@Doki : D'accord avec toi, The Blace Beyond The Pines est vraiment un bon film
Sinon :
#Chef de Jon Favreau
Alors là c'est le prototype même du bon divertissement du dimanche aprèm/soir. Un film bien structuré, bien rythmé, correctement mis en scène racontant l'histoire d'un chef étoilé devant repartir de zéro tout en essayant de se reconnecter avec son fils. Quand bien même il n'offre rien de remarquable (si ce n'est sa mise en scène vraiment bonne de la cuisine et du fait de cuisiner), il est toujours agréable à regarder. Il dispose d'un casting 4 étoiles (quel coquinou ce Favreau, il se prend Sofia Vergara en ex-femme et Scarlett Johansson en petite copine occasionnelle...) avec des guest-stars incroyables. Il y a du bon sentiment, la structure toujours efficace du fall & rise et un bon aspect road-trip dans sa seconde partie. Le principal reproche que je lui fais c'est sa première partie trop longue qui se répète un peu trop ou qui prend des détours pas forcément nécessaires.
Salut! J'ai vu hier le film de zombies Army of dead de Zack snyder et c'était sympa mais j'aimerais surtout vous parler d'un point scénaristique que je trouve incohérent: alors un mec demande à une bande de baroudeurs d'aller à Las Vegas envahit de zombies pour récupérer plein de pognon dans un coffre fort méga sécurisé mais faut faire vite car une tête nucléaire va frapper la ville dans 24H et tout détruire; le mec veut pas tout perdre.
Spoiler ▼▲
Vers la fin du film ça part en couille et un mec en sauve un autre en l'enfermant dans le coffre fort auparavant ouvert. La ville explose. Fin du film, le mec dans le coffre sort et se retrouve dans la ville en ruine. Bon ça soulève plein de soucis comme comment il a fait pour ouvrir la porte alors que plein de débrits auraient du bloquer l'accès -le coffre est en sous-sol mais soit c'est pas le plus étrange.
Le mec est vivant dedans donc l'argent n'aurait lui aussi subit aucun dégât, frappe nucléaire ou pas. Pourquoi n'avoir simplement pas attendu "l'après explosion" pour venir récupérer tranquillement l'argent une fois la ville rasée?
Pour le film bah c'est suicide squad avec des zombies.
La réouverture des cinémas est effectivement une très bonne nouvelle.
Pourvu que ça dure !
Sinon :
Les Mitchell contre les machines de Michael Rianda et Jeff Rowe
Cette exclusivité Nefflix venant des studios d'animation de Sony (qui devaient sortir le film au ciné avant la pandémie) est une bonne surprise. On sent vraiment que Christopher Miller et Phil Lord (Tempête de boulettes géantes, La Grande Aventure Lego...) sont à la production. Sinon le film mélange une sorte de série B (une apocalypse de révolte des robots) et une comédie dramatique familiale (le dialogue rompu entre un père et sa fille en fin d'adolescence) avance à un rythme d'enfer. Parfois fois trop avec un montage très agressif même si ça rend bien sur les quelques séquences d'action. Le film réussit à être palpitant, drôle et émouvant tout en étant plutôt bien écrit quand il traite de la crise familiale où qu'il veut critiquer notre dépendance aux écrans. Un peu moins quand il s'agit de parler de normes et d'étrangetés où les dialogues nous assènent que les Mitchell sont bizarres alors que pas vraiment à l'image. La direction artistique m'a beaucoup fait penser aux productions Telltale type The Walking Dead à savoir des images de synthèse sur lesquelles on aurait redessiné. Cela rend bien. Bref, si vous aimez les films d'animation et les divertissement familiaux alors je vous le conseille.
Spoiler ▼▲
#AnneFranck : Vies parallèles de Sabina Fidelli et Anna Migotto
Documentaire très intéressant qui décide de donner la parole à des survivantes de la Shoah. Maintenant des personnes âgées mais qui étaient des enfants et des adolescentes comme Anna Frank qui n'a pas eu la chance de survivre. Des survivantes des camps qui nous racontent leur expérience, l'après comme la transmission de leur mémoire avec en fond la vie d'Anne Frank et des extraits de son journal. Des témoignages édifiants et des concentrés de sagesse pour tenter une nouvelle fois de comprendre l'incompréhensible ou de penser l'impensable. Aussi passionnant que glaçant.
