Je précise que mon avis est celui d'une personne qui apprécie beaucoup l'un des deux protagonistes, et tolère assez largement les excès de l'autre.
J'ai trouvé que, globalement, le film oscillait entre l'indigeste et le sympa, en passant par le moyen.
Certains effets sont limites, à mon sens, pour un film de ce genre, mais d'autres sont sympas.
J'ai bien aimé la séquence qui fait office de générique et
Spoiler ▼▲
la grosse bastonade dans la bagnole,
que j'ai trouvée assez jouissive.
Ce film c'est quand même du plaisir assez régressif xD
Les morceaux musicaux des années 90 sont bienvenus.
Le film s'appuie beaucoup sur le fan service ( qui n'est pas quelque chose qui me rebute fondamentalement ) et la nostalgie.
Il y a une séquence qui a fait "tilt" chez moi :
Spoiler ▼▲
quand Deadpool va chercher un logan acceptable pour sa "mission", il tombe sur plein de versions alternatives du personnage dont une où c'est un tout petit mec, ce qui est la version fidèle au comics, en fait, puisque Wolverine est un petit mec, pas plus de 1m65. Je le sais car j'ai eu il y a longtemps des fiches de super-héros où étaient indiquées toutes leurs caractéristiques, dont la taille, et pour Logan c'était vraiment du 1m60-65.
L'indigestion est venue par moment, pour moi, de la propension pathologique de Deadpool à briser non-stop le 4ème mur, et son type d'humour, avec lesquels j'ai l'impression qu'il nous bombarde encore plus violemment dans cet opus que les précédents ^^'.
En même temps, je m'y attendais et je savais dans quoi je mettais les pieds. C'est le principal à savoir pour qui va voir ce film, car il est ce à quoi on s'attend et ne prétend à rien d'autre.
C'est vraiment un film pour les "fans", ou au moins les personnes appréciant suffisamment cet univers et ces personnages.
Au final, j'ai passé un moment que je qualifierais de divertissant :P
C'est marrant, j'ai récemment vu Le Vent se lève. C'est une œuvre magistrale de Hayao Miyazaki, à mes yeux, mêlant histoire personnelle et réflexion sur la création. À travers le personnage de Jiro Horikoshi, Miyazaki explore la passion dévorante et ses conséquences, montrant un homme absorbé par son art au détriment de tout le reste tu l'as vu ?
Yep je l'ai vu ! Et j'ai beaucoup aimé sans n'avoir rien d'autre à rajouter à ta très bonne analyse. Une passion dévorante qui lui fait passer à côté de son compas moral comme de son amour...
baki. a écrit:
Je vais peut-être me le regarder, ce Kiki la petite sorcière.
Alors c'est clairement pas le même délire en terme de thématiques^^
Quetzalcoalt a écrit:
Kiki est plus léger et se rapproche bien plus de ses oeuvres les plus populaires.
Voilà.
Quetzalcoalt a écrit:
Les ayant tous vu, mon coup de coeur est Le Chateau dans le Ciel qui est vraiment sympathique (et qui peut se regarder en famille contrairement à d'autres de ses films).
Découvert aussi récemment en famille et ça fonctionne très bien. L'incroyable poésie qui se dégage de cette cité flottante et de se robots...
Sinon :
The Beatles : Eight Days a Week de Ron Howard
Par quel bout prendre le monument que sont les Beatles en 1h45 ? Ici Ron Howard se concentre sur les années où ils faisaient des concerts. Et pendant plus de la moitié du métrage, il n'a pas su insuffler une réelle naration à l'ensemble donc ça part un peu dans tous les sens. On reste accroché car il y a de sublimes images d'archives et on devine une épopée assez incroyable de 4 garçons finalement emportés dans le vent du succès. C'est que le film (vers la fin) se concentre sur les raisons qui ont fait que Les Beatles ont abandonné la scène que tout cela devient bien meilleur, mieux construit, plus dramatique. Donc un documentaire inégal mais plaisant. Sûrement rien de bien passionnant pour les maniaques du quatuor...
Extrait ▼▲
Pierre Boulez : A Life for Music de Reiner A. Moritz
Du grand compositeur contemporain Pierre Boulez je ne connaissais rien si ce n'est que Ludwig Von 88 se foutait de sa gueule dans de nombreuses chansons. Dans ce documentaire réalisé juste après sa mort (2016) c'est forcément un peu hagiographique. Mais c'est vraiment pour les connaisseurs, ça m'a vite largué car ce n'est pas mon univers et que pas mal d'enjeux m'échappait. Mais sacré carrière le bonhomme quand même.
