Oh merci pour ton com, en fait je me suis planté en essayant de retrouver un film dont j'avais entendu parler il y avait quelques années. Du coup j'ai matté aggire et nin fritzcaraldo.
J'étais pas loin : même acteur, même réal, film sur la megalomanie.
Samhain ( prononcez "Sawin", terme gaélique qui désigne le passage de l'automne à l'hiver, donc au mois de novembre, et c'est d'ailleurs par ce terme que l'on nomme novembre en Irlandais ).
Ce moment correspond à notre Halloween moderne.
Le machin a eu le prix du jury à Gérardmer l'année dernière.
C'est un drame familial/social, avec un mélange de thématique psychiatrique et fantastique; le film me semble aussi dénoncer les effets délétères de la superstition.
La "folie" et le surnaturel matchent souvent bien ensemble et ici c'est le cas. Le film joue assez longtemps sur cette ambiguïté.
Pas d'effets délirants, le film s'appuie surtout sur l'interprétation et pas mal de "maquillage" au final.
Il est très ancré dans le quotidien des protagonistes avec un côté très réaliste, mais de l'autre l'ambiance qu'il dégage est assez pesante et inquiétante.
J'ai bien aimé malgré son côté assez austère.
Starfish
Ce film m'a fait l'effet d'un trip atmosphérique et a bien fonctionné sur moi.
Si on arrive à glisser dans le délire, je trouve qu'il arrive très bien à nous faire ressentir dans quel état émotionnel se trouve le personnage.
Par exemple : à un moment, elle s'endort et je dois dire que j'étais sur le point de m'assoupir aussi ( pas par ennui, 'tention ) et le film m'a bien eu car alors que j'étais en totale détente
Spoiler ▼▲
il m'envoie une scène violente dans la gueule à laquelle je ne m'attendais pas du tout, et je me retrouve secouée comme le personnage.
C'est un film doux qui est assez berçant ( entrecoupé de quelques moments "déstabilisants" ), alors qu'il dépeint une réalité qui ne l'est pas.
Après, chacun déterminera de quelle réalité il s'agit, car le film est assez ouvert et peut être pris au sens propre ou au sens figuré
Spoiler ▼▲
( une vraie fin du monde à cause d'une invasion d'êtres venus d'ailleurs ou une fin du monde qui correspond à ce qu'on peut ressentir quand on doit faire face à un deuil important ).
J'ai vu Creed l'héritage de Rocky Balboa, très bon film et pourtant je suis pas un grand fan de boxe mais c'est bien fait et bien filmé.
Le film est assez épique, ya pas que de la boxe, une histoire d'amitié entre son entraîneur et son "disciple" et une belle histoire d'amour bien qu'un peu téléphoné.
Le film est également assez prévisible mais j'ai passé un super moment, vraiment un film très très cool !
Abra, abracadabra... I'm 'bout to reach in my bag, bruh
Samhain ( prononcez "Sawin", terme gaélique qui désigne le passage de l'automne à l'hiver, donc au mois de novembre, et c'est d'ailleurs par ce terme que l'on nomme novembre en Irlandais ).
Comment ça ? Quelque chose cloche, parce que l'hiver c'est le 21 décembre.
Fitzcarraldo du coup vu sur les conseils de Alexis. Il ne m'a pas autant impréssionné qu'Aguirre malgré les moyens visiblement beaucoup plus conséquents.
Je n'ai pas retrouvé le même style de mise en scène, celle-ci était beaucoup plus classique à mes yeux bien qu'efficace.
Je me suis retrouvé captivé par cette expédition/entreprise, mais les ficelles m'ont parues un peu grosses par moments. Ca fait presque film d'aventure je ne m'attendais pas à ça.
Peut être que mon erreur était d'avoir vu Aguirre juste avant et de comparer.
La fin m'a surpris, je ne suis pas certain d'avoir complètement saisi la psychologie du personnage.
Bien sûr que je le conseille, c'est réussi dans sa proposition, ambitieux, fait avec passion. Je vais surement continuer à voir des films de Herzog du coup. Pour le moment je retiens surtout Aguirre et Grizzly man.
Comment ça ? Quelque chose cloche, parce que l'hiver c'est le 21 décembre.