Malheureusement le documentaire pêche un peu d'un point de vue cinématographique non pas sur les images qui sont souvent belles avec une bonne idée de mise en scène mais surtout par l'écriture qui multiplie un peu trop les intervenants et opère trop d'allers-retour dans le temps. On sent que les réalisatrices ont été dépassées par leur sujet, ce qui est compréhensible.
A noter aussi la classe incroyable d'Helen Mirren présente en tant que narratrice et lectrice des écrits d'Anne Frank.
Je suis allé voir quelques films, depuis la réouverture des salles de cinéma la semaine dernière : je peux vous dire que le ciné était bondé !
Aujourd'hui, c'était plus calme en revanche.
Premier film que j'ai vu mercredi de la semaine dernière, premier jour de réouverture du cinéma : Drunk, de Thomas Vinterberg.
Je peux vous dire que ça fait bizarre, d'avoir une salle de taille moyenne mais pratiquement remplie pour regarder... un film danois, en VO. ^^
En fait, il n'était pas prévu que je le voie en premier car le truc que je voulais voir d'abord avait fait salle comble, donc je me suis rabattu sur lui.
Le concept est original. Le film tourne autour de quatre enseignants quadragénaires, qui sont un peu dans une sorte de crise existentielle, estimant (à juste titre) qu'ils sont devenus des sortes de robots ayant perdu leurs rêves, qui ne font plus grand chose avec leur famille et leurs élèves qui se font chier dans leurs cours. Mais le jour d'anniversaire des quarante ans de l'un d'entre eux, ils parlent de la théorie d'un philosophe norvégien qui pense que, dès la naissance, il manque à l'homme 0,5 g/L de sang pour être bien. L'un d'eux se prête à l'expérience, ses collègues le suivent, dans le but de maintenir leur taux d'alcoolémie à 0,5 g/L de sang et pour voir ce que ça donne dans leur lycée où ils bossent (le week-end en revanche, ils se mettent d'accord pour ne rien boire). Le succès se fait ressentir car, en effet, leurs cours deviennent de plus en plus intéressants. Ils décident ensuite de prolonger l'expérience en tentant d'avoir un "taux d'alcoolémie individualisé" pour tester au maximum la théorie de ce philosophe norvégien.
Bon, en fait, cette histoire de taux d'alcoolémie, c'est plus un prétexte pour mettre en lumière les problèmes existentielles de chacun d'eux, dans le but de tenter de trouver un nouvel élan dans leur vie. Le film n'est pas une apologie de l'alcoolisme car, évidemment, au bout d'un moment, ils prennent bien conscience des limites de cette "théorie" plus ou moins douteuse et des dangers que ça risque de causer au niveau dépendance. Mais ce n'est pas non plus une charge contre l'alcoolisme car il met aussi en lumière l'effet de désinibinition... euh, débinisition... euh, pardon, j'ai trop bu : de désinhibition de l'alcool. ^^
Cela leur permet ensuite de prendre conscience de ce qui ne va pas dans leur vie, et comment ils peuvent y remédier quand ils sont sobres, pour s'humaniser à nouveau et reprendre plaisir à la vie (que ce soit leur vie de couple ou leur vie professionnelle).
Le film est assez enjoué, servi par des acteurs vraiment chouettes pour certains. Ce qui est aussi intéressant, bah, c'est de voir le Danemark, le rapport différent entre les gens, particulièrement la relation prof-élève qui semble différente chez eux par rapport à chez nous : un rapport moins "vertical", nettement plus "proche" (à la fin du film, quand les élèves ont le "BAC" on les voit quand même tous s'amuser avec l'alcool qui coule à flot, entre profs et élèves, c'est sûr qu'on a du mal à envisager ça chez nous).
