C'est vrai que n'aurais pas vraiment de sens de tout faire péter alors que la Chose a fait le plus dur en éradiquant plus de la moitié des hommes. Mais après pour une raison inconnue, peut-être que la Chose à changer de stratégie et décider "d'hiberner" pour pouvoir se réveiller plus tard. Mais c'est vrai qu'au vu du final, on peut dire qu'il y a plus de chance pour que la Chose soit Childs que Mc Ready.
@ El Tourteau
Ah bah merde tu l'avait déjà vu celui-là aussi ! Si j'avais su je t'aurais mit que des films français que tu ne connaissais pas ! ^^
En tout ca sympa ta critique surtout avec les petites vidéos, et du coup bah moi je suis un grand curieux alors ! ;-)
Oui j'avais déjà vu tes deux premiers films Quenthi mais ça me faisait plaisir de les redécouvrir justement, je les avais oublié.
Par contre Magic je venais de le voir, c'est pourquoi j'ai préféré que tu m'en donnes un autre, et pour le coup Creepshow 2 je suis à peu près sur de na pas l'avoir vu.
Bah tu vois Lenneth, il est plutôt sympa au final Ninja Scroll.
ouais je t'avais dit que je le sentais bien
il ne me reste plus qu'à regarder le film avec Bruce Campbell, j'ai vu maniac cop récemment sans savoir qu'il jouait dedans
Attention : les avis suivants contiennent des spoilers et des fautes de français de toutes sortes. Merci et bonne lecture !
The Thing (1982) ▼▲
La chose révoltante d'un autre monde
Spoiler ▼▲
John Carpenter est un réalisateur dont je connais peu ( vu Halloween & Christine ), tout en ignorant pas les groupies autour de sa personne. Cette version n'est pas pour autant une découverte car auparavant je me suis préparée à visionner les deux adaptations cinématographiques concernant, parallèlement où non, à la « chose ». Il est donc évident que je vais m’étaler sur cette version qui est le sujet de ce mois-ci.
Ce film était pour moi une vraie épreuve car elle représente l'horreur intérieure effrayante avec une présence physique monstrueuse par les outils de Rob Bottin. Sournoise, inodore, intouchable et à la fois inexplicable/fantastique, cette peur se faufile dans la masse et touche particulièrement notre organisme et notre humanité. Je ne me sens pas capable de développer les sous-textes du scénario mais les sensations que j'ai pu constater.
L'apparition du titre avec cette fameuse soucoupe volante se dirigeant vers la Terre nous donne l'impression de voir un début peu prometteur mais cette pensée va vite s’échapper par l’énigmatique scène de l'hélicoptère et du chien dans la neige. La surprise devait être grande à l'époque quand on ignorait l'existence de cette découverte norvégienne. Mon regard vers le chien suspect était déjà fixé et la caméra donne cette appuie là aux spectateurs tandis que la troupe américaine ignore la contamination à venir/celle du passée.
La mise en scène joue sur cette paranoïa montant au crescendo : la plus belle scène pour moi est quand MacReady est absent de la caméra/ hors-champ et devient ( enfin, c'est pas trop tôt ) lui aussi suspect d'être une copie. J'ai eu cette fâcheuse tendance à faire la chronologie des gens infectés et j'ai l'impression que le récit nous embrouille devenant brouillon & imbuvable vers la fin ; Est-ce voulut ?
L'atmosphère froide et isolante se retrouve dans la mélodie anxiogène d'Ennio Morricone et cette poudreuse hostile. C'est bête à dire mais les personnages ressemblent à une enveloppe corporelle humaine, creuse à l'intérieur : les hommes sont condamnés à mourir d'une manière ou d'une autre. MacReady, dirigiste dès le début m'a un peu pompée l'air donnant l'impression d'un héros blanc comme neige dans ce merdier dont il appartient également. Un dernier souffle dominant avant que sonne le glas entre un homme et son ennemi.
