Malheureusement pas d'avis du Voyage d'Arlo pour ce soir pour cause de rendez-vous manqué à plusieurs reprises avec ce film.
Sinon, mes avis succincts sur La Chèvre, Albator et Mais où est donc passée la 7eme compagnie ?
La Chèvre :
Comédie des années 80, certainement plutôt décalé de l'humour blagues qui tâchent. On retrouve dans ce film, du comique de geste, et de situation portés par le superbe duo Richard/Depardieu. Selon moi, un jeu très juste et plutôt fin pour ne jamais tomber dans l'excès malgré la volonté de montrer un prince de la malchance. En effet, les situations sont de plus en plus absurdes mais au lieu de tomber dans la simplicité et le déjà vue, le scénario garde une certaine originalité et le spectateur se demande toujours où cela va les mener. De plus, d'un point de vue scénaristique, les scènes ne sont pas qu'une succession de blagues car elles ont toutes un apport sur l'intrigue. Concernant la musique, j'en avais entendu du bien, en plus c'est du Cosma qui n'est pas un bleu dans le domaine, mais je ne l'ai pas trop apprécié, voir même trouvée trop présente, notamment sur leitmotiv du kidnapper de la fille.
En bref, j'ai bien ri (notamment sur la scène de l'aéroport) et je trouve que c'est un film important à voir dans son originalité qui se détache des comédies classiques françaises.
Mais où est donc passée la 7eme compagnie ?
Une autre comédie mais cette fois des années 70. Un poil plus récente mais pas moins moderne par sa réalisation. On tombe cette fois sur le 1er film d'une trilogie relativement culte mais notamment pour ce film en question. Ce fut une découverte pour moi et j'étais ravi de pouvoir enfin en découdre cette comédie.
J'ai cru comprendre que l'humour de la 7eme compagnie était extrêmement burlesque. Pas mon fort je crois. Souvent des blagues lourdes qui arrivent à des kilomètres, des scènes qui ne sont là que pour raconter une blague, autant voir des sketchs de Bigard. Certaines séquences valent le coup toutefois et c'est assez touchant d'apprendre à connaitre ces soldats qui sont à la guerre par défaut.
En bref, à voir si on veut comprendre le pourquoi du comment du "j'ai glissé chef", mais n'apporte pas grand chose dans le genre de la comédie et je ne vais probablement pas voir la trilogie en entier.
Albator :
Grâce à ce film j'ai pu découvrir l'univers d'Albator que je n'avais jamais vu. Je ne pourrais pas savoir alors si cela respecte bien la série ou juger l'incohérence avec l'univers de la piraterie spatiale.
D'un point de vue technique, j'ai trouvé l'animation très très bien faite, une architecture futuriste mais plausible et l'animation de l'Arcadia (le vaisseau du terrible Albator) vraiment top !
le film est aussi vraiment intéressant d'un point de vue scénaristique ! Les différents rebondissements (et il y en a) m'ont surpris pour la plupart et malgré la densité d'informations et d'actions qu'ils ont voulu faire rentrer dans 1h55, j'ai réussi à sentir la complexité des personnages. C'est certainement le gros point fort du film, mais j'ai trouvé très peu de manichéisme et les choix du héros (qui n'est pas Albator :o ) sont contestables. Et ça, ça fait plaisir. On a envie d'en apprendre plus sur cet univers. Petit bémol peut être, on ressent surtout le coté vaisseau spatial et peu le coté piraterie à mon goût... dommage ! Et gros bémol sur des scènes qui ne font pas avancer l'histoire (#ladouchedelespace), on en aurait préféré d'autres scènes explicatives...
En bref, un film d'animation de qualité et un univers complexe bien retranscrit grâce à un scénario épique !
Je suis complètement à la bourre, j'ai vraiment pas eu le temps, depuis mon retour de vacance j'ai pas vraiment eu le temps, entre boulot/gros week end, j'ai pas pu m'occuper du trimovie (ni du cineclub ni du lecture club d'ailleurs ).
Je peux donner un avis sur la chèvre mais j'aurais préféré le faire en l'ayant revu... Je ferais probablement tout ça demain si j'arrive a tout casé !
Alors Bagdad Café, c'est d'abord une affiche très connue (cf image ci-dessus), et aussi la mythique chanson Calling You qui a fait la célébrité du film :
A l'époque, c'est un film qui a eu un gros succès (que ce soit en France ou à l'étranger). Il avait d'ailleurs reçu le César du meilleur film étranger.
Pourtant, c'est le genre de film dont le succès peut s'avérer surprenant. En effet, tout le film se passe dans un motel miteux situé vers la mythique Route 66 près de Las Vegas et il faut avouer qu'il ne s'y passe pas grand chose. Et pourtant, c'est le genre de film touché par la grâce qui touche le spectateur pour peu qu'il rentre dedans, avec une histoire simple mais mettant en scène une galerie de personnages hauts en couleurs qui deviennent terriblement attachants.
Il faut avouer que le point de départ n'est pas banal : une Bavaroise plutôt bien en chair (superbement interprétée par Marianne Sägebrecht) est lâchée au milieu de la route après une dispute avec son mari et trouve refuge dans le café/motel Bagdad Café, tenu par Brenda, une noire hystérique désabusée (incarnée par CCH Pounder - notez que dans la VF on reconnaît sans problème la voix de la doubleuse de Whoopi Goldberg, à savoir la voix de Maïk Darah) qui finit par chasser son mari. La famille de Brenda est complètement à l'image du café : délabrée. Le mari est donc parti, la fille adolescente rebelle passe ses journées avec des routiers, tandis que l'un de ses fils est devenu un jeune père avec un enfant en bas âge et passe ses journées à jouer au piano (ce qui exaspère sa mère Brenda). Le café est également fréquenté par un vieil homme aux allurs de vieux cow-boy, qui dit avoir travaillé à Hollywood (incarné par un Jack Palance que j'ai eu du mal à reconnaître mais qui est marquant dans son rôle).
Le premier contact entre Jasmine (la Bavaroise) et Brenda passe d'ailleurs très mal, surtout du côté de Brenda : choc culturel ! Pour une raison étrange, Jasmine va finalement s'attarder dans ce motel, ce qui exaspère encore plus Brenda qui ne comprend pas ce que cette touriste étrangère fait dans une station service aussi paumée au milieu de nulle part, alors qu'elle a déjà ses propres problèmes. Elle va même jusqu'à appeler le Shériff quand elle voit que la chambre de Jasmine est remplie de vêtements d'hommes alors qu'elle est seule. Pourtant, Jasmine essaie peu à peu d'aider Brenda en faisant le ménage dans le café (sans sa permission), ce qui rend Brenda folle de rage.