Il y a des petits passages assez culottés, comme celui où le prof d'histoire leur demande quel candidat ils choisiraient entre deux qui sont alcooliques notoires et infects avec les gens, et le troisième qui est très sympa avec les gens et ne boit pratiquement jamais d'alcool : évidemment, leurs élèves votent pour le troisième candidat, donc leur prof ne manque pas de leur répondre dans un éclat dans un éclat de rire général "Bravo, vous venez de virer Churchill et Roosevelt, mais attention, grâce à vous,, ouf, Hitler est élu ! ", pour finalement leur dire que les gens ne sont pas forcément ce qu'ils semblent être. Ou bien un passage où un lycéen confie à son prof qu'il avait déjà redoublé parce qu'il a des crises d'angoisse à l'oral, et ce prof lui conseille "de boire un verre ou deux avant l'exam oral", et... ça marche, l'élève a enfin brillamment réussi son oral après un début où il était stressé !
Mais on a aussi, un ou deux passages nettement plus dramatiques quand, vraiment, on sombre dans l'alcool, la dépendance, la solitude que ça peut engendrer.
Donc il y a un discours gris... voire dégrisé sur l'alcool, assez fin.
En tout cas, j'ai beaucoup apprécié, j'ai passé un bon moment. Et en me renseignant sur le réalisateur, je me suis rendu compte qu'il n'est pas inconnu car c'est lui qui avait fait le fameux Festen il y a maintenant un certain nombre d'années (il faudrait que je le voie alors, ce film). Et quelque part, ce côté "ambiance festive", je pouvais difficilement trouver mieux comme premier film pour fêter la réouverture des cinémas !
Ensuite, dans un genre complètement différent, j'ai regardé l'adaptation en dessin animé de la BD Petit Vampire, de Joann Sfar :
Bon, je devais être le seul adulte seul dans la salle (il y avait pas mal de familles avec des gosses, j'espère qu'on ne m'a pas pris pour un pédophile :-p ), mais je voulais le voir car j'aime beaucoup la BD d'origine.
Franchement mignon, comme la BD. Pour décrire rapidement l'histoire pour ceux qui ne savent pas, la série autour d'un "petit vampire" : un enfant vampire qui vit avec sa mère vampire, dans un manoir situé à Nice, avec toutes sortes de "monstres gentils", avec comme chef le "Hollandais Volant", un squelette pirate légendaire ! L'idée dans la série, c'est que le gosse Petit Vampire a dix ans depuis des siècles, donc il ne peut pas grandir, et il a passé 300 ans à se faire chier dans ce manoir placé sous un enchantement pour que les humains ne les voient pas sans y être invités. Un jour, avec son chien fantôme bouledogue, il va sortir du manoir en cachette car il rêve de rencontrer d'autres "enfants de son âge" (il a 10 ans depuis 300 ans, après tout), et surtout d'aller à l'école. Il va donc rencontrer un autre gosse humain (Michel), qui lui aussi s'ennuie un peu (ses parents sont morts et il vit chez ses grands-parents), et une relation d'amitié va se créer entre eux. Il va leur arriver toutes sortes d'aventures.
Dans les faits, ce dessin animé est vraiment calqué sur le tome 1 de la série, donc c'est vraiment à peu près la même histoire au niveau de la rencontre des deux enfants. Il y a quelques ajouts (peut-être inspirés de certains tomes que je n'ai pas pu lire), avec une histoire de "malédiction" qui pèse sur la famille, vu que la mère de Petit Vampire était promise à un chevalier dont elle n'était pas amoureuse, donc elle a failli être sacrifiée par lui pour être mangée par un démon, et c'est alors que le Hollandais Volant lui a offert la vie éternelle (elle et son gosse, donc transformation en vampire) en échange de son amour éternel (amour qu'elle lui a rendu au final, séduite par le capitaine). Mais ce chevalier, travaillant pour un démon, est maudit par celui-ci et se transforme en "homme-Lune" pour se venger de la femme qui avait refusé son amour : le démon l'autorise à passer les siècles suivants à tenter de se venger d'elle, en échange de quoi il lui ramène d'autres humains à manger. C'est cet homme-Lune que le Hollandais Volant fuit (car il a le pouvoir de réellement tuer les non-morts), enchantant le manoir dans lequel ils vivent pour qu'il ne les trouve pas.