Raccourci : Sympa ; Monstrueux remake viscéral dont j'apprécie les clins d’œil sympathique de la version 51.
Bannière PUB KIKooLooL : Tout Feu, Tout Flamme ▼▲
Kairo (2001) ▼▲
Circuit fermé
Spoiler ▼▲
Au visionnage j'ai pensé à un amateur débutant dans la réalisation : mise en scène, dialogues, décors allant vers le minimaliste. Un coup d’œil vers la filmographie de Kiyoshi Kurosawa ( vu Shokuzai ) me donnera l'occasion de me remettre en question sur la vision du long-métrage.
Le monde parallèle, si mince entre les vivants et les morts, n'est qu'une illusion pour nous emmener vers un constat social alarmant. Une idée ( film datant de 2001 ) en avance sur son temps lors qu'internet commençait tout juste à s’envenimer dans nos foyers. Les effets pervers se font sur la durée mais l'histoire s'applique sous forme virale. La solitude est constante ( Tokyo sans vie, des critiques donnent l'exemple du traumatisme d'Hiroshima et de Nagasaki ) et le contact humain est déprimant ( l'effet « Otaku »).
La narration est lente et déroutante. La bande son/ le bruitage donne le rythme aux plans figés. La mort à une représentation calme, parfois poétique et morbide. L'éclairage est particulier ( représentation de l'horreur made in japonais ; je trouve qu'il y a des faux airs à la Silent Hill ) comme l'effet spectral sur les murs et la démarche saccadée des spectres. Kaïro force un regard pessimiste d’une jeunesse nippone ( on peut le voir à grande échelle : internet est un virus mondial ) en déclin par l’obnubilation technologique et le traumatisme de son passé. C'est biiiiiien triste !
Raccourci : Bof ; Le scénario va dans la perplexité de son sujet, ce qui est intéressant mais cette froideur m'a rendu hermétique. La bande son apporte le ton nécessaire pour éviter que je ronfle à tout va. Je retiendrais au film des symboles marquant : les portes scotchées en rouge et cette danseuse avançant avec grâce.
Cat People (1942) ▼▲
Le baiser maudit
Spoiler ▼▲
L'histoire aborde une romance innocente, entre deux êtres dont les symptômes d'une jeune femme vont apparaître au fur à mesure créant l'incompréhension/ une rupture soudaine de son partenaire ( Quelle lâcheté cet homme ! ). Le ton se referme dans la frustration sexuelle/amoureuse de l'incompatibilité de deux corps.
Il est intéressant de voir la vision de cette psychologie révélatrice et perplexe : critique de la prise en main des professionnels à cette époque ; elle dévoile son passé avec aisance ; le fantastique rattrape la réalité voir même se répète vers la fin. L'association femme/panthère symbolise les pulsions ( la jalousie est un vilain défaut ), la séduction ( attire les proies grâce à son parfum ) mais aussi le mythe la concernant.
La photographie en noir et blanc donne l'élégance et l'atmosphère nécessaire à des scènes de tension ( j'ai une préférence pour celle de la rue déserte ). L'éclairage avec les ombres ainsi que le fond sonore reflètent une mise en scène de suggestion avec le hors-champ et l'effet-bus. Cependant, cet impact mystérieux disparaît assez rapidement pour ma part. On nous apporte énormément d'éléments pour nous convaincre de la réalité de sa malédiction : cette femme panthère la saluant/ des plans insérés de la panthère noire vers les dernières minutes du film. Un casting avec des jolies minois : Kent Smith à un air à la Christian Bale. Un classique efficace, dont la créativité domine le temps.
Raccourci : Sympa
Possession (1981) ▼▲
Inépuisable possession
Spoiler ▼▲
Il m'est difficile de parler d'un film qui rejette toute rationalité. C'est une image accouchée d'un auteur lors d'une période cauchemardesque de sa vie ( exemple : Chromosome 3 pour Cronenberg ). Il est frustrant de se sentir extérieur à ce spectacle hystérique incompréhensible mêlant le fantastique dans un décors berlinois divisé, froid et illusoire.