Mais voilà, petit à petit, il se passe quelque chose dans ce "Bagdad Café", sorte de lieu de refuge pour toutes ces personnes paumées que la vie n'a pas forcément épargnées et auxquels on finit par s'attacher, de manière progressive et insidueuse. Jasmine la Bavaroise finit peu à peu par prendre sa place dans ce petit microcosme, ce petit monde de routards et de voyageurs un peu paumés qui y trouvent refuge et peu à peu du réconfort, dans une ambiance éthérée avec l'emploi régulier de filtres de couleurs (il y a des moments où on a carrément un ciel coupé en deux avec une moitié en bleu et une moitié en vert). Jasmine se lie peu à peu à la fille ado rebelle de Brenda, ainsi qu'au fils pianiste, au vieux cow-boy (qui s'avère être un peintre étant fasciné par Jasmine qu'il a envie de peindre), et bien plus tard par Brenda qui sera la dernière à mettre ses a priori de côté.
Tous ces personnages finissent par former une sorte de famille recomposée, et même le Bagdad Café finit par devenir une escale réconfortante pour tous les voyageurs et routiers. Un café complètement transformé depuis l'arrivée de la Bavaroise Jasmine comme dans un tour de magie, sachant que Jasmine s'avère être une magicienne. Jasmine devient peu à peu un membre de la "famille", une vraie amitié s'installe entre elle et Brenda, au rythme des tours de magie et de la chanson Calling You qui installe une ambiance toute particulière au film, comme suspendue dans le temps. Tous ces personnages blessés, malmenés par la vie ou tout simplement paumés finissent par reprendre vie aux côtés de Jasmine (qui elle-même était paumée au milieu de nulle part, lâchée par son mari allemand). D'ailleurs le nom "Bagdad Café" finit par prendre tout son sens : un lieu plein de vie, magique, une oasis dans le désert perdu au milieu de nulle part et qu'on n'a plus envie de quitter.
J'avais vu ce film il y a quinze ans, donc ça faisait vraiment très longtemps. Je ne me rappelais plus que de quelques scènes, comme le début, les phases où Jasmine pose pour se faire peindre par le vieux cow-boy, ainsi que la fin, mais je me souvenais tout à fait de cette ambiance si "planante" et particulière de ce film, ainsi que cette profonde humanité qui se détache chez tous les personnages, ainsi que cette ambiance de plus en plus "magique" à l'image des tours de magie de Jasmine qui redonne toutes ses couleurs au Bagdad Café ainsi qu'à toutes les personnes qui s'y arrêtent. Je suis très content d'avoir revu ce film, très beau.
Edit :
La Chèvre (1981), de Francis Veber :
C'est un film que j'ai vu et revu sans doute une bonne dizaine de fois. Une comédie culte s'il en est, avec le trio mythique Gérard Depardieu et Pierre Richard, qu'on reverra par la suite dans Les Compères et Les Fugitifs. Il fait aussi partie de la série de films mettant en scène le personnage de François Perrin/François Pignon qu'on voit dans plein de films de (ou scénarisés par) Francis Veber et qui sera incarné par plusieurs acteurs (Pierre Richard, Patrick Dewaere, Jacques Brel ou encore Jacques Villeret).
La fille d'un PDG se fait enlever au Mexique. Malgré les efforts de son père qui a engagé un détective privé (Campana, incarné par Depardieu), elle reste introuvable. Cependant, un ultime espoir subsiste en la personne de François Perrin (Pierre Richard), pourtant un simple employé de bureau qui est engaré par le PDG afin de retrouver sa fille.
Pourquoi engager Perrin ? Pour ses compétences de détective privé ? Que nenni ! Il a été engagé pour sa malchance légendaire, afin de glisser sur toutes les peaux de banane de la fille du PDG également réputée pour sa malchance incroyable. Mais évidemment, le père ne dit pas du tout la vérité à Perrin. Il demande au détective Campana d'accompagner Perrin alors qu'il désapprouve totalement cette initiative qu'il trouve ridicule.
Ainsi, pendant tout le film, on va suivre ce duo improbable, deux personnes que tout oppose, entre le détective dur à cuire qui ne croit pas en la malchance et l'employé de bureau maladroit qui entraîne tout son entourage dans sa malchance. Ce film est une succession de scène hilarantes et de répliques cultes, comme la mythique scène de l'aéroport ("Vous avez de la chance"), la scène des sables mouvants, celle du "passage à tabac", celle avec les prostituées, ou bien celle de la photo du présumé ravisseur de la fille du PDG ("Vous n'êtes pas physionomiste, vous n'êtes pas physionomiste. Ca m'arrive aussi de ne pas reconnaître les gens. On peut être bon policier et avoir mauvaise vue. Quoique la vue, ça baisse avec l'âge").
De fil en aiguille, malgré l'incrédulité de Campana, ce dernier finit par être troublé par les coïncidences étranges qui permettent à Perrin de retrouver la trace de la fille du PDG en "glissant sur les mêmes peaux de banane qu'elle", et une certaine complicité s'installe progressivement entre ces deux personnages, et ce malgré le fait que la malchance de Perrin finit par déteindre sur Campana. Vers la fin, le film parvient même à se montrer émouvant, notamment avec une certaine scène de rencontre tant attendue entre deux personnes maladroites et malmenées par le (mauvais) sort, une scène toute en douceur et en apaisement entre deux personnes rêveuses qui ont la tête dans les nuages et avaient finalement envie, inconsciemment, de s'évader de leur quotidien ordinaire, pour une vie d'aventure. Finalement, peut-être n'étaient-ils pas si malchanceux que ça, ou que le concept de malchance est assez relatif et relève d'une question de point de vue ?
La musique du film est également culte, signée Vladimir Cosma, qui a fait d'autres musiques cultes dans sa carrière (Le Grand Blond avec une Chaussure Noire, Les Aventures de Rabbi Jacob, Le Coup du Parapluie, L'As des As, Les Compères, Les Fugitifs - comme par hasard plein de films avec Pierre Richard d'ailleurs).
Bref, une comédie culte parmi mes préférées du cinéma français, à voir et à revoir sans lassitude.
La 7ème compagnie est pour moi une excellente comédie qui rejoint de très nombreuses comme la Traversée de Paris, les tontons flingueurs, le corniaud, l'aventure c'est l'aventure...etc
Tout simplement parce que la force de ses comédies, c'est d'arrivé à mettre en place des dialogues marquant et des scènes bien foutu que tu te souviens après des années. Sans oublier les acteurs qui sont vraiment tous excellent pour ma part !
