Alors yoshi je n'ai pas vu le grand silence, mais il me dit bien, croc blanc je crois l'avoir vu mais pas sur en tout cas j'avais adoré le bouquin, quant à tes 2 petits disney ça doit faire une éternité que je ne les ai pas revu, donc ta sélection me va.
J'espère que Krampus ne te fais pas peur, de toute façon je te le conseille vraiment vu qu'il a un côté gremlins!
Les deux Disney et Croc Blanc, ça fait une éternité que je ne les ai pas vu, ça se trouve avec des yeux d'adulte, je trouverais ça pourri... mais dans mes souvenirs, c'était du bon !
Pour tes films proposer...je sais pas, je ne les connais pas du tout, ni de nom, donc on verra !
Au pire si ça ne me plait pas, je t'étoufferais dans ton sommeil, c'est pas un soucis :D.
Par contre n'oublie pas d'éditer ta sélection ami Yoshi, encore une fois: Bons films !
Et si vous avez du mal sans un certain site dont j'ai déjà oublié le non, vous pouvez toujours demander à votre partenaire de vous aider dans votre recherche.
Court métrage de 1983 adapté du conte A christmas carol de charles Dickens.
J'ai pris un réel plaisir à revoir cet animé de 25 minutes ou l'on va suivre une nuit de noël made in Disney.
Cependant attention, c'est un Disney qui joue la carte de la modestie et de l'humanisme, l'ambiance est assez austère voir triste, ce qui rendra le film vraiment touchant.
En effet on suivra principalement l'oncle de donald (scrooge) un usurier avare et aigris en proie avec ses démons, qui, en prenant la forme de 3 esprits, lui feront finalement réalisé ce qu'il est devenu.
Il y a vraiment une certaine mélancolie qui transpire, surtout quand on voit d'un peu plus près la famille de Mickey, une famille heureuse bien que sans le sous, chouchoutant le petit dernier de la fratrie, très chétif.
Il se peut que la musique vous tire une larme mais rassurez vous, vous aurez aussi l'occasion de sourire, notamment grâce à la multitude de caméos de personnages disney, Gemini cricket, Pat hibulaire, Tic et tac, Dingo, les 3 petits cochons, j'en passe et des meilleurs. La fin, très douillette, sera également porteuse d'espoir.
Sincèrement, quand Disney rime avec années 80, y a pas dire ça claque, j'avoue avoir une affection particulière pour l'animation et les couleurs de cette époque.
Sinon assez halluciné d'apprendre que Mickey faisait là son premier retour à l'écran depuis 1953... Les puristes auront peut être une explication.
Une autre chose m'a interloqué, c'est lorsque j'ai vu les fouines de Qui veut la peau de roger rabbit, je ne savais pas qu'elle sortaient en réalité du film Le crapaud et le maitre d'école de 1949.
En tout cas je vous recommande fortement de le voir ou de le revoir, surtout à l'approche des fêtes, ça remet la tête à l'endroit.
Alors là on change un peu de registre, bien que ça soit toujours sous le signe de noël ce Disney de 1999 a des couleurs plus vives et fraiches, les dessins plus "propres" et l'animation est plus energique, on va suivre ce coup ci 3 petites histoires qui seront sympathiques certes mais qui un peu moins de charme que le film cité plus haut. Cependant elles garderont toutes une morale louable.
Le premier récit se déroulera dans la demeure familiale de donald, suite à un voeu de riri, fifi ou loulou je ne sais plus... Les 3 canardos vont se voir revivre le jour de noël encore et encore jusqu'à en être écoeuré, remember un jour sans fin, l'idée est très bonne cependant sa conclusion ne m'a pas emballé, en effet elle appuiera plus sur le fait qu'il ne faut pas être égoïste alors que j'aurais plus vu une morale reposant sur la rareté des bons moments, qui sans ça perdent leurs gouts. Résultat: mi figue mi raisin.
