Malgré tout, je pense qu’il ne faut pas non plus sous-estimer le frein ( conscient ou inconscient ) que peut constituer le lien de loyauté qu’un individu entretient avec son milieu, son « cercle » ( la main qui nourrit, toussa :v ) à une critique complète et parfaitement assumée du dit milieu.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Of course, rapport à la nature du sujet du film et de l'origine sociale de la réal' qu'on a évoquée, je parlais de ceux qui ont du pognon qui leur sort par tous les orifices du corps.
D'ailleurs, y a possiblement un lien avec la scène finale du film où on voit
Spoiler ▼▲
virevolter des bijoux de famille,
son paternel étant justement dans les bijoux :v
J'ai lu une interprétation du film selon laquelle il représente, en fait, la vision que les riches ont de la mixité sociale : elle signifierait leur annihilation, leur destruction. Le personnage d'Oliver étant l'incarnation de cette mixité menaçante et destructrice pour eux.
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Sinon, j'ai vu Mars express, un film d'animation de SF frenchie.
1ère remarque : ça fait plaisir de voir ce genre de sujets ( cybernétique, toussa ) abordé dans le paysage français de l'animation parce que, y en a pas des masses, voire aucun à ma connaissance ( mais j'avoue n'avoir pas fait de recherches poussées ).
Ensuite, malheureusement, j'ai eu l'impression que tout ce que je voyais je l'avais déjà vu autre part et j'ai trouvé que le film avait du mal à se dégager une identité qui lui aurait permis de s'affranchir de ses références, par ailleurs.
Pourtant, il est pas dégueu tant au niveau de l'histoire que du visuel ( assez épuré qui rappelle celui du Ghost in the Shell de Mamoru Oshii ) et même la musique lors des phases d'action.
Bref, le film n’a pas réussi à m'emporter ni à me faire vivre de moments vraiment marquants, mais bel effort quand même ^^.
Videodrome.
J'ai fait un dessin pour l'occasion.
J'ai adoré, j'adore Cronemberg, c'est du cinéma d'horreur intelligent et captivant. Le sujet est interessant et la mise en scène foisonne de trouvailles. Le casting est génial.
@Hellipsir sur Garland : Moi je n'avais vu que Ex_Machina de lui en tant que réalisateur. Et j'avais vraiment bien apprécié.
Sinon :
Le Daim de Quentin Dupieux
Deuxième film de ce réalisateur prolifique que je vois. Et comme pour Mandibules, c'est vraiment sympa avec un univers décalé bien comme il faut mais c'est quand même perfectible. Là c'est l'histoire de Jean Dujardin qui envoi tout valsé et qui tombe amoureux d'une veste en daim qui va le rendre bien cinglé. C'est une comédie qui joue beaucoup sur le malaise tout en lorgnant vers l'horreur façon snuff movie car il se fait passer pour un cinéaste en face d'une monteuse amatrice (Adèle Haenel). C'est typiquement le genre de petit film plaisant un peu barré et vraiment original mais qui te laisse quand même sur ta faim.
Le style de malade ! ▼▲
Mission : Impossible de Brian de Palma
Seconde fois que je le vois. Bon ça a certes pris son petit coup de vieux surtout avec ce que la saga a proposé ensuite en termes de spectacle. Mais ça reste assez plaisant notamment dans la maîtrise du suspense par de Palma qui se fait clairement plaisir. Du divertissement solide qui fait du bien par où ça passe. Et puis Emmanuelle Béart, quelle beauté !
C'était ça ou l'Eurostar ▼▲
Frères de Olivier Casas
Film assez émouvant sur l'histoire vraie de deux frères qui ont vécu seuls dans les bois en France pendant 7 ans après la Seconde guerre mondiale et qu'on retrouve ensuite adultes. Un film sur deux temporalités assez bien maîtrisé avec de très bonnes interprétations de Matthieu Kassowitz et Yvan Attal. Y a vraiment de beaux passages même si le film joue un peu trop sur le tire-larme. Un drame efficace pour ceux aimant le genre.
De Dupieux j'ai vu Fumer fait tousser qui était super chelou mais avec quelques scènes bien délirantes comme il faut ^^ Et Yannick me tente bien aussi.
Sinon j'ai vu American Psycho il y a peu, que je n'avais jamais vu. J'ai bien aimé les deux premiers tiers du film, le troisième m'a laissé un peu plus perplexe. Pas le genre de film que je me remate plusieurs fois mais ça reste une découverte intéressante.
Moi je n'avais vu que Ex_Machina de lui en tant que réalisateur
Annihilation (SF-fantastique) et Men (thriller psycho-horrifique) sont beaucoup plus barrés ou dit autrement, moins faciles d'accès, surtout Annihilation qui, je le reconnais, m'a un peu perdue concernant son propos ^^.
Malgré tout, je pense qu’il ne faut pas non plus sous-estimer le frein ( conscient ou inconscient ) que peut constituer le lien de loyauté qu’un individu entretient avec son milieu, son « cercle » ( la main qui nourrit, toussa :v ) à une critique complète et parfaitement assumée du dit milieu.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Certes, Helli, mais la classe la plus basse ne nourrit que moyennement xD
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Of course, rapport à la nature du sujet du film et de l'origine sociale de la réal' qu'on a évoquée, je parlais de ceux qui ont du pognon qui leur sort par tous les orifices du corps.
D'ailleurs, y a possiblement un lien avec la scène finale du film où on voit
J'ai lu une interprétation du film selon laquelle il représente, en fait, la vision que les riches ont de la mixité sociale : elle signifierait leur annihilation, leur destruction. Le personnage d'Oliver étant l'incarnation de cette mixité menaçante et destructrice pour eux.
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Sinon, j'ai vu Mars express, un film d'animation de SF frenchie.
1ère remarque : ça fait plaisir de voir ce genre de sujets ( cybernétique, toussa ) abordé dans le paysage français de l'animation parce que, y en a pas des masses, voire aucun à ma connaissance ( mais j'avoue n'avoir pas fait de recherches poussées ).
Ensuite, malheureusement, j'ai eu l'impression que tout ce que je voyais je l'avais déjà vu autre part et j'ai trouvé que le film avait du mal à se dégager une identité qui lui aurait permis de s'affranchir de ses références, par ailleurs.
Pourtant, il est pas dégueu tant au niveau de l'histoire que du visuel ( assez épuré qui rappelle celui du Ghost in the Shell de Mamoru Oshii ) et même la musique lors des phases d'action.
Bref, le film n’a pas réussi à m'emporter ni à me faire vivre de moments vraiment marquants, mais bel effort quand même ^^.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Videodrome.
J'ai fait un dessin pour l'occasion.
J'ai adoré, j'adore Cronemberg, c'est du cinéma d'horreur intelligent et captivant. Le sujet est interessant et la mise en scène foisonne de trouvailles. Le casting est génial.
Ce bon vieux James Woods.. xD
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Long live the new flesh !
@Hellipsir sur Garland : Moi je n'avais vu que Ex_Machina de lui en tant que réalisateur. Et j'avais vraiment bien apprécié.
Sinon :
Le Daim de Quentin Dupieux
Deuxième film de ce réalisateur prolifique que je vois. Et comme pour Mandibules, c'est vraiment sympa avec un univers décalé bien comme il faut mais c'est quand même perfectible. Là c'est l'histoire de Jean Dujardin qui envoi tout valsé et qui tombe amoureux d'une veste en daim qui va le rendre bien cinglé. C'est une comédie qui joue beaucoup sur le malaise tout en lorgnant vers l'horreur façon snuff movie car il se fait passer pour un cinéaste en face d'une monteuse amatrice (Adèle Haenel). C'est typiquement le genre de petit film plaisant un peu barré et vraiment original mais qui te laisse quand même sur ta faim.
Mission : Impossible de Brian de Palma
Seconde fois que je le vois. Bon ça a certes pris son petit coup de vieux surtout avec ce que la saga a proposé ensuite en termes de spectacle. Mais ça reste assez plaisant notamment dans la maîtrise du suspense par de Palma qui se fait clairement plaisir. Du divertissement solide qui fait du bien par où ça passe. Et puis Emmanuelle Béart, quelle beauté !
Frères de Olivier Casas
Film assez émouvant sur l'histoire vraie de deux frères qui ont vécu seuls dans les bois en France pendant 7 ans après la Seconde guerre mondiale et qu'on retrouve ensuite adultes. Un film sur deux temporalités assez bien maîtrisé avec de très bonnes interprétations de Matthieu Kassowitz et Yvan Attal. Y a vraiment de beaux passages même si le film joue un peu trop sur le tire-larme. Un drame efficace pour ceux aimant le genre.
Sell kids for food
Dupieux j'en ai vu deux comme toi, que j'ai adoré, "Réalité" et "Au poste !"
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
De Dupieux j'ai vu Fumer fait tousser qui était super chelou mais avec quelques scènes bien délirantes comme il faut ^^ Et Yannick me tente bien aussi.
Sinon j'ai vu American Psycho il y a peu, que je n'avais jamais vu. J'ai bien aimé les deux premiers tiers du film, le troisième m'a laissé un peu plus perplexe. Pas le genre de film que je me remate plusieurs fois mais ça reste une découverte intéressante.
"[...] Tutu chapeau pointu !
C'était le petit Gavroche qui s'en allait en guerre."
Annihilation (SF-fantastique) et Men (thriller psycho-horrifique) sont beaucoup plus barrés ou dit autrement, moins faciles d'accès, surtout Annihilation qui, je le reconnais, m'a un peu perdue concernant son propos ^^.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"