The Good Girl est une comédie dramatique, réalisé par Miguel Arteta et sortie en 2003. Au casting on retrouve des acteurs comme Zoey Deschan ou encore John Caroll Lynch le tout présidé par Jenifer Aniston dans le rôle principal. Je dois avouer avoir eu un peu de mal a me lancer dans le visionnage de ce film. J'avais peur de tomber sur une sorte de comédie romantique bas de gamme, avec un scénario vu et revu. Heureusement, je suis assez content de mettre trompé ^^
L'histoire démarre de forme assez classique. Justine est une femme menant une vie tout a fait banale mais aussi très déprimante : elle travaille comme employé dans un super marché, vit avec son mari qui passe du temps a fumer des joins et rêve d'un enfant qui n'est pas prêt d'arriver. Elle mène cette existence triste et déprimante jusqu'au jour ou elle fait la connaissance de Holden, un jeune homme dépressif avec qui elle va vite nouer une forte relation amoureuse. Mais vous vous en doutez, cette relation va très vite dégénérer et changera l'existence de Justine a jamais.
The Good Girl est un film assez intelligent qui offre une vision plutôt personnelle de l'existence. Ce n'est pas le genre de film que l'on regarde un dimanche en fin de soirée histoire de se changer les idées. L'histoire est assez triste et lourde et ne laisse absolument aucune place a l'humour (a tel point que le terme comédie est assez inadapté pour ce film). Mais cela n'est absolument pas un défaut, étant donné que l'histoire est prenante et parvient a captiver le spectateur pendant l'heure et demie de narration. On en ressort a la fin, un peu ému il faut l'avouer, mais surtout assez contemplatif vis a vis de la vision/message du film.
Au niveau des acteurs, Jennifer Aniston s'en sort très bien, surtout que celle ci n'a pas l'habitude de ce genre de rôles. Mention spéciale aussi au mari de Justine (dont j'ai oublié le nom) qui est selon moi le meilleur personnage du film. C'est le genre de mec un peu con, mais qui aime vraiment sa femme et qui essaie de bien faire pour lui faire plaisir.
Spoiler ▼▲
On apprendras d'ailleurs a la fin du film, qu'il se sent aussi perdu que Justine dans la vie et que si il fume des pétards, c'est principalement pour oublier sa solitude.
En bref, The Good Girl est un film intelligent qui ne laisse pas indifférent. Il a beau ne pas être le film du siècle, il reste tout de même suffisamment intéréssant comme pour mériter votre attention.
Il sera question aujourd'hui de Rêves d'or (La Jaula de Orosen VO) sorti en 2013, primé au festival de Cannes 2013 dans la catégorie Un Certain Regard.
Spoiler ▼▲
Drame Hispano-mexicain, La Jaula de Oros narre l'odyssée de trois jeunes guatémaltèques bien décidés à migrer vers les Etats-Unis d'amérique. En soi le métrage pourrait aussi bien être un pur film ficitif, qu'un documentaire, et cela tient simplement en l'inclusion ou non de la caméra dans le récit. En l’occurrence, il n'y a vraiment dans l'histoire seulement que ces trois personnages, et nous nous contentons de les observer. Et voilà l'un des problèmes du film selon moi. Je me suis senti mis de coté, je n'avais pas l'impression d'être inclus dans le film, et si, ça n'est pas foncièrement un problème en soi, le résultat est que je me suis sincèrement ennuyé pendant le film, et que je ne me suis attaché à strictement aucun personnage.
Le film souffre d'un gros problème de rythme, il semble ne rien se passer, alors qu'au contraire il se passe plein de choses dans un laps de temps assez restreint. Cela n'est d'ailleurs pas aidé du tout par cette faible teneur en dialogues, et par la redondance de ce qui se passe, avec le même structure qui se répète plusieurs fois à la suite, jusqu'à un bouleversement qui redistribue les cartes au bout d'une heure de film ; et même après, la structure reste répétitive et donc prévisible. En même temps, on ne regarde pas Rêves d'Or pour être réellement surpris, tant le ton du film, passée cette première heure ne laisse que peu de place à l'imagination par rapport à la fin.