Le second portera sur la relation père fils entre dingo et max, le début n'est pas très palpitant et le thème sur l'existence ou non du père noël passera vite au second plan tant les deux loulous seront vite attachants, surtout dingo avec son côté grand enfant et son éternel charisme à la pierre richard. Résultat: mi petits écoliers mi choco bn.
On conclura cette trilogie par l'histoire qui m'a le plus touché, celle de Mickey et Minnie, petits prolétaires, cherchant le moyen d'acheter le plus beau cadeau pour sa moitié. On comprendra que c'est plus le cheminement qui mène à la quête du cadeau qui sera plus important que le cadeau en lui même, l'un des plus beaux messages que l'ont puisse entendre à l'arrivé des fêtes, surtout dans une société empreinte du culte de la possession. Résultat: mi homard mi caviar.
Au final des histoires sympatoches, loin d'être parfaites certes mais ou chacun y trouvera quelques morceaux de bonheur voir de réflexion.
Je double post pour que ça soit plus facilement répertoriable.
Le chant d'amour.
J'ai tout d'abord été troublé par le fait que ce soit un pure film muet, pas de musique pas de dialogue à lire, ça faisait un bout de temps que je n'avais pas vu un film comme ça et j'avoue que ça à créé une sorte de frustration, surtout lorsque les deux hommes communiquent en morse en tapant sur les murs, bref ce fut une drôle d'expérience à ce titre.
Le deuxième point que je soulèverai dans ce film c'est son côté subversif, déjà qu'aujourd'hui on panique dès qu'une nouille ou une nenette apparait à l'écran alors imaginez à l'époque comment ça a du ruer dans les brancards, chapeau sur ce cet aspect là.
Après je vous avouerais que le cinéma expérimental n'est pas trop ma cam, j'ai plus regardé ça par curiosité que par réel intérêt, pourtant il doit surement y avoir à débattre si on s'intéresse de plus près aux symboliques et à l'homme qu'était jean genet, mais ce n'est pas trop mon rayon et je n'est pas spécialement envie de m'y intéresser,
D'autres le feront mieux que moi.
Résultat: mi what? mi ah d'accord.
La jetée
Je n'avais jamais vu de film en "photo roman" donc là encore curiosité, frustration, étonnement etc..
Cependant j'avoue qu'avec la narration s'est instauré une certaine ambiance, assez prometteuse sur le début, je ne sais pas pourquoi mais j'avais l'impression d'être entrain de lire un livre dont vous êtes le héro, bon j'avoue que le côté post apo/troisième guerre mondiale sonne un peu comme une clochette à mes oreilles.
Spoiler ▼▲
Surtout que viens s'ajouter à ça une magnifique histoire de trou de verre (légèrement trop vite baclée vers la fin à mon gout).
Par contre j'ai trouvé le coeur du film, notamment la romance avec la femme, un peu mou du genou mais j'ai été agréablement surpris par la fin qui redonne un réel relief à toute l'oeuvre.
Résultat: mi pip boy mi radioactif
En résumé deux court métrages qui auront piqué ma curiosité sans réussir a faire naître chez moi une vocation pour le cinéma expérimental.
Je ne suis pas un adepte des films d'arts martiaux, à part tigre et dragon, hero, les Ip man et quelques films avec Jackie Chan je n'ai pas vu grand chose.
Ce film s'est avéré être une bonne petite surprise.
Si j'avais découvert ce film gosse, je l'aurais certainement revu des dizaines de fois en me repassant en boucle les meilleures scènes d'action et d'entraînement.Ce n'est que vers le début de l'âge adulte que je me serais senti un poil honteux d'avoir apprécié tout ça.
Comprenez moi bien, le film en lui-même est bon mais plusieurs détails rendent ce film assez drôle dans le mauvais sens du terme. Entre les armes en aluminium, la VF limite nanardesque, les bruitages absolument hilarants et autres situations rigolotes, c'est tout de même assez flagrant, le film a mal vieilli mais reste malgré tout un bon divertissement ne serait-ce que pour sa mise en scène, ses chorégraphies et son rythme.
