Je l'ai revu avec un grand plaisir tant j'avais apprécié cette histoire d'ados ordinaires récupérant des supers-pouvoirs et décidant de s'amuser avec jusqu'à que l'un deux pète un cable à cause de la vie compliquée qu'il subit. Le film est vraiment divertissant et offre un final assez grandiose alors qu'il s'agit vraiment d'un petit budget à l'échelle du cinéma américain. Les effets spéciaux sont ainsi vraiment bien faits. La mise en scène utilisant le procédé de found footage se veut aussi inventive que parfois forcée.
Peu de temps après les évènements durant lesquels la famille Parr (alias "Les Indestructibles") ont tenter d’arrêter Le Démolisseur, les super-héros font de nouveau l'objet de restrictions et se voient cette fois-ci supprimer leurs aides pour leurs services rendues à l’État. Au font du trou, Mr Indestructible, Elastigirl et Frozone, se voit contacter par Winston Deavor, un jeune et riche entrepreneur, qui désir voir le retour des super-héros au premier plan pour assurer la sécurité du pays. Avec l'aide d'Evelyn, la soeur de ce dernier, il met en place un programme technologique dans lequel les super-héros seraient à nouveau acclamé par le public pour leur actes héroïques. Pour cela, Elastigirl est celle qui est choisit pour tester le programme.
Bob Parr se voit donc confier, à son plus grand regret, la responsabilité du foyer et devra gérer les tracas quotidien de Violette, Fléche et surtout de Jack-Jack qui voit ses pouvoirs prendre de plus en plus d'importance.
Quant à Hélène, ses premières missions de déroulent parfaitement et l'opinion public commencent à devenir sympathique envers les super-héros. Mais sur un de ses sauvetages, Elastigirl fait la connaissance d'un certain "Hypnotiseur" qui déclenche des catastrophes par le contrôle des écrans et qui désire, à terme, se venger des super-héros.
Plus de 14 ans (!) après la sortie du premier "Les Indestructibles", voilà que Pixar remet, pour notre plus grand plaisir, le couvert avec une suite ô combien attendu ! 14 ans c'est long, mais le studio à décidé de réaliser une suite quasi-direct qui reprend presque là où son prédécesseur s'était arrêté. Un choix judicieux ? Pas forcément. Dans le sens où beaucoup voix n'ont pas les mêmes doubleurs et que l'histoire manque un peu de cohésion par rapport au premier.
Je vais commencer par tout ce que j'ai aimé comme ca, ca sera fait. Déjà retrouver Les Indestructibles, en soi c'est un immense bonheur ! Surtout que c'est le réalisateur du premier qui s'est occupé de projet, l'univers n'a pas été dénaturé et malgré quelques incohérences scénaristiques (auquel je vais revenir), on sent une forme de continuité qui fait plaisir à voir et qu'on voit trop peu dans les suites de grosses franchises. Techniquement c'est top, c'est rythmé, les scènes d'actions et de poursuites rendent hyper bien à l'écran et tiennent facilement tête au mastodonte Marvel. On a également une certaine forme d'humour qui n'était pas trop présent dans le premier et qui dans le film fonctionne plutôt bien et donne une certaine identité à cette suite. Et pour finir, entre les deux films la mode du super-héros à carrément explosé notamment grâce à la MCU. Et pourtant ce "Les Indestructibles 2" réussit à garder sa son style sans essayer de copier bêtement la concurrence. Bien joué Pixar !
Maintenant le moins bon. Je dirais que le problème qui saute le plus aux yeux, c'est le manque d'originalité par rapport au premier. Quand je suis sorti de la salle, je me suis dit que cette suite, pour un peu caricaturer, c'est le premier "Les Indestructibles" mais où les femmes tiennent les premiers rôles. Je ne vais pas spoiler mais quand on joue le jeu des comparaisons, et bien le nombre de similitudes entre les deux sont assez importantes. Dommage donc.