Cela nous amène donc à ce que veut véhiculer le film comme message humanitaire et politique, et pour cela, je serais obligé de passer en Spoiler.
Spoiler ▼▲
Le film démontre l'importance de la communauté, et la nécessité de rester soudés les uns aux autres, mais de toute façon, ça servira à rien parce que quoiqu'il arrive on finira toujours tout seul. C'est ça le message du film ? Doit on arrêter de traiter comme des chiens les gens qui veulent passer les frontières ? Doit-on se contenter de ce qu'on a déjà parce que le monde est aussi pourri partout ailleurs ? Doit-on se résigner à avoir une vie de merde parce que celle-ci a mal commencé ? Et inversement ?
Le film est très juste sur ce qu'il montre, on est presque sur du néo-réalisme pur et dur. Seulement pourquoi le montrer ? Y a-t-il réellement une valeur documentaire ? humanitaire ? très certainement, sauf qu'encore une fois le message de ce film peut être interprété de façon humanitaire, comme anti-humanitaire.
Peut-être n'ai-je rien compris au film, probablement d'ailleurs, mais concrètement je ne vois pas ce que le film veut transmettre, veut nous dire. Aussi, comme je l'ai dit plus tôt, je me suis relativement ennuyé pendant le visionnage, sans m'attacher au moindre personnage, ce qui est quand même dommage sur un film retraçant le voyage géographique et psychologique desdits personnages. Cela dit, ça reste un film intéressant et qui apporte un vrai regard sincère et réel sur ce que vivent tous ces migrants, mais globalement je suis perplexe
bon, je suis ultra à la bourre sur mes films :/
Pour le moment, je n'ai pu voir que Brève Rencontre, il faut que je trouve du temps rapidement pour pouvoir me faire le 2 autres!
Je vous tiens au courant^^
EDIT: ah, mais j'avais pas lu ta critique de Cure, Mistimane^^
Je suis content que ça t'ai plu et je t'invite d'ailleurs à t'intéresser à la filmo de Kiyoshi Kurosawa (aucun lien avec Akira ^^) qui est très intéressante.
20th Century Boys : Chapitre I & IIproposé par Yoco.
Je ne peux à ce jour écrire une critique acceptable dans la mesure où je n'ai pas encore bouclé la trilogie et que je n'ai pas lu les 24 volumes du manga. Je pense que je verrai la troisième partie dans les mois à venir mais pour le moment je ne dispose pas de l'envie nécessaire.
La réalisation est très moyenne. Les mouvements de caméra sont pénibles mais ont été nécessaires, je pense, pour cacher au mieux le manque de budget. L'histoire semble être intéressante sauf que c'est tellement mou que je me suis ennuyé à plusieurs reprises : de ce fait je n'ai pas réussi à en profiter. Dommage aussi que certains personnages manquent de personnalité contrairement à d'autres qui possèdent une véritable identité.
A souligner aussi tous ces flashbacks intempestifs qui viennent ruiner la narration. En somme on se retrouve avec des morceaux narrant à la fois le présent et le passé avec un fil conducteur qui vient tenir ce montage bancal.
La fin de la première partie annonce de l'action pour la suite mais ce n'est qu'un pétard mouillé.
Me voilà devant un documentaire fort sympathique, suivant l'un des plus grands chefs sushi (c'est mignon comme nom ça) de Tokyo, si ce n'est du Japon, si ce n'est du moooonde (Joel Robuchon a avoué que l'enseigne de Jiro était l'un de ses restaurants préférés, et Jiro a accueilli bon nombre de personnes prestigieuses à sa table).
Spoiler ▼▲
Jiro Ono, petit bonhomme intimidant de 80 ans, est notamment le chef le plus âgé à avoir obtenu 3 étoiles au Guide Michelin. Il ne se trouve donc pas, comme vous l'aurez compris, être un tâcheron.
Nous sommes donc amenés à suivre le quotidien rigoureux de Jiro et de ses employés. Ce qui frappe au premier abord, c'est le restaurant, une dizaine de places, un décor traditionnel plutôt minimaliste, nous comprenons qu'il faut réserver des mois à l'avance pour pouvoir déguster les fameux sushis de Jiro à 200euros.