Mouais, mais faut pas trop l'envisager du point de vue de notre calendrier moderne où on a 4 saisons, on va dire que ça correspond à ça pour nous mais pour plus de précision voici ce que dit wikipédia là-dessus :
Samain (forme du vieil-irlandais, Samhain en irlandais moderne, en gaélique écossais : Samhainn ou Samhuinn, en mannois : Sauin) est la première des quatre grandes fêtes religieuses de l’année gaélique, issue du cycle de l'année celtique protohistorique, qui utilisait le mot *Samonios. Il s'agit d'une période autant que d'une fête, dont l'acmé se situait aux environs de notre 1er novembre. C'est aussi le nom de la fête qui correspond à peu près au Halloween anglo-saxon, et au mois de novembre dans les langues gaéliques (Samhain signifiant notamment « novembre » en irlandais). En brittonique, *samonios a donné le breton heven (dans des composés), tandis que l'antique notion de fête des Esprits- souffles explique l'expression Gouel an Anaon qui est l'équivalent d'une festivité majeure du *samonios celtique.
Elle se place après Lugnasad et avant Imbolc (ou Imolg) et marque le début de la période sombre (pour les Gaels, comme pour les anciens Celtes et leurs ancêtres indo-européens, l’année était composée de deux saisons fondamentales : une saison sombre et une saison claire). C’est une fête de transition — le passage d’une année à l'autre — et d’ouverture vers l’Autre Monde, celui des dieux et des mânes. Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais car, par définition, elle est propice aux événements magiques et mythiques.
Bref, pour eux, l'automne passait à la trappe ( ou ils considéraient que ça faisait partie de la saison "claire", simplement ) et la saison "sombre", l'équivalent de notre hiver, commençait début novembre.
M'enfin, j'suis pas spécialiste du sujet, c'est ce que j'ai cru comprendre ^^.
Nosferatu (1972)
Dans ma foulée Herzog/Kinski j'ai vu le dracula du réalisateur.
J'ai vu pas mal de draculas, le vieux nosferatu muet, celui avec bela lugosi (meilleure interpretation de loin), celui avec christopher lee, celui de copola, la parodie avec leslie nielsen, pas mal de dérivés vampirique.
Ma conclusion est que je n'ai jamais compris l'engouement autour de cette histoire ^^ peut etre parce qu'elle a été adaptée mainte et mainte fois. Bref overdose en fait l'histoire de Dracula me fait chier.
Mais je regarde car c'est tout de même rare d'avoir une histoire adaptée d'autant de façons, chaque réal essayant d'y apporter son style. Du coup on aime bien regarder dracula pour faire des comparaisons.
Nosferatu de herzog j'ai plutot bien aimé, je crois que j'aime l'époque de ces films, qui prenaient leur temps, acceptaient le silence ou quasi silence, les scènes avec la nature, les plans fixes longs, des petits chats qui jouent avec des pelotes de laine, des rats qui mangent, un cochon qui chie devant une église.
Ce film contient son lot de scènes oniriques réussies, surtout dans la dernière moitié.
En vrai c'est surement l'adaptation de Dracula que j'ai le mieux aimé pour l'instant.
Y'en a trop d'autres à comparer (j'essaye succintement)
- Nosferatu de 1922. Probablement que j'ai pas vu suffisament de films aussi anciens pour porter un jugement valable. Étant quasi puceau de cette période, j'ai du mal à emettre un avis sur cet objet visuel et sonore forcément pionnier en son genre. Forcément, car avant ce film y'avait pas d'autres films en gros.
- Celui avec bela lugosi. Oh putain l'acteur a une classe extreme ! C'est lui dracula. Je me suis un peu emmerdé ceci dit, la faute à l'histoire, qui m'emmerde donc. Je n'ai pas ressenti de suspense, je n'ai pas éprouvé d'empathie pour les persos, surement ancrés dans les stéréotypes de l'époque, faille récurrente des vieux films non intemporels.
- Celui avec christopher lee, je me suis emmerdé. J'avais l'image de christopher lee la gueule ouverte en sang en tête, j'ai vu, j'ai été déçu. C'est un film que j'ai complètement oublié.
- celui de Copola. J'ai aimé le début, les effets spéciaux, mais la seconde partie dans la ville traine en longueur. Peut etre c'est en partie du au matériau de base (soit disant que c'est une des adaptations la plus fidèle), mais ça veut trop en faire. La surprise esthétique du début s'essoufle.
- Celui avec Leslie Nielsen. Pardon, c'est Leslie Nielsen le meilleur acteur du monde (Drebin est mon deuxième nom). Mais c'est clairement pas son meilleur film et Mel Brooks ne m'a pas fait hurler de rire sur les 3 films que j'ai vu de lui.
- Ah pardon, si ! La meilleur adaptation de Dracula qui prend beaucoup de libertés et qui est en plus très drole et envoutante c'est le bal des vampires. Celui là, c'est du très bon pour moi. J'ai du le voir 5 ou 6 fois. J'adore m'immerger dans son univers, j'adore le scientifique, toute la première moitié dans l'auberge, son athmosphère glaciale, drole et macabre à la fois. J'aime tellement cette histoire que j'ai envisagé allé voir la pièce musicale c'est dire.
Pardon pour mon avis qui taille beaucoup de films cultes ici. Je précise qu'il y a des films anciens que j'adore quand même. Tiens regardez freaks, intemporel, ultra moderne, ou M le maudit par exemple.
C'est pas Fitzcarraldo, le tournage impossible ? Pour Aguirre, il l'a sûrement été aussi, mais moins.
Oh merci pour ton com, en fait je me suis planté en essayant de retrouver un film dont j'avais entendu parler il y avait quelques années. Du coup j'ai matté aggire et nin fritzcaraldo.
J'étais pas loin : même acteur, même réal, film sur la megalomanie.
Et bien je regarderai ça très bientôt.
Si tu as aimé l'un, tu aimeras l'autre, oui... Et de rien ;p
Samhain ( prononcez "Sawin", terme gaélique qui désigne le passage de l'automne à l'hiver, donc au mois de novembre, et c'est d'ailleurs par ce terme que l'on nomme novembre en Irlandais ).
Ce moment correspond à notre Halloween moderne.
Le machin a eu le prix du jury à Gérardmer l'année dernière.
C'est un drame familial/social, avec un mélange de thématique psychiatrique et fantastique; le film me semble aussi dénoncer les effets délétères de la superstition.
La "folie" et le surnaturel matchent souvent bien ensemble et ici c'est le cas. Le film joue assez longtemps sur cette ambiguïté.
Pas d'effets délirants, le film s'appuie surtout sur l'interprétation et pas mal de "maquillage" au final.
Il est très ancré dans le quotidien des protagonistes avec un côté très réaliste, mais de l'autre l'ambiance qu'il dégage est assez pesante et inquiétante.
J'ai bien aimé malgré son côté assez austère.
Starfish
Ce film m'a fait l'effet d'un trip atmosphérique et a bien fonctionné sur moi.
Si on arrive à glisser dans le délire, je trouve qu'il arrive très bien à nous faire ressentir dans quel état émotionnel se trouve le personnage.
Par exemple : à un moment, elle s'endort et je dois dire que j'étais sur le point de m'assoupir aussi ( pas par ennui, 'tention ) et le film m'a bien eu car alors que j'étais en totale détente
C'est un film doux qui est assez berçant ( entrecoupé de quelques moments "déstabilisants" ), alors qu'il dépeint une réalité qui ne l'est pas.
Après, chacun déterminera de quelle réalité il s'agit, car le film est assez ouvert et peut être pris au sens propre ou au sens figuré
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
J'ai vu Creed l'héritage de Rocky Balboa, très bon film et pourtant je suis pas un grand fan de boxe mais c'est bien fait et bien filmé.
Le film est assez épique, ya pas que de la boxe, une histoire d'amitié entre son entraîneur et son "disciple" et une belle histoire d'amour bien qu'un peu téléphoné.
Le film est également assez prévisible mais j'ai passé un super moment, vraiment un film très très cool !
Abra, abracadabra... I'm 'bout to reach in my bag, bruh
Comment ça ? Quelque chose cloche, parce que l'hiver c'est le 21 décembre.
Fitzcarraldo du coup vu sur les conseils de Alexis. Il ne m'a pas autant impréssionné qu'Aguirre malgré les moyens visiblement beaucoup plus conséquents.
Je n'ai pas retrouvé le même style de mise en scène, celle-ci était beaucoup plus classique à mes yeux bien qu'efficace.
Je me suis retrouvé captivé par cette expédition/entreprise, mais les ficelles m'ont parues un peu grosses par moments. Ca fait presque film d'aventure je ne m'attendais pas à ça.
Peut être que mon erreur était d'avoir vu Aguirre juste avant et de comparer.
La fin m'a surpris, je ne suis pas certain d'avoir complètement saisi la psychologie du personnage.
Bien sûr que je le conseille, c'est réussi dans sa proposition, ambitieux, fait avec passion. Je vais surement continuer à voir des films de Herzog du coup. Pour le moment je retiens surtout Aguirre et Grizzly man.
Samain (forme du vieil-irlandais, Samhain en irlandais moderne, en gaélique écossais : Samhainn ou Samhuinn, en mannois : Sauin) est la première des quatre grandes fêtes religieuses de l’année gaélique, issue du cycle de l'année celtique protohistorique, qui utilisait le mot *Samonios. Il s'agit d'une période autant que d'une fête, dont l'acmé se situait aux environs de notre 1er novembre. C'est aussi le nom de la fête qui correspond à peu près au Halloween anglo-saxon, et au mois de novembre dans les langues gaéliques (Samhain signifiant notamment « novembre » en irlandais). En brittonique, *samonios a donné le breton heven (dans des composés), tandis que l'antique notion de fête des Esprits- souffles explique l'expression Gouel an Anaon qui est l'équivalent d'une festivité majeure du *samonios celtique.