En tout cas, comme la BD, c'est vraiment un truc qui se destine avant tout aux enfants, mais c'est mignon comme tout, rigolo, la patte graphique de Sfar fait mouche comme d'habitude, et il y a suffisamment de petites références aux vieuuux films fantastiques (surtout des années 20 et 30) et d'autres petits détails pour que les adultes prennent aussi du plaisir. Ca ne se prend vraiment pas au sérieux, c'est très sympa à regarder et c'est idéal avec des enfants.
Enfin, aujourd'hui, je suis allé voir Demon Slayer : Le Train de l'Infini, de Haruo Sotozaki.
Le fameux dessin animé japonais qui a explosé absolument tous les records au Japon, devenant le plus gros succès cinéma de tous les temps chez eux (devant Titanic, Le Voyage de Chihiro, ou encore Your Name, un truc de malade ! Un long-métrage animé adapté d'un manga/anime également très populaire chez eux également. Bref, ne connaissant absolument pas la série, je voulais quand même regarder ça avec une certaine curiosité. Je peux vous annoncer qu'il y a énormément de choses à raconter sur ce long-métrage, au point que je vais devoir mettre ça en "spoil" pour ne pas trop alourdir la page. C'est parti pour mon avis très détaillé :
Bon, je devais être le seul adulte seul dans la salle (il y avait pas mal de familles avec des gosses, j'espère qu'on ne m'a pas pris pour un pédophile :-p )
Citation:
'il y a énormément de choses à raconter sur ce long-métrage, au point que je vais devoir mettre ça en "spoil" pour ne pas trop alourdir la page. C'est parti pour mon avis très détaillé :
Il me tue le con. XD
Moi moi prochain film c'est Kaamelott, j'ai tellement hâte. :)
C'est un peu comme la sortie du Remake de Final Fantasy VII le bordel niveau attente.
Ah Drunk faut que je le vois également, les avis sont très positifs sur le film j'ai l'impression, j'avais beaucoup aimé Festen et La Chasse du même réal, Mads Mikkelsen est un de mes acteurs préférés (il était aussi l'acteur principal dans La Chasse et c'est l'un de ses meilleurs rôle) et le sujet m'intéresse, tout semble aligné pour que j'apprécie.
Dragons de Dead DeBlois et Chris Sanders
Bon cela doit faire la 5ème fois que je le vois et c'est toujours aussi bien. La relation entre Harold et Krokmou est géniale ainsi que cette tribu Viking organisée par son combat contre les Dragons. Très bien rythmé, drôle et émouvant. Ca fait toujours du bien par où ça passe. Et c'est évidemment un grand succès pour les enfants.
Le premier envol ▼▲
13 Faces du Valais de Yannick Bacher et David Carlier
Ce documentaire nous fait rencontrer 13 habitants du Valais, canton suisse des Alpes, qui ont un rapport particulier avec leur environnement. Que cela soit des sportifs de l'extrême ou des professionnels de la montagne. Alors certes il y a un petit côté documentaire financé par l'office du Tourisme et le fait d'enchaîner les intervenants frustre un peu. Mais sinon, les rencontres sont belles car on a affaire à l'authenticité de ses personnes faisant des trucs parfois assez fous. Et puis il y a surtout la mise en scène absolument sublime de cette région. Bref, une bonne surprise.
Je suis allé voir Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable.
Ayant beaucoup aimé les premiers, j'étais assez impatient de voir celui-ci mais mes attentes furent moindres lorsque j'ai appris que ce n'était pas James Wan à la réalisation mais un certain Michael Chaves. Soit...
