'est vide...
Ensuite: L'histoire n'est pas intéressante, certes au niveau réalisation et dialogues c'est très pauvre mais la relation aurait au moins pu avoir lé mérite d'attirer notre attention...mais... non :d
Franchement, c'est d'un banal et sans intérêt, cet espèce de mélange suicidaire-mal dans sa peau avec des gosses légèrement timbrés sur les bords me dérangent, je n'ai jamais aimé ça et tous les réalisateurs qui ont essayé de réussir un sujet à ce niveau se sont tous méchamment plantés, car ils n'arrivent pas à rendre le film intéressant, bordel je veux bien que le sujet sois triste mais qu'est-ce qu'ils branlent tous derrière leur caméra? ce n'est pas parce que quelque chose est triste que ce doit être mauvais, au contraire en général le tout doit se transcender pour devenir beau....
Bref, non merci ce n'est vraiment pas mon genre et malgré cette abstraction qui est certes très personnelle je ne vois vraiment pas grand intérêt à ce film, même la bande-son ne m'a transmis aucune sensation...
Et comme le dirait Kaz, un film à passer sur M6 à 1H du mat si on est gentil...
Venez me voir en live sur
https://www.twitch.tv/tiflorg
Yo !
Alors perso, je suis tombé sur les films de Pech. Comme je l'avais dit dans un précédent post, je trouvais que deux films c'était beaucoup compte tenu du fait qu'il faut les trouver en bonne qualité et se libérer du temps pour se les matter en bonne condition, avec la fin d'année j'ai pas mal d'administratif, plus le permis moto, et enfin je continue à aller régulièrement au cinéma quand j'ai un peu de temps libre. Donc je prends sur moi, mais, j'en ai vu un seul des trois ^^ Tant pis j'assume, je suis pas dans les règles, alors je ne participerai pas au prochain.
Je pose ma critique de Black Snake Moan
Première chose, la réal : Le film. Le film est très propre, la direction de photgraphie est au top, tous les plans sont très bien composé, Craig Brewer a fait du bon travail ce qui est d'autant plus étonnant que je n'avais jamais entendu parler de son travail et qu'il est désormais actif dans le domaine de la série, qui brille plus par l'écriture que la réalisation. Les couleurs ressortent énormément de l'image et nous donne cette impression de suivre un délire enfiévré, ce qui colle parfaitement avec l'ambiance du film. La réalisation ne se pose que lorsqu'il s'agit de filmer des personnages aux enjeux plus commun, ce qui a du sens et rend très bien.
Ensuite, l'écriture : C'est là que pour moi le film pèche. Les dialogues sont très bien écrit, aucun problème, cependant l'enjeux principal manque de force dans le sens où, premièrement, il met beaucoup de temps à arriver (une quarantaine de minutes) et deuxièment il est assez vite résolu, et la suite ne fait que poser un problème supplémentaire de dernière minute qui se termine en une scène. Certes, c'est bien filmé, donc on sent de l'intensité, mais au final, l'histoire, bien qu'un peu cynique, ne donne pas suffisamment de clefs d'interprétation et se laisse flotter dans une solution assez évidente bien que très bien retranscrite de façon imagé (avec la chaîne) Petite déception de ce point de vu là donc, mais attention, ce n'est pas MAUVAIS. Je dirais même que ce n'est pas MOYEN. C'est PAS MAL. Mais juste pas mal.
Acteurs et personnages : Les personnages sont très interessant et attachant, Samuel lee Jackson est toujours aussi bon, magnifiquement doublé par Thierry Desroses, et de mes comédiens de doublage préféré, et christina Ricci n'est certainement pas en reste et Marie-Eugénie Maréchal lui offre une voix qui colle parfaitement à la situation. A ce niveau je n'ai rien à repprocher sinon un petit manque de subtilité de la part de quelques personnages secondaire. Je pourrais simplement reprocher à certains dialogues de se donner de grands airs alors que clairement, ils brassent du vent. La majorité font mouche, certains sont solennel pour rien, ce que j'ai mi sur le compte d'une certaine forme de cynisme, mais je trouve la démarche un peu batarde étant donné que le film demeure globalement assez sérieux, cherchant à répondre à une question.
L'ambiance général : Alors, c'est pas mal. La réalisation donne un cachet aux images avec ses couleurs et on sent parfaitement la chaleur écrasante planant au dessus du film (au propre comme au figuré). Après beaucoup de scène manque d'un décord marquant. La maison est magnifique mais la scène de la fête notemment m'a complètement fait sortir du film tant j'ai trouvé son esthétisme sans saveur. Mais c'est plutôt rare au final. Je vais enfin parler des chansons/musiques qui parsèment le récit. Ca donne une présence particulière au film, cependant si je trouve qu'une bonne moitié des chansons fontentièremment corps avec la narration, certains font un petit eu rajouté, à la manière de certaines chansons de disney où l'on ne peut pas s'empecher de dire : tiens, si c'était pas un disney, ici on passerait directement à la suite. Attention entendons nous bien, la chanson pendant l'orage est absolument magnifique et très bien intégré au récit, c'est même l'une des scènes que j'ai sincèrement préférée.
Personnellement enfin : J'ai beaucoup apprécié ce film, d'autant plus que le Lazarus pourrait très bien être une version un peu plus agé et extreme du personnage présent dans The Sunset Limited, un des films que j'ai proposé ici. J'y vois donc presque une suite logique dans laquelle discours de rédemption et réflexion phylosophique sur la vie et ses désirs se rencontrent. Le film est interessent, esthétique et fun. Cependant je n'ai pas aimé les enjeux proposé et il ne m'a en aucune façon touché malgré ses tentatives pour plonger dans le mélodrame.
Pour terminer donc, je le classe 547ème sur mon top perso de films (j'en ai vu, classé et critique 1362)
C'est pas mal du tout, je suis loin d'avoir perdu mon temps. Malgré quelques défauts, le film est très bonne facture. Je l'ai cependant trouvé plus divertissent dans sa construction qu’intéressent dans son propos, et l'excellent jeu des acteurs fait beaucoup à mon appréciation.
Voilà voilà :) J'espère que c'était ça qu'il fallait faire
L'esthétisme est son atout ( un film contemplatif et symbolique ) , ainsi que la bande originale ( excellente et écoutable même en externe ). J'approuve l'écriture shakespearien mais cette froideur m'a paru ennuyeuse, parfois ridicule, à l'encontre de d'autres adaptations cinématographiques de la même oeuvre. Il avait les moyens pour y parvenir et je trouve dommage d'avoir manquer le coche. Avec ce film je me dit que la version D'Orson Welles était pas si mal malgré un scénario identique ( et donc ayant les défauts du bouquin ) à la tragédie.
Vive le chocolat & le saxophone!
Salut tout le monde,
sur le fil, j'ai pu voir 2 des 3 films proposés par mon sacré petit binôme de Mistimane^^
Je m'excuse par avance si je n'ai pas trop le temps de faire des critiques détaillées, mais bon, voilà, la vie, tout ça tout ça, a fait que :P
J'ai volontairement omis La Sirène du Mississipi, que j'avais vu il y a quelques années et qui m'avait laissé un souvenir plus que moyen (pour résumé, je m'étais terriblement ennuyé).
Donc, Brève Rencontre, de David Lean, nous raconte l'amour interdit - car adultère - que vivent un homme et une femme, tous les deux mariés et parents; amour qui ne vit que brièvement, chaque Jeudi, lorsqu'ils se retrouvent loin de chez eux.
Bon, on ne va pas garder le suspense plus longtemps: oui, c'est un beau film. Voilà, c'est dit^^
Non seulement c'est un film qui parle de belles choses (Ah! L'amour!) mais il est, en plus, beau à regarder, et ce grâce à la mise en scène très élégante de David Lean qui utilise très intelligemment le cadre ainsi que la lumière pour signifier exactement les sentiments éprouvés par Laura (très bien interprétée par Celia Johnson).
Au final, je n'ai pas grand chose à reprocher à ce film, et je dirai même que la seule chose que j'ai à lui reprocher, bah, il n'y peut rien, le pauvre!
Parce que Brève Rencontre est un film totalement ancré dans son époque... et c'est ça son "problème". Si certains films ont réussi à transcender leur message sur l'amour pour devenir des fables universelles (comme le sublime L'Aurore, de Murnau), la plupart se reposent - et c'est bien normal - sur le us et coutumes de leur époque. Et ces us et coutumes changent.
C'est bien le cas ici.
Si l'amour interdit que vivent Laura et Alec était scandaleux pour l'époque, aujourd'hui, il peut sembler bien inoffensif à nos yeux. Car, au final, ils ne font pas grand chose de mal: après tout, ils s'aiment sincèrement (là où leur ménage respectif semble plus être un ménage "de circonstance", même si Fred à l'air d'être un type sympa^^) et leur amour se traduit, pendant une grande majorité du film, par des actes très anodins
Et même lorsque les choses deviennent sérieuses, tout ceci reste extrêmement pudique
Alors, vous me direz qu'il n'y a pas besoin de montrer des choses plus explicites, et je suis bien d'accord - je ne me suis d'ailleurs pas privé de louer Miyazaki pour son traitement tout en pudeur de la relation amoureuse dans Le Vent se Lève - , mais le fait est que le film se focalise énormément sur le côté scandaleux de cette relation et la honte qui écrase les protagonistes (surtout Laura). Et, bah, honnêtement, on a, par moments, un peu de mal à se mettre à leur place, en fait^^
Je veux dire, d'accord, c'est une relation extra-conjugale, et ce n'est pas bien dans l'absolu, mais bon, le fait est que, la plupart du temps, nos deux tourtereaux ne font qu'aller voir un film ensemble ou boire un thé avant de rentrer chez eux. Rien de bien méchant. Rien de condamnable, je dirai même.
Du coup, lorsque Laura se morfond tellement elle à honte d'elle-même, on ne se dit pas vraiment "la pauvre, ça doit être difficile à vivre!" mais plutôt "te mets pas la rate au court-bouillon, cocotte, t'as juste été voir un film!" :P
Bon, j'exagère un peu, mais c'est vrai que tout ceci peut paraître un peu désuet de nos jours.
Et c'est bien là le seul défaut du film! Car au-delà de cet aspect daté, Brève Rencontre n'en reste pas moins un véritable classique du cinéma!
Aller, au tour de Profession: Reporter, de l'ami Antonioni^^
Je dis l'ami, mais, à dire vrai, j'ai toujours eu énormément de mal avec le cinéma italien de toute cette période. De Visconti à Fellini, en passant par De Sica, jamais je n'ai réussi à aimer réellement un film de cette période. Et je pense que ce Profession:Reporter a réussi à cristalliser pourquoi^^
Le film nous raconte donc (enfin, pas vraiment^^) l'histoire d'un reporter (Jack Nicholson) qui décide, par un concours de circonstance un brin capillo-tracté, d'échanger son identité avec un mort afin de changer de vie et de retrouver sa liberté. Mais, bien sûr, ce n'est pas parce qu'on change de vie qu'on se change soi-même et notre ami va s'apercevoir qu'on ne peut échapper à son passé si facilement.
Bon, ben c'est plutôt un bon point de départ, tout ça! Un peu comme Blow-Up, d'ailleurs.
Et, comme pour Blow-Up, Antonioni s'en fout un peu, en fait, de cette histoire^^
C'est là mon gros problème: ce film, comme beaucoup de films italiens de cette époque, et, à l'instar de Godard, chez nous, n'est pas là pour nous raconter son histoire. Ce film est là pour permettre au réalisateur de nous dire ce qu'il pense de tout et de rien, en faisant parler ses personnages à sa place.
Alors, vous me direz, c'est aussi ça, le but d'un film: permettre à un auteur de partager sa vision du monde. Certes. Absolument, même! Mais pas que.
Pas que, parce que, sinon, on se retrouve avec une narration totalement décousue qui passe d'une scène à une autre au gré des envies du réal, sans jamais se demander si il ne va pas perdre le spectateur (ce qui est le cas ici: on se retrouve parfois dans certains lieux sans savoir où on est ni pourquoi on est là).
Et pas que, parce qu'on risque de faire un film un peu égoïste et nombriliste dans lequel on s'écoute parler (à travers ses personnages) en se disant qu'on est bien d'accord avec nous-même (de toute façon, il n'y a personne pour nous contredire^^).
Et moi, bah j'ai toujours tendance à me sentir exclu, dans ce genre de cas. Je me dis toujours que si le réalisateur ne daigne pas s'intéresser à moi, pourquoi est-ce que je m'intéresserai à lui et à son histoire, après tout?
Un film, c'est une histoire de partage, si le dialogue est à sens unique, quel intérêt de montrer son oeuvre à tous?
Mais bref, je digresse^^
L'autre problème que j'ai dans ces cas là est que, le but du cinéaste étant son discours et donc, son fond, la forme en est réduite à quelque chose de purement fonctionnel et mécanique. C'est bien simple, aucun personnage n'arrrive à exprimer une once d'émotion^^
Profession: Reporter est un film froid et incroyablement austère dans lequel tous les personnages se promènent de façon nonchalante et réagissent au bon vouloir du scénariste, et ce sans se préoccuper de savoir si ça répond au bon sens ou à l'incohérence totale; ce qui importe, c'est la finalité du propos, pas ce qui nous y amène.
Et moi, vraiment, j'ai du mal avec ça. Je n'arrive pas à m'attacher aux personnages, je n'arrive pas à m'intéresser à leur sort et, au final, j'ai juste l'impression de voir un défilé de silhouettes désincarnées se promenant les mains dans les poches en admirant le paysage
Bon, malgré tout, il y a de bonnes choses dans ce film, et en particulier ces deux plans-séquences assez bluffant:
- le premier lorsque Locke décide de changer d'identité et se remémore sa rencontre avec Robertson. Le tout mêle passé et présent en une seule prise absolument virtuose!