Après le manque de cohérence. A la fin du premier, la famille Parr semble être unis et ce que ca soit Bob et sa femme, que les enfants qui ont montrer à leurs parents qu'ils étaient responsable et qu'ils pouvaient utiliser leur pourvoir intelligemment. Et là début du 2, et t'as l'impression que tous ces enjeux développés dans le premier se sont évaporés et que les parents traitent leurs enfants comme des irresponsables. Et ca je trouve ca incompréhensible que les gars de chez Pixar ont pu laisser passer ca. Alors ils ont essayés de justifier ca dans le scénario car la mère dit un moment donné que c'était parcequ'ils étaient sur l'île, mais c'est limite du foutage de gueule (pour le spectateur) cette excuse. Et au final quant la fin arrive, et on se retrouve exactement (ou presque) au même stade qu'à la fin du premier, où la famille est hyper unis et les parents se rendent compte (encore une fois) que leurs enfants sont responsables et sérieux. Mouais.
Sinon pour le reste, Jack-Jack prend une plus grande importance, et sans que cela soit préjudiciable pour le film, j'ai trouvé le personnage mal exploité, le film nous gratifie de quelques nouveaux super-héros amateurs plutôt inspirés et le méchant est réussit sans pour autant être à la hauteur de Syndrome.
Pour conclure, mes retrouvailles avec Les Indestructibles ont été très bonnes, à défaut d’êtres géniales, mais je trouve dommage la stratégie commerciale de Pixar qui privilégie beaucoup trop à mon gout, et ca se vérifie avec ce "Les Indestructibles2", la sécurité d'une licence et d'un modèle à une certaine créativité audacieuse. Pour autant cette suite se regarde avec un grand plaisir et petits et grands trouveront aisément leurs comptes. A noter le court-métrage "Bao" vraiment sympa !
Alors j'ai souvenir que le film avait un peu fait débat notamment pour sa longueur mais personnellement j'ai pas vu les 2h30 passer. J'ai été dedans du début à la fin dans cette traque de Ben Laden par la CIA au Moyen-Orient forcément voulue très réaliste mais si les scénaristes ont quand même dû remplir pas mal de blancs. Mais la réalisation est vraiment intéressante donnant pendant la majeure partie du film le sentiment que la situation échappe à tout le monde avant de se recadrer et d'offrir ce grand moment lors de l'assaut final. On sait évidemment comment ça fini mais j'étais quand même scotché sur mon canapé. Quant aux acteurs, Jessica Chastain est excellente et le reste est au diapason.
Spoiler ▼▲
Et pour le grand écart :
Les Aristochats de Wolfgang Reitherman
Encore un Disney que je connais par coeur et qui s'inscrit dans la lignée des Dumbo, Bambi et Cendrillon c'est à dire des longs-métrages assez courts et qui visent une grande efficacité avec une histoire linéaire et des personnages surtout archétypaux. C'est plus au niveau de l'animation où c'est un vrai bonheur de voir les magiciens de Disney en scène avec un style le plus brut qui soit comparé aux productions précédantes puisque le côté dessin est ici clairement assumé avec les finitions au crayon bien visibles ce qui donne un cachet énorme au film. Ensuite, cette balade de gentils chats dans le Paris de 1910 est un excellent divertissement et le doublage français est globalement excellent. Les chansons sont évidemment cultes...
Petit tour d'horizon des films que j'ai vu pour l'instant cet été:
21 Jump Street: Buddy Movie décomplexé, "21 Jump Street" est le genre de film qui se regarde avec le cerveau débranché pour pouvoir un minimum l'apprécier. Reste un duo d'acteurs assez fun et certaines situations complétement déjantées. 7/10
22 Jump Street: Si cette suite reste assez plaisante, le tout manque cruellement d'originalité par rapport à son ainé et donne au film un coté redondant plutôt désagréable. Et la fin en mode "on met du Spring Breakers pour attirer les jeunes ados écervelés" était largement dispensable. Au final une suite pas ratée mais trop classique pour valoir vraiment le coup. 5/10
Happy Birthdead: Avec un spitch se situant entre "Un jour sans fin" et un film d'horreur contemporain pour ados, le film avait un certain potentiel, plutôt bien exploité durant sa première moitié. Malheureusement comme on dit, "le naturel revient au galop", et le film devient un film d'horreur bas de gamme avec un final des plus fade et insipide. Vraiment dommage car il y avait moyen de faire un truc cool, mais bah non au final. 5/10
120 battements par minute: Film qui fait preuve d'un réalisme assez cru sur la lutte d'un groupe d'activistes pour faire valoir les droits des minorités touchés par le sida, vers la fin des années 80'. Moi qui n'ai pas connut 'l'âge d'or" de cette maladie, le film nous montre efficacement l'ampleur social que le VIH engendrais et la lutte pour défendre tous les malades, chose qui aujourd'hui est heureusement acquit mais pour l'époque était un véritable parcours du combattant.