PS: Je pense que ça risque d'être difficile pour la plupart d'entre vous de regarder vos films pendant les fêtes, aussi, si vous ne les regardez pas à temps ce n'est pas grave, on reculera la date.
Pourtant c'est un grand film La 36ème Chambre de Shaolin : un des sommets du kung fu pian par l'un des maîtres dans le genre, Liu Chia-liang. Les bruitages etc. oui, je conçois que ça puisse dérouter mais c'était la norme dans ce genre d’œuvres, surtout dans les 70's... je ne saurais t'expliquer pourquoi concrètement mais c'est en partie une histoire de rajouter une dimension sonore dans la compo' pour accompagner les différents plans. Après, c'est vrai on accroche ou pas ; mais il faut quand même savoir que ce sont les mecs comme Liu-Chia-liang, Chu Yuan (la Shaw Brothers) et plus tard Sammo Hung qui ont posé les bases de la chorégraphie dans le cinéma d'action contemporain donc le cinéma doit beaucoup aux films tels que La 36ème Chambre. Permets-moi en outre de corriger une erreur concernant l'armement : les armes à la fin par exemple sont tout ce qu'il y a de plus réelles tout comme Gordon Liu s'est infligé un entraînement de titan pour accomplir les mouvements. En effet, la Shaw Brothers a toujours été perfectionniste niveau chorégraphie et se vantait souvent de faire ce que Uncle Sam interdisait (se battre pour de vrai sans couper le mouvement en trop de plans, tourner une scène avec des vraies armes etc.)
Aussi, vu que tu sembles aimer Jackie Chan, je te propose (si tu as envie d'en savoir plus bien-sûr) de regarder cette vidéo, qui t'explique un peu la composition du mouvement dans les films d'arts-martiaux. Ici ça parle de l'action comédie mais c'est très instructif pour le reste et ça te montre à peu près comment pensaient les mecs comme Liu Chia-liang et donc pour La 36ème Chambre de Shaolin : https://www.youtube.com/watch?v=Z1PCtIaM_GQ (les s/t français sont disponibles).
Par-contre il faut vraiment mater ce genre de films en VO sinon c'est vraiment naze. En tout cas, grosse maîtrise dans le choix des lieux : il y a un sacré mysticisme qui émane du temple et le passage de l'épreuve pour aller au réfectoire — marcher sur les rondins dans l'eau là — est sensationnel. Après ce que je préfère c'est vraiment le deuxième tiers... En tout cas faudrait que je le re-mate, tiens, un jour ce film.
Les films de la Shaw qui ont connus une renaissance dans les années 90 par l'intermediaire du groupe de Rap "WuTang Clan" qui utilisait des extraits sonores tirés de ces films là.
par exemple... ▼▲
mais ça aussi, on aime ou on aime pas.
Si ça vous intéresse le film qui a inspiré le Wu Tang Clan ▼▲
Shaolin Vs Wu Tang (Sholin Contre Wu Tong en VF)film assez dure a trouver en bonne qualité
Le jeu vidéo est-t'il un art ?
Non, c'est l'art qui est un jeu.
Oui, le fameux Enter the 36th chamber du Wu Tang.
Et quitte à parler de RZA, du Wu Tang Clan etc. je vous conseille Ghost Dog de Jarmush qui non seulement tourne autour de la culture hip-hop mais rend également hommage au wu xia pian et au kung fu pian : d'une pierre deux coups comme on dit.
Le problème avec les films d'arts martiaux, c'est qu'il faut les regarder comme des films d'arts martiaux.
Tout comme les slashers qu'il faut regarder comme des slashers.
Il faut se préparer à revoir les mêmes codes avec les mêmes "nanardages" indissociables comme les bruitages par exemple.
Alors yoshi je n'ai pas vu le grand silence, mais il me dit bien, croc blanc je crois l'avoir vu mais pas sur en tout cas j'avais adoré le bouquin, quant à tes 2 petits disney ça doit faire une éternité que je ne les ai pas revu, donc ta sélection me va.
J'espère que Krampus ne te fais pas peur, de toute façon je te le conseille vraiment vu qu'il a un côté gremlins!
Video Club hooperien
Les deux Disney et Croc Blanc, ça fait une éternité que je ne les ai pas vu, ça se trouve avec des yeux d'adulte, je trouverais ça pourri... mais dans mes souvenirs, c'était du bon !
Pour tes films proposer...je sais pas, je ne les connais pas du tout, ni de nom, donc on verra !
Au pire si ça ne me plait pas, je t'étoufferais dans ton sommeil, c'est pas un soucis :D.
Tout le monde est d'accord ? Nickel ça : )
Par contre n'oublie pas d'éditer ta sélection ami Yoshi, encore une fois: Bons films !
Et si vous avez du mal sans un certain site dont j'ai déjà oublié le non, vous pouvez toujours demander à votre partenaire de vous aider dans votre recherche.
Sinon vous demandez à Nady le DVD ^^
Court métrage de 1983 adapté du conte A christmas carol de charles Dickens.
J'ai pris un réel plaisir à revoir cet animé de 25 minutes ou l'on va suivre une nuit de noël made in Disney.
Cependant attention, c'est un Disney qui joue la carte de la modestie et de l'humanisme, l'ambiance est assez austère voir triste, ce qui rendra le film vraiment touchant.
En effet on suivra principalement l'oncle de donald (scrooge) un usurier avare et aigris en proie avec ses démons, qui, en prenant la forme de 3 esprits, lui feront finalement réalisé ce qu'il est devenu.
Il y a vraiment une certaine mélancolie qui transpire, surtout quand on voit d'un peu plus près la famille de Mickey, une famille heureuse bien que sans le sous, chouchoutant le petit dernier de la fratrie, très chétif.
Il se peut que la musique vous tire une larme mais rassurez vous, vous aurez aussi l'occasion de sourire, notamment grâce à la multitude de caméos de personnages disney, Gemini cricket, Pat hibulaire, Tic et tac, Dingo, les 3 petits cochons, j'en passe et des meilleurs. La fin, très douillette, sera également porteuse d'espoir.
Sincèrement, quand Disney rime avec années 80, y a pas dire ça claque, j'avoue avoir une affection particulière pour l'animation et les couleurs de cette époque.
Sinon assez halluciné d'apprendre que Mickey faisait là son premier retour à l'écran depuis 1953... Les puristes auront peut être une explication.
Une autre chose m'a interloqué, c'est lorsque j'ai vu les fouines de Qui veut la peau de roger rabbit, je ne savais pas qu'elle sortaient en réalité du film Le crapaud et le maitre d'école de 1949.
En tout cas je vous recommande fortement de le voir ou de le revoir, surtout à l'approche des fêtes, ça remet la tête à l'endroit.
Alors là on change un peu de registre, bien que ça soit toujours sous le signe de noël ce Disney de 1999 a des couleurs plus vives et fraiches, les dessins plus "propres" et l'animation est plus energique, on va suivre ce coup ci 3 petites histoires qui seront sympathiques certes mais qui un peu moins de charme que le film cité plus haut. Cependant elles garderont toutes une morale louable.
Le premier récit se déroulera dans la demeure familiale de donald, suite à un voeu de riri, fifi ou loulou je ne sais plus... Les 3 canardos vont se voir revivre le jour de noël encore et encore jusqu'à en être écoeuré, remember un jour sans fin, l'idée est très bonne cependant sa conclusion ne m'a pas emballé, en effet elle appuiera plus sur le fait qu'il ne faut pas être égoïste alors que j'aurais plus vu une morale reposant sur la rareté des bons moments, qui sans ça perdent leurs gouts. Résultat: mi figue mi raisin.
Le second portera sur la relation père fils entre dingo et max, le début n'est pas très palpitant et le thème sur l'existence ou non du père noël passera vite au second plan tant les deux loulous seront vite attachants, surtout dingo avec son côté grand enfant et son éternel charisme à la pierre richard. Résultat: mi petits écoliers mi choco bn.
On conclura cette trilogie par l'histoire qui m'a le plus touché, celle de Mickey et Minnie, petits prolétaires, cherchant le moyen d'acheter le plus beau cadeau pour sa moitié. On comprendra que c'est plus le cheminement qui mène à la quête du cadeau qui sera plus important que le cadeau en lui même, l'un des plus beaux messages que l'ont puisse entendre à l'arrivé des fêtes, surtout dans une société empreinte du culte de la possession. Résultat: mi homard mi caviar.
Au final des histoires sympatoches, loin d'être parfaites certes mais ou chacun y trouvera quelques morceaux de bonheur voir de réflexion.
Video Club hooperien
Je double post pour que ça soit plus facilement répertoriable.
J'ai tout d'abord été troublé par le fait que ce soit un pure film muet, pas de musique pas de dialogue à lire, ça faisait un bout de temps que je n'avais pas vu un film comme ça et j'avoue que ça à créé une sorte de frustration, surtout lorsque les deux hommes communiquent en morse en tapant sur les murs, bref ce fut une drôle d'expérience à ce titre.
Le deuxième point que je soulèverai dans ce film c'est son côté subversif, déjà qu'aujourd'hui on panique dès qu'une nouille ou une nenette apparait à l'écran alors imaginez à l'époque comment ça a du ruer dans les brancards, chapeau sur ce cet aspect là.
Après je vous avouerais que le cinéma expérimental n'est pas trop ma cam, j'ai plus regardé ça par curiosité que par réel intérêt, pourtant il doit surement y avoir à débattre si on s'intéresse de plus près aux symboliques et à l'homme qu'était jean genet, mais ce n'est pas trop mon rayon et je n'est pas spécialement envie de m'y intéresser,
D'autres le feront mieux que moi.
Résultat: mi what? mi ah d'accord.
Je n'avais jamais vu de film en "photo roman" donc là encore curiosité, frustration, étonnement etc..
Cependant j'avoue qu'avec la narration s'est instauré une certaine ambiance, assez prometteuse sur le début, je ne sais pas pourquoi mais j'avais l'impression d'être entrain de lire un livre dont vous êtes le héro, bon j'avoue que le côté post apo/troisième guerre mondiale sonne un peu comme une clochette à mes oreilles.
Par contre j'ai trouvé le coeur du film, notamment la romance avec la femme, un peu mou du genou mais j'ai été agréablement surpris par la fin qui redonne un réel relief à toute l'oeuvre.
Résultat: mi pip boy mi radioactif
En résumé deux court métrages qui auront piqué ma curiosité sans réussir a faire naître chez moi une vocation pour le cinéma expérimental.
Résultat global: mi ... c'est bon j'arrête.
Video Club hooperien
La 36éme Chambre Shaolin
Je ne suis pas un adepte des films d'arts martiaux, à part tigre et dragon, hero, les Ip man et quelques films avec Jackie Chan je n'ai pas vu grand chose.
Ce film s'est avéré être une bonne petite surprise.
Si j'avais découvert ce film gosse, je l'aurais certainement revu des dizaines de fois en me repassant en boucle les meilleures scènes d'action et d'entraînement.Ce n'est que vers le début de l'âge adulte que je me serais senti un poil honteux d'avoir apprécié tout ça.
Comprenez moi bien, le film en lui-même est bon mais plusieurs détails rendent ce film assez drôle dans le mauvais sens du terme. Entre les armes en aluminium, la VF limite nanardesque, les bruitages absolument hilarants et autres situations rigolotes, c'est tout de même assez flagrant, le film a mal vieilli mais reste malgré tout un bon divertissement ne serait-ce que pour sa mise en scène, ses chorégraphies et son rythme.