La folie exige aucun temps mort : elle est présente du début jusqu'à la fin. La caméra circule ( " tournent les vies oh tournent les vies oh tournent et s'en vont " ) et participe à cette atmosphère psychédélique. La possession se voit surtout dans les comportements inappropriés des personnages/ duplication des plans ( les doubles ) ; une performance physique du duo Adjani et Neil.
Un découpage brutal, une violence à son paroxysme, des couleurs attitrées ( les chaussettes roses ? ), un monstre tentaculaire ( Carlo Rambaldi ) , des dialogues absurdes, dont un placement politique rajouteront la perplexité dans tout ce bazar. La B.O de Andrzej Korzyński possède des mélodies horrifiques qui n'est pas désagréable lors d'une écoute extérieure. Possession envoûte/déroute par son imagerie diabolique insaisissable.
Raccourci : Bof ; L'opération séduction d' Andrzej Żuławski est une défaite; je suis pas une adoratrice du surréalisme, en règle générale. Une biographie est le moyen pour revenir sur l'ensemble de sa réalisation.
Pour commencer j'aime beaucoup l'héroïne, Mary Elizabeth Winstead , ses grands yeux ronds, cette bouche, sa frange et son air ingénue, déjà dans Boulevard de la Mort elle me faisait craquer et... Ah mais. Ah mais on parle pas du remake alors ? Bah pourquoi ? Il est pas bien ?
Bon bah reprenons, The Thing donc, avec ce type, Kurt Russel, qui a de la gueule, faut bien le dire, surtout dans ce film, ou il fait moins Michel va à sa soirée cuir-moustache déguisé en pirate comme dans New York 1997, ou vieux type qui n'est plus que l'ombre de lui-même, à la Mickey Rourke, dans Boulevard de la Mort. Alors que Mary Elizabeth elle, elle est trop bonne dans ce dernier. Voilà. C'est dit.
Pour le reste bah. C'est un huis clos. Et ça c'est cool.
De la neige. C'est glaçant. Une base perdu au milieu de nulle part. Une petite base. Quelques scientifiques. Oh le joli chien. Ce petit monde se retrouve coupé du monde. Huis clos donc. Mais.. Et le chien ? Grosse ambiance. Blizzard. Grosse tension. Paranoïa. Ce putain d'alien peut prendre une forme humaine. Tout le monde est suspect. Tout le monde se suspecte. C'est suspect toute cette suspicion dis donc. Mais comment savoir le vrai du faux. Qui est qui ? Kurt me dit pas que..? Non toi t'es le héro suis-je bête. Mais putain pour le reste du crew on sait pas. Ça sue. Ça sue grave. Mais putain mais c'est dégueulasse ces transformations ! Grosse psychose. Délire collectif. Et puis lance flamme. Naaoon mon unique point faible qu'il gueule l'enfoiré d'alien. Le chasseur qui gèrait aussi bien le camouflage que son collègue le Predator se retrouve chassé. On le course. Son vaisseau est dans la glace. Y a des fusées éclairantes. Je sais plus trop. Mais c'est le grand final dans ce trou. Kurt il a gagné.
Fin.
Sinon en gros les effets spéciaux sont superbes et le pitch est juste génial. Kurt est au top. Carpenter aussi. Même plus. Bande originale soignée, comme d'habitude avec lui. J'ai adoré cette base perdu dans le desert arctique. Ça change des trucs désafectés ou des cabanes dans les bois. Le suspens est constant et l'ambiance délicieusement eighties enjolive le tout. Un très bon moment, un très bon film, que dire de plus d'un classique parmis les classiques. Ah si ça manque de Mary Elizabeth que même.