Jiro est donc une légende dans son milieu, son seul et unique but est d'atteindre la perfection. Chaque jour, il se démène un peu plus pour offrir à ses clients l'extase gustative tant recherchée (l'unami). C'est un passionné, un perfectionniste, un bosseur. C'est la première chose qui m'a plu dans ce documentaire. Jiro est une personne unique, singulière, capable de travailler sans relâche (il n'a pris qu'une semaine de vacances dans sa vie il me semble). La recherche de l'excellence, de la maitrise (du geste parfait pour devenir LE shokunin* (l'artisan)) le dépassement de soi, la sublimation sont des thèmes que j'affectionne et qui me passionnent. Ce que fait Jiro, c'est de l'art selon beaucoup, la finesse et la répétition du mouvement, tant de fois répété pour obtenir la perfection absolue... Les clients assisteraient presque à un spectacle artistique, tant chaque geste est étudié subtilement et fait avec conviction et passion. Il est une divinité de la gastronomie, les clients "consomment sa philosophie".
Spoiler ▼▲
Cependant, cette perfection a un prix à payer et ceci est le 2e point du documentaire que j'ai apprécié. Jiro a deux fils, travaillant avec lui. L'un d'eux va devoir prendre sa place. Autant vous dire que passer après une légende vivante ne doit pas être si facile à vivre, d'autant plus que Jiro a toujours traité ses enfants avec beaucoup de rigueur, il est au travail comme dans la vie (vous imaginez la pression pour ses fils). Notons que la famille de Jiro était très modeste auparavant, ce qui peut expliquer sa détermination. Il le dit, il n'a pas de regrets, mais il avoue avoir été un mauvais père. C'est donc la question de la filiation, de l'héritage et de la transmission qui m'a particulièrement touchée, car l'on peut deviner la souffrance de ses deux fils, essayant, par le travail, de combler les désirs d'un père à jamais insatisfait. Puis de devoir reprendre le flambeau, vivre et travailler sans que la qualité des sushis en soit amoindrie, de peur que l'ombre ou le fantôme de leur père ne vienne les hanter (ça ferait presque penser à un conte ou à un mythe dit comme ça !).
Spoiler ▼▲
Tout ceci, sous fond de musique classique et de compositions de Philip Glass, ont fait que j'ai beaucoup aimé ce documentaire, que je n'aurai sans doute jamais vu sans les Trimovies, et j'en suis heureuse (merci Nady ;) !)
Ce qui est le plus étonnant dans l'histoire, c'est que je n'aime pas les sushis.
*les termes japonais viennent évidemment du documentaire, je ne bite rien à la langue (magnifique au demeurant), c'était pour faire genre.
Cool fuegosuave, je suis content que ce film t'ait interpellé. Ta critique est nickel, j'aurais pu écrire exactement la même tellement ton ressenti est pareil au mien. Acteurs extras, histoire captivante, un bon p'tit film !
Bon, je poste ma critique express (je suis en plein examens, j'ai le temps de rien)
Princes et Princesses de Michel Ocelot (2000)
C'est un film d'animation français où les ombres chinoises laissent une grande place à l'imagination pour créer de grandes scènes épiques (celle de l'attaque du château de la sorcière, par exemple), ce qui a très bien fonctionné avec moi, j'ai suivi ces six contes avec plaisir malgré le ton enfantin. Il n'y a que celui de la grand-mère et du voyou qui ne m'a guère passionné, le reste était plein de rebondissement, particulièrement le dernier conte qui se permet d'explorer des tas de possibilités, à se demander jusqu'où ils vont aller.
Je ne suis pas vraiment le public cible, c'est destinée aux enfants, mais si l'expérience des ombres chinoises et leur éventail de possibles vous intrigue, foncez !
Voici les critiques des films proposé par Teufeu. Par manque, et je m'en excuse auprès de mon binôme, je n'ai pu voir que deux films sur les trois sélectionnés. Allez trêve de bavardage et place à la critique ! Je vous souhaite une bonne lecture et votez pour moi ! ^^
Genre: Comédie Origine: France Réalisateur: Albert Dupontel Sortie: 1999
Spoiler ▼▲
"Le Créateur" est une comédie française sortie en 1999. Il s'agit du second long métrage réalisé par Albert Dupontel, qui pour ce film est également l'acteur principal et scénariste.
