Padding pour le spoiler sur l'accueil.....................
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Spoiler ▼▲
Citation:
Ce que j'ai aimé aussi dans ce film c'est que contrairement à 2001, c'est pas les robots qui sont défectueux mais les humains avec le professeur Man qui pète les plomb à cause de la solitude.
C'est exactement ce que je me suis dit en sortant du ciné ! xD Malheureusement pour moi je me doutais qu'il avait craqué bien avant qu'il se trahisse.
Ah merde, mais pourquoi on voit les spoils en première page --'
Tiens d'ailleurs maintenant que tu le dis, j'ai pas trouvé ce problème dans la partie "Support technique". Je croyais l'avoir vu, surtout que c'est arrivé à plein de gens ça m'étonne qu'il soit nulle part. Je le rajouterai dans "Bugs" tout à l'heure.
Le problème Kenshi avec la crédibilité scientifique, c'est que le film a été vendu comme ça justement et que la moitié des dialogues parlent de science et tente d'expliquer de façon très sérieuse leurs concepts et ce qui se passe dans l'intrigue...
On passe par conséquent la moitié du temps à voir des types très sérieux raconter n'importe quoi ; comprends que ça puisse exaspérer une partie du public dans la mesure où on y croit pas du coup tu vois?
Mais le problème, c'est que je ne vois pas trop de quoi tu parles. Honnêtement, le film comporte peu d'erreurs scientifiques, je ne vois pas ce qui te choque à ce point, à part le trou noir (et encore, comme dit, le trou noir reste quelque chose de très mal connu, donc il y a largement de quoi laisser place à l'imaginaire dans un film relevant de la science-fiction) et le concept de trou de ver qui reste aussi purement hypothétique. Ensuite, ça reste un film, pas un documentaire, donc il garde une approche à la fois "vulgarisatrice" et "fantasmée" de la science. Si j'avais ton état d'esprit, jamais je ne pourrais regarder un seul film de science-fiction, étant moi-même un scientifique (de la même, un pur historien spécialiste de la civilisation romaine ne pourrait pas regarder un seul peplum s'il ne mettait pas de côté ses attentes qu'il aurait d'un documentaire pour laisser libre cours à la fiction).
Sinon, je ne me souviens pas que Interstellar ait été vendu comme un "film scientifique": il me semble que c'est plutôt Gravity qui l'a été (car lui, sa différence avec Interstellar, c'est qu'il n'est pas un film de science-fiction mais montrant des choses bien réelles, donc on attendait de lui un peu plus d'exigence sur la vraisemblance scientifique), mais je me trompe peut-être.
Je m'attendais à une belle merdasse mais là...
Pour une fois qu'un film dépasse mes espérances, c'est extraordinaire, un vrai cas d'école pour le coup !
Qu'est-ce que ça me fait rire quand les gens affirment que Lucy est un mauvais film, allez voir de vrais étrons comme celui-ci et votre vision s'en retrouvera grandie
00/20
Ah oui et Interstellar n'est qu'un bon film de SF, pas besoin de crier au chef d'oeuvre pour si peu :p
Ah oui et Interstellar est un chef-d'oeuvre, pas besoin de crier qu'il n'est qu'un bon film de SF pour se faire remarquer. :p
J'ai vu hier La Machine à Explorer le temps (1960), encore un classique du cinéma de science-fiction que je n'ai pas lu (et aussi un classique de la littérature que je n'ai pas encore lu, signé H.G. Wells). L'histoire est très simple, c'est celle d'un inventeur anglais qui invente une machine à remonter le temps et la teste le 31 décembre 1899 en espérant découvrir un avenir meilleur que son époque qu'il trouve trop violente avec toutes ces guerres.
Cet inventeur va évidemment déchanter lorsqu'il va découvrir brièvement la 1ère Guerre Mondiale, puis la 2nde, puis la vision d'un futur post-apocalyptique où les hommes n'ont cessé de se déchirer et de tout détruire, jusqu'à atterrir en l'an 800 000 et des poussières.
Dans cette dernière ère où une nature luxuriante semble avoir repris ses droits, les hommes se sont divisés en deux clans: les Elois qui mènent une vie oisive en étant complètement vidé de leur humanité, et les Morlochs qui vivent sous terre, exploitent et même dévorent les Elois. L'inventeur va prendre fait et cause pour les Elois et tenter de réveiller en eux la flamme de l'humanité.