Pour moi la 7ème compagnie est justement ce genre de comédie, et même si bien entendu les dialogues ne sont pas aussi lyrique que les tontons flingueurs, on se souvient avec un sourire aux lèvres de la technique de la tenaille, de qui a fait pété le pont ...etc
D'ailleurs le film passe actuellement sur TMC ;)
Concernant Albator, le film est très fidèle à la série en terme de rendu et d'ambiance, on retrouve parfaitement l'oeuvre original dans ce film sauf qu'il s'agit d'un scénario inédit, que la relation entre albator et son bateau est bien différent, tout comme le lien avec son équipage, que la situation de la terre...etc
Il s'agit pour moi l'une des meilleurs adaptation si ce n'est la meilleur, jusqu'a ce jour d'un animé au cinéma (et ça nous change de tous les narutos et compagnie qui pullule, là vous en avez clairement pour votre pognon )
Sincèrement si vous êtes adepte des animés, faut pas hésiter une seconde !
Critique de la grosse Chèvre
Difficile pour moi de donner un avis sur ce film pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que mon père est un grand amateur de comédie des années 60/70/80 ainsi que des Westerns, et qu'on se matait pleins de comédie passant de fantomas, aux corniauds, à la grande vadrouille, la folie des grandeurs...etc
Et que la Chèvre, j'ai du le voir une bonne dizaine de fois même si ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu.
C'est un film que je connais par coeur ou presque et comment donner son avis sur un film qu'on connait sur le bout des doigts, et même si des scènes nous font toujours autant rire, on n'a pas la surprise de le découvrir, et on fait plus attention aux détails.
Pour moi le duo Pierre Richard / Gérard Depardieu font parti des légendes des duos comique que le cinéma français a eu, au même titre que De Funes / Bourvil, Ventura / Blier, Gabin/Delon...etc
Bien qu'ils ne soient pas mes préférés, je trouve qu'ils sont vraiment complice et certaines mimiques de Depardieu sont juste parfaite.
Le Scénario n'est pas très poussé mais ce n'est pas vraiment ce qui est intéressant dans ce film mais plus la gestuelle et la situation qui prête à sourire ou rire.
Pierre Richard fait bien l'abrutis poissard et Depardieu le mec un peu bourru, qui fonce dans le lard au grand coeur, le duo se complète parfaitement.
Même aujourd'hui je prend plaisir a voir ce film, même si bien entendu me concernant, ce n'est pas mon favorit de cette époque là, je trouve que ça reste excellent.
Le Film repose vraiment sur le duo, contrairement à d'autres comédies ou les roles sont bien réparti (je pense notamment aux Tontons flingueurs ou y'a une liste de magnifique acteur long comme le bras ) et c'est encore plus fort que de réussir un film sur uniquement un Duo ;).
Comme déjà je disais au premier Trimovie, je ne voterai pas pour les "critiques" qui me plaisent le plus, même s'il y en a de très bien !
Sinon, voici ma sélection du mois de Mai qui portera sur le cinéma du continent Africain ! De l'Algérie, en passant par le Mali jusqu'au Botswana voici les 3 films que je propose :
Synopsis : Tiré de la BD de Joann Sfar, l'histoire raconte les aventures d'un chat qui parle. Mais pas n'importe quel chat! Dans un décors de l'Algérie des années 20, on va suivre le chat du Rabbin, plein de malice et de fourberie, prêt à tout pour arriver à ses fins.
Synopsis : Alors que cette région du Mali est prise aux mains des djihadistes, les habitants de Tombouctou et des environs tentent de vivre avec... Pas facile pour tous de se laisser faire, de se soumettre. Des scènes humainement fortes, d'autres plein de légèretés et de superbes images.
Synopsis ( de souvenir) : Film de ma jeunesse, alors c'est assez flou pour faire un résumé précis du film ! Enfin le plus important, dans une tribu du Botswana, un bouteille vide de Coca-Cola tombe du ciel. Les habitants sont surpris de l'objet créant jusqu'à de la discorde dans la tribu... j'oserai peut être parler d'ovni et surtout de film humoristique !
Vers la fin, le film parvient même à se montrer émouvant, notamment avec une certaine scène de rencontre tant attendue entre deux personnes maladroites et malmenées par le (mauvais) sort, une scène toute en douceur et en apaisement entre deux personnes rêveuses qui ont la tête dans les nuages et avaient finalement envie, inconsciemment, de s'évader de leur quotidien ordinaire, pour une vie d'aventure. Finalement, peut-être n'étaient-ils pas si malchanceux que ça, ou que le concept de malchance est assez relatif et relève d'une question de point de vue ?
J'ai bien aimé ta critique de ce film, mais la fin m'a laissé encore une autre interprétation :
Spoiler ▼▲
les deux personnes combinent leur malchances respectives avec innocence et naïveté ce qui les rend chanceuses finalement et leur évite la fameuse peau de banane sur laquelle ils glissaient depuis le début du film...
Gastondu a écrit:
Synopsis des Dieux sont tombés sur la tête ( de souvenir) : Film de ma jeunesse, alors c'est assez flou pour faire un résumé précis du film ! Enfin le plus important, dans une tribu du Botswana, un bouteille vide de Coca-Cola tombe du ciel. Les habitants sont surpris de l'objet créant jusqu'à de la discorde dans la tribu... j'oserai peut être parler d'ovni et surtout de film humoristique !
N'oubliont pas de mêlé à ceci le révolutionnaire Sam Boga, un scientifique fort maladroit avec les femmes, son acolyte expert en jurons et en mécanique, une voiture récalcitrante et d'autres personnages très sympathiques.
Et personnellement j'ai une grosse préférence pour la VF dans ce film. Je ne suis pas le genre de gars qui viendra ouvrir le débat là dessus mais dans ce cas les dialogues sont très bien écris et le narrateur du film n'a pas seulement lu son texte, il a mis l'intonation qui rend la narration très energique et entrainante ! (mais il y a peut etre une par de nostalgie, je l'avoue)
(pour le passage concernant la civilisation, prendre à partir de 5 mn. Passage culte d'après moi !)
Attention spoiler en approche dans 5...4....3...2...1...
L'Auberge Rouge de Claude Autant-Lara est une comédie dramatique et je dirais même satirique.
Le Réalisateur est notamment connu pour avoir réaliser le cultissime film nommé La Traversée de Paris, ou encore le Diable au Corps, ainsi que le Comte de Monté Cristo avec Louis Jourdan.
Il ne s'agit donc pas d'un amateur même si tout ses films n'ont pas aussi bien crevé l'écran, et me concernant, je n'ai vu que 5 films sur toute sa liste donc difficile de me faire une idée en ayant vu que les films reconnu, il y a également peut être d'autres perles que je ne connais pas.