C'est pas beau ça ? John Romita Jr aux pinceaux <3
94, c'est totalement la période où j'étais à fond dedans. Je me souviens parfaitement de cette couv' :D
Citation:
Helli : j'ai vu qu'il y avait Glamourous de Fergie hihi (2006 mais la vibe est tellement 90's) et du gros Nsync xD
Yep, en fait, je m'aperçois que les musiques s'étendent sur une plus longue période que ce que je pensais : Lady in red de Chris de Burgh je l'aurais pas mis dans les '80, pourtant si, ça date de 1986.
Quant à Like a prayer de Madonna qui est juste au passage entre les deux décennies, 1989, j'aurais plutôt dit 1990 ^^'
Mais oui, y a une vibe années 90, globalement, je trouve.
L'indigestion est venue par moment, pour moi, de la propension pathologique de Deadpool à briser non-stop le 4ème mur, et son type d'humour, avec lesquels j'ai l'impression qu'il nous bombarde encore plus violemment
Carrément pour le coup, l'humour, qui était la marque de fabrique de Deadpool, est devenu lourd et répétitif.
Personne n'est allé voir le remake de The Crow ? xD
Tu as l'intention de le voir ? Je tiens juste a dire que L'interprétation d'Eric Draven par Bill Skarsgård est aussi subtile qu'un coup de poing dans l'œil : un patchwork de poses gothiques et de grimaces forcées. Pourtant, j'avais bien aimé sa performance dans Ça. Quant à la mise en scène de Rupert Sanders, elle est d'une platitude sidérante. Franchement, Napo , évite ce film comme la peste . Personnellement, c'est mon frère qui m'a forcé à aller voir ce remake , et depuis, je ne lui parle plus !
En pleine nuit, après avoir passé plus d'une heure à regarder du hentai des documentaires animaliers, j'ai décidé de me mater L'Île aux chiens, réalisé par Wes Anderson et sorti en 2018.
L'Île aux chiens est une véritable ode à l'animation stop-motion et à la culture japonaise. Anderson poursuit son exploration de l'esthétique soignée, atteignant une épure quasi calligraphique. Chaque plan est composé comme un tableau, où chaque élément est minutieusement placé. L'histoire, quant à elle, est simple mais efficace. Elle nous parle d'amitié, de loyauté et de courage, le tout mélangé avec une bonne dose d'humour, des thèmes universels qui résonnent chez tous. Le jeune Atari, à la recherche de son chien, est un personnage attachant et plein de détermination.
Les chiens qui accompagnent le jeune Atari ont chacun leur propre personnalité et peuvent être très touchants, mais un en particulier se distingue grâce à une histoire beaucoup plus travaillée, ce qui le rend bien plus attrayant et relègue les autres au second plan. Les références culturelles sont omniprésentes, mais toujours utilisées avec finesse et intelligence. Anderson ne se contente pas de faire un simple catalogue de clichés ; il les détourne et les réinvente pour créer un univers unique et attachant. Les clins d'œil à Akira Kurosawa sont évidents, mais on retrouve aussi l'influence d'autres grands maîtres du cinéma japonais comme Hayao Miyazaki. (L'histoire se déroule dans la ville de Megasaki.)
C'est un film qui fait du bien, que j'ai regardé sans grandes attentes, et je me suis laissé emporter dans ce monde où l'imagination n'a pas de limite.
J'ai vu Deadpool 3, alias Deadpool et Wolverine.
Je précise que mon avis est celui d'une personne qui apprécie beaucoup l'un des deux protagonistes, et tolère assez largement les excès de l'autre.
J'ai trouvé que, globalement, le film oscillait entre l'indigeste et le sympa, en passant par le moyen.
Certains effets sont limites, à mon sens, pour un film de ce genre, mais d'autres sont sympas.
J'ai bien aimé la séquence qui fait office de générique et
Ce film c'est quand même du plaisir assez régressif xD
Les morceaux musicaux des années 90 sont bienvenus.
Le film s'appuie beaucoup sur le fan service ( qui n'est pas quelque chose qui me rebute fondamentalement ) et la nostalgie.
Il y a une séquence qui a fait "tilt" chez moi :
L'indigestion est venue par moment, pour moi, de la propension pathologique de Deadpool à briser non-stop le 4ème mur, et son type d'humour, avec lesquels j'ai l'impression qu'il nous bombarde encore plus violemment dans cet opus que les précédents ^^'.
En même temps, je m'y attendais et je savais dans quoi je mettais les pieds. C'est le principal à savoir pour qui va voir ce film, car il est ce à quoi on s'attend et ne prétend à rien d'autre.
C'est vraiment un film pour les "fans", ou au moins les personnes appréciant suffisamment cet univers et ces personnages.
Au final, j'ai passé un moment que je qualifierais de divertissant :P
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Yep je l'ai vu ! Et j'ai beaucoup aimé sans n'avoir rien d'autre à rajouter à ta très bonne analyse. Une passion dévorante qui lui fait passer à côté de son compas moral comme de son amour...