Le film nous raconte l'histoire de Marius, auteur de pièces de théâtre, qui après une cure de désintoxication du à l'écriture éprouvante de sa dernière pièce, se rend compte qu'il n'a commencer l'écriture de sa nouvelle pièce qui commence dans quelques semaines.
S'il y a un mot pour décrire ce film, c'est burlesque. Le film ne se prend jamais complètement au sérieux, en même temps normal me diriez-vous car c'est une comédie. Mais le scénario et l’enchaînement de l'histoire est assez sérieux puisqu'il est question durant tout le film de destruction , de meurtres et d’égoïsme ; le tout enrobé d'humour noir dont Albert Dupontel est particulièrement friand !
"Le Créateur" s'est également et surtout l'histoire d'un artiste, d'un créateur, proche de la dépression, angoissé et rattrapé par ces obligations professionnelles. Le film met en lumières deux facettes symbolisés par les changements brutaux de comportements du protagoniste. Cette cure de désintoxication au début du film est comme une nouvelle naissance pour ce dernier. Les gens viennent le voir, le toucher, le gâter de baisers sans que lui ne fasse le moindre geste dans son fauteuil roulant. En effet il semble perdu et cette impression se confirme quand il retourne chez lui et redécouvre sa ville, ses voisins et son retour sonne chez lui comme un nouveau départ, une remise à zéro de son ancienne vie.
Et c'est ainsi que petit à petit notre auteur va petit à petit retrouver ce qui faisait de lui un artiste, un esprit particulièrement dérangé et créatif ! Et le film joue sur les deux tableaux, d'un coté on à l'artiste très solitaire et timide dés qu'il s'agit de s'exprimer pour autrui mais dés lors qu'il voudra s'exprimer artistiquement, alors il fera preuve d'une créativité sans pareil et d'un certain machiavélisme également pour arriver à ses fins. D'un coté le personnage connaît une certaine descente aux enfers du point de vue de la réalité, mais pour notre artiste c'est tout le contraire puisqu'il considère aller à ce qu'il a de mieux créer qui t'a se considérer comme une sorte de conquérant artistique.
Pour en venir à mon avis, j'ai trouvé que c'était pas un mauvais film. Je dirais même que je l'ai trouvé plutôt bon par moments mais c'est association entre le burlesque et l'humour noir qui est très spécial. J'avais déjà vu ça avec "9 mois ferme" du même réalisateur, mais là c'était puissance trois avec "Le Créateur" ! C'est le genre de film qui a l'avantage de ne pas laisser indifférent, qui possède aussi sa propre identité mais qu'on est obligé soit d'adoré soit de trouver nul.
Le film possède de nombreuses qualités, avec un montage très réussit, un humour varié et recherché, des personnages hauts en couleurs, mais le problème c'est qu'il ne s'adresse pas à n'importe qui notamment avec ce mélange de dramatique et de burlesque qui ne plaira pas à tout le monde.
Pour finir sur une note positive je dirais que c'est un film Français qui mérite le coup d’œil de part sa force artistique et peu conformiste. Je vais rajouté que j'ai particulièrement apprécié le twist final qui est bien amené et cohérent avec le reste du film !
Genre: Aventure, Drame et Guerre Origine: Allemagne Réalisateur: Wolfgang Petersen Sortie: 1981
Spoiler ▼▲
"Le Bateau" est un film allemand sorti en 1981 et réalisé Wolfgang Petersen.
Le film nous invite à bord d'un sous-marin allemand lors de la Seconde Guerre Mondial, en l'an 1941 pour être plus précis. A cette époque la France est occupé par les allemands, et la préoccupation des Nazis c'est l'Angleterre et son dirigeant Churchill. C'est pourquoi les sous-mariniers sont vue comme de véritables héros de guerre, ceux par qui la victoire de l'Atlantique va passé puisque l'aviation allemande se casse les dents face à la Royale Air Force.
C'est dans ce contexte plutôt bonne enfant que le film commence. D'ailleurs c'est dans le cadre d'une fête entre militaires allemands que l'on fait la connaissance des premiers marins, ceux avec qui nous, spectateurs, allons prendre le large pendant presque 3 heures.
Alors je ne vais pas aller pas quatre chemins, d'ailleurs il suffit de voir ma note, j'ai adoré ce film ! Déjà parce qu'il arrive à combiner parfaitement deux styles cinématographiques je j'affectionne, les huit-clos et les films de guerres.
L'aspect hui-clos est impeccablement rendu par les différents effets de lumières présent dans le bâtiment. Au début du film on aura donc une lumière assez chaude pour venir appuyer le calme du début de mission et le quotidien régnant au sein d'un sous-marin. Et puis l'histoire avance et pour accentuer le désordre du combat et la désolation du aux pertes, ce sont des lumières rouges et bleus qui vont prendre le relai et ce, de manière très efficace !
Et l'aspect film de guerre n'est pas en reste non plus. "Le Bateau" sera l'occasion de se rendre compte de la vie des marins à bord d'un sous-marin, avec les restrictions alimentaires, les maladies, l'éloignements des proches, le manque d'espace, les ordres des supérieurs, la cohésion entre marins..., tous ce qui est abordé dans ce film fait preuve d'une grande justesse et d'un grand réalisme.
Sinon à souligner que la musique fait bien le taff et demeure efficace dans les scènes plus rythmés, les acteurs sont au top et le film malgré ses plus de 3h00 se regarde très bien !
Pour le moins bon, mais là c'est chipoter, je pourrais dire, qu'à part la fin, le film reste un peu trop prévisible dans sa narration. On peut rajouter également quelques brèves scènes réutilisées mais rien de bien dérangeant.
Donc voilà, "Le Bateau" a été une sacrée surprise pour moi car je ne m'attendais pas à voir un film de guerre aussi abouti et intéressant ! Certainement Le film de guerre que je conseille à tous les amoureux de bons gros films sur la Seconde Guerre Mondiale !
Et donc merci à Teufeu pour sa sélection de film ! Si je connaissais "Le Bateau" de nom, "Le Créateur" m'était totalement inconnu donc de ce côté-là je peut dire que cette première de "Trimovie" a été une réussite !
T'as de la chance d'avoir à peu près aimé Le Créateur sinon mon avatar te cramait les miches. :p
Albert Dupontel c'est un peu un resistant de la comédie française, il a ses propres thématiques et son propre univers.
Le Bateau c'est encore mieux dans le noir tout seul avec un home cinéma. *Kreygasm*
Pas grave pour le troisième film je le proposerai à la prochaine session.
________
ça fait déjà un petit moment que je voulais voir Jiro Dreams of Sushi, mais je le trouve pas du tout. x)
Ah c'est vraiment dommage que tu ne sois pas rentré dans le film ! Car pour moi au contraire la caméra suit en permanence leur regard comme si nous faisions le voyage avec eux, ce qui est pour moi hautement immersif, j'étais tellement attaché aux personnages : tu rigoles avec eux, tu pleures avec eux...
Après la narration est très particulière, même brute, un peu comme les caractères des personnages ce qu'y ne m'a pas déplu puisqu'on voyait quelques choses de nouveaux.
Sur l'utilité du film, je suis pour le coup absolument en désaccord avec toi ! Ce film est loin de servir à rien, il permet de se rendre compte de la vie de ces migrants, qu'ils restent ou qu'ils partent, leur vie sera une galère. Et puis le titre porte tellement de sens par rapport aux espoirs de ces pauvres jeunes...
Dommage que je n'ai pas réussi à te transmettre mieux ma passion pour ce film ! En espérant que le suivant te scie mieux.
The Good Girl est une comédie dramatique, réalisé par Miguel Arteta et sortie en 2003. Au casting on retrouve des acteurs comme Zoey Deschan ou encore John Caroll Lynch le tout présidé par Jenifer Aniston dans le rôle principal. Je dois avouer avoir eu un peu de mal a me lancer dans le visionnage de ce film. J'avais peur de tomber sur une sorte de comédie romantique bas de gamme, avec un scénario vu et revu. Heureusement, je suis assez content de mettre trompé ^^
L'histoire démarre de forme assez classique. Justine est une femme menant une vie tout a fait banale mais aussi très déprimante : elle travaille comme employé dans un super marché, vit avec son mari qui passe du temps a fumer des joins et rêve d'un enfant qui n'est pas prêt d'arriver. Elle mène cette existence triste et déprimante jusqu'au jour ou elle fait la connaissance de Holden, un jeune homme dépressif avec qui elle va vite nouer une forte relation amoureuse. Mais vous vous en doutez, cette relation va très vite dégénérer et changera l'existence de Justine a jamais.
The Good Girl est un film assez intelligent qui offre une vision plutôt personnelle de l'existence. Ce n'est pas le genre de film que l'on regarde un dimanche en fin de soirée histoire de se changer les idées. L'histoire est assez triste et lourde et ne laisse absolument aucune place a l'humour (a tel point que le terme comédie est assez inadapté pour ce film). Mais cela n'est absolument pas un défaut, étant donné que l'histoire est prenante et parvient a captiver le spectateur pendant l'heure et demie de narration. On en ressort a la fin, un peu ému il faut l'avouer, mais surtout assez contemplatif vis a vis de la vision/message du film.
Au niveau des acteurs, Jennifer Aniston s'en sort très bien, surtout que celle ci n'a pas l'habitude de ce genre de rôles. Mention spéciale aussi au mari de Justine (dont j'ai oublié le nom) qui est selon moi le meilleur personnage du film. C'est le genre de mec un peu con, mais qui aime vraiment sa femme et qui essaie de bien faire pour lui faire plaisir.
En bref, The Good Girl est un film intelligent qui ne laisse pas indifférent. Il a beau ne pas être le film du siècle, il reste tout de même suffisamment intéréssant comme pour mériter votre attention.
[CRITIQUE]
Drame Hispano-mexicain, La Jaula de Oros narre l'odyssée de trois jeunes guatémaltèques bien décidés à migrer vers les Etats-Unis d'amérique. En soi le métrage pourrait aussi bien être un pur film ficitif, qu'un documentaire, et cela tient simplement en l'inclusion ou non de la caméra dans le récit. En l’occurrence, il n'y a vraiment dans l'histoire seulement que ces trois personnages, et nous nous contentons de les observer. Et voilà l'un des problèmes du film selon moi. Je me suis senti mis de coté, je n'avais pas l'impression d'être inclus dans le film, et si, ça n'est pas foncièrement un problème en soi, le résultat est que je me suis sincèrement ennuyé pendant le film, et que je ne me suis attaché à strictement aucun personnage.
Le film souffre d'un gros problème de rythme, il semble ne rien se passer, alors qu'au contraire il se passe plein de choses dans un laps de temps assez restreint. Cela n'est d'ailleurs pas aidé du tout par cette faible teneur en dialogues, et par la redondance de ce qui se passe, avec le même structure qui se répète plusieurs fois à la suite, jusqu'à un bouleversement qui redistribue les cartes au bout d'une heure de film ; et même après, la structure reste répétitive et donc prévisible. En même temps, on ne regarde pas Rêves d'Or pour être réellement surpris, tant le ton du film, passée cette première heure ne laisse que peu de place à l'imagination par rapport à la fin.
Cela nous amène donc à ce que veut véhiculer le film comme message humanitaire et politique, et pour cela, je serais obligé de passer en Spoiler.
Peut-être n'ai-je rien compris au film, probablement d'ailleurs, mais concrètement je ne vois pas ce que le film veut transmettre, veut nous dire. Aussi, comme je l'ai dit plus tôt, je me suis relativement ennuyé pendant le visionnage, sans m'attacher au moindre personnage, ce qui est quand même dommage sur un film retraçant le voyage géographique et psychologique desdits personnages. Cela dit, ça reste un film intéressant et qui apporte un vrai regard sincère et réel sur ce que vivent tous ces migrants, mais globalement je suis perplexe
Meeeeh/20
Salut tout le monde,
bon, je suis ultra à la bourre sur mes films :/
Pour le moment, je n'ai pu voir que Brève Rencontre, il faut que je trouve du temps rapidement pour pouvoir me faire le 2 autres!
Je vous tiens au courant^^
EDIT: ah, mais j'avais pas lu ta critique de Cure, Mistimane^^
Je suis content que ça t'ai plu et je t'invite d'ailleurs à t'intéresser à la filmo de Kiyoshi Kurosawa (aucun lien avec Akira ^^) qui est très intéressante.
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Je rappelle pour les retardataires qu'il vous faut voir au moins 2 films, vous n’êtes pas forcé de regarder un troisième film.
J-2 !
20th Century Boys : Chapitre I & II proposé par Yoco.
Je ne peux à ce jour écrire une critique acceptable dans la mesure où je n'ai pas encore bouclé la trilogie et que je n'ai pas lu les 24 volumes du manga. Je pense que je verrai la troisième partie dans les mois à venir mais pour le moment je ne dispose pas de l'envie nécessaire.
La réalisation est très moyenne. Les mouvements de caméra sont pénibles mais ont été nécessaires, je pense, pour cacher au mieux le manque de budget. L'histoire semble être intéressante sauf que c'est tellement mou que je me suis ennuyé à plusieurs reprises : de ce fait je n'ai pas réussi à en profiter. Dommage aussi que certains personnages manquent de personnalité contrairement à d'autres qui possèdent une véritable identité.
A souligner aussi tous ces flashbacks intempestifs qui viennent ruiner la narration. En somme on se retrouve avec des morceaux narrant à la fois le présent et le passé avec un fil conducteur qui vient tenir ce montage bancal.
La fin de la première partie annonce de l'action pour la suite mais ce n'est qu'un pétard mouillé.
Partie I 4/10
Partie II 3/10
Bon, ça y est, j'ai pu voir les 3 films !
Voici donc ma première critique (les deux autres arriveront bientôt et seront plus courtes) :
Jiro Dreams of Sushi, de David Gelb (2012)
Me voilà devant un documentaire fort sympathique, suivant l'un des plus grands chefs sushi (c'est mignon comme nom ça) de Tokyo, si ce n'est du Japon, si ce n'est du moooonde (Joel Robuchon a avoué que l'enseigne de Jiro était l'un de ses restaurants préférés, et Jiro a accueilli bon nombre de personnes prestigieuses à sa table).
Jiro Ono, petit bonhomme intimidant de 80 ans, est notamment le chef le plus âgé à avoir obtenu 3 étoiles au Guide Michelin. Il ne se trouve donc pas, comme vous l'aurez compris, être un tâcheron.
Nous sommes donc amenés à suivre le quotidien rigoureux de Jiro et de ses employés. Ce qui frappe au premier abord, c'est le restaurant, une dizaine de places, un décor traditionnel plutôt minimaliste, nous comprenons qu'il faut réserver des mois à l'avance pour pouvoir déguster les fameux sushis de Jiro à 200euros.
Jiro est donc une légende dans son milieu, son seul et unique but est d'atteindre la perfection. Chaque jour, il se démène un peu plus pour offrir à ses clients l'extase gustative tant recherchée (l'unami). C'est un passionné, un perfectionniste, un bosseur. C'est la première chose qui m'a plu dans ce documentaire. Jiro est une personne unique, singulière, capable de travailler sans relâche (il n'a pris qu'une semaine de vacances dans sa vie il me semble). La recherche de l'excellence, de la maitrise (du geste parfait pour devenir LE shokunin* (l'artisan)) le dépassement de soi, la sublimation sont des thèmes que j'affectionne et qui me passionnent. Ce que fait Jiro, c'est de l'art selon beaucoup, la finesse et la répétition du mouvement, tant de fois répété pour obtenir la perfection absolue... Les clients assisteraient presque à un spectacle artistique, tant chaque geste est étudié subtilement et fait avec conviction et passion. Il est une divinité de la gastronomie, les clients "consomment sa philosophie".