Malheureusement passé le cap de la découverte, le film tire bien trop en longueur, et les très bonnes prestations des jeunes acteurs ne réussissent pas maintenir un certain intérêt constant. 6/10
Batman: La mystérieuse Batwoman: Aventure plutôt sympathique de l'Homme Chauve-Souris, "La Mystérieuse Batwoman" manque malheureusement cruellement d’intérêt et son coté un peu "pop" nuit à l'univers de Batman. 6/10
Memories of Murder: Bong Joon-Ho nous livre un chef-d’œuvre du film d’enquête sombre et dramatique, et qui dépeint une Corée de la fin des années 80' marquée par une transition sociale, symbolisé ici par le duo de flics chargé de l’enquête.
L'ambiance est captivante de bout en bout, et la fin est juste énorme avec ce plan final qui laisse tellement songeur. Bref, une très belle réussite ! 9/10
Avalon: "Avalon" est un film avec une esthétique très particulière et captivante, du moins au début, et une héroïne franchement classe. Malheureusement l'histoire est insipide, le rythme mal maitrisé pour ce qu'il a à raconter et la bande-son est trop discrète. Un film avec un énorme potentiel mais qui se contente d'etre une sorte d'OVNI tout juste sympathique. 6/10
Batman: Mauvais sang: Un bon film Batman qui met en scène simplement mais efficacement la plupart des "aspirants-Batman" dans une aventure sans temps mort. Je ne suis, par contre, pas hyper de ce style d'animation et le tout manque un peu d’intérêt, mais "Batman: Mauvais Sang" se regarde sans déplaisir. 7/10
Moonrise Kingdom: Un très beau film qui met en scène une histoire d'amour particulièrement touchante entre deux enfants et qui n'est pas du goût de leurs proches. Le tout est parfaitement mit en scène par le génial Wes Anderson et la bande-son est très réussit. De plus le film possède un beau casting très bien interprété. 8/10
Planète Terreur: "Planète Terreur" est un film complètement délirant et qui s'assume complètement. Le tout donne lieu a des situations folles et assez comiques, et une bonne dose de dégueulasse comme on aimerait en voir plus souvent !
Après le film ne brille pas non plus par une certaine intelligence, mais après tout ce n'est pas ce qu'on lui demande ! 7/10
Certains l'aiment chaud: (1959) Oui ça regarde pas mal Arte par chez moi, enfin surtout pour les films du soir car les docu animaliers c'est pas non plus mon kif ^^
Alors je suis pas un grand fan de cette période au ciné, et je suis pas non plus un grand fan de comédie romantique, mais alors là j'ai kiffé. La palme revient au duo Tony Curtis-Jack Lemmon, quelle performance !
Je vais pas détailler plus que ça mais à ce niveau là on parle même plus de "bon jeu d'acteur" mais d'une accumulation de rôles superbement jouée. :p
Ensuite bien sûr que Marilyn et l'ambiance jazz du film contribuent à rendre l'ensemble sympathique.
Chef d'œuvre! (que je ne découvre que maintenant, merci Arte de diffuser du culte et pas de la merde grand public entrecoupée de pubs comme beaucoup d'autres chaînes)
Curtis c'est plus la voix et son improbable accent, dans toute la partie où il est en marin lool
Oui c'est notamment à ça que je pensais quand je parle d'une "imbrication de jeux d'acteurs", explication:
Au rez-de-chaussée nous avons donc Curtis qui joue son personnage, un joueur de saxophone. Normal.
Ce personnage est lui-même chargé de prendre le rôle d'une femme. Au 1er étage, nous avons donc le rôle du joueur de saxo travesti
Seulement, scoop: c'est pas facile de faire la femme, surtout quand on est un homme (merci captain obvious :p), autrement dit: pour Curtis, il s'agit de jouer le travesti maladroit (ce qu'il fait superbement). Bah oui, ce serait pas drôle si la transformation était impeccable.
CE MEME PERSONNAGE s'octroie en plus un rôle de gentleman italien… avec toujours cette même maladresse qui génère du comique, bref c'est le 3ème étage.
J'ai trouvé ce film d'animation très moyen pas tant dans sa technique et l'animation (même si c'est pas foufou) mais dans son scénario de la vie romancée de la jeunesse de Bouddha tout est confus. Il y a une profusion de situations et de personnages qui est mal digérée avec notamment des scènes dramatiques de morts de personnages dont on se moque finalement un peu... Et puis le jeune Bouddha n'est vraiment pas attachant. Bref, rien de bien folichon...
Spoiler ▼▲
Nanouk l'Esquimau de Robert Flaherty
Documentaire de 1922 sur une famille d'Inuits dans le nord du Canada qui s'avère aussi instructif pour ce que se passe à l'écran (la survie d'un peuple face aux intempéries, à la faim et un monde sauvage tout comme leurs relations avec un monde qui évolue) que dans sa conception. Comme tout bon commentaire, il y a pas mal de controverses sur les méthodes de tournage et sur la vie réelle de ceux qui sont filmés. Bref, moi ça m'a passionné même si le N&B muet a beaucoup fait vieillir le film.
Spoiler ▼▲
12 Rounds de Renny Harlin
Co-production de la WWE mettant en scène John Cena en flic mis sous pression façon Die Hard par un criminel vraiment dangereux qui va lui balancer plein d'épreuves pas souci de vengeance... Bref, le film enfile les clichés comme les perles et s'avère très moyen dans tout les comportements. Limite une purge pour ceux voulant chercher autre chose que u divertissement dans un film. Seule les 15 dernières minutes réussissent un peu à surprendre mais bon. La mise en scène de Harlin coincée entre du Tony Scott et du Paul Greengrass ne réussit jamais à convaincre. Bref, le prototype même du film du dimanche soir qui peut être sympa si on est pas trop d'une humeur exigeante. Sinon...
Je n ai pas fait de critique de cinéma d animation depuis deux mois car rien n était à la hauteur.
Hapiness road par exemple un film taiwanais, rien d extra si ce n est que la taiwanaise et l américain blond aux yeux bleus finissent par divorcer incompatibilité des cultures et des races.
Divorce parce que l américain entre autre refuse d avoir des enfants. Et même à la fin ils auront deux enfants sous pression constante de la taiwanaise mais ils finissent par se séparer et chacun retourne dans son pays d origine, au revoir merci pour cette expérience tchao et bonne route.
Je peux comprendre ce sentiment moi même je suis sorti une fois avec une africaine je sais vous allez me lancer des tomates ou mieux des pierres mais quand au bout de deux semaines elle m a parlé d avoir des enfants avec elle je me suis barré.
J ai peut être un problème psychologique car je suis dans l incapacité à avoir des enfants noirs comme montré dans ce cinéma d animation taiwanais et bien parce que je n aime pas la culture africaine je n aime pas leurs mimics et tout leurs défauts.Bon ne m en voulez pas je suis sorti avec toutes les femmes du monde mdr donc je sais de quoi je parle le mélange des cultures et des races c est horrible non de dieu.
Le meilleur de ces derniers mois est donc pour moi hôtel transylvanie 3 qui est plus pour les grands avec beaucoup d humour. On suivra avec plaisir ce dracula veuf en quête de l amour en croisière sur le titanic accompagné de sa fille et de ses amis.
En film Je vous recommande le dernier film de tsui hark détective Dee. Tsui hark maître réalisateur du cinéma de Hong Kong de film fantastique arts martiaux nous livre encore un chef d oeuvre. Véritable foutoir de la Chine médiéval avec des combats et de la folie à souhait.
L'homme aux poings de fer, j'espère ne pas m'enflammer à chaud, mais il est très stylé.
Spoiler ▼▲
Gordon Liu, Russel Crowe, Lucy Liu, RZA, Pam Grier, Bautista, ça situe un peu le casting ; l'histoire est quant à elle millimétrée, du grand art, j'aurais dû le voir avant. Faut pas trop minauder avec l'empereur... :p Ah oui l'acteur de Lion d'Argent est cool aussi !
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Chronicle de Josh Trank
Je l'ai revu avec un grand plaisir tant j'avais apprécié cette histoire d'ados ordinaires récupérant des supers-pouvoirs et décidant de s'amuser avec jusqu'à que l'un deux pète un cable à cause de la vie compliquée qu'il subit. Le film est vraiment divertissant et offre un final assez grandiose alors qu'il s'agit vraiment d'un petit budget à l'échelle du cinéma américain. Les effets spéciaux sont ainsi vraiment bien faits. La mise en scène utilisant le procédé de found footage se veut aussi inventive que parfois forcée.
Sell kids for food
Peu de temps après les évènements durant lesquels la famille Parr (alias "Les Indestructibles") ont tenter d’arrêter Le Démolisseur, les super-héros font de nouveau l'objet de restrictions et se voient cette fois-ci supprimer leurs aides pour leurs services rendues à l’État. Au font du trou, Mr Indestructible, Elastigirl et Frozone, se voit contacter par Winston Deavor, un jeune et riche entrepreneur, qui désir voir le retour des super-héros au premier plan pour assurer la sécurité du pays. Avec l'aide d'Evelyn, la soeur de ce dernier, il met en place un programme technologique dans lequel les super-héros seraient à nouveau acclamé par le public pour leur actes héroïques. Pour cela, Elastigirl est celle qui est choisit pour tester le programme.
Bob Parr se voit donc confier, à son plus grand regret, la responsabilité du foyer et devra gérer les tracas quotidien de Violette, Fléche et surtout de Jack-Jack qui voit ses pouvoirs prendre de plus en plus d'importance.
Quant à Hélène, ses premières missions de déroulent parfaitement et l'opinion public commencent à devenir sympathique envers les super-héros. Mais sur un de ses sauvetages, Elastigirl fait la connaissance d'un certain "Hypnotiseur" qui déclenche des catastrophes par le contrôle des écrans et qui désire, à terme, se venger des super-héros.
Plus de 14 ans (!) après la sortie du premier "Les Indestructibles", voilà que Pixar remet, pour notre plus grand plaisir, le couvert avec une suite ô combien attendu ! 14 ans c'est long, mais le studio à décidé de réaliser une suite quasi-direct qui reprend presque là où son prédécesseur s'était arrêté. Un choix judicieux ? Pas forcément. Dans le sens où beaucoup voix n'ont pas les mêmes doubleurs et que l'histoire manque un peu de cohésion par rapport au premier.
Je vais commencer par tout ce que j'ai aimé comme ca, ca sera fait. Déjà retrouver Les Indestructibles, en soi c'est un immense bonheur ! Surtout que c'est le réalisateur du premier qui s'est occupé de projet, l'univers n'a pas été dénaturé et malgré quelques incohérences scénaristiques (auquel je vais revenir), on sent une forme de continuité qui fait plaisir à voir et qu'on voit trop peu dans les suites de grosses franchises. Techniquement c'est top, c'est rythmé, les scènes d'actions et de poursuites rendent hyper bien à l'écran et tiennent facilement tête au mastodonte Marvel. On a également une certaine forme d'humour qui n'était pas trop présent dans le premier et qui dans le film fonctionne plutôt bien et donne une certaine identité à cette suite. Et pour finir, entre les deux films la mode du super-héros à carrément explosé notamment grâce à la MCU. Et pourtant ce "Les Indestructibles 2" réussit à garder sa son style sans essayer de copier bêtement la concurrence. Bien joué Pixar !
Maintenant le moins bon. Je dirais que le problème qui saute le plus aux yeux, c'est le manque d'originalité par rapport au premier. Quand je suis sorti de la salle, je me suis dit que cette suite, pour un peu caricaturer, c'est le premier "Les Indestructibles" mais où les femmes tiennent les premiers rôles. Je ne vais pas spoiler mais quand on joue le jeu des comparaisons, et bien le nombre de similitudes entre les deux sont assez importantes. Dommage donc.
Après le manque de cohérence. A la fin du premier, la famille Parr semble être unis et ce que ca soit Bob et sa femme, que les enfants qui ont montrer à leurs parents qu'ils étaient responsable et qu'ils pouvaient utiliser leur pourvoir intelligemment. Et là début du 2, et t'as l'impression que tous ces enjeux développés dans le premier se sont évaporés et que les parents traitent leurs enfants comme des irresponsables. Et ca je trouve ca incompréhensible que les gars de chez Pixar ont pu laisser passer ca. Alors ils ont essayés de justifier ca dans le scénario car la mère dit un moment donné que c'était parcequ'ils étaient sur l'île, mais c'est limite du foutage de gueule (pour le spectateur) cette excuse. Et au final quant la fin arrive, et on se retrouve exactement (ou presque) au même stade qu'à la fin du premier, où la famille est hyper unis et les parents se rendent compte (encore une fois) que leurs enfants sont responsables et sérieux. Mouais.
Sinon pour le reste, Jack-Jack prend une plus grande importance, et sans que cela soit préjudiciable pour le film, j'ai trouvé le personnage mal exploité, le film nous gratifie de quelques nouveaux super-héros amateurs plutôt inspirés et le méchant est réussit sans pour autant être à la hauteur de Syndrome.
Pour conclure, mes retrouvailles avec Les Indestructibles ont été très bonnes, à défaut d’êtres géniales, mais je trouve dommage la stratégie commerciale de Pixar qui privilégie beaucoup trop à mon gout, et ca se vérifie avec ce "Les Indestructibles2", la sécurité d'une licence et d'un modèle à une certaine créativité audacieuse. Pour autant cette suite se regarde avec un grand plaisir et petits et grands trouveront aisément leurs comptes. A noter le court-métrage "Bao" vraiment sympa !
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow
Alors j'ai souvenir que le film avait un peu fait débat notamment pour sa longueur mais personnellement j'ai pas vu les 2h30 passer. J'ai été dedans du début à la fin dans cette traque de Ben Laden par la CIA au Moyen-Orient forcément voulue très réaliste mais si les scénaristes ont quand même dû remplir pas mal de blancs. Mais la réalisation est vraiment intéressante donnant pendant la majeure partie du film le sentiment que la situation échappe à tout le monde avant de se recadrer et d'offrir ce grand moment lors de l'assaut final. On sait évidemment comment ça fini mais j'étais quand même scotché sur mon canapé. Quant aux acteurs, Jessica Chastain est excellente et le reste est au diapason.
Et pour le grand écart :
Les Aristochats de Wolfgang Reitherman
Encore un Disney que je connais par coeur et qui s'inscrit dans la lignée des Dumbo, Bambi et Cendrillon c'est à dire des longs-métrages assez courts et qui visent une grande efficacité avec une histoire linéaire et des personnages surtout archétypaux. C'est plus au niveau de l'animation où c'est un vrai bonheur de voir les magiciens de Disney en scène avec un style le plus brut qui soit comparé aux productions précédantes puisque le côté dessin est ici clairement assumé avec les finitions au crayon bien visibles ce qui donne un cachet énorme au film. Ensuite, cette balade de gentils chats dans le Paris de 1910 est un excellent divertissement et le doublage français est globalement excellent. Les chansons sont évidemment cultes...