Je pense que rien que l'affiche et le nom du titre, on peut se dire que le film sera étrange et inquiétant, d'ailleurs le regard de Fernandel en dit quand même long, surtout qu'il joue le rôle d'un moine...un bon gros paradoxe.
Le film l'Auberge rouge est un film se passant pendant le 19ème siècle, dans les années 1830 et reprend un fait divers réel.
Il raconte l'histoire de M et Madame Martin, un couple qui entretient et qui s'occupe d'une Auberge dans un coin pommé, accompagner de leur nègre Fétiche qui joue le rôle du serviteur.
Dès le départ, le ton est donné, un assassinat a été perpétrer dans l'auberge du couple pour détrousser un pauvre forain qui avait 2 francs 6 sous et une boîte a musique ...
Puis un Prêtre accompagné de Jeannou traverse les terres enneigé pour rejoindre leur couvent, mais prit par le froid et la neige, ils décidèrent de s'arrêter dans l'Auberge Rouge, qui est occupé en même temps de Riche et Noble personne qui sont tombé en panne de Chariot, ainsi que la Fille des Martins, Mathilde qui était également dans le chariot pour rentrer chez elle
Tout se beau monde se retrouve donc dans l'Auberge rouge ....
Le Couple Martin est attiré par l'appât du gain et l'arriver de riche et noble individu les font saliver d'avance, notamment avec la vue d'une rivière de diamant ... Et tout part de là !
Le Film raconte que toute personne, peut importe sa classe social ou son rang sont "mauvais", le réalisateur dépeint une vision humaine des plus pessimiste ...
Claude Autant-Lara dénonce avec un humour noir et féroce la lâcheté, l'avidité, l'égoïsme, la cruauté, la mesquinerie, la contradiction des hommes et tous les défauts dont les hommes sont coupables, car pour lui, ils sont tous coupable de quelque chose.
Les riches et noble en prennent pour leur compte ... mais il tape également sans vergogne sur l'église, et sur le moine interprété par Fernandel, qui joue un moine profiteur et très loin des réalités, qui blasphème et se contredis pour sauver sa peau.
Petit a petit dans le film, il va renoncer à tous ses principes pour essayer d'échapper à la mort, et aura des propos de blasphème et de sacrilège.
Plusieurs scènes mettent ça en avant comme la scène de la confession avec une grille de marron ou encore lors de la cérémonie de mariage (qui se passe dans l'auberge, sans décor, sans eau bénite ...etc)où le prêtre va faire un long serment pour dire que le mariage n'est pas bien en promouvant l'union libre, pour essayer de dissuader le couple de se marier.
Fernandel est parfait dans ce rôle même si ses réactions sont parfois surjoué mais colle parfaitement avec les situations du film.
Le Moine a bien des défauts mais il essaye malgré tout, de sauver les clients de l'auberge d'une mort certaines, ainsi que de la sienne bien entendu.
La seule exception du Film se situe au niveau du personnage de Jeannou, le futur moine, et de Mathilde, la fille d'un couple tueur en série, les seules personnages qui s'en sortent dans le film.
Peut être que le réalisateur a voulu montrer que seule l'amour peut sauver l'âme perverti des hommes ? Et que c'est le seul moyen de vivre heureux dans ce monde composer d'être diabolique ?
Le Réalisateur nous montre donc la noirceur des hommes, et tout le monde en prend pour son grade, que ça soit les riches, les nobles, les hommes d'eglise, les femmes ou encore Fétiche l'homme de couleur.
Le film termine par une drôle de morale car au final, tout le monde fini au même endroit : en enfer.
Seul le moine retourne à sa solitude et à sa tranquillité de son couvent...Quoi que, probablement hanté par le fait de ne pas avoir sauver "ses pauvres gens"...Ainsi que le couple, qui vivra probablement d'amour et d'eau fraiche (et de tuerie aussi peut être ? )
J'en ai pas parlé mais le film est un huis clos car tout le film ou presque se déroule dans l'auberge, ou des voyageurs finissent par être bloquer et enfermé dans cette auberge, pris au piège sans le savoir.
Un film qui propose des phrases et des mises en scène à la fois drôle, pathétique, cruel et même inquiétant par moment pour les personnages.
Vous l'aurez compris, un film qui ne croit absolument pas en la générosité et la gentillesse des hommes !
Un film a voir pour l'humour décrit, pour l'époque où il a été réalisé, où l'église avait encore un rôle très important à joué dans la société, mais également pour la satire qu'il nous offre sur toutes les classes sociale.
La Chèvre, c’est l’histoire d’un type à « l’esprit de déduction peu commun » (Meyer à la 14ème minute) : François Perrin (Pierre Richard). Toute ressemblance avec un ours bien connu ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
François Perrin, donc, est atteint d’une malchance tout simplement incroyable ; et c’est pour cette raison qu’il va être choisit, à la suite d’une idée loufoque qui séduit un industriel désespéré, pour partir, accompagnant le détective privé Campana (Depardieu), à la recherche de la fille du dit industriel, disparue il y a plus d’un mois au Mexique. Celle-ci souffre du même « mal » que Perrin : une malchance chronique. L’idée est donc d’utiliser Perrin comme « sonde », en pensant qu’il se conduira de telle manière qu’il réagira de la même façon que la fille de Meyer, en espérant qu’il mette ainsi Campana sur une piste…
Bref, un pitch relativement bon enfant sur cette histoire de malchance et une réserve de gags par suite conséquente et nous avons une comédie française classique, mais bien ficelée. Tout repose sur le duo Depardieu-Richard ; le film commence ainsi véritablement à la 16ème minute, avec cette première réplique de Richard : « – Je pratique les arts martiaux : judo, aïkido, karaté. La première chose qu’on nous apprend, c’est le contrôle. Un type me traite d’abruti, je ne cogne pas : je le regarde et je m’en vais. – Eh ben tire-toi alors ! ». Et c’est parti pour 1h de gags autour du personnage de Perrin, totalement déconnecté mais toujours plein d’enthousiasme et de confiance en lui… Bref, le duo fonctionne assez bien et le film est clairement un bon moment.
