il y a de bonne chance qu'on apprécie la majorité de sa filmo si on aime ne serait-ce qu'un seul de ses films :P
Si l'opposé est aussi vrai, j'hésite à retenter l'expérience d'un de ses films ^^.
Alors non, je ne vais pas être full négative mais...Il y a quelques années, comme j'en avais entendu parlé, je me suis décidée à voir L'île aux chiens ( qui est à ce jour le seul Wes Anderson que j'ai vu ), et ce film m'a laissé assez perplexe.
Je ne peux pas dire que j'ai aimé mais je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, un peu style encéphalogramme plat x)
En un seul film, je me suis dis que ce réal' avait quelque chose de bien à lui et je n'ai pas trouvé ça inintéressant, mais j'ai l'impression que ça ne m'a pas touchée, ou je ne suis pas sensible à son style, son univers, que sais-je.
Je me demande si ce n'est pas surtout la forme qui m'a laissée un peu sur le bord de la route, plus qu'autre chose.
Evidemment, pour confirmer ou infirmer ce ressenti, il ne me reste plus qu'à prendre mon courage à deux mains et à me lancer dans un autre de ses films :p
Vous me conseilleriez quoi pour enchaîner, sachant que j'ai été plutôt hermétique au repère des clébards ? ^^
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Pour un peu plus de détails : moi non plus je n'ai pas particulièrement apprécié L'île aux chiens, qui est le premier Wes Anderson que j'ai vu. Je n'avais pas trouvé le film mauvais mais je n'y avais pas non plus été très sensible. Alors même que j'avais l'impression qu'il avait tout pour me plaire, mais inexplicablement, ça ne prenait pas. Par contre, The Grand Budapest Hotel, que j'ai visionné quelques temps après, est rentré directement dans la liste des films qui m'ont vraiment marqué. Je l'ai considéré immédiatement et le considère toujours aujourd'hui comme un chef-d'œuvre.
Tout ça me fait d'ailleurs penser qu'il faudrait que je revoie L'île aux chiens.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Rio Grande de John Ford
C'est vraiment le film que me fait me rendre compte à quel point John Wayne est un grand acteur. Dans ce western, c'est un officier de la cavalerie américaine qui est déchiré entre son devoir et sa famille. Un petit film aux yeux de John Ford qui pourtant s'avère aussi plaisant qu'efficace quand bien même un peu plus manichéen qu'à l'accoutumé pour le cinéaste. La vie au camp militaire offre des scènes très plaisantes et les scènes d'action contre les Indiens sont bien troussées pour un film de 1950/ Bref, un bon petit shoot de western à l'ancienne qui fait du bien par où ça passe.
Père et Fils ▼▲
Debout les femmes ! de Gilles Perret et François Ruffin
Documentaire qui raconte la mission parlementaire menée par le député François Ruffin aux côtés de Bruno Bonnell (oui oui, celui d'Infogrames...) autour des métiers du lien (AEHS, AVS, femmes de ménages, auxiliaires de vie...) afin de défendre leurs droits et d'améliorer leurs conditions de vie. Cela permet de donner la parole aux concernées à grande majorité des femmes qui font des métiers essentiels mais tellement mal rémunérés. La fin n'est évidemment pas une réussite pour la mission mais ça reste un documentaire intéressant, parfois émouvant, même si assez classique sur la forme.
Bande-Annonce ▼▲
Daft Punk Unchained de Hervé Martin-Delpierre
Documentaire sur la carrière de Daft Punk de leurs débuts jusqu'au triomphe de Random Access Memory à travers les témoignages de leurs collaborateurs et autres journalistes spécialisés. Du très classique dans le forme mais vraiment intéressant surtout si vous aimez le groupe. Putain de carrière quand même...
Très bien le Budapest Hotel, mais je préfère nettement "La Vie Aquatique"
Je pense tenter également celui-ci, j'apprécie le milieu marin ^^.
J'aurais peut-être dû faire ça au lieu de voir Mysterious skin :v
Je pense que c'est une de mes expériences de cinéma les plus éprouvantes. C'est un film vraiment très difficile à voir par moment, extrèmement violent psychologiquement. Il ne montre pas les scènes de manière forcément frontale ( encore que cela reste subjectif et propre à la sensibilité de chacun ) mais ne cache pas pour autant l'horreur de ce dont il parle.
C'est surtout très violent parce que ce qu'il décrit existe dans la réalité, on le sait, on en entend parler, mais là, on est vraiment mis devant les faits accomplis.
J'ai lu pas mal de critiques de personnes qui étaient choquées car, vu le sujet, elles attendaient probablement de la réalisation qu'elle se positionne en condamnation vis à vis des faits qu'elle met en scène, ce qui n'est pas le cas. C'est fait de manière relativement neutre, je trouve.
Pour résumer très brièvement, mais je mets tout de même une balise
Spoiler ▼▲
on suit le parcours de deux jeunes hommes qui ont été victimes de graves violences.