J'ai été assez étonné par certains effets et certaines idées, comme la réalité qui se transforme sous les yeux de l'inventeur lorsqu'il met sa machine en marche, à l'image du mannequin mannequin dont les robes changent avec la mode au fil des années, l'escargot qui se déplace à toute vitesse, le cadavre qui se décharne et devient squelette, etc. J'ai été marqué par le début avec toutes ces horloges réunies: c'est là que j'ai tilté la référence présente au début du premier Retour vers le Futur où il y avait aussi plein d'horloges en marche.
Globalement, j'ai vraiment adoré ce film qui nous interroge sur l'avenir, la condition de l'humanité et les erreurs sans cesse reproduites par l'humanité. J'ai été aussi surpris par les décors du futur lointain, très réussis, avec des statues qui rappellent un peu le premier film La Planète des Singes. Il mérite bien sa réputation et il m'a donné encore plus envie de lire le roman d'origine.
J'ai également vu hier THX 1138 (1970) de Lucas Arts (oui, c'est de là que vient le nom THX qu'on peut voir au début de certains films), son premier film avant qu'il réalise les Star Wars. C'est un film très particulier, se passant dans un futur proche dystopique où tous les hommes vivent avec leur esprit contrôlés par la société (et les sédatifs) et portent des noms à base de lettres et de chiffres (le héros s'appelant THX 1138).
Ce héros, à la base un technicien manipulant des produits radioactifs, se verra rejeté et interné suite à un acte interdit: il a fait l'amour avec sa compagne de chambre alors que le sexe et l'amour sont interdits dans cette société. Il mettra ainsi tout en oeuvre pour s'échapper.
Dans l'ensemble, j'ai quand même trouvé le rythme un peu longuet alors que le film n'est pas très long, je n'ai pas été entièrement convaincu. Toutefois, le film se révèle intéressant dans ses thématiques et aussi son visuel blanc monochrome.
J'ai été particulièrement marqué par le passage en prison dont le décor se résume intégralement à du blanc monochrome (sol, murs, plafond), dans une salle qui semble infinie et ne comporter aucune sortie, comme si on se trouvait dans une sorte d'univers parallèle où le temps est figé. J'avoue aussi que le plan final du film est très beau, renforcé par la musique qui va avec.
En bref, je suis content d'avoir vu ce film intéressant, mais je ne pense pas le revoir un jour à cause de son rythme et de son ambiance un peu trop froide.
J'ai vu hier La Machine à Explorer le temps (1960)
Un grand film qui mérite sincèrement d'être connu.
Comme tu l'as dit, le plan d'ouverture de Retour vers le Futur est un hommage à ce film qui commence de la même façon.
Il ne faut pas oublier que c'est le premier film de SF à utiliser le voyage temporel.
Ah oui, moi j'ai regardé le plus récent avant de regarder celui-là. Franchement c'est pas mal du tout. En même temps, le livre est super agréable à lire.
Bon, je viens de voir Brazil (1985) de Terry Gilliam (connu pour l'Armée des 12 Singes et pour être un ancien Monty Python). Non mais franchement, le grand film de malade, la claque dans la gueule que je viens de recevoir, quel chef-d'oeuvre!
Je ne sais pas trop par quoi commencer pour parler de ce film. Un peu à l'instar de La Mort aux Trousses de Hitchcock, c'est un tout petit détail au début du film qui va lancer toute la machine infernale: ici, c'est une mouche tuée qui s'écrase dans une machine à écrire et qui modifie le nom "Tutle" en "Butle", aboutissant à une "erreur" du ministère de l'information qui arrête et tue le mauvais homme.
Ainsi, le héros du film, Sam Lowry, n'est qu'un modeste employé travaillant dans les Archives du ministère et qui va tenter de réparer cette grave erreur qui a détruit une famille. Un homme qui ne demande jamais rien à personne, ne veut rien dans sa vie, à part s'échapper dans ses rêves (où il est un homme ailé qui secoure une demoiselle en détresse dans un monde de fantasy), puis qui va peu à peu se révolter contre ce système dictatorial.