A côté de ça toutefois, le film n’a guère de qualité. Je trouve personnellement la mise en scène relativement mauvaise. On s’en rend compte au début du film, avant l’apparition du duo : les scènes s’enchaînent fort mal, coupées à la hachette. On a l’impression d’un collage maladroit entre des scènes trop courtes et des répliques gratuites (exemple dans la voiture à la 14ème minute, ou la scène de la chaise à la 9ème minute, trop « gros », mal amené). Bref, on ne peut pas dire par ailleurs que les acteurs secondaires soient géniaux, la musique n’a rien d’extraordinaire (assez cliché en fait, façon musique latino des Andes là, à la flûte…), certains passages sont un peu grossiers (le coup du bar à putes, on retrouve des clichés machistes encore bien présent à l’époque…). Bref, Depardieu joue peut-être trop le mec costaud bourré de testostérone en opposition à Richard fantasque et poète…
On peut critiquer donc, mais dans l’ensemble le film est bon, sauvé grâce à l’histoire sans temps morts et au duo Depardieu-Richard associé à des personnages qui leur vont parfaitement (peut-être même un peu trop) et des gags bon enfants mais toujours efficaces. La Chèvre n’est donc clairement pas la meilleure comédie française des années 80s, mais elle constitue un échantillon solide du genre, efficace et toujours agréable à regarder, 40 ans plus tard…
Malheureusement pas d'avis du Voyage d'Arlo pour ce soir pour cause de rendez-vous manqué à plusieurs reprises avec ce film.
Sinon, mes avis succincts sur La Chèvre, Albator et Mais où est donc passée la 7eme compagnie ?
La Chèvre :
Comédie des années 80, certainement plutôt décalé de l'humour blagues qui tâchent. On retrouve dans ce film, du comique de geste, et de situation portés par le superbe duo Richard/Depardieu. Selon moi, un jeu très juste et plutôt fin pour ne jamais tomber dans l'excès malgré la volonté de montrer un prince de la malchance. En effet, les situations sont de plus en plus absurdes mais au lieu de tomber dans la simplicité et le déjà vue, le scénario garde une certaine originalité et le spectateur se demande toujours où cela va les mener. De plus, d'un point de vue scénaristique, les scènes ne sont pas qu'une succession de blagues car elles ont toutes un apport sur l'intrigue. Concernant la musique, j'en avais entendu du bien, en plus c'est du Cosma qui n'est pas un bleu dans le domaine, mais je ne l'ai pas trop apprécié, voir même trouvée trop présente, notamment sur leitmotiv du kidnapper de la fille.
En bref, j'ai bien ri (notamment sur la scène de l'aéroport) et je trouve que c'est un film important à voir dans son originalité qui se détache des comédies classiques françaises.
Mais où est donc passée la 7eme compagnie ?
Une autre comédie mais cette fois des années 70. Un poil plus récente mais pas moins moderne par sa réalisation. On tombe cette fois sur le 1er film d'une trilogie relativement culte mais notamment pour ce film en question. Ce fut une découverte pour moi et j'étais ravi de pouvoir enfin en découdre cette comédie.
J'ai cru comprendre que l'humour de la 7eme compagnie était extrêmement burlesque. Pas mon fort je crois. Souvent des blagues lourdes qui arrivent à des kilomètres, des scènes qui ne sont là que pour raconter une blague, autant voir des sketchs de Bigard. Certaines séquences valent le coup toutefois et c'est assez touchant d'apprendre à connaitre ces soldats qui sont à la guerre par défaut.
En bref, à voir si on veut comprendre le pourquoi du comment du "j'ai glissé chef", mais n'apporte pas grand chose dans le genre de la comédie et je ne vais probablement pas voir la trilogie en entier.
Albator :
Grâce à ce film j'ai pu découvrir l'univers d'Albator que je n'avais jamais vu. Je ne pourrais pas savoir alors si cela respecte bien la série ou juger l'incohérence avec l'univers de la piraterie spatiale.
D'un point de vue technique, j'ai trouvé l'animation très très bien faite, une architecture futuriste mais plausible et l'animation de l'Arcadia (le vaisseau du terrible Albator) vraiment top !
le film est aussi vraiment intéressant d'un point de vue scénaristique ! Les différents rebondissements (et il y en a) m'ont surpris pour la plupart et malgré la densité d'informations et d'actions qu'ils ont voulu faire rentrer dans 1h55, j'ai réussi à sentir la complexité des personnages. C'est certainement le gros point fort du film, mais j'ai trouvé très peu de manichéisme et les choix du héros (qui n'est pas Albator :o ) sont contestables. Et ça, ça fait plaisir. On a envie d'en apprendre plus sur cet univers. Petit bémol peut être, on ressent surtout le coté vaisseau spatial et peu le coté piraterie à mon goût... dommage ! Et gros bémol sur des scènes qui ne font pas avancer l'histoire (#ladouchedelespace), on en aurait préféré d'autres scènes explicatives...
En bref, un film d'animation de qualité et un univers complexe bien retranscrit grâce à un scénario épique !
Je suis complètement à la bourre, j'ai vraiment pas eu le temps, depuis mon retour de vacance j'ai pas vraiment eu le temps, entre boulot/gros week end, j'ai pas pu m'occuper du trimovie (ni du cineclub ni du lecture club d'ailleurs ).
Je peux donner un avis sur la chèvre mais j'aurais préféré le faire en l'ayant revu... Je ferais probablement tout ça demain si j'arrive a tout casé !
Bagdad Café (1987), de Percy Adlon :
Alors Bagdad Café, c'est d'abord une affiche très connue (cf image ci-dessus), et aussi la mythique chanson Calling You qui a fait la célébrité du film :
A l'époque, c'est un film qui a eu un gros succès (que ce soit en France ou à l'étranger). Il avait d'ailleurs reçu le César du meilleur film étranger.
Pourtant, c'est le genre de film dont le succès peut s'avérer surprenant. En effet, tout le film se passe dans un motel miteux situé vers la mythique Route 66 près de Las Vegas et il faut avouer qu'il ne s'y passe pas grand chose. Et pourtant, c'est le genre de film touché par la grâce qui touche le spectateur pour peu qu'il rentre dedans, avec une histoire simple mais mettant en scène une galerie de personnages hauts en couleurs qui deviennent terriblement attachants.
Il faut avouer que le point de départ n'est pas banal : une Bavaroise plutôt bien en chair (superbement interprétée par Marianne Sägebrecht) est lâchée au milieu de la route après une dispute avec son mari et trouve refuge dans le café/motel Bagdad Café, tenu par Brenda, une noire hystérique désabusée (incarnée par CCH Pounder - notez que dans la VF on reconnaît sans problème la voix de la doubleuse de Whoopi Goldberg, à savoir la voix de Maïk Darah) qui finit par chasser son mari. La famille de Brenda est complètement à l'image du café : délabrée. Le mari est donc parti, la fille adolescente rebelle passe ses journées avec des routiers, tandis que l'un de ses fils est devenu un jeune père avec un enfant en bas âge et passe ses journées à jouer au piano (ce qui exaspère sa mère Brenda). Le café est également fréquenté par un vieil homme aux allurs de vieux cow-boy, qui dit avoir travaillé à Hollywood (incarné par un Jack Palance que j'ai eu du mal à reconnaître mais qui est marquant dans son rôle).