Sell kids for food
Petit tour d'horizon des films que j'ai vu pour l'instant cet été:
21 Jump Street: Buddy Movie décomplexé, "21 Jump Street" est le genre de film qui se regarde avec le cerveau débranché pour pouvoir un minimum l'apprécier. Reste un duo d'acteurs assez fun et certaines situations complétement déjantées. 7/10
22 Jump Street: Si cette suite reste assez plaisante, le tout manque cruellement d'originalité par rapport à son ainé et donne au film un coté redondant plutôt désagréable. Et la fin en mode "on met du Spring Breakers pour attirer les jeunes ados écervelés" était largement dispensable. Au final une suite pas ratée mais trop classique pour valoir vraiment le coup. 5/10
Happy Birthdead: Avec un spitch se situant entre "Un jour sans fin" et un film d'horreur contemporain pour ados, le film avait un certain potentiel, plutôt bien exploité durant sa première moitié. Malheureusement comme on dit, "le naturel revient au galop", et le film devient un film d'horreur bas de gamme avec un final des plus fade et insipide. Vraiment dommage car il y avait moyen de faire un truc cool, mais bah non au final. 5/10
120 battements par minute: Film qui fait preuve d'un réalisme assez cru sur la lutte d'un groupe d'activistes pour faire valoir les droits des minorités touchés par le sida, vers la fin des années 80'. Moi qui n'ai pas connut 'l'âge d'or" de cette maladie, le film nous montre efficacement l'ampleur social que le VIH engendrais et la lutte pour défendre tous les malades, chose qui aujourd'hui est heureusement acquit mais pour l'époque était un véritable parcours du combattant.
Malheureusement passé le cap de la découverte, le film tire bien trop en longueur, et les très bonnes prestations des jeunes acteurs ne réussissent pas maintenir un certain intérêt constant. 6/10
Batman: La mystérieuse Batwoman: Aventure plutôt sympathique de l'Homme Chauve-Souris, "La Mystérieuse Batwoman" manque malheureusement cruellement d’intérêt et son coté un peu "pop" nuit à l'univers de Batman. 6/10
Memories of Murder: Bong Joon-Ho nous livre un chef-d’œuvre du film d’enquête sombre et dramatique, et qui dépeint une Corée de la fin des années 80' marquée par une transition sociale, symbolisé ici par le duo de flics chargé de l’enquête.
L'ambiance est captivante de bout en bout, et la fin est juste énorme avec ce plan final qui laisse tellement songeur. Bref, une très belle réussite ! 9/10
Avalon: "Avalon" est un film avec une esthétique très particulière et captivante, du moins au début, et une héroïne franchement classe. Malheureusement l'histoire est insipide, le rythme mal maitrisé pour ce qu'il a à raconter et la bande-son est trop discrète. Un film avec un énorme potentiel mais qui se contente d'etre une sorte d'OVNI tout juste sympathique. 6/10
Batman: Mauvais sang: Un bon film Batman qui met en scène simplement mais efficacement la plupart des "aspirants-Batman" dans une aventure sans temps mort. Je ne suis, par contre, pas hyper de ce style d'animation et le tout manque un peu d’intérêt, mais "Batman: Mauvais Sang" se regarde sans déplaisir. 7/10
Moonrise Kingdom: Un très beau film qui met en scène une histoire d'amour particulièrement touchante entre deux enfants et qui n'est pas du goût de leurs proches. Le tout est parfaitement mit en scène par le génial Wes Anderson et la bande-son est très réussit. De plus le film possède un beau casting très bien interprété. 8/10
Planète Terreur: "Planète Terreur" est un film complètement délirant et qui s'assume complètement. Le tout donne lieu a des situations folles et assez comiques, et une bonne dose de dégueulasse comme on aimerait en voir plus souvent !
Après le film ne brille pas non plus par une certaine intelligence, mais après tout ce n'est pas ce qu'on lui demande ! 7/10
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Certains l'aiment chaud: (1959)
Oui ça regarde pas mal Arte par chez moi, enfin surtout pour les films du soir car les docu animaliers c'est pas non plus mon kif ^^
Alors je suis pas un grand fan de cette période au ciné, et je suis pas non plus un grand fan de comédie romantique, mais alors là j'ai kiffé. La palme revient au duo Tony Curtis-Jack Lemmon, quelle performance !
Je vais pas détailler plus que ça mais à ce niveau là on parle même plus de "bon jeu d'acteur" mais d'une accumulation de rôles superbement jouée. :p
Ensuite bien sûr que Marilyn et l'ambiance jazz du film contribuent à rendre l'ensemble sympathique.
Chef d'œuvre! (que je ne découvre que maintenant, merci Arte de diffuser du culte et pas de la merde grand public entrecoupée de pubs comme beaucoup d'autres chaînes)
Voilà, ty Spike !!!
Lemmon tient tellement le film avec sa gestuelle, Curtis c'est plus la voix et son improbable accent, dans toute la partie où il est en marin lool
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Oui c'est notamment à ça que je pensais quand je parle d'une "imbrication de jeux d'acteurs", explication:
Sacrée performance, non ?
Pour ma part :
Bouddha : Le Grand Départ de Kozo Morishita
J'ai trouvé ce film d'animation très moyen pas tant dans sa technique et l'animation (même si c'est pas foufou) mais dans son scénario de la vie romancée de la jeunesse de Bouddha tout est confus. Il y a une profusion de situations et de personnages qui est mal digérée avec notamment des scènes dramatiques de morts de personnages dont on se moque finalement un peu... Et puis le jeune Bouddha n'est vraiment pas attachant. Bref, rien de bien folichon...
Nanouk l'Esquimau de Robert Flaherty
Documentaire de 1922 sur une famille d'Inuits dans le nord du Canada qui s'avère aussi instructif pour ce que se passe à l'écran (la survie d'un peuple face aux intempéries, à la faim et un monde sauvage tout comme leurs relations avec un monde qui évolue) que dans sa conception. Comme tout bon commentaire, il y a pas mal de controverses sur les méthodes de tournage et sur la vie réelle de ceux qui sont filmés. Bref, moi ça m'a passionné même si le N&B muet a beaucoup fait vieillir le film.
12 Rounds de Renny Harlin
Co-production de la WWE mettant en scène John Cena en flic mis sous pression façon Die Hard par un criminel vraiment dangereux qui va lui balancer plein d'épreuves pas souci de vengeance... Bref, le film enfile les clichés comme les perles et s'avère très moyen dans tout les comportements. Limite une purge pour ceux voulant chercher autre chose que u divertissement dans un film. Seule les 15 dernières minutes réussissent un peu à surprendre mais bon. La mise en scène de Harlin coincée entre du Tony Scott et du Paul Greengrass ne réussit jamais à convaincre. Bref, le prototype même du film du dimanche soir qui peut être sympa si on est pas trop d'une humeur exigeante. Sinon...
Sell kids for food
Je n ai pas fait de critique de cinéma d animation depuis deux mois car rien n était à la hauteur.
Hapiness road par exemple un film taiwanais, rien d extra si ce n est que la taiwanaise et l américain blond aux yeux bleus finissent par divorcer incompatibilité des cultures et des races.
Divorce parce que l américain entre autre refuse d avoir des enfants. Et même à la fin ils auront deux enfants sous pression constante de la taiwanaise mais ils finissent par se séparer et chacun retourne dans son pays d origine, au revoir merci pour cette expérience tchao et bonne route.
Je peux comprendre ce sentiment moi même je suis sorti une fois avec une africaine je sais vous allez me lancer des tomates ou mieux des pierres mais quand au bout de deux semaines elle m a parlé d avoir des enfants avec elle je me suis barré.
J ai peut être un problème psychologique car je suis dans l incapacité à avoir des enfants noirs comme montré dans ce cinéma d animation taiwanais et bien parce que je n aime pas la culture africaine je n aime pas leurs mimics et tout leurs défauts.Bon ne m en voulez pas je suis sorti avec toutes les femmes du monde mdr donc je sais de quoi je parle le mélange des cultures et des races c est horrible non de dieu.
Le meilleur de ces derniers mois est donc pour moi hôtel transylvanie 3 qui est plus pour les grands avec beaucoup d humour. On suivra avec plaisir ce dracula veuf en quête de l amour en croisière sur le titanic accompagné de sa fille et de ses amis.
En film Je vous recommande le dernier film de tsui hark détective Dee. Tsui hark maître réalisateur du cinéma de Hong Kong de film fantastique arts martiaux nous livre encore un chef d oeuvre. Véritable foutoir de la Chine médiéval avec des combats et de la folie à souhait.
L'homme aux poings de fer, j'espère ne pas m'enflammer à chaud, mais il est très stylé.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.