___
8 cache oeil / 10
Spoiler ▼▲
Spoiler ▼▲
Hé Mary !! Hé Mary t'es bonne ! Hé Mary ! Hé r'garde moi ! Héééé !!
Premier dialogue et première appréhension, la photographie et les acteurs transpirent le film au budget et aux ambitions modeste. Vite tourné, vite emballé et vite bradé semble hurler la pellicule qui défile.
On se retrouve donc à bord d'un sous marin Yankee, abritant un joyeux boysband so 90's d'une crédibilité folle qui naviguent en 1943 dans l'atlantique à la pêche aux boches. Très vite ils recueillent à bord trois passagers échoués. Un sacré coup de chance et une sacrée coincidence pour ces rescapés perdu dans l'immensité. Deux hommes et surtout une jeune femme, une anglaise. Elle est belle, médecin et puis.. Et bien c'est tout puisqu'elle est amnésique. Et ce jusqu'à la fin du film. Un personnage très épais donc.
"Mais.. Qui suis-je.. ?
Boarf, Osef..."
Elle était jusqu'aujourd'hui à bord d'un bateau hopital (je suppose qu'ils pêchent au gros filet les blessés perdus en mer) qui a malheureusement coulé avec tous ses passagers. Son arrivée provoque un gros afflux sanguin chez l'équipage, qui crève méchament la dalle, la bave aux lèvres et l'entre jambe au garde à vous. Mais personne ne s'aventurera ne serait ce qu'à toucher cette frêle créature, même pas un serrage de main, des gens très prude finalement ces mecs de la marine. La jeune medecin n'est donc pas plus effrayé que ça, de toute façon elle affronte l'horreur de la guerre et ses blessés au quotidien. Par contre elle tremble de peur lorsqu'elle entend le chant d'une baleine. Soit.
Et puis soudain ça y est, action, un navire Allemand rode au dessus des flots. Ça s'agite à bord, on flippe grave et on décide de tout couper, faire le mort et attendre que le bateau continue la route. Et tout le monde se met à chuchotter. Oui oui les sonars nazi déconnent pas apparemment, un pet foireux et tout le monde fini en bouillie.
On retient sa respiration et on prie pour que le cassoulet de midi ne fasse pas une sortie incongrue. Le problème c'est que les Allemands ont décidés de faire une pause pique-nique juste à cet endroit, au dessus de nos amis, surement parce que la vue doit y être sympa. Et puis soudain, le drame, un 33 tours se met en route et crache les decibels ! Le truc envoie sévère et là haut on capte qu'on s'adonne à une petite sauterie au calme dans les profondeurs. Ni une ni deux ils lâchent sur nos pauvres soldats des tonneaux bourrés d'explosifs qui pètent en 2d sur la carlingue du sous marin.
On a droit à un montage épileptique qui repasse trois fois les mêmes plans en alternance dans une séquence aux effets spéciaux payés en ticket restau. Et au lieux de bouger nos fiers soldats affrontent la pluie d'explosifs comme des bonhommes, les mains dans les poches et toujours sans bouger, en attendant l'accalmie.
Qui arrive enfin. Ils se mettent finalement en route et analyse les dégats, mais ça va la carlingue est solide, c'est pas du made in China.
À la suite d'une petite enquête on découvre que le troisième passager est en réalité un vilain nazi, DJ à ses heures perdu, que la gentile médecin voulait sauver. Trois cent types sont morts dans son bateau hopital, alors si elle pouvait en sauver au moins un elle aurait la conscience tranquille. Mais notre amis amateur de choucroute fini une balle entre les deux yeux pour tapage nocturne. Sanction.
Par la suite l'ambiance s'obscurcie dans ce sous marin et notre jeune femme, telle Jeanne d'Arc commence à entendre des voix. Le mort, pas rancunier, se met à vouloir tailler une bavette avec l'équipage. Des choses étranges se passent et ont commence à envisager que le navire puisse être hanté. D'ailleurs le capitaine traine dans une sale histoire, un truc, ou une chose ont ne sait pas bien, mais tout ça reste assez flou.