Le film est très principalement une enquête des époux Warren avec tout ce que cela engendre : Investiguer dans différents lieux et interroger divers protagonistes. Tout ça entrecoupé de scènes de peur sans vraiment de surprise. Limite on se fait chier, voilà ça c'est dit lol.
Les mécanismes de tension sont éculés, on les voit venir de très loin et surtout, le réal' peine à varier la mise en scène ! Car même si la situation est différente, le build-up est constamment le même. A aucun moment le film ne parvient à angoisser ni à créer la surprise. A moins d'être vraiment vraiment émotif, Conjuring 3 ne fait pas peur.
Pire que ça, le film se la joue "teenage slasher" en faisant intervenir de la pop 80' justifiée parce qu'un personnage possède un ampli stéréo. Alors pourquoi pas, dans un Scream ça passe. Mais Conjuring ça se veut plus sérieux que ça à mon humble avis.
Sinon d'une manière général, la réalisation fait le taf avec une ou deux bonnes idées. Le scénario tente une proposition différente des 2 précédents opus certes, mais quand on sait ce que Ed et Lorrain recherchent, on ne peut pas s'empêcher d'être un peu déçu.
Conjuring 3 m'a paru long pour rien, je lui préfère même La Nonne c'est pour dire. C'est pas non plus un gadin mais si vous aimez la saga Conjuring, restez-en aux deux premiers.
Les deux autres Conjuring, ne font pas peur non plus.
C’était même des film assez chiant la plupart du temps.
A la fois remplie de cliché qui ne fonctionne plus, comme la possession démoniaque, ce genre de truc qui me sort par les yeux.
Ou encore la famille qui sont persuadé qu'il vont se plaire dans leur nouvelle maison dans le 1, alors que quand tu regarde l'extérieur de la maison, y a pas de quoi être heureux d'y vivre.
Dans le 2 il te referons le coup de la possession démoniaque, comme si c’était pas déjà assez cliché dans le 1.
Des film archaïque, peu crédible.
Pas du grand cinéma d'horreur.
@Doki : D'accord avec toi, The Blace Beyond The Pines est vraiment un bon film
Sinon :
#Chef de Jon Favreau
Alors là c'est le prototype même du bon divertissement du dimanche aprèm/soir. Un film bien structuré, bien rythmé, correctement mis en scène racontant l'histoire d'un chef étoilé devant repartir de zéro tout en essayant de se reconnecter avec son fils. Quand bien même il n'offre rien de remarquable (si ce n'est sa mise en scène vraiment bonne de la cuisine et du fait de cuisiner), il est toujours agréable à regarder. Il dispose d'un casting 4 étoiles (quel coquinou ce Favreau, il se prend Sofia Vergara en ex-femme et Scarlett Johansson en petite copine occasionnelle...) avec des guest-stars incroyables. Il y a du bon sentiment, la structure toujours efficace du fall & rise et un bon aspect road-trip dans sa seconde partie. Le principal reproche que je lui fais c'est sa première partie trop longue qui se répète un peu trop ou qui prend des détours pas forcément nécessaires.
Sell kids for food
Réouverture des salles de cinéma aujourd'hui, pour ceux qui l'ignorent.
Je ne sais pas si j'aurai le temps ce soir d'y aller après mon boulot, ni ce que j'irais voir à ce moment-là, mais on verra bien.
Edit : Je suis dans ma salle ciné, ça va commencer dans quelques minutes. :-)
Salut! J'ai vu hier le film de zombies Army of dead de Zack snyder et c'était sympa mais j'aimerais surtout vous parler d'un point scénaristique que je trouve incohérent: alors un mec demande à une bande de baroudeurs d'aller à Las Vegas envahit de zombies pour récupérer plein de pognon dans un coffre fort méga sécurisé mais faut faire vite car une tête nucléaire va frapper la ville dans 24H et tout détruire; le mec veut pas tout perdre.
Pour le film bah c'est suicide squad avec des zombies.
394-Le Coin Tranquille/ Blaz Miss Odd Arched Indy & moi
La réouverture des cinémas est effectivement une très bonne nouvelle.
Pourvu que ça dure !
Sinon :
Les Mