Encore merci, je me le regarderai avec plaisir au prochain Halloween :)
Je vais aussi m'intéresser aux autres films du réal.
Citation:
Même le maire ("Quoi ?") t'as pas fait marrer ?
J'ai dû sourire une ou deux fois (pas plus), la majorité du temps j'étais en mode facepalm :p
Content aussi que tu aies apprécié ce "bon petit divertissement" comme tu dis, j'ai apprécié son virage vers le fantastique, c'est un film qui a pas mal de défauts mais je lui trouve un certain charme.
Après c'était soit ça ou The Human Centipede 2 :D
Citation:
Ce soir j'enchaine avec resident evil, ça sent le nanard puissance 10 en mode cinématique Ps1, j'ai hâte :D
J'ai vu The Thing, The Thing et The Thing. Non je ne bégaye pas :D Donc préparez-vous à une critique bien complète !!
Et omg Pingu's The Thing juste... énorme... sérieux ça a fait ma journée je vais le montrer à tout le monde !!
Sinon j'ai aussi vu Deux jours, une nuit donc la critique arrive~
Et ça me fait trop plaisir que t'aies acheté les Blurays de mes films GreenSnake <3 J'espère que tu vas aimer !
Sinon SoOkie3 : si tu mets des spoilers dans tes critiques perso je vais pas pouvoir les lire et c'est dommage car si c'est bien écrit je pourrais voter pour toi ): Y a pas moyen que tu mettes des balises spoils pour cacher tout ça ?
De façon générale, évitez de spoiler dans vos critiques les gens, perso je lis pas sinon :')
Y a pas moyen que tu mettes des balises spoils pour cacher tout ça ?
Il m'est difficile de pas mentionner des exemples ou des appuis dans mes écrits. Je n’oblige pas les gens à lire ma p'tite production. Je limite les vues mais ce n'est pas un problème car ma motivation n'est pas le résultat du jury.
Mon seul objectif est de faire le boulot avant le gong; histoire de pouvoir reparticiper quand je le voudrai. :D
J'ai pas encore regarder les films de la sélection (même si j'ai déjà vu The thing je vais le revoir), j'attaque demain :D
Par contre je m'aperçois que Kalameet a proposé Strange Days que je viens de voir et c'est vraiment un super film d'action/SF/complot avec des acteurs au top et superbement filmés avec des focus sur les personnages qui nous font vraiment ressentir à bloc leurs émotions et avec des seconds rôles aussi très investis.
Un peu dommage qu'on capte un peu trop rapidement qui est le tueur psychopathe (enfin, pour moi je l'avais capté avant la moitié du film) mais ça reste un grand film et selon moi le meilleur de Kathryn Bigelow, je vous le conseille !
C'est vrai que l'esthétique du film fait plus typé années 80 malgré qu'il date de 95 les tons rappellent un peu Aux frontières de l'aube.
Ah Kathryn Bigelow... je crois que je suis amoureux, de son travail.
En effet Strange days est très bon et bien raccord avec la vr.
Au fait Yoco si tu utilises le mot paglop dans ta critique de The thing, je viens te le foutre dans tes chaussettes!
En voyant l'affiche pour la première fois, je m'attendais au pire, un certes joli dessin avec un robot bibendum qui porte dans ses bras une pin-up en maillot de bain moulant, typique des années 50. Et moi, le cinéma des années 50... Je suis pas trop fan, encore moins quand c'est de la science fiction. De la vieille science fiction, souvent, je trouve que ça a très mal vieillit, genre, Flash Gordon.
Le problème avec ce genre de films, c'est que je suis constamment obligé d'être un peu en mode facepalm quand je vois ce que nos aïeux imaginaient du futur, 60 ans plus tôt. Bon, ça fera surement le même effets à nos descendants dans 100 ans quand ils regarderont des classiques de SF de NOTRE époque, j'imagine.
Je ne peux pas nier que l'esthétique du film possède un certain charme suranné, qui fait assurément son point fort, pour peu qu'on y soit sensible, mais qui fait aussi son point faible quand vous alternez entre décors de haute qualités et décors carton pâte.
Je vais surtout parler, donc, de l'esthétique du film, parce que c'est je pense le plus important, en tout cas ce qui m'a le plus marqué.
L’introduction du film fait défiler les crédits sur fond jaune par dessus le déplacement de la caméra sur le vide intersidéral qui fera petit à petit apparaître la soucoupe volante sur laquelle sont installés nos héros en mission, sur fond de musique d'ambiance expérimentale composés de sons bizarroïdes qui reviendront très souvent dans le film. Bande son très curieuse qui réussit à instaurer une certaine ambiance là ou pas mal de plans vont au contraire me casser dans l'immersion.
Au début on nous présente l'équipage et le vaisseau qui sera bien sur un lieu du film ou l'on reviendra très souvent pour suivre l'intrigue dont je ne parlerai pas, j'ai pas grand chose à dire.
Les décors sont très propres, l'image est super clean, ça fourmille de petits détails appréciables, les tableaux de bords, le gyroscope central (à quoi qu'il sert ?), les écrans, les boutons et manettes de commande "qui font bip bip". Vraiment, c'est clean, on sent qu'on a à faire à un metteur en scène qui fait du classique, mais qui le fait bien, et proprement.
Alors, j'essai de faire abstraction, parce qu'il faut le dire, ça fait quand même sacrément kitsch de nos jours ce genre de costumes et ce genre d'intérieurs de vaisseaux spatiaux.
Bizarre ce qu'il tient dans la main ... En tout cas, ils sont un peu habillés comme les officiers de l'empire de Star Wars et ils ont la casquette en plus souvent !
Nan, vraiment, les décors d'intérieur ils sont classe, et surtout vers la fin quand on débarque dans l'installation secrète des Krells (les aliens), notamment les plans larges tellement bien foutus qu'on se demande comment ils les ont tourné, si c'est du fake ou pas, ou d'où ça vient. J'aurai voulu en voir plus !
Agrémentez le tout de quelques effets spéciaux plutôt pas mal faits pour l'époque, notamment l'apparition d'un monstre de lumière rouge en version "animée" et holographique vachement bien foutue, on a là un film plus que crédible. Quelques scène aussi où la présence du "monstre invisible" est remarquablement suggérée par l'apparition par exemple d'énormes traces de pas sur le sol sans que rien ne soit visible au dessus, ou les marches du vaisseau qui s'effondrent, sans que rien ne soit visible. Des petites trouvailles par ci par là bien sympathiques.
Bon, par contre, les acteurs qui tirent au pisto-laser m'ont bien fait rire, ils font même pas l'effort de faire croire qu'ils essaient d'appuyer sur une gâchette, ils ont leurs joujous dans la main et y'a des petits lasers roses qui sortent piou piou xD , aller quoi faut y mettre un peu du sien !
C'était pas ma guerre !
Cependant, ce qui m'a le plus géné et vraiment cassé dans l'immersion de la planète, c'est les décors extérieurs de la planète, vraiment très carton pâte et où les éclairages de plateau et les ombres sont vraiment trop lumineux par rapport au ciel de la planète qui reste relativement sombre et aux arrières plans de la faune qui sont des peintures, et qui même s'ils sont de très belles peintures, entretiennent le coté fake, je n'y crois pas. Ça se voit beaucoup trop que c'est tourné en plateau. Dommage, ne connaissant pas bien le contexte de production de l'époque, j'aurai néanmoins bien aimé qu'ils cherchent des décors naturels où tourner, pour renforcer l'immersion.
Sur l'intrigue et les personnages... J'ai pas envie de trop en parler je préfère vous laisser la surprise, même si c'est assez classique, il parait que Leslie Nielsen joue dans le film, j'ai pas réussi à trouver qui c'était, ah la vieillesse...