Le premier contact entre Jasmine (la Bavaroise) et Brenda passe d'ailleurs très mal, surtout du côté de Brenda : choc culturel ! Pour une raison étrange, Jasmine va finalement s'attarder dans ce motel, ce qui exaspère encore plus Brenda qui ne comprend pas ce que cette touriste étrangère fait dans une station service aussi paumée au milieu de nulle part, alors qu'elle a déjà ses propres problèmes. Elle va même jusqu'à appeler le Shériff quand elle voit que la chambre de Jasmine est remplie de vêtements d'hommes alors qu'elle est seule. Pourtant, Jasmine essaie peu à peu d'aider Brenda en faisant le ménage dans le café (sans sa permission), ce qui rend Brenda folle de rage.
Mais voilà, petit à petit, il se passe quelque chose dans ce "Bagdad Café", sorte de lieu de refuge pour toutes ces personnes paumées que la vie n'a pas forcément épargnées et auxquels on finit par s'attacher, de manière progressive et insidueuse. Jasmine la Bavaroise finit peu à peu par prendre sa place dans ce petit microcosme, ce petit monde de routards et de voyageurs un peu paumés qui y trouvent refuge et peu à peu du réconfort, dans une ambiance éthérée avec l'emploi régulier de filtres de couleurs (il y a des moments où on a carrément un ciel coupé en deux avec une moitié en bleu et une moitié en vert). Jasmine se lie peu à peu à la fille ado rebelle de Brenda, ainsi qu'au fils pianiste, au vieux cow-boy (qui s'avère être un peintre étant fasciné par Jasmine qu'il a envie de peindre), et bien plus tard par Brenda qui sera la dernière à mettre ses a priori de côté.
Tous ces personnages finissent par former une sorte de famille recomposée, et même le Bagdad Café finit par devenir une escale réconfortante pour tous les voyageurs et routiers. Un café complètement transformé depuis l'arrivée de la Bavaroise Jasmine comme dans un tour de magie, sachant que Jasmine s'avère être une magicienne. Jasmine devient peu à peu un membre de la "famille", une vraie amitié s'installe entre elle et Brenda, au rythme des tours de magie et de la chanson Calling You qui installe une ambiance toute particulière au film, comme suspendue dans le temps. Tous ces personnages blessés, malmenés par la vie ou tout simplement paumés finissent par reprendre vie aux côtés de Jasmine (qui elle-même était paumée au milieu de nulle part, lâchée par son mari allemand). D'ailleurs le nom "Bagdad Café" finit par prendre tout son sens : un lieu plein de vie, magique, une oasis dans le désert perdu au milieu de nulle part et qu'on n'a plus envie de quitter.
J'avais vu ce film il y a quinze ans, donc ça faisait vraiment très longtemps. Je ne me rappelais plus que de quelques scènes, comme le début, les phases où Jasmine pose pour se faire peindre par le vieux cow-boy, ainsi que la fin, mais je me souvenais tout à fait de cette ambiance si "planante" et particulière de ce film, ainsi que cette profonde humanité qui se détache chez tous les personnages, ainsi que cette ambiance de plus en plus "magique" à l'image des tours de magie de Jasmine qui redonne toutes ses couleurs au Bagdad Café ainsi qu'à toutes les personnes qui s'y arrêtent. Je suis très content d'avoir revu ce film, très beau.
Edit :
La Chèvre (1981), de Francis Veber :
C'est un film que j'ai vu et revu sans doute une bonne dizaine de fois. Une comédie culte s'il en est, avec le trio mythique Gérard Depardieu et Pierre Richard, qu'on reverra par la suite dans Les Compères et Les Fugitifs. Il fait aussi partie de la série de films mettant en scène le personnage de François Perrin/François Pignon qu'on voit dans plein de films de (ou scénarisés par) Francis Veber et qui sera incarné par plusieurs acteurs (Pierre Richard, Patrick Dewaere, Jacques Brel ou encore Jacques Villeret).
La fille d'un PDG se fait enlever au Mexique. Malgré les efforts de son père qui a engagé un détective privé (Campana, incarné par Depardieu), elle reste introuvable. Cependant, un ultime espoir subsiste en la personne de François Perrin (Pierre Richard), pourtant un simple employé de bureau qui est engaré par le PDG afin de retrouver sa fille.
Pourquoi engager Perrin ? Pour ses compétences de détective privé ? Que nenni ! Il a été engagé pour sa malchance légendaire, afin de glisser sur toutes les peaux de banane de la fille du PDG également réputée pour sa malchance incroyable. Mais évidemment, le père ne dit pas du tout la vérité à Perrin. Il demande au détective Campana d'accompagner Perrin alors qu'il désapprouve totalement cette initiative qu'il trouve ridicule.
Ainsi, pendant tout le film, on va suivre ce duo improbable, deux personnes que tout oppose, entre le détective dur à cuire qui ne croit pas en la malchance et l'employé de bureau maladroit qui entraîne tout son entourage dans sa malchance. Ce film est une succession de scène hilarantes et de répliques cultes, comme la mythique scène de l'aéroport ("Vous avez de la chance"), la scène des sables mouvants, celle du "passage à tabac", celle avec les prostituées, ou bien celle de la photo du présumé ravisseur de la fille du PDG ("Vous n'êtes pas physionomiste, vous n'êtes pas physionomiste. Ca m'arrive aussi de ne pas reconnaître les gens. On peut être bon policier et avoir mauvaise vue. Quoique la vue, ça baisse avec l'âge").
De fil en aiguille, malgré l'incrédulité de Campana, ce dernier finit par être troublé par les coïncidences étranges qui permettent à Perrin de retrouver la trace de la fille du PDG en "glissant sur les mêmes peaux de banane qu'elle", et une certaine complicité s'installe progressivement entre ces deux personnages, et ce malgré le fait que la malchance de Perrin finit par déteindre sur Campana. Vers la fin, le film parvient même à se montrer émouvant, notamment avec une certaine scène de rencontre tant attendue entre deux personnes maladroites et malmenées par le (mauvais) sort, une scène toute en douceur et en apaisement entre deux personnes rêveuses qui ont la tête dans les nuages et avaient finalement envie, inconsciemment, de s'évader de leur quotidien ordinaire, pour une vie d'aventure. Finalement, peut-être n'étaient-ils pas si malchanceux que ça, ou que le concept de malchance est assez relatif et relève d'une question de point de vue ?
La musique du film est également culte, signée Vladimir Cosma, qui a fait d'autres musiques cultes dans sa carrière (Le Grand Blond avec une Chaussure Noire, Les Aventures de Rabbi Jacob, Le Coup du Parapluie, L'As des As, Les Compères, Les Fugitifs - comme par hasard plein de films avec Pierre Richard d'ailleurs).