À partir de là des apparitions surnaturels surgissent de plus en plus. On a droit à beaucoup de musique gentiment stressante et des jumps scare bisounours. Des jumps scare ridicules qui tombent à l'eau (hoho) à chaque fois, mais moi ça me va, je déteste ces truc sinon. L'angoisse commence à monter dans ce sous marin qui ressemble de plus en plus à une bicoque maudite, surement construite sur un cimetière indien.
Suite à quelque peripétie le manque d'oxygène entre en jeu, la folie l'acompagne petit à petit et l'intrigue prend plus d'ampleur, la tension aussi et ça y est, ce con de film commence à me captiver. Jusque là le film se laissait suivre mais 2h30 comme ça, je commençais à me dire que ce serai un peu long.
Finalement j'accroche, c'est même sympas et au clap de fin, ridicule soit dit en passant, je me dis que j'ai quand même passé un bon moment. Oui on dirait pas comme ça. Mais si.
Dans l'ensemble un bon petit divertissement, pas plus, mais pas moins. M'voilà.
@Kaz content que Demons t'ai plu ! Une très bonne surprise pour moi ce film. C'est un réalisateur italien spécialisé dans les films d'horreur cheapos. Il a fait un 2 que je n'ai jamais vu et une copie d'alien par exemple qui se passe dans New-York (question de budget haha).
Et dommage pour le film avec Bourvil. Après on accroche ou pas mais du coup le temps a du être long mon pauvre. Même le maire ("Quoi ?") t'as pas fait marrer ?
Ce soir j'enchaine avec resident evil, ça sent le nanard puissance 10 en mode cinématique Ps1, j'ai hâte :D
(non pas de sarcasme, vraiment j'suis curieux de voir ça)
@ Romano
@ El Tourteau
Ah bah merde tu l'avait déjà vu celui-là aussi ! Si j'avais su je t'aurais mit que des films français que tu ne connaissais pas ! ^^
En tout ca sympa ta critique surtout avec les petites vidéos, et du coup bah moi je suis un grand curieux alors ! ;-)
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Oui j'avais déjà vu tes deux premiers films Quenthi mais ça me faisait plaisir de les redécouvrir justement, je les avais oublié.
Par contre Magic je venais de le voir, c'est pourquoi j'ai préféré que tu m'en donnes un autre, et pour le coup Creepshow 2 je suis à peu près sur de na pas l'avoir vu.
Video Club hooperien
ouais je t'avais dit que je le sentais bien
il ne me reste plus qu'à regarder le film avec Bruce Campbell, j'ai vu maniac cop récemment sans savoir qu'il jouait dedans
Attention : les avis suivants contiennent des spoilers et des fautes de français de toutes sortes. Merci et bonne lecture !
Vive le chocolat & le saxophone!
Ah! Au temps pour moi, j'avais mal compris.
Quand tu me disais que tu partais avec un bon à-priori, je pensais au sens négatif du terme. Loul.
Bon alors The Thing..
Pour commencer j'aime beaucoup l'héroïne, Mary Elizabeth Winstead , ses grands yeux ronds, cette bouche, sa frange et son air ingénue, déjà dans Boulevard de la Mort elle me faisait craquer et... Ah mais. Ah mais on parle pas du remake alors ? Bah pourquoi ? Il est pas bien ?
Bon bah reprenons, The Thing donc, avec ce type, Kurt Russel, qui a de la gueule, faut bien le dire, surtout dans ce film, ou il fait moins Michel va à sa soirée cuir-moustache déguisé en pirate comme dans New York 1997, ou vieux type qui n'est plus que l'ombre de lui-même, à la Mickey Rourke, dans Boulevard de la Mort. Alors que Mary Elizabeth elle, elle est trop bonne dans ce dernier. Voilà. C'est dit.