Le personnage du professeur Edward Morbius, savant reclus sur la planète interdite, est sans doute le plus intéressant, et m'a d'ailleurs fait penser, en tout cas esthétiquement, à quelques personnages d'univers de science fiction, comme l'empereur Ming de Flash Gordon (avec des cheveux), ou Magon de l'énigme de l'Atlantide (Blake et Mortimer).
Et puis il y a la fille du professeur, la seule femme du film, la greluche blonde insupportable qui découvre pour la première fois les hommes, et décide par l'occasion d'ordonner à son robot bibendum de lui faire faire une panoplie de robes de luxes ! Dommage qu'elle ne serve à rien, si ce n'est donner au personnage du docteur Morbius du relief et une raison de vivre.
J'avoues avoir été un peu perdu dans le scénario et j'imagine que Rudolf aura surement trouvé beaucoup plus de plaisir que moi à décrypter tout les termes scientifiques et à les comparer à la réalité pour la juger vraiment en tant qu'oeuvre de SF.
La morale de l'histoire est un peu télescopée. Voilà je suis stoïque devant Planète Interdite, y'a des éléments sympas et clairement de très belles qualités pour un film de cet age, mais je ne suis pas le bon public pour ce genre de films.
Sookie, je kiff le petit montage que t'as fait avec les affiches !
Bon du coup, j'ai cru comprendre que t'étais plutôt mi-figue mi-raisin vis à vis de ma sélection, je comprends tout à fait, le plus important c'est que tu aies apprécié la découverte :) !
Je me lance rapidos sur The Thing !
The Thing, de John Carpenter
Que dire qui n'a pas déjà été dit ? De peur de répéter, je vais plus parler de mon expérience perso et de mon ressenti vis à vis du film. Carpenter est un monstre de la mise en scène, et je prends toujours autant de plaisir à regarder ses films (Christine et l'Antre de la Folie font partie de mes préférés).
J'ai donc beaucoup d'affection pour ce réal. The Thing, c'est un cas un peu particulier. Je l'avais découvert il y a quelques années, je l'avais apprécié, mais sans plus (trop de déception par rapport à l'attente sans doute).
C'est seulement au fil de mes revisionnages que le film a pris une toute autre ampleur à mes yeux. C'est simple, plus je le regarde, plus je le trouve bon. L'ambiance, la musique et les effets sont dingues.
Bref, culte et chef d'oeuvre pour ma part.
Et comme Del Toro tarde à sortir sa version des Montagnes Hallucinées, The Thing c'est un peu, en attendant, ma relecture de l'oeuvre de ce bon vieux Lovecraft, et ça, ce n'est pas rien <3 !
Ca y est, le film est terminé... Et je ne sais pas pourquoi mais j'ai un sentiment bizarre qui me trotte dans la tête... C'est pas possible, ce film est trop excellent pour qu'il soit l'œuvre d'un être humain. Il y a forcément une composante de ce classique qui vient d'ailleurs, mais lequel ? Il va falloir que je repasse ses différentes composantes en revue pour savoir qui est la Chose qui rend ce film si bon est qui donc capable de prendre le contrôle de nos âmes de cinéphiles...
Tout d'abord le scénario qui mine de rien rend ce huis-clos bien plus passionnant qu'il n'y paraît en insistant grandement sur la paranoïa pour savoir qui est humain et qui ne l'est plus. Une sorte de paranoïa tellement bien retranscrite qu'elle en devient contagieuse, le spectateur devient aussi paranoïaque que les personnages. Et cela sans jamais que le scénario ne se moque du spectateur... Le film peut être vu comme un simple divertissement horrifique mais aussi comme une parabole sur le mal qui existe en chacun de nous ou sur la capacité que peuvent avoir les humains de s'infecter les uns les autres. Un film qui annonce brillamment le terrible fléau des années 1980, le SIDA. Un scénario qui est finalement plus qu'il ne laisse paraître... C'est peut-être lui la Chose... A moins que non, il s'empêtre parfois un peu trop dans le poncif des films d'horreurs : quelques choix absurdes et dangereux faits par les personnages. Ce scénario est donc humain.