Cependant, cette perfection a un prix à payer et ceci est le 2e point du documentaire que j'ai apprécié. Jiro a deux fils, travaillant avec lui. L'un d'eux va devoir prendre sa place. Autant vous dire que passer après une légende vivante ne doit pas être si facile à vivre, d'autant plus que Jiro a toujours traité ses enfants avec beaucoup de rigueur, il est au travail comme dans la vie (vous imaginez la pression pour ses fils). Notons que la famille de Jiro était très modeste auparavant, ce qui peut expliquer sa détermination. Il le dit, il n'a pas de regrets, mais il avoue avoir été un mauvais père. C'est donc la question de la filiation, de l'héritage et de la transmission qui m'a particulièrement touchée, car l'on peut deviner la souffrance de ses deux fils, essayant, par le travail, de combler les désirs d'un père à jamais insatisfait. Puis de devoir reprendre le flambeau, vivre et travailler sans que la qualité des sushis en soit amoindrie, de peur que l'ombre ou le fantôme de leur père ne vienne les hanter (ça ferait presque penser à un conte ou à un mythe dit comme ça !).
Tout ceci, sous fond de musique classique et de compositions de Philip Glass, ont fait que j'ai beaucoup aimé ce documentaire, que je n'aurai sans doute jamais vu sans les Trimovies, et j'en suis heureuse (merci Nady ;) !)
Ce qui est le plus étonnant dans l'histoire, c'est que je n'aime pas les sushis.
*les termes japonais viennent évidemment du documentaire, je ne bite rien à la langue (magnifique au demeurant), c'était pour faire genre.
Cool fuegosuave, je suis content que ce film t'ait interpellé. Ta critique est nickel, j'aurais pu écrire exactement la même tellement ton ressenti est pareil au mien. Acteurs extras, histoire captivante, un bon p'tit film !
Bon, je poste ma critique express (je suis en plein examens, j'ai le temps de rien)
Princes et Princesses de Michel Ocelot (2000)
Je ne suis pas vraiment le public cible, c'est destinée aux enfants, mais si l'expérience des ombres chinoises et leur éventail de possibles vous intrigue, foncez !
Voici les critiques des films proposé par Teufeu. Par manque, et je m'en excuse auprès de mon binôme, je n'ai pu voir que deux films sur les trois sélectionnés. Allez trêve de bavardage et place à la critique ! Je vous souhaite une bonne lecture et votez pour moi ! ^^
Origine: France
Réalisateur: Albert Dupontel
Sortie: 1999
Origine: Allemagne
Réalisateur: Wolfgang Petersen
Sortie: 1981
Et donc merci à Teufeu pour sa sélection de film ! Si je connaissais "Le Bateau" de nom, "Le Créateur" m'était totalement inconnu donc de ce côté-là je peut dire que cette première de "Trimovie" a été une réussite !
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Bonnes critiques :)
T'as de la chance d'avoir à peu près aimé Le Créateur sinon mon avatar te cramait les miches. :p
Albert Dupontel c'est un peu un resistant de la comédie française, il a ses propres thématiques et son propre univers.
Le Bateau c'est encore mieux dans le noir tout seul avec un home cinéma. *Kreygasm*
Pas grave pour le troisième film je le proposerai à la prochaine session.
________
ça fait déjà un petit moment que je voulais voir Jiro Dreams of Sushi, mais je le trouve pas du tout. x)
Ah c'est vraiment dommage que tu ne sois pas rentré dans le film ! Car pour moi au contraire la caméra suit en permanence leur regard comme si nous faisions le voyage avec eux, ce qui est pour moi hautement immersif, j'étais tellement attaché aux personnages : tu rigoles avec eux, tu pleures avec eux...
Après la narration est très particulière, même brute, un peu comme les caractères des personnages ce qu'y ne m'a pas déplu puisqu'on voyait quelques choses de nouveaux.
Sur l'utilité du film, je suis pour le coup absolument en désaccord avec toi ! Ce film est loin de servir à rien, il permet de se rendre compte de la vie de ces migrants, qu'ils restent ou qu'ils partent, leur vie sera une galère. Et puis le titre porte tellement de sens par rapport aux espoirs de ces pauvres jeunes...
Dommage que je n'ai pas réussi à te transmettre mieux ma passion pour ce film ! En espérant que le suivant te scie mieux.