Pour le reste bah. C'est un huis clos. Et ça c'est cool.
De la neige. C'est glaçant. Une base perdu au milieu de nulle part. Une petite base. Quelques scientifiques. Oh le joli chien. Ce petit monde se retrouve coupé du monde. Huis clos donc. Mais.. Et le chien ? Grosse ambiance. Blizzard. Grosse tension. Paranoïa. Ce putain d'alien peut prendre une forme humaine. Tout le monde est suspect. Tout le monde se suspecte. C'est suspect toute cette suspicion dis donc. Mais comment savoir le vrai du faux. Qui est qui ? Kurt me dit pas que..? Non toi t'es le héro suis-je bête. Mais putain pour le reste du crew on sait pas. Ça sue. Ça sue grave. Mais putain mais c'est dégueulasse ces transformations ! Grosse psychose. Délire collectif. Et puis lance flamme. Naaoon mon unique point faible qu'il gueule l'enfoiré d'alien. Le chasseur qui gèrait aussi bien le camouflage que son collègue le Predator se retrouve chassé. On le course. Son vaisseau est dans la glace. Y a des fusées éclairantes. Je sais plus trop. Mais c'est le grand final dans ce trou. Kurt il a gagné.
Fin.
Sinon en gros les effets spéciaux sont superbes et le pitch est juste génial. Kurt est au top. Carpenter aussi. Même plus. Bande originale soignée, comme d'habitude avec lui. J'ai adoré cette base perdu dans le desert arctique. Ça change des trucs désafectés ou des cabanes dans les bois. Le suspens est constant et l'ambiance délicieusement eighties enjolive le tout. Un très bon moment, un très bon film, que dire de plus d'un classique parmis les classiques. Ah si ça manque de Mary Elizabeth que même.
___
8 cache oeil / 10
Mais que pense Pingu de The thing ?
Mdr, je connaissais pas ce pingu, il a l'air marrant.
Video Club hooperien
"Ouvrez les purges !"
Premier dialogue et première appréhension, la photographie et les acteurs transpirent le film au budget et aux ambitions modeste. Vite tourné, vite emballé et vite bradé semble hurler la pellicule qui défile.
On se retrouve donc à bord d'un sous marin Yankee, abritant un joyeux boysband so 90's d'une crédibilité folle qui naviguent en 1943 dans l'atlantique à la pêche aux boches. Très vite ils recueillent à bord trois passagers échoués. Un sacré coup de chance et une sacrée coincidence pour ces rescapés perdu dans l'immensité. Deux hommes et surtout une jeune femme, une anglaise. Elle est belle, médecin et puis.. Et bien c'est tout puisqu'elle est amnésique. Et ce jusqu'à la fin du film. Un personnage très épais donc.
"Mais.. Qui suis-je.. ?
Boarf, Osef..."
Elle était jusqu'aujourd'hui à bord d'un bateau hopital (je suppose qu'ils pêchent au gros filet les blessés perdus en mer) qui a malheureusement coulé avec tous ses passagers. Son arrivée provoque un gros afflux sanguin chez l'équipage, qui crève méchament la dalle, la bave aux lèvres et l'entre jambe au garde à vous. Mais personne ne s'aventurera ne serait ce qu'à toucher cette frêle créature, même pas un serrage de main, des gens très prude finalement ces mecs de la marine. La jeune medecin n'est donc pas plus effrayé que ça, de toute façon elle affronte l'horreur de la guerre et ses blessés au quotidien. Par contre elle tremble de peur lorsqu'elle entend le chant d'une baleine. Soit.
Et puis soudain ça y est, action, un navire Allemand rode au dessus des flots. Ça s'agite à bord, on flippe grave et on décide de tout couper, faire le mort et attendre que le bateau continue la route. Et tout le monde se met à chuchotter. Oui oui les sonars nazi déconnent pas apparemment, un pet foireux et tout le monde fini en bouillie.