La direction artistique quant à elle est quand même assez louche, trop parfaite là aussi. Rarement des espaces aussi blancs ont paru aussi sombres. Rarement une base typique s'est avérée aussi stressante grâce à la magie de l'éclairage, des choix de caméra et du montage... Une direction artistique implacable qui va jusqu'au bout de ses idées car, comme la Chose, elle n'a plus rien à perdre. On est pas là pour rigoler et les décors le prouvent comme cette découverte glaçante (ma paranoïa n'a que faire des jeux de mots) de la base norvégienne, une idée d'apocalypse et de désespoir dans une une simple base... Enfin, cette musique lancinante et répétitive annonçant comme un danger qui arrive... On croirait presque que c'est John Capenter qui l'a composé et non Morricone... La direction artistique ne semble donc pas bien néfaste si elle se laisse aussi facilement contrôlée par le réalisateur qu'il va falloir que je surveille. La direction artistique est donc humaine.
Les effets spéciaux alors ? Oui... C'est une bonne piste. Ils sont incroyablement réalistes dans l'irréalisme. Les personnages sont confrontés à quelque chose que l'entendement ne peut entendre donc le spectateur est complètement à leur côté face à un travail créatif et surprenant même pour le spectateur de 2016. Le sang, la chair et la matière alien ne font plus qu'un pour faire frissonner le spectateur d'effroi comme de dégoût face à un spectacle aussi peu ragoutant que fascinant. Des effets spéciaux qui jouent très bien sur les deux plus grandes peurs de l'être humain : l'inconnu et la mort. La peur de disparaître est ici magnifiée par une puissance inconnue qui rend la disparation particulièrement définitive et très douloureuse. Les effets spéciaux viennent ils donc d'ailleurs ? Pas sûr tant ils faut quand même que leur aspect statique dans de nombreuses scènes nous rappellent qu'ils sont de conception humaine. Les effets spéciaux sont donc humains.
Passons donc en revue les acteurs... Là ma paranoïa n'a pas beaucoup à travailler. Je connais bien Kurt Russel qui est toujours aussi doué pour incarner des personnages aussi mutiques, aussi classes et aussi cyniques... Néanmoins, les autres je ne les connais pas. Disons qu'ils font le travail mais on sent que ce n'est pas non plus du premier choix et certains sont peu crédibles. Sauf ceux qui participent à la scène du test sanguin qui est grandiose en tous points. Les acteurs sont donc humains.
Ne reste plus que le réalisateur, que John Carpenter. Et ça ne peut-être que lui ! Qui est capable de magnifier un scénario, une direction artistique, des effets spéciaux et des acteurs par une mise en scène géniale ? Lui. Carpenter à le sens de la mise en scène qui fait froid dans le dos et qui offre ce plaisir que les cinéphiles amateurs d'horreur/épouvante aime tant : j'ai envie de savoir ce qu'il se passe, mais je n'ai pas envie de savoir ce qu'il se passe. Carpenter joue avec nous, Carpenter sait d'avance comment nous manipuler et sait comment se servir très intelligemment des autres pour nous offrir un grand film d'horreur. Un classique indémodable qui traverse les âges prouvant encore une fois l'aspect non-humain de Carpenter.
John Carpenter est donc La Chose... J'en suis certain.... Enfin je crois, je pense... Il faut que j'en sois sur ! Au pire j'ai toujours ce lance-flamme à mes côtés pour affronter la nuit. Et ce brave chien-loup qui m'a rejoint ce matin...
Oh putain, le résumé de The Thing par Pingu, c'est énorme XD
Le résumé est hyper bien foutu en plus. Je vote Pingu pour la meilleure critique :p
@Stick:
Encore merci, je me le regarderai avec plaisir au prochain Halloween :)
Je vais aussi m'intéresser aux autres films du réal.