Ce que j'ai trouvé vraiment réussi dans le film, c'est qu'il montre bien les ravages que peuvent faire sur les enfants
Spoiler ▼▲
des actes de pédophilie
et leurs répercussions dans les années qui suivent.
Difficile de dire que j'ai apprécié ce film, mais il y a des moments d'émotion très forts et le réal' est vraiment quasi constamment en équilibre sur un fil au dessus d'un précipice, dans lequel, je trouve, il ne tombe pas.
Alors non, je ne vais pas être full négative mais...Il y a quelques années, comme j'en avais entendu parlé, je me suis décidée à voir L'île aux chiens ( qui est à ce jour le seul Wes Anderson que j'ai vu ), et ce film m'a laissé assez perplexe.
Je ne peux pas dire que j'ai aimé mais je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, un peu style encéphalogramme plat x)
En un seul film, je me suis dis que ce réal' avait quelque chose de bien à lui et je n'ai pas trouvé ça inintéressant, mais j'ai l'impression que ça ne m'a pas touchée, ou je ne suis pas sensible à son style, son univers, que sais-je.
Je me demande si ce n'est pas surtout la forme qui m'a laissée un peu sur le bord de la route, plus qu'autre chose.
Evidemment, pour confirmer ou infirmer ce ressenti, il ne me reste plus qu'à prendre mon courage à deux mains et à me lancer dans un autre de ses films :p
Vous me conseilleriez quoi pour enchaîner, sachant que j'ai été plutôt hermétique au repère des clébards ? ^^
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Okidoki, merci ! :)
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Tout ça me fait d'ailleurs penser qu'il faudrait que je revoie L'île aux chiens.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
En réfléchissant, sachant aussi que, je ne suis pas du tout team chien, je me demande à quel point ça a pu jouer sur mon appréciation de ce film xD
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Budapest est impossible à regretter !
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Cette histoire hôtelière semble faire l'unanimité en terme de recommandation ^^.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Rio Grande de John Ford
C'est vraiment le film que me fait me rendre compte à quel point John Wayne est un grand acteur. Dans ce western, c'est un officier de la cavalerie américaine qui est déchiré entre son devoir et sa famille. Un petit film aux yeux de John Ford qui pourtant s'avère aussi plaisant qu'efficace quand bien même un peu plus manichéen qu'à l'accoutumé pour le cinéaste. La vie au camp militaire offre des scènes très plaisantes et les scènes d'action contre les Indiens sont bien troussées pour un film de 1950/ Bref, un bon petit shoot de western à l'ancienne qui fait du bien par où ça passe.
Debout les femmes ! de Gilles Perret et François Ruffin
Documentaire qui raconte la mission parlementaire menée par le député François Ruffin aux côtés de Bruno Bonnell (oui oui, celui d'Infogrames...) autour des métiers du lien (AEHS, AVS, femmes de ménages, auxiliaires de vie...) afin de défendre leurs droits et d'améliorer leurs conditions de vie. Cela permet de donner la parole aux concernées à grande majorité des femmes qui font des métiers essentiels mais tellement mal rémunérés. La fin n'est évidemment pas une réussite pour la mission mais ça reste un documentaire intéressant, parfois émouvant, même si assez classique sur la forme.
Daft Punk Unchained de Hervé Martin-Delpierre
Documentaire sur la carrière de Daft Punk de leurs débuts jusqu'au triomphe de Random Access Memory à travers les témoignages de leurs collaborateurs et autres journalistes spécialisés. Du très classique dans le forme mais vraiment intéressant surtout si vous aimez le groupe. Putain de carrière quand même...
Sell kids for food
Très bien le Budapest Hotel, mais je préfère nettement "La Vie Aquatique" (chef-d'oeuvre à mes yeux) et "La Famille Tenenbaum".
J'aurais peut-être dû faire ça au lieu de voir Mysterious skin :v
Je pense que c'est une de mes expériences de cinéma les plus éprouvantes. C'est un film vraiment très difficile à voir par moment, extrèmement violent psychologiquement. Il ne montre pas les scènes de manière forcément frontale ( encore que cela reste subjectif et propre à la sensibilité de chacun ) mais ne cache pas pour autant l'horreur de ce dont il parle.
C'est surtout très violent parce que ce qu'il décrit existe dans la réalité, on le sait, on en entend parler, mais là, on est vraiment mis devant les faits accomplis.
J'ai lu pas mal de critiques de personnes qui étaient choquées car, vu le sujet, elles attendaient probablement de la réalisation qu'elle se positionne en condamnation vis à vis des faits qu'elle met en scène, ce qui n'est pas le cas. C'est fait de manière relativement neutre, je trouve.
Pour résumer très brièvement, mais je mets tout de même une balise
Difficile de dire que j'ai apprécié ce film, mais il y a des moments d'émotion très forts et le réal' est vraiment quasi constamment en équilibre sur un fil au dessus d'un précipice, dans lequel, je trouve, il ne tombe pas.
Interdit aux moins de 16 ans, of course.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"