En chemin, il va justement croiser cette femme qu'il a vue en rêve, ainsi que le fameux Tutle qui est un chauffagiste dissident.
Le monde dépeint dans ce film est fou, fou, fou! Il fourmille de détails incroyables et de références (cinématographiques et littéraires) au point que le film se prête très bien à de multiples visions. On pense évidemment immédiatement à 1984 d'Orwell pour ce monde dictatorial où toute l'information est contrôlée. Les décors urbains, très réussis, m'ont aussi fait penser à Metropolis de Fritz Lang.
J'ai même ressenti l'ombre de Philipp K. Dick pour les rêves qui se mélangent peu à peu à la réalité du héros, sans oublier l'appartement du héros qui semble se révolter et me rappelle l'appartement du héros d'Ubik. C'est également très kafkaïen, comme ambiance.
Je suis sûr qu'il y a encore plein de références, notamment dans les rêves avec ces espèces de lépreux qu'on aperçoit (peut-être le Tombeau Hindou de Fritz Lang? Sans oublier ce colosse qui ressemble à un samouraï), où la scène de la chute dans le cercueil qui m'évoque aussi quelque chose (mais je n'arrive pas à mettre la main dessus).
Tout est fou dans ce film, je ne pourrais pas en faire toute la liste. C'est rempli de symbolique, de références, de détails dans les décors et les cadrages qu'on ne peut pas forcément tous voir en une seule vision. C'est plein d'idées également, comme la relation entre Tutle et la paperasse qui prend tout son sens à la fin au cours d'une scène surréaliste absolument géniale. Pas mal de situations absurdes, notamment toutes les scènes décalées et invraisemblables avec les chauffagistes qui sont géniales.
Et comme le film se lâche complètement dans ce final franchement incroyable et poignant, je n'avais plus envie que ça s'arrête malgré les deux heures écoulées!
En fait, j'ai maintenant vu plusieurs films de Terry Gilliam comme celui-ci, Tideland ou son dernier film Zero Theorem: franchement, plus j'y pense, et plus je me dis que son autre chef-d'oeuvre L'Armée des Douze Singes est une véritable anomalie dans sa filmographie tant ce film s'avère "normal" comparé aux autres. Ici, on ressent bien que le mec vient des Monty Python.
Et puis alors la musique, avec cette chanson Brazil qu'on retrouve tout le long du film et qui rentre bien dans la tête.
Bref, un sacré grand film que voilà. J'étais un peu sceptique au tout début, mais franchement après j'étais complètement dedans, il n'a pas volé sa réputation de chef-d'oeuvre. Je le reverrai volontiers pour apprécier tous ses détails subtils.
Padding pour le spoiler sur l'accueil.....................
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Tiens d'ailleurs maintenant que tu le dis, j'ai pas trouvé ce problème dans la partie "Support technique". Je croyais l'avoir vu, surtout que c'est arrivé à plein de gens ça m'étonne qu'il soit nulle part. Je le rajouterai dans "Bugs" tout à l'heure.
Mais le problème, c'est que je ne vois pas trop de quoi tu parles. Honnêtement, le film comporte peu d'erreurs scientifiques, je ne vois pas ce qui te choque à ce point, à part le trou noir (et encore, comme dit, le trou noir reste quelque chose de très mal connu, donc il y a largement de quoi laisser place à l'imaginaire dans un film relevant de la science-fiction) et le concept de trou de ver qui reste aussi purement hypothétique. Ensuite, ça reste un film, pas un documentaire, donc il garde une approche à la fois "vulgarisatrice" et "fantasmée" de la science. Si j'avais ton état d'esprit, jamais je ne pourrais regarder un seul film de science-fiction, étant moi-même un scientifique (de la même, un pur historien spécialiste de la civilisation romaine ne pourrait pas regarder un seul peplum s'il ne mettait pas de côté ses attentes qu'il aurait d'un documentaire pour laisser libre cours à la fiction).
Sinon, je ne me souviens pas que Interstellar ait été vendu comme un "film scientifique": il me semble que c'est plutôt Gravity qui l'a été (car lui, sa différence avec Interstellar, c'est qu'il n'est pas un film de science-fiction mais montrant des choses bien réelles, donc on attendait de lui un peu plus d'exigence sur la vraisemblance scientifique), mais je me trompe peut-être.