On retient sa respiration et on prie pour que le cassoulet de midi ne fasse pas une sortie incongrue. Le problème c'est que les Allemands ont décidés de faire une pause pique-nique juste à cet endroit, au dessus de nos amis, surement parce que la vue doit y être sympa. Et puis soudain, le drame, un 33 tours se met en route et crache les decibels ! Le truc envoie sévère et là haut on capte qu'on s'adonne à une petite sauterie au calme dans les profondeurs. Ni une ni deux ils lâchent sur nos pauvres soldats des tonneaux bourrés d'explosifs qui pètent en 2d sur la carlingue du sous marin.
On a droit à un montage épileptique qui repasse trois fois les mêmes plans en alternance dans une séquence aux effets spéciaux payés en ticket restau. Et au lieux de bouger nos fiers soldats affrontent la pluie d'explosifs comme des bonhommes, les mains dans les poches et toujours sans bouger, en attendant l'accalmie.
Qui arrive enfin. Ils se mettent finalement en route et analyse les dégats, mais ça va la carlingue est solide, c'est pas du made in China.
À la suite d'une petite enquête on découvre que le troisième passager est en réalité un vilain nazi, DJ à ses heures perdu, que la gentile médecin voulait sauver. Trois cent types sont morts dans son bateau hopital, alors si elle pouvait en sauver au moins un elle aurait la conscience tranquille. Mais notre amis amateur de choucroute fini une balle entre les deux yeux pour tapage nocturne. Sanction.
Par la suite l'ambiance s'obscurcie dans ce sous marin et notre jeune femme, telle Jeanne d'Arc commence à entendre des voix. Le mort, pas rancunier, se met à vouloir tailler une bavette avec l'équipage. Des choses étranges se passent et ont commence à envisager que le navire puisse être hanté. D'ailleurs le capitaine traine dans une sale histoire, un truc, ou une chose ont ne sait pas bien, mais tout ça reste assez flou.
À partir de là des apparitions surnaturels surgissent de plus en plus. On a droit à beaucoup de musique gentiment stressante et des jumps scare bisounours. Des jumps scare ridicules qui tombent à l'eau (hoho) à chaque fois, mais moi ça me va, je déteste ces truc sinon. L'angoisse commence à monter dans ce sous marin qui ressemble de plus en plus à une bicoque maudite, surement construite sur un cimetière indien.
Suite à quelque peripétie le manque d'oxygène entre en jeu, la folie l'acompagne petit à petit et l'intrigue prend plus d'ampleur, la tension aussi et ça y est, ce con de film commence à me captiver. Jusque là le film se laissait suivre mais 2h30 comme ça, je commençais à me dire que ce serai un peu long.
Finalement j'accroche, c'est même sympas et au clap de fin, ridicule soit dit en passant, je me dis que j'ai quand même passé un bon moment. Oui on dirait pas comme ça. Mais si.
Dans l'ensemble un bon petit divertissement, pas plus, mais pas moins. M'voilà.
Ah et puis y a Zach Galifianakis au casting.
"Faut bien bouffer, tmtc."
@Kaz content que Demons t'ai plu ! Une très bonne surprise pour moi ce film. C'est un réalisateur italien spécialisé dans les films d'horreur cheapos. Il a fait un 2 que je n'ai jamais vu et une copie d'alien par exemple qui se passe dans New-York (question de budget haha).
Et dommage pour le film avec Bourvil. Après on accroche ou pas mais du coup le temps a du être long mon pauvre. Même le maire ("Quoi ?") t'as pas fait marrer ?
Ce soir j'enchaine avec resident evil, ça sent le nanard puissance 10 en mode cinématique Ps1, j'ai hâte :D
(non pas de sarcasme, vraiment j'suis curieux de voir ça)