Alors c'est clairement pas le même délire en terme de thématiques^^
Voilà.
Découvert aussi récemment en famille et ça fonctionne très bien. L'incroyable poésie qui se dégage de cette cité flottante et de se robots...
Sinon :
The Beatles : Eight Days a Week de Ron Howard
Par quel bout prendre le monument que sont les Beatles en 1h45 ? Ici Ron Howard se concentre sur les années où ils faisaient des concerts. Et pendant plus de la moitié du métrage, il n'a pas su insuffler une réelle naration à l'ensemble donc ça part un peu dans tous les sens. On reste accroché car il y a de sublimes images d'archives et on devine une épopée assez incroyable de 4 garçons finalement emportés dans le vent du succès. C'est que le film (vers la fin) se concentre sur les raisons qui ont fait que Les Beatles ont abandonné la scène que tout cela devient bien meilleur, mieux construit, plus dramatique. Donc un documentaire inégal mais plaisant. Sûrement rien de bien passionnant pour les maniaques du quatuor...
Pierre Boulez : A Life for Music de Reiner A. Moritz
Du grand compositeur contemporain Pierre Boulez je ne connaissais rien si ce n'est que Ludwig Von 88 se foutait de sa gueule dans de nombreuses chansons. Dans ce documentaire réalisé juste après sa mort (2016) c'est forcément un peu hagiographique. Mais c'est vraiment pour les connaisseurs, ça m'a vite largué car ce n'est pas mon univers et que pas mal d'enjeux m'échappait. Mais sacré carrière le bonhomme quand même.
Sell kids for food
J'aime bien X-Men, mais en comics, comme la majeure partie de Marvel.
C'est pas beau ça ? John Romita Jr aux pinceaux <3
@ Helli : j'ai vu qu'il y avait Glamourous de Fergie hihi (2006 mais la vibe est tellement 90's) et du gros Nsync xD
Max Martin's a genius... ^^
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Quant à Like a prayer de Madonna qui est juste au passage entre les deux décennies, 1989, j'aurais plutôt dit 1990 ^^'
Mais oui, y a une vibe années 90, globalement, je trouve.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Carrément pour le coup, l'humour, qui était la marque de fabrique de Deadpool, est devenu lourd et répétitif.
Personne n'est allé voir le remake de The Crow ? xD
Mais totalement, j'en garde un souvenir ému de cette décennie, c'était chouette. :)
L'original, je l'ai vu très récemment, il s'impose comme LE film de vengeance des années 90, j'ai adoré.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Tu as l'intention de le voir ? Je tiens juste a dire que L'interprétation d'Eric Draven par Bill Skarsgård est aussi subtile qu'un coup de poing dans l'œil : un patchwork de poses gothiques et de grimaces forcées. Pourtant, j'avais bien aimé sa performance dans Ça. Quant à la mise en scène de Rupert Sanders, elle est d'une platitude sidérante. Franchement, Napo , évite ce film comme la peste . Personnellement, c'est mon frère qui m'a forcé à aller voir ce remake , et depuis, je ne lui parle plus !
En pleine nuit, après avoir passé plus d'une heure à regarder
du hentaides documentaires animaliers, j'ai décidé de me mater L'Île aux chiens, réalisé par Wes Anderson et sorti en 2018.L'Île aux chiens est une véritable ode à l'animation stop-motion et à la culture japonaise. Anderson poursuit son exploration de l'esthétique soignée, atteignant une épure quasi calligraphique. Chaque plan est composé comme un tableau, où chaque élément est minutieusement placé. L'histoire, quant à elle, est simple mais efficace. Elle nous parle d'amitié, de loyauté et de courage, le tout mélangé avec une bonne dose d'humour, des thèmes universels qui résonnent chez tous. Le jeune Atari, à la recherche de son chien, est un personnage attachant et plein de détermination.
Les chiens qui accompagnent le jeune Atari ont chacun leur propre personnalité et peuvent être très touchants, mais un en particulier se distingue grâce à une histoire beaucoup plus travaillée, ce qui le rend bien plus attrayant et relègue les autres au second plan. Les références culturelles sont omniprésentes, mais toujours utilisées avec finesse et intelligence. Anderson ne se contente pas de faire un simple catalogue de clichés ; il les détourne et les réinvente pour créer un univers unique et attachant. Les clins d'œil à Akira Kurosawa sont évidents, mais on retrouve aussi l'influence d'autres grands maîtres du cinéma japonais comme Hayao Miyazaki. (L'histoire se déroule dans la ville de Megasaki.)
C'est un film qui fait du bien, que j'ai regardé sans grandes attentes, et je me suis laissé emporter dans ce monde où l'imagination n'a pas de limite.
Cet opening les gars aie aie .