Rec 4
Je m'attendais à une belle merdasse mais là...
Pour une fois qu'un film dépasse mes espérances, c'est extraordinaire, un vrai cas d'école pour le coup !
Qu'est-ce que ça me fait rire quand les gens affirment que Lucy est un mauvais film, allez voir de vrais étrons comme celui-ci et votre vision s'en retrouvera grandie
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Ah oui et Interstellar n'est qu'un bon film de SF, pas besoin de crier au chef d'oeuvre pour si peu :p
Ah oui et Interstellar est un chef-d'oeuvre, pas besoin de crier qu'il n'est qu'un bon film de SF pour se faire remarquer. :p
J'ai vu hier La Machine à Explorer le temps (1960), encore un classique du cinéma de science-fiction que je n'ai pas lu (et aussi un classique de la littérature que je n'ai pas encore lu, signé H.G. Wells). L'histoire est très simple, c'est celle d'un inventeur anglais qui invente une machine à remonter le temps et la teste le 31 décembre 1899 en espérant découvrir un avenir meilleur que son époque qu'il trouve trop violente avec toutes ces guerres.
Cet inventeur va évidemment déchanter lorsqu'il va découvrir brièvement la 1ère Guerre Mondiale, puis la 2nde, puis la vision d'un futur post-apocalyptique où les hommes n'ont cessé de se déchirer et de tout détruire, jusqu'à atterrir en l'an 800 000 et des poussières.
Dans cette dernière ère où une nature luxuriante semble avoir repris ses droits, les hommes se sont divisés en deux clans: les Elois qui mènent une vie oisive en étant complètement vidé de leur humanité, et les Morlochs qui vivent sous terre, exploitent et même dévorent les Elois. L'inventeur va prendre fait et cause pour les Elois et tenter de réveiller en eux la flamme de l'humanité.
J'ai été assez étonné par certains effets et certaines idées, comme la réalité qui se transforme sous les yeux de l'inventeur lorsqu'il met sa machine en marche, à l'image du mannequin mannequin dont les robes changent avec la mode au fil des années, l'escargot qui se déplace à toute vitesse, le cadavre qui se décharne et devient squelette, etc. J'ai été marqué par le début avec toutes ces horloges réunies: c'est là que j'ai tilté la référence présente au début du premier Retour vers le Futur où il y avait aussi plein d'horloges en marche.
Globalement, j'ai vraiment adoré ce film qui nous interroge sur l'avenir, la condition de l'humanité et les erreurs sans cesse reproduites par l'humanité. J'ai été aussi surpris par les décors du futur lointain, très réussis, avec des statues qui rappellent un peu le premier film La Planète des Singes. Il mérite bien sa réputation et il m'a donné encore plus envie de lire le roman d'origine.
J'ai également vu hier THX 1138 (1970) de Lucas Arts (oui, c'est de là que vient le nom THX qu'on peut voir au début de certains films), son premier film avant qu'il réalise les Star Wars. C'est un film très particulier, se passant dans un futur proche dystopique où tous les hommes vivent avec leur esprit contrôlés par la société (et les sédatifs) et portent des noms à base de lettres et de chiffres (le héros s'appelant THX 1138).
Ce héros, à la base un technicien manipulant des produits radioactifs, se verra rejeté et interné suite à un acte interdit: il a fait l'amour avec sa compagne de chambre alors que le sexe et l'amour sont interdits dans cette société. Il mettra ainsi tout en oeuvre pour s'échapper.
Dans l'ensemble, j'ai quand même trouvé le rythme un peu longuet alors que le film n'est pas très long, je n'ai pas été entièrement convaincu. Toutefois, le film se révèle intéressant dans ses thématiques et aussi son visuel blanc monochrome.
J'ai été particulièrement marqué par le passage en prison dont le décor se résume intégralement à du blanc monochrome (sol, murs, plafond), dans une salle qui semble infinie et ne comporter aucune sortie, comme si on se trouvait dans une sorte d'univers parallèle où le temps est figé. J'avoue aussi que le plan final du film est très beau, renforcé par la musique qui va avec.