J'ai dû sourire une ou deux fois (pas plus), la majorité du temps j'étais en mode facepalm :p
Content aussi que tu aies apprécié ce "bon petit divertissement" comme tu dis, j'ai apprécié son virage vers le fantastique, c'est un film qui a pas mal de défauts mais je lui trouve un certain charme.
Après c'était soit ça ou The Human Centipede 2 :D
Je pense que tu vas être servi ;)
J'ai vu The Thing, The Thing et The Thing. Non je ne bégaye pas :D Donc préparez-vous à une critique bien complète !!
Et omg Pingu's The Thing juste... énorme... sérieux ça a fait ma journée je vais le montrer à tout le monde !!
Sinon j'ai aussi vu Deux jours, une nuit donc la critique arrive~
Et ça me fait trop plaisir que t'aies acheté les Blurays de mes films GreenSnake <3 J'espère que tu vas aimer !
Sinon SoOkie3 : si tu mets des spoilers dans tes critiques perso je vais pas pouvoir les lire et c'est dommage car si c'est bien écrit je pourrais voter pour toi ): Y a pas moyen que tu mettes des balises spoils pour cacher tout ça ?
De façon générale, évitez de spoiler dans vos critiques les gens, perso je lis pas sinon :')
Il m'est difficile de pas mentionner des exemples ou des appuis dans mes écrits. Je n’oblige pas les gens à lire ma p'tite production. Je limite les vues mais ce n'est pas un problème car ma motivation n'est pas le résultat du jury.
Mon seul objectif est de faire le boulot avant le gong; histoire de pouvoir reparticiper quand je le voudrai. :D
Vive le chocolat & le saxophone!
Et la scène du test sanguin en version "La Reine des neiges" ?
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
J'ai pas encore regarder les films de la sélection (même si j'ai déjà vu The thing je vais le revoir), j'attaque demain :D
Par contre je m'aperçois que Kalameet a proposé Strange Days que je viens de voir et c'est vraiment un super film d'action/SF/complot avec des acteurs au top et superbement filmés avec des focus sur les personnages qui nous font vraiment ressentir à bloc leurs émotions et avec des seconds rôles aussi très investis.
Un peu dommage qu'on capte un peu trop rapidement qui est le tueur psychopathe (enfin, pour moi je l'avais capté avant la moitié du film) mais ça reste un grand film et selon moi le meilleur de Kathryn Bigelow, je vous le conseille !
C'est vrai que l'esthétique du film fait plus typé années 80 malgré qu'il date de 95 les tons rappellent un peu Aux frontières de l'aube.
Ah Kathryn Bigelow... je crois que je suis amoureux, de son travail.
En effet Strange days est très bon et bien raccord avec la vr.
Au fait Yoco si tu utilises le mot paglop dans ta critique de The thing, je viens te le foutre dans tes chaussettes!
Video Club hooperien
Bah non il est très glop the thing.
Planète interdite :
En voyant l'affiche pour la première fois, je m'attendais au pire, un certes joli dessin avec un robot bibendum qui porte dans ses bras une pin-up en maillot de bain moulant, typique des années 50. Et moi, le cinéma des années 50... Je suis pas trop fan, encore moins quand c'est de la science fiction. De la vieille science fiction, souvent, je trouve que ça a très mal vieillit, genre, Flash Gordon.
Le problème avec ce genre de films, c'est que je suis constamment obligé d'être un peu en mode facepalm quand je vois ce que nos aïeux imaginaient du futur, 60 ans plus tôt. Bon, ça fera surement le même effets à nos descendants dans 100 ans quand ils regarderont des classiques de SF de NOTRE époque, j'imagine.
Je ne peux pas nier que l'esthétique du film possède un certain charme suranné, qui fait assurément son point fort, pour peu qu'on y soit sensible, mais qui fait aussi son point faible quand vous alternez entre décors de haute qualités et décors carton pâte.
Je vais surtout parler, donc, de l'esthétique du film, parce que c'est je pense le plus important, en tout cas ce qui m'a le plus marqué.
L’introduction du film fait défiler les crédits sur fond jaune par dessus le déplacement de la caméra sur le vide intersidéral qui fera petit à petit apparaître la soucoupe volante sur laquelle sont installés nos héros en mission, sur fond de musique d'ambiance expérimentale composés de sons bizarroïdes qui reviendront très souvent dans le film. Bande son très curieuse qui réussit à instaurer une certaine ambiance là ou pas mal de plans vont au contraire me casser dans l'immersion.
Au début on nous présente l'équipage et le vaisseau qui sera bien sur un lieu du film ou l'on reviendra très souvent pour suivre l'intrigue dont je ne parlerai pas, j'ai pas grand chose à dire.
Les décors sont très propres, l'image est super clean, ça fourmille de petits détails appréciables, les tableaux de bords, le gyroscope central (à quoi qu'il sert ?), les écrans, les boutons et manettes de commande "qui font bip bip". Vraiment, c'est clean, on sent qu'on a à faire à un metteur en scène qui fait du classique, mais qui le fait bien, et proprement.
Alors, j'essai de faire abstraction, parce qu'il faut le dire, ça fait quand même sacrément kitsch de nos jours ce genre de costumes et ce genre d'intérieurs de vaisseaux spatiaux.
Bizarre ce qu'il tient dans la main ... En tout cas, ils sont un peu habillés comme les officiers de l'empire de Star Wars et ils ont la casquette en plus souvent !
Nan, vraiment, les décors d'intérieur ils sont classe, et surtout vers la fin quand on débarque dans l'installation secrète des Krells (les aliens), notamment les plans larges tellement bien foutus qu'on se demande comment ils les ont tourné, si c'est du fake ou pas, ou d'où ça vient. J'aurai voulu en voir plus !
Agrémentez le tout de quelques effets spéciaux plutôt pas mal faits pour l'époque, notamment l'apparition d'un monstre de lumière rouge en version "animée" et holographique vachement bien foutue, on a là un film plus que crédible. Quelques scène aussi où la présence du "monstre invisible" est remarquablement suggérée par l'apparition par exemple d'énormes traces de pas sur le sol sans que rien ne soit visible au dessus, ou les marches du vaisseau qui s'effondrent, sans que rien ne soit visible. Des petites trouvailles par ci par là bien sympathiques.
Bon, par contre, les acteurs qui tirent au pisto-laser m'ont bien fait rire, ils font même pas l'effort de faire croire qu'ils essaient d'appuyer sur une gâchette, ils ont leurs joujous dans la main et y'a des petits lasers roses qui sortent piou piou xD , aller quoi faut y mettre un peu du sien !
Cependant, ce qui m'a le plus géné et vraiment cassé dans l'immersion de la planète, c'est les décors extérieurs de la planète, vraiment très carton pâte et où les éclairages de plateau et les ombres sont vraiment trop lumineux par rapport au ciel de la planète qui reste relativement sombre et aux arrières plans de la faune qui sont des peintures, et qui même s'ils sont de très belles peintures, entretiennent le coté fake, je n'y crois pas. Ça se voit beaucoup trop que c'est tourné en plateau. Dommage, ne connaissant pas bien le contexte de production de l'époque, j'aurai néanmoins bien aimé qu'ils cherchent des décors naturels où tourner, pour renforcer l'immersion.
Sur l'intrigue et les personnages... J'ai pas envie de trop en parler je préfère vous laisser la surprise, même si c'est assez classique, il parait que Leslie Nielsen joue dans le film, j'ai pas réussi à trouver qui c'était, ah la vieillesse...
Le personnage du professeur Edward Morbius, savant reclus sur la planète interdite, est sans doute le plus intéressant, et m'a d'ailleurs fait penser, en tout cas esthétiquement, à quelques personnages d'univers de science fiction, comme l'empereur Ming de Flash Gordon (avec des cheveux), ou Magon de l'énigme de l'Atlantide (Blake et Mortimer).
Et puis il y a la fille du professeur, la seule femme du film, la greluche blonde insupportable qui découvre pour la première fois les hommes, et décide par l'occasion d'ordonner à son robot bibendum de lui faire faire une panoplie de robes de luxes ! Dommage qu'elle ne serve à rien, si ce n'est donner au personnage du docteur Morbius du relief et une raison de vivre.
J'avoues avoir été un peu perdu dans le scénario et j'imagine que Rudolf aura surement trouvé beaucoup plus de plaisir que moi à décrypter tout les termes scientifiques et à les comparer à la réalité pour la juger vraiment en tant qu'oeuvre de SF.
La morale de l'histoire est un peu télescopée. Voilà je suis stoïque devant Planète Interdite, y'a des éléments sympas et clairement de très belles qualités pour un film de cet age, mais je ne suis pas le bon public pour ce genre de films.
Sookie, je kiff le petit montage que t'as fait avec les affiches !
Bon du coup, j'ai cru comprendre que t'étais plutôt mi-figue mi-raisin vis à vis de ma sélection, je comprends tout à fait, le plus important c'est que tu aies apprécié la découverte :) !
Je me lance rapidos sur The Thing !
The Thing, de John Carpenter
Que dire qui n'a pas déjà été dit ? De peur de répéter, je vais plus parler de mon expérience perso et de mon ressenti vis à vis du film. Carpenter est un monstre de la mise en scène, et je prends toujours autant de plaisir à regarder ses films (Christine et l'Antre de la Folie font partie de mes préférés).
J'ai donc beaucoup d'affection pour ce réal.
The Thing, c'est un cas un peu particulier. Je l'avais découvert il y a quelques années, je l'avais apprécié, mais sans plus (trop de déception par rapport à l'attente sans doute).
C'est seulement au fil de mes revisionnages que le film a pris une toute autre ampleur à mes yeux. C'est simple, plus je le regarde, plus je le trouve bon. L'ambiance, la musique et les effets sont dingues.
Bref, culte et chef d'oeuvre pour ma part.
Et comme Del Toro tarde à sortir sa version des Montagnes Hallucinées, The Thing c'est un peu, en attendant, ma relecture de l'oeuvre de ce bon vieux Lovecraft, et ça, ce n'est pas rien <3 !
@ Nady : Sans avoir voulu te faire une fausse joie, ce sont des Blu-Ray empruntés à la médiathèque de ma ville.
Sinon je poste enfin ma critique de The Thing. Merci à el tourteau de m'avoir permis d'enfin voir ce classique !
......................................................................
Ca y est, le film est terminé... Et je ne sais pas pourquoi mais j'ai un sentiment bizarre qui me trotte dans la tête... C'est pas possible, ce film est trop excellent pour qu'il soit l'œuvre d'un être humain. Il y a forcément une composante de ce classique qui vient d'ailleurs, mais lequel ? Il va falloir que je repasse ses différentes composantes en revue pour savoir qui est la Chose qui rend ce film si bon est qui donc capable de prendre le contrôle de nos âmes de cinéphiles...
Tout d'abord le scénario qui mine de rien rend ce huis-clos bien plus passionnant qu'il n'y paraît en insistant grandement sur la paranoïa pour savoir qui est humain et qui ne l'est plus. Une sorte de paranoïa tellement bien retranscrite qu'elle en devient contagieuse, le spectateur devient aussi paranoïaque que les personnages. Et cela sans jamais que le scénario ne se moque du spectateur... Le film peut être vu comme un simple divertissement horrifique mais aussi comme une parabole sur le mal qui existe en chacun de nous ou sur la capacité que peuvent avoir les humains de s'infecter les uns les autres. Un film qui annonce brillamment le terrible fléau des années 1980, le SIDA. Un scénario qui est finalement plus qu'il ne laisse paraître... C'est peut-être lui la Chose... A moins que non, il s'empêtre parfois un peu trop dans le poncif des films d'horreurs : quelques choix absurdes et dangereux faits par les personnages. Ce scénario est donc humain.
La direction artistique quant à elle est quand même assez louche, trop parfaite là aussi. Rarement des espaces aussi blancs ont paru aussi sombres. Rarement une base typique s'est avérée aussi stressante grâce à la magie de l'éclairage, des choix de caméra et du montage... Une direction artistique implacable qui va jusqu'au bout de ses idées car, comme la Chose, elle n'a plus rien à perdre. On est pas là pour rigoler et les décors le prouvent comme cette découverte glaçante (ma paranoïa n'a que faire des jeux de mots) de la base norvégienne, une idée d'apocalypse et de désespoir dans une une simple base... Enfin, cette musique lancinante et répétitive annonçant comme un danger qui arrive... On croirait presque que c'est John Capenter qui l'a composé et non Morricone... La direction artistique ne semble donc pas bien néfaste si elle se laisse aussi facilement contrôlée par le réalisateur qu'il va falloir que je surveille. La direction artistique est donc humaine.
Les effets spéciaux alors ? Oui... C'est une bonne piste. Ils sont incroyablement réalistes dans l'irréalisme. Les personnages sont confrontés à quelque chose que l'entendement ne peut entendre donc le spectateur est complètement à leur côté face à un travail créatif et surprenant même pour le spectateur de 2016. Le sang, la chair et la matière alien ne font plus qu'un pour faire frissonner le spectateur d'effroi comme de dégoût face à un spectacle aussi peu ragoutant que fascinant. Des effets spéciaux qui jouent très bien sur les deux plus grandes peurs de l'être humain : l'inconnu et la mort. La peur de disparaître est ici magnifiée par une puissance inconnue qui rend la disparation particulièrement définitive et très douloureuse. Les effets spéciaux viennent ils donc d'ailleurs ? Pas sûr tant ils faut quand même que leur aspect statique dans de nombreuses scènes nous rappellent qu'ils sont de conception humaine. Les effets spéciaux sont donc humains.
Passons donc en revue les acteurs... Là ma paranoïa n'a pas beaucoup à travailler. Je connais bien Kurt Russel qui est toujours aussi doué pour incarner des personnages aussi mutiques, aussi classes et aussi cyniques... Néanmoins, les autres je ne les connais pas. Disons qu'ils font le travail mais on sent que ce n'est pas non plus du premier choix et certains sont peu crédibles. Sauf ceux qui participent à la scène du test sanguin qui est grandiose en tous points. Les acteurs sont donc humains.
Ne reste plus que le réalisateur, que John Carpenter. Et ça ne peut-être que lui ! Qui est capable de magnifier un scénario, une direction artistique, des effets spéciaux et des acteurs par une mise en scène géniale ? Lui. Carpenter à le sens de la mise en scène qui fait froid dans le dos et qui offre ce plaisir que les cinéphiles amateurs d'horreur/épouvante aime tant : j'ai envie de savoir ce qu'il se passe, mais je n'ai pas envie de savoir ce qu'il se passe. Carpenter joue avec nous, Carpenter sait d'avance comment nous manipuler et sait comment se servir très intelligemment des autres pour nous offrir un grand film d'horreur. Un classique indémodable qui traverse les âges prouvant encore une fois l'aspect non-humain de Carpenter.
John Carpenter est donc La Chose... J'en suis certain.... Enfin je crois, je pense... Il faut que j'en sois sur ! Au pire j'ai toujours ce lance-flamme à mes côtés pour affronter la nuit. Et ce brave chien-loup qui m'a rejoint ce matin...
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