- le second, c'est évidemment le plan de fin, là encore un plan séquence assez magistral dans lequel la caméra entre et sort d'un bâtiment, va à gauche, à droite pour se fixer sur la conclusion du voyage de notre héros. Rien à dire, c'est du grand art à ce niveau!
Bref, Profession: Reporter a été un film assez difficile à regarder, pour moi. Malgré un postulat de base intéressant, je n'y ai vu, au final, qu'un film dans lequel Antonioni se regarde filmer et s'écoute parler, et j'ai la désagréable sensation que je n'étais pas convié ...
Voilà mes petits avis assez vite fait, j'avoue^^
En tout cas merci à Kaz pour l'initiative et merci à Mistimane pour son choix de films!
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
La meilleure adaptation de MacBeth au cinéma, c'est Le château de l'araignée de Kurosawa et pis c'est toute!
Et dire qu'il passait encore avant hier dans mon cinéma de quartier et que je l'ai loupé, ce fail.
[CRITIQUE]
Young Frankenstein, ou Frankenstein Junior en français, est une réadaptation/suite comique du mythique récit de Mary Shelley, par Mel Brooks et sorti en 1974.
L'un des points intéressants du film est que la barrière est floue entre suite et remake, puisque si les événements de l'histoire originale se sont déjà produits par le passé, l'histoire se répète dans ce film(comme quoi Star Wars 7 n'était clairement pas le premier). A part cela je n'ai que très peu de choses à en dire, le film réussit son objectif sans trop de soucis, faire rire. Les situations sont souvent improbables, les dialogues assez amusants et certains gags sont bien drôles. Après ce n'est pas spécialement mon type d'humour, j'ai donc pas ri à gorge déployée mais tout de même c'est loin d'être ennuyants et j'ai quand même ri sans problème.
En toute honnêteté, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais dire de plus. Il y a quelques idées de mise en scène intéressantes, notamment une scène ou deux, où un personnage brise le quatrième mur, et le film est amusant. Un bon film pour passer un moment pas prise de tête quoi.
Le seul reproche que j'émettrai, c'est que certains gags reviennent trop souvent (notamment un complètement gratuit, ce qui ne l'empêche pas de faire mouche)
Enfin voilà, un bon petit film sympa.
Merci pour tes avis Nico. C'était très intéressant à lire, en particulier ta critique sur Profession : Reporter (vu que je suis plutôt d'accord avec tout ce que tu as dit sur Brève Rencontre).Tu expliques bien ta vision du cinéma et pourquoi ce film ne correspond pas à ta vision.
De vrais coquinous ces deux là ;p !
Allons-y pour la dernière critique !
La Momie, de Karl Freund (1932)
Une petite découverte ce film ! Je me suis toujours intéressée aux fameux "Universal Monsters" sans avoir vraiment franchi le pas. Ce film m'a permis de le faire, et je pense enchaîner rapidement avec les Dracula et autres Frankenstein...
C'était donc la première fois que je voyais une performance de Boris Karloff et je n'ai pas été déçue ! Concrètement, c'est le gros point fort du film.
L'histoire ? En Egypte, un groupe d'archéologues découvre la momie du grand prêtre Imhotep, et par mégarde, lui redonne vie à l'aide d'un manuscrit maudit. Le prêtre va alors se mettre à la recherche de sa bien aimée, disparue il y a des millénaires. Il rencontre alors une jeune femme qui ressemble étrangement à cette dernière...
Scénario assez classique mais c'est pardonnable. J'ai été assez surprise du traitement de la momie, je m'attendais à un personnage complètement décérébré en quête de cerveaux frais (le vieux cliché quoi)... Que Nenni ! Karloff campe une momie intelligente, effrayante car sans pitié, presque apathique mais tout à fait capable de s'adapter à son nouvel environnement.
Que dire de plus ? Les costumes sont bons, les acteurs sont convaincants, la réal est plutôt soignée, et l'ambiance est sympa.
Certains plans sont superbes et les maquillages itou.
Belle surprise, sans doute pas le meilleur du genre, mais une bonne petite entrée en matière me concernant, et puis... j'aime l'Egypte !
Je plussoie !
Vive le chocolat & le saxophone!
Critiques:
http://theonlywritter.eklablog.com/accueil-c20849897
Leona Lewis(une magnifique chanteuse!) http://www.hooper.fr/forums/musique/leona-lewis-chanteuse-magnifique-en-tous-plans