En bref, je suis content d'avoir vu ce film intéressant, mais je ne pense pas le revoir un jour à cause de son rythme et de son ambiance un peu trop froide.
Un grand film qui mérite sincèrement d'être connu.
Comme tu l'as dit, le plan d'ouverture de Retour vers le Futur est un hommage à ce film qui commence de la même façon.
Il ne faut pas oublier que c'est le premier film de SF à utiliser le voyage temporel.
Bon, je viens de voir Brazil (1985) de Terry Gilliam (connu pour l'Armée des 12 Singes et pour être un ancien Monty Python). Non mais franchement, le grand film de malade, la claque dans la gueule que je viens de recevoir, quel chef-d'oeuvre!
Je ne sais pas trop par quoi commencer pour parler de ce film. Un peu à l'instar de La Mort aux Trousses de Hitchcock, c'est un tout petit détail au début du film qui va lancer toute la machine infernale: ici, c'est une mouche tuée qui s'écrase dans une machine à écrire et qui modifie le nom "Tutle" en "Butle", aboutissant à une "erreur" du ministère de l'information qui arrête et tue le mauvais homme.
Ainsi, le héros du film, Sam Lowry, n'est qu'un modeste employé travaillant dans les Archives du ministère et qui va tenter de réparer cette grave erreur qui a détruit une famille. Un homme qui ne demande jamais rien à personne, ne veut rien dans sa vie, à part s'échapper dans ses rêves (où il est un homme ailé qui secoure une demoiselle en détresse dans un monde de fantasy), puis qui va peu à peu se révolter contre ce système dictatorial.
En chemin, il va justement croiser cette femme qu'il a vue en rêve, ainsi que le fameux Tutle qui est un chauffagiste dissident.
Le monde dépeint dans ce film est fou, fou, fou! Il fourmille de détails incroyables et de références (cinématographiques et littéraires) au point que le film se prête très bien à de multiples visions. On pense évidemment immédiatement à 1984 d'Orwell pour ce monde dictatorial où toute l'information est contrôlée. Les décors urbains, très réussis, m'ont aussi fait penser à Metropolis de Fritz Lang.
J'ai même ressenti l'ombre de Philipp K. Dick pour les rêves qui se mélangent peu à peu à la réalité du héros, sans oublier l'appartement du héros qui semble se révolter et me rappelle l'appartement du héros d'Ubik. C'est également très kafkaïen, comme ambiance.
Je suis sûr qu'il y a encore plein de références, notamment dans les rêves avec ces espèces de lépreux qu'on aperçoit (peut-être le Tombeau Hindou de Fritz Lang? Sans oublier ce colosse qui ressemble à un samouraï), où la scène de la chute dans le cercueil qui m'évoque aussi quelque chose (mais je n'arrive pas à mettre la main dessus).
Tout est fou dans ce film, je ne pourrais pas en faire toute la liste. C'est rempli de symbolique, de références, de détails dans les décors et les cadrages qu'on ne peut pas forcément tous voir en une seule vision. C'est plein d'idées également, comme la relation entre Tutle et la paperasse qui prend tout son sens à la fin au cours d'une scène surréaliste absolument géniale. Pas mal de situations absurdes, notamment toutes les scènes décalées et invraisemblables avec les chauffagistes qui sont géniales.
Et comme le film se lâche complètement dans ce final franchement incroyable et poignant, je n'avais plus envie que ça s'arrête malgré les deux heures écoulées!
En fait, j'ai maintenant vu plusieurs films de Terry Gilliam comme celui-ci, Tideland ou son dernier film Zero Theorem: franchement, plus j'y pense, et plus je me dis que son autre chef-d'oeuvre L'Armée des Douze Singes est une véritable anomalie dans sa filmographie tant ce film s'avère "normal" comparé aux autres. Ici, on ressent bien que le mec vient des Monty Python.
Et puis alors la musique, avec cette chanson Brazil qu'on retrouve tout le long du film et qui rentre bien dans la tête.
Bref, un sacré grand film que voilà. J'étais un peu sceptique au tout début, mais franchement après j'étais complètement dedans, il n'a pas volé sa réputation de chef-d'oeuvre. Je le reverrai volontiers pour apprécier tous ses détails subtils.