Bref, une comédie culte parmi mes préférées du cinéma français, à voir et à revoir sans lassitude.
La 7ème compagnie est pour moi une excellente comédie qui rejoint de très nombreuses comme la Traversée de Paris, les tontons flingueurs, le corniaud, l'aventure c'est l'aventure...etc
Tout simplement parce que la force de ses comédies, c'est d'arrivé à mettre en place des dialogues marquant et des scènes bien foutu que tu te souviens après des années. Sans oublier les acteurs qui sont vraiment tous excellent pour ma part !
Pour moi la 7ème compagnie est justement ce genre de comédie, et même si bien entendu les dialogues ne sont pas aussi lyrique que les tontons flingueurs, on se souvient avec un sourire aux lèvres de la technique de la tenaille, de qui a fait pété le pont ...etc
D'ailleurs le film passe actuellement sur TMC ;)
Concernant Albator, le film est très fidèle à la série en terme de rendu et d'ambiance, on retrouve parfaitement l'oeuvre original dans ce film sauf qu'il s'agit d'un scénario inédit, que la relation entre albator et son bateau est bien différent, tout comme le lien avec son équipage, que la situation de la terre...etc
Il s'agit pour moi l'une des meilleurs adaptation si ce n'est la meilleur, jusqu'a ce jour d'un animé au cinéma (et ça nous change de tous les narutos et compagnie qui pullule, là vous en avez clairement pour votre pognon )
Sincèrement si vous êtes adepte des animés, faut pas hésiter une seconde !
Critique de la grosse Chèvre
Difficile pour moi de donner un avis sur ce film pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que mon père est un grand amateur de comédie des années 60/70/80 ainsi que des Westerns, et qu'on se matait pleins de comédie passant de fantomas, aux corniauds, à la grande vadrouille, la folie des grandeurs...etc
Et que la Chèvre, j'ai du le voir une bonne dizaine de fois même si ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu.
C'est un film que je connais par coeur ou presque et comment donner son avis sur un film qu'on connait sur le bout des doigts, et même si des scènes nous font toujours autant rire, on n'a pas la surprise de le découvrir, et on fait plus attention aux détails.
Pour moi le duo Pierre Richard / Gérard Depardieu font parti des légendes des duos comique que le cinéma français a eu, au même titre que De Funes / Bourvil, Ventura / Blier, Gabin/Delon...etc
Bien qu'ils ne soient pas mes préférés, je trouve qu'ils sont vraiment complice et certaines mimiques de Depardieu sont juste parfaite.
Le Scénario n'est pas très poussé mais ce n'est pas vraiment ce qui est intéressant dans ce film mais plus la gestuelle et la situation qui prête à sourire ou rire.
Pierre Richard fait bien l'abrutis poissard et Depardieu le mec un peu bourru, qui fonce dans le lard au grand coeur, le duo se complète parfaitement.
Même aujourd'hui je prend plaisir a voir ce film, même si bien entendu me concernant, ce n'est pas mon favorit de cette époque là, je trouve que ça reste excellent.
Le Film repose vraiment sur le duo, contrairement à d'autres comédies ou les roles sont bien réparti (je pense notamment aux Tontons flingueurs ou y'a une liste de magnifique acteur long comme le bras ) et c'est encore plus fort que de réussir un film sur uniquement un Duo ;).
Comme déjà je disais au premier Trimovie, je ne voterai pas pour les "critiques" qui me plaisent le plus, même s'il y en a de très bien !
Sinon, voici ma sélection du mois de Mai qui portera sur le cinéma du continent Africain ! De l'Algérie, en passant par le Mali jusqu'au Botswana voici les 3 films que je propose :
Synopsis : Tiré de la BD de Joann Sfar, l'histoire raconte les aventures d'un chat qui parle. Mais pas n'importe quel chat! Dans un décors de l'Algérie des années 20, on va suivre le chat du Rabbin, plein de malice et de fourberie, prêt à tout pour arriver à ses fins.
Synopsis : Alors que cette région du Mali est prise aux mains des djihadistes, les habitants de Tombouctou et des environs tentent de vivre avec... Pas facile pour tous de se laisser faire, de se soumettre. Des scènes humainement fortes, d'autres plein de légèretés et de superbes images.
Synopsis ( de souvenir) : Film de ma jeunesse, alors c'est assez flou pour faire un résumé précis du film ! Enfin le plus important, dans une tribu du Botswana, un bouteille vide de Coca-Cola tombe du ciel. Les habitants sont surpris de l'objet créant jusqu'à de la discorde dans la tribu... j'oserai peut être parler d'ovni et surtout de film humoristique !
Video Club hooperien
J'ai bien aimé ta critique de ce film, mais la fin m'a laissé encore une autre interprétation :
N'oubliont pas de mêlé à ceci le révolutionnaire Sam Boga, un scientifique fort maladroit avec les femmes, son acolyte expert en jurons et en mécanique, une voiture récalcitrante et d'autres personnages très sympathiques.
Et personnellement j'ai une grosse préférence pour la VF dans ce film. Je ne suis pas le genre de gars qui viendra ouvrir le débat là dessus mais dans ce cas les dialogues sont très bien écris et le narrateur du film n'a pas seulement lu son texte, il a mis l'intonation qui rend la narration très energique et entrainante ! (mais il y a peut etre une par de nostalgie, je l'avoue)
(pour le passage concernant la civilisation, prendre à partir de 5 mn. Passage culte d'après moi !)
Attention spoiler en approche dans 5...4....3...2...1...
L'Auberge Rouge de Claude Autant-Lara est une comédie dramatique et je dirais même satirique.
Le Réalisateur est notamment connu pour avoir réaliser le cultissime film nommé La Traversée de Paris, ou encore le Diable au Corps, ainsi que le Comte de Monté Cristo avec Louis Jourdan.
Il ne s'agit donc pas d'un amateur même si tout ses films n'ont pas aussi bien crevé l'écran, et me concernant, je n'ai vu que 5 films sur toute sa liste donc difficile de me faire une idée en ayant vu que les films reconnu, il y a également peut être d'autres perles que je ne connais pas.
Je pense que rien que l'affiche et le nom du titre, on peut se dire que le film sera étrange et inquiétant, d'ailleurs le regard de Fernandel en dit quand même long, surtout qu'il joue le rôle d'un moine...un bon gros paradoxe.
Le film l'Auberge rouge est un film se passant pendant le 19ème siècle, dans les années 1830 et reprend un fait divers réel.
Il raconte l'histoire de M et Madame Martin, un couple qui entretient et qui s'occupe d'une Auberge dans un coin pommé, accompagner de leur nègre Fétiche qui joue le rôle du serviteur.