Elle se place après Lugnasad et avant Imbolc (ou Imolg) et marque le début de la période sombre (pour les Gaels, comme pour les anciens Celtes et leurs ancêtres indo-européens, l’année était composée de deux saisons fondamentales : une saison sombre et une saison claire). C’est une fête de transition — le passage d’une année à l'autre — et d’ouverture vers l’Autre Monde, celui des dieux et des mânes. Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais car, par définition, elle est propice aux événements magiques et mythiques.
Bref, pour eux, l'automne passait à la trappe ( ou ils considéraient que ça faisait partie de la saison "claire", simplement ) et la saison "sombre", l'équivalent de notre hiver, commençait début novembre.
M'enfin, j'suis pas spécialiste du sujet, c'est ce que j'ai cru comprendre ^^.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Ah d'accord, tout simplement :p
Nosferatu (1972)
Dans ma foulée Herzog/Kinski j'ai vu le dracula du réalisateur.
J'ai vu pas mal de draculas, le vieux nosferatu muet, celui avec bela lugosi (meilleure interpretation de loin), celui avec christopher lee, celui de copola, la parodie avec leslie nielsen, pas mal de dérivés vampirique.
Ma conclusion est que je n'ai jamais compris l'engouement autour de cette histoire ^^ peut etre parce qu'elle a été adaptée mainte et mainte fois. Bref overdose en fait l'histoire de Dracula me fait chier.
Mais je regarde car c'est tout de même rare d'avoir une histoire adaptée d'autant de façons, chaque réal essayant d'y apporter son style. Du coup on aime bien regarder dracula pour faire des comparaisons.
Nosferatu de herzog j'ai plutot bien aimé, je crois que j'aime l'époque de ces films, qui prenaient leur temps, acceptaient le silence ou quasi silence, les scènes avec la nature, les plans fixes longs, des petits chats qui jouent avec des pelotes de laine, des rats qui mangent, un cochon qui chie devant une église.
Ce film contient son lot de scènes oniriques réussies, surtout dans la dernière moitié.
En vrai c'est surement l'adaptation de Dracula que j'ai le mieux aimé pour l'instant.
Y'en a trop d'autres à comparer (j'essaye succintement)
- Nosferatu de 1922. Probablement que j'ai pas vu suffisament de films aussi anciens pour porter un jugement valable. Étant quasi puceau de cette période, j'ai du mal à emettre un avis sur cet objet visuel et sonore forcément pionnier en son genre. Forcément, car avant ce film y'avait pas d'autres films en gros.
- Celui avec bela lugosi. Oh putain l'acteur a une classe extreme ! C'est lui dracula. Je me suis un peu emmerdé ceci dit, la faute à l'histoire, qui m'emmerde donc. Je n'ai pas ressenti de suspense, je n'ai pas éprouvé d'empathie pour les persos, surement ancrés dans les stéréotypes de l'époque, faille récurrente des vieux films non intemporels.
- Celui avec christopher lee, je me suis emmerdé. J'avais l'image de christopher lee la gueule ouverte en sang en tête, j'ai vu, j'ai été déçu. C'est un film que j'ai complètement oublié.
- celui de Copola. J'ai aimé le début, les effets spéciaux, mais la seconde partie dans la ville traine en longueur. Peut etre c'est en partie du au matériau de base (soit disant que c'est une des adaptations la plus fidèle), mais ça veut trop en faire. La surprise esthétique du début s'essoufle.
- Celui avec Leslie Nielsen. Pardon, c'est Leslie Nielsen le meilleur acteur du monde (Drebin est mon deuxième nom). Mais c'est clairement pas son meilleur film et Mel Brooks ne m'a pas fait hurler de rire sur les 3 films que j'ai vu de lui.
- Ah pardon, si ! La meilleur adaptation de Dracula qui prend beaucoup de libertés et qui est en plus très drole et envoutante c'est le bal des vampires. Celui là, c'est du très bon pour moi. J'ai du le voir 5 ou 6 fois. J'adore m'immerger dans son univers, j'adore le scientifique, toute la première moitié dans l'auberge, son athmosphère glaciale, drole et macabre à la fois. J'aime tellement cette histoire que j'ai envisagé allé voir la pièce musicale c'est dire.
Pardon pour mon avis qui taille beaucoup de films cultes ici. Je précise qu'il y a des films anciens que j'adore quand même. Tiens regardez freaks, intemporel, ultra moderne, ou M le maudit par exemple.