PS: Je pense que ça risque d'être difficile pour la plupart d'entre vous de regarder vos films pendant les fêtes, aussi, si vous ne les regardez pas à temps ce n'est pas grave, on reculera la date.
Bonnes fêtes à vous :)
Pourtant c'est un grand film La 36ème Chambre de Shaolin : un des sommets du kung fu pian par l'un des maîtres dans le genre, Liu Chia-liang. Les bruitages etc. oui, je conçois que ça puisse dérouter mais c'était la norme dans ce genre d’œuvres, surtout dans les 70's... je ne saurais t'expliquer pourquoi concrètement mais c'est en partie une histoire de rajouter une dimension sonore dans la compo' pour accompagner les différents plans. Après, c'est vrai on accroche ou pas ; mais il faut quand même savoir que ce sont les mecs comme Liu-Chia-liang, Chu Yuan (la Shaw Brothers) et plus tard Sammo Hung qui ont posé les bases de la chorégraphie dans le cinéma d'action contemporain donc le cinéma doit beaucoup aux films tels que La 36ème Chambre. Permets-moi en outre de corriger une erreur concernant l'armement : les armes à la fin par exemple sont tout ce qu'il y a de plus réelles tout comme Gordon Liu s'est infligé un entraînement de titan pour accomplir les mouvements. En effet, la Shaw Brothers a toujours été perfectionniste niveau chorégraphie et se vantait souvent de faire ce que Uncle Sam interdisait (se battre pour de vrai sans couper le mouvement en trop de plans, tourner une scène avec des vraies armes etc.)
Aussi, vu que tu sembles aimer Jackie Chan, je te propose (si tu as envie d'en savoir plus bien-sûr) de regarder cette vidéo, qui t'explique un peu la composition du mouvement dans les films d'arts-martiaux. Ici ça parle de l'action comédie mais c'est très instructif pour le reste et ça te montre à peu près comment pensaient les mecs comme Liu Chia-liang et donc pour La 36ème Chambre de Shaolin : https://www.youtube.com/watch?v=Z1PCtIaM_GQ (les s/t français sont disponibles).
Par-contre il faut vraiment mater ce genre de films en VO sinon c'est vraiment naze. En tout cas, grosse maîtrise dans le choix des lieux : il y a un sacré mysticisme qui émane du temple et le passage de l'épreuve pour aller au réfectoire — marcher sur les rondins dans l'eau là — est sensationnel. Après ce que je préfère c'est vraiment le deuxième tiers... En tout cas faudrait que je le re-mate, tiens, un jour ce film.
Les films de la Shaw qui ont connus une renaissance dans les années 90 par l'intermediaire du groupe de Rap "WuTang Clan" qui utilisait des extraits sonores tirés de ces films là.
Le jeu vidéo est-t'il un art ?
Non, c'est l'art qui est un jeu.
Playlist spotify funk pour soirée chill:
https://open.spotify.com/playlist/43X0D7Gyzj7zVqI1S5v9ug?si=3dbd3ec35e1047af
Oui, le fameux Enter the 36th chamber du Wu Tang.
Et quitte à parler de RZA, du Wu Tang Clan etc. je vous conseille Ghost Dog de Jarmush qui non seulement tourne autour de la culture hip-hop mais rend également hommage au wu xia pian et au kung fu pian : d'une pierre deux coups comme on dit.
Le problème avec les films d'arts martiaux, c'est qu'il faut les regarder comme des films d'arts martiaux.
Tout comme les slashers qu'il faut regarder comme des slashers.
Il faut se préparer à revoir les mêmes codes avec les mêmes "nanardages" indissociables comme les bruitages par exemple.
Par contre la VF c'est le bûcher direct !
ça fait du bien par où ça passe.