Toy Story 3 Ça ne me disait pas grand chose de le voir, même si j'adore Toy Story 2 et pourtant, force est d'avouer que c'est réussi. Le film est drôle, rythmé et émouvant, bref, on sent bien tout le savoir-faire de Pixar. C'était cool!
Cars 2 Bon, alors là, par contre, je suis beaucoup moins convaincu. Le film n'est pas honteux, bien sûr, mais je trouve que coupler l'univers des films d'espionnage avec celui de Cars ne fonctionne pas du tout. Aucun des deux n'apporte quelque chose à l'autre, au contraire, on sent bien que cette association est forcée et ça ne fonctionne vraiment pas bien, au final. Pour moi, c'est le premier vrai ratage de Pixar.
Fenêtre sur Cour Un de mes Hitchcock préféré! C'est brillamment écrit et mis en scène, avec un parti-pris couillu (la caméra reste dans l'appartement de James Stewart pendant tout le film). D'ailleurs, en le revoyant, je me suis dit qu'on ne se pose plus vraiment cette question du point de vue, de nos jours. Très souvent, c'est un point de vue omniscient et la caméra nous montre tout. Ce n'est pas forcément un défaut, mais j'aimerai bien revoir plus de films qui aborderaient cette problématique de manière originale.
Bref, quoiqu'il en soit, le film est typiquement ce qu'on appelle un classique, avec un Raymond Burr mystérieux à souhait un James Stewart toujours aussi irresistible et une Grace Kelly lumineuse.
Évidemment, certaines choses ont vieilli à commencé par le final
Spoiler ▼▲
Lorsque Stewart aveugle Burr avec son flash
mais ça tient toujours la route grâce à la symbolique. En effet, ce qui s'affronte ici, c'est avant tout l'ombre et la lumière.
Un film que j'adore^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
S'ils pouvaient nous faire un long-métrage de cet acabit, ça serait top !
J'ai vu The Amazing Spiderman 2: Le destin d'un héros
Le film est-il aussi mauvais que son titre ? Est-t'il aussi mauvais que le premier ?
Non, il y a toujours des aberrations scénaristiques mais je l'ai trouvé bien mieux que son prédécesseur.
Les effets spéciaux sont plutôt sympas, j'ai accroché aux voltiges de Spiderman (mini-sensation de vertige) et à certains combats, notamment celui avec Electro en fin de film (sublimé par la BO d'Hans Zimmer).
Je regrette beaucoup la façon dont ils ont amené leurs méchants, leur introduction et leur psychologie sont complètement ratées (je ne parle même pas du 3éme, totalement inutile si bien que son unique but est de promouvoir le film via les affiches et la BA).
Il est difficile de s'accrocher au héros, à leur couple ou à divers autres personnages du film, pour ma part c'est beaucoup trop orienté dans le teenage-movie gnangan. Ce qui marchait bien à ce niveau là dans la précédente trilogie ne fonctionne pas du tout dans celui-ci.
Ce documentaire retrace la carrière ou plutôt la courte carrière de l'artiste Sixto Rodriguez qui, sans le savoir, a vendu un nombre d'exemplaires important de son disque en Afrique du Sud. Ses titres sont devenus un symbole de la lutte contre l’Apartheid.
On peut reprocher à ce documentaire de ne pas aller au fond des choses et de traiter certains sujets de façon superficielle. La première partie est un peu molle comparée à la deuxième mais on s'attache vite à cette histoire voire cette aventure féerique.
Une bonne surprise attachante malgré le manque de budget.
Perfect Blue
Mima quitte son groupe, les Cham, pour se lancer dans le cinéma. Son changement de carrière ne plait pas à tous ses fans dont un en particulier qui la suit depuis toujours. Des incidents se produisent dans l'entourage de la jeune actrice, changeant ainsi son comportement et son existence.
Un thriller psychologique, mis en image par Satoshi Kon, réaliste et très accrocheur. On se laisse emporter cette animation fluide, cette BO dingue et ce scénario très sombre mais bien écrit qui prend tout son sens en deuxième partie.
Une claque qui aura donné naissance à Black Swan.
The Amazing Spider-Man : le destin d'un Héros
Les différentes acrobaties exercées par Spider-Man en mettent plein les yeux. La qualité visuelle est présente du début à la fin, la technique utilisée est la bonne et les nombreux effets nous plongent dans un réalisme ébouriffant. Splendide comme dirait l'autre.
Mais si on enlève cet emballage, il ne reste absolument rien à ce film. Ah si le physique d'Emma Stone mais là aussi cela pose problème vu le manque de charisme d'Andrew Garfield en Peter Parker : le duo ne colle absolument pas.
Des répliques plus bas que terre, des personnages anecdotiques aux convictions incertaines et minimalistes, des situations racoleuses et un humour très limité. On ne peut pas retirer à Marc Webb d'avoir des idées, des idées qui n'exploitent pas assez voire pas du tout.
Que du négatif et le point de la 3D n'a même pas été abordé. Disons que c'est une arnaque.
Pour ceux qui veulent voir cette nouvelle aventure de l'homme araignée, regardez la bande-annonce!
Mais qu'est ce qu'on a fait au bon dieu ?Une comédie vraiment sympathique au final, j'en attendais pas autant. Les situations comiques fonctionnent plutôt bien et le film ne s'enferme pas trop dans l'humour communautaire façon Jamel Comedy Club...
RoboCop (2014): Du divertissement efficace. Mais bon, je considère "efficace" comme un qualificatif affreux pour un film.
Je n'ai pas vraiment adhéré au fait que Robocop ait des émotions. J'ai eu l'impression qu'on ne fait qu'en parler et n'ai jamais ressenti la métamorphose du personnage. Il reste Alex Murphy du début à la fin, à l'exception de quelques passages. L'intrigue familiale plombe à mes yeux tout le film. Mais globalement, c'est pas dégueulasse à regarder et j'ai beaucoup apprécié le background du film. C'est marrant de constater qu'en matière de satire l'original et le remake s'opposent un peu.
En bref, j'ai pas détesté le visionnage, cependant son seul véritable effet fut de me donner envie de revoir l'original.
Ce remake, c'est comme voir une version édulcorée de Predator ou Rambo. Ça n'a aucun sens.
Les bons sentiments, les criminels anecdotiques, la scène de meurtre, même le design plus furtif et moderne de l'armure. Ça n'a rien à voir avec ce qui fait l'identité de Robocop à mes yeux. L'action m'a paru étrangement molle, même le nouvel équivalent du ED 209 à l'air moins intimidant que son ancêtre malgré sa taille. Enfin... ils ont transformé le pistolet de Robocop en un taser ! Ça devrait résumer tout le problème.
Le premier film s'ancrait parfaitement dans son époque. C'était cynique, violent, jouissif !
Alex Murphy se fait tuer de façon particulièrement brutale dans l'exercice de ses fonctions avant de devenir le pire cauchemar des criminels dans une version de Detroit particulièrement hostile. Les criminels semblent confondre violence gratuite et festivités tandis qu'un patron peut considérer la mort d'un employé comme une déception ou de simples anicroches. Tout ce cadre suffit à justifier l'existence de Robocop et aucun speech n'est nécessaire pour nous entrainer dans sa poursuite de vengeance.
RoboCop (1987): Du vrai divertissement ! Toujours aussi percutant (même si les animations de l'ED auront de quoi faire marrer).
Ça ne fait que deux par soir, le nombre ne me semble pas si énorme.
J'avais eu la chance de le voir au ciné l'année dernière, j'avais beaucoup aimé aussi.
D'ailleurs en parlant de Paperman, un petit fanart sympa :
apollo 13
un vrai plaisir de le revoir près de 10 années apres , captivant .. grandiose
Je cours me procurer l'ost
pas grand chose à redire sur ce film , de l'émotion et du suspens , même quand on sait déjà comment ça se termine (lol)
Remake revu, je suis prêt pour mercredi prochain !
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Quelques petits films
Toy Story 3 Ça ne me disait pas grand chose de le voir, même si j'adore Toy Story 2 et pourtant, force est d'avouer que c'est réussi. Le film est drôle, rythmé et émouvant, bref, on sent bien tout le savoir-faire de Pixar. C'était cool!
Cars 2 Bon, alors là, par contre, je suis beaucoup moins convaincu. Le film n'est pas honteux, bien sûr, mais je trouve que coupler l'univers des films d'espionnage avec celui de Cars ne fonctionne pas du tout. Aucun des deux n'apporte quelque chose à l'autre, au contraire, on sent bien que cette association est forcée et ça ne fonctionne vraiment pas bien, au final. Pour moi, c'est le premier vrai ratage de Pixar.
Fenêtre sur Cour Un de mes Hitchcock préféré! C'est brillamment écrit et mis en scène, avec un parti-pris couillu (la caméra reste dans l'appartement de James Stewart pendant tout le film). D'ailleurs, en le revoyant, je me suis dit qu'on ne se pose plus vraiment cette question du point de vue, de nos jours. Très souvent, c'est un point de vue omniscient et la caméra nous montre tout. Ce n'est pas forcément un défaut, mais j'aimerai bien revoir plus de films qui aborderaient cette problématique de manière originale.
Bref, quoiqu'il en soit, le film est typiquement ce qu'on appelle un classique, avec un Raymond Burr mystérieux à souhait un James Stewart toujours aussi irresistible et une Grace Kelly lumineuse.
Évidemment, certaines choses ont vieilli à commencé par le final
mais ça tient toujours la route grâce à la symbolique. En effet, ce qui s'affronte ici, c'est avant tout l'ombre et la lumière.
Un film que j'adore^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
S'ils pouvaient nous faire un long-métrage de cet acabit, ça serait top !
J'ai vu The Amazing Spiderman 2: Le destin d'un héros
Le film est-il aussi mauvais que son titre ? Est-t'il aussi mauvais que le premier ?
Non, il y a toujours des aberrations scénaristiques mais je l'ai trouvé bien mieux que son prédécesseur.
Les effets spéciaux sont plutôt sympas, j'ai accroché aux voltiges de Spiderman (mini-sensation de vertige) et à certains combats, notamment celui avec Electro en fin de film (sublimé par la BO d'Hans Zimmer).