Dès le départ, le ton est donné, un assassinat a été perpétrer dans l'auberge du couple pour détrousser un pauvre forain qui avait 2 francs 6 sous et une boîte a musique ...
Puis un Prêtre accompagné de Jeannou traverse les terres enneigé pour rejoindre leur couvent, mais prit par le froid et la neige, ils décidèrent de s'arrêter dans l'Auberge Rouge, qui est occupé en même temps de Riche et Noble personne qui sont tombé en panne de Chariot, ainsi que la Fille des Martins, Mathilde qui était également dans le chariot pour rentrer chez elle
Tout se beau monde se retrouve donc dans l'Auberge rouge ....
Le Couple Martin est attiré par l'appât du gain et l'arriver de riche et noble individu les font saliver d'avance, notamment avec la vue d'une rivière de diamant ... Et tout part de là !
Le Film raconte que toute personne, peut importe sa classe social ou son rang sont "mauvais", le réalisateur dépeint une vision humaine des plus pessimiste ...
Claude Autant-Lara dénonce avec un humour noir et féroce la lâcheté, l'avidité, l'égoïsme, la cruauté, la mesquinerie, la contradiction des hommes et tous les défauts dont les hommes sont coupables, car pour lui, ils sont tous coupable de quelque chose.
Les riches et noble en prennent pour leur compte ... mais il tape également sans vergogne sur l'église, et sur le moine interprété par Fernandel, qui joue un moine profiteur et très loin des réalités, qui blasphème et se contredis pour sauver sa peau.
Petit a petit dans le film, il va renoncer à tous ses principes pour essayer d'échapper à la mort, et aura des propos de blasphème et de sacrilège.
Plusieurs scènes mettent ça en avant comme la scène de la confession avec une grille de marron ou encore lors de la cérémonie de mariage (qui se passe dans l'auberge, sans décor, sans eau bénite ...etc)où le prêtre va faire un long serment pour dire que le mariage n'est pas bien en promouvant l'union libre, pour essayer de dissuader le couple de se marier.
Fernandel est parfait dans ce rôle même si ses réactions sont parfois surjoué mais colle parfaitement avec les situations du film.
Le Moine a bien des défauts mais il essaye malgré tout, de sauver les clients de l'auberge d'une mort certaines, ainsi que de la sienne bien entendu.
La seule exception du Film se situe au niveau du personnage de Jeannou, le futur moine, et de Mathilde, la fille d'un couple tueur en série, les seules personnages qui s'en sortent dans le film.
Peut être que le réalisateur a voulu montrer que seule l'amour peut sauver l'âme perverti des hommes ? Et que c'est le seul moyen de vivre heureux dans ce monde composer d'être diabolique ?
Le Réalisateur nous montre donc la noirceur des hommes, et tout le monde en prend pour son grade, que ça soit les riches, les nobles, les hommes d'eglise, les femmes ou encore Fétiche l'homme de couleur.
Le film termine par une drôle de morale car au final, tout le monde fini au même endroit : en enfer.
Seul le moine retourne à sa solitude et à sa tranquillité de son couvent...Quoi que, probablement hanté par le fait de ne pas avoir sauver "ses pauvres gens"...Ainsi que le couple, qui vivra probablement d'amour et d'eau fraiche (et de tuerie aussi peut être ? )
J'en ai pas parlé mais le film est un huis clos car tout le film ou presque se déroule dans l'auberge, ou des voyageurs finissent par être bloquer et enfermé dans cette auberge, pris au piège sans le savoir.
Un film qui propose des phrases et des mises en scène à la fois drôle, pathétique, cruel et même inquiétant par moment pour les personnages.
Vous l'aurez compris, un film qui ne croit absolument pas en la générosité et la gentillesse des hommes !
Un film a voir pour l'humour décrit, pour l'époque où il a été réalisé, où l'église avait encore un rôle très important à joué dans la société, mais également pour la satire qu'il nous offre sur toutes les classes sociale.
François Perrin, donc, est atteint d’une malchance tout simplement incroyable ; et c’est pour cette raison qu’il va être choisit, à la suite d’une idée loufoque qui séduit un industriel désespéré, pour partir, accompagnant le détective privé Campana (Depardieu), à la recherche de la fille du dit industriel, disparue il y a plus d’un mois au Mexique. Celle-ci souffre du même « mal » que Perrin : une malchance chronique. L’idée est donc d’utiliser Perrin comme « sonde », en pensant qu’il se conduira de telle manière qu’il réagira de la même façon que la fille de Meyer, en espérant qu’il mette ainsi Campana sur une piste…
Bref, un pitch relativement bon enfant sur cette histoire de malchance et une réserve de gags par suite conséquente et nous avons une comédie française classique, mais bien ficelée. Tout repose sur le duo Depardieu-Richard ; le film commence ainsi véritablement à la 16ème minute, avec cette première réplique de Richard : « – Je pratique les arts martiaux : judo, aïkido, karaté. La première chose qu’on nous apprend, c’est le contrôle. Un type me traite d’abruti, je ne cogne pas : je le regarde et je m’en vais. – Eh ben tire-toi alors ! ». Et c’est parti pour 1h de gags autour du personnage de Perrin, totalement déconnecté mais toujours plein d’enthousiasme et de confiance en lui… Bref, le duo fonctionne assez bien et le film est clairement un bon moment.
A côté de ça toutefois, le film n’a guère de qualité. Je trouve personnellement la mise en scène relativement mauvaise. On s’en rend compte au début du film, avant l’apparition du duo : les scènes s’enchaînent fort mal, coupées à la hachette. On a l’impression d’un collage maladroit entre des scènes trop courtes et des répliques gratuites (exemple dans la voiture à la 14ème minute, ou la scène de la chaise à la 9ème minute, trop « gros », mal amené). Bref, on ne peut pas dire par ailleurs que les acteurs secondaires soient géniaux, la musique n’a rien d’extraordinaire (assez cliché en fait, façon musique latino des Andes là, à la flûte…), certains passages sont un peu grossiers (le coup du bar à putes, on retrouve des clichés machistes encore bien présent à l’époque…). Bref, Depardieu joue peut-être trop le mec costaud bourré de testostérone en opposition à Richard fantasque et poète…
On peut critiquer donc, mais dans l’ensemble le film est bon, sauvé grâce à l’histoire sans temps morts et au duo Depardieu-Richard associé à des personnages qui leur vont parfaitement (peut-être même un peu trop) et des gags bon enfants mais toujours efficaces. La Chèvre n’est donc clairement pas la meilleure comédie française des années 80s, mais elle constitue un échantillon solide du genre, efficace et toujours agréable à regarder, 40 ans plus tard…