Je regrette beaucoup la façon dont ils ont amené leurs méchants, leur introduction et leur psychologie sont complètement ratées (je ne parle même pas du 3éme, totalement inutile si bien que son unique but est de promouvoir le film via les affiches et la BA).
Il est difficile de s'accrocher au héros, à leur couple ou à divers autres personnages du film, pour ma part c'est beaucoup trop orienté dans le teenage-movie gnangan. Ce qui marchait bien à ce niveau là dans la précédente trilogie ne fonctionne pas du tout dans celui-ci.
13/20
Sugar Man
Ce documentaire retrace la carrière ou plutôt la courte carrière de l'artiste Sixto Rodriguez qui, sans le savoir, a vendu un nombre d'exemplaires important de son disque en Afrique du Sud. Ses titres sont devenus un symbole de la lutte contre l’Apartheid.
On peut reprocher à ce documentaire de ne pas aller au fond des choses et de traiter certains sujets de façon superficielle. La première partie est un peu molle comparée à la deuxième mais on s'attache vite à cette histoire voire cette aventure féerique.
Une bonne surprise attachante malgré le manque de budget.
Perfect Blue
Mima quitte son groupe, les Cham, pour se lancer dans le cinéma. Son changement de carrière ne plait pas à tous ses fans dont un en particulier qui la suit depuis toujours. Des incidents se produisent dans l'entourage de la jeune actrice, changeant ainsi son comportement et son existence.
Un thriller psychologique, mis en image par Satoshi Kon, réaliste et très accrocheur. On se laisse emporter cette animation fluide, cette BO dingue et ce scénario très sombre mais bien écrit qui prend tout son sens en deuxième partie.
Une claque qui aura donné naissance à Black Swan.
The Amazing Spider-Man : le destin d'un Héros
Les différentes acrobaties exercées par Spider-Man en mettent plein les yeux. La qualité visuelle est présente du début à la fin, la technique utilisée est la bonne et les nombreux effets nous plongent dans un réalisme ébouriffant. Splendide comme dirait l'autre.
Mais si on enlève cet emballage, il ne reste absolument rien à ce film. Ah si le physique d'Emma Stone mais là aussi cela pose problème vu le manque de charisme d'Andrew Garfield en Peter Parker : le duo ne colle absolument pas.
Des répliques plus bas que terre, des personnages anecdotiques aux convictions incertaines et minimalistes, des situations racoleuses et un humour très limité. On ne peut pas retirer à Marc Webb d'avoir des idées, des idées qui n'exploitent pas assez voire pas du tout.
Que du négatif et le point de la 3D n'a même pas été abordé. Disons que c'est une arnaque.
Pour ceux qui veulent voir cette nouvelle aventure de l'homme araignée, regardez la bande-annonce!
Mais qu'est ce qu'on a fait au bon dieu ?Une comédie vraiment sympathique au final, j'en attendais pas autant. Les situations comiques fonctionnent plutôt bien et le film ne s'enferme pas trop dans l'humour communautaire façon Jamel Comedy Club...
Sell kids for food
RoboCop (2014): Du divertissement efficace. Mais bon, je considère "efficace" comme un qualificatif affreux pour un film.
Je n'ai pas vraiment adhéré au fait que Robocop ait des émotions. J'ai eu l'impression qu'on ne fait qu'en parler et n'ai jamais ressenti la métamorphose du personnage. Il reste Alex Murphy du début à la fin, à l'exception de quelques passages. L'intrigue familiale plombe à mes yeux tout le film. Mais globalement, c'est pas dégueulasse à regarder et j'ai beaucoup apprécié le background du film. C'est marrant de constater qu'en matière de satire l'original et le remake s'opposent un peu.
En bref, j'ai pas détesté le visionnage, cependant son seul véritable effet fut de me donner envie de revoir l'original.
Ce remake, c'est comme voir une version édulcorée de Predator ou Rambo. Ça n'a aucun sens.
Les bons sentiments, les criminels anecdotiques, la scène de meurtre, même le design plus furtif et moderne de l'armure. Ça n'a rien à voir avec ce qui fait l'identité de Robocop à mes yeux. L'action m'a paru étrangement molle, même le nouvel équivalent du ED 209 à l'air moins intimidant que son ancêtre malgré sa taille. Enfin... ils ont transformé le pistolet de Robocop en un taser ! Ça devrait résumer tout le problème.
Le premier film s'ancrait parfaitement dans son époque. C'était cynique, violent, jouissif !
Alex Murphy se fait tuer de façon particulièrement brutale dans l'exercice de ses fonctions avant de devenir le pire cauchemar des criminels dans une version de Detroit particulièrement hostile. Les criminels semblent confondre violence gratuite et festivités tandis qu'un patron peut considérer la mort d'un employé comme une déception ou de simples anicroches. Tout ce cadre suffit à justifier l'existence de Robocop et aucun speech n'est nécessaire pour nous entrainer dans sa poursuite de vengeance.
RoboCop (1987): Du vrai divertissement ! Toujours aussi percutant (même si les animations de l'ED auront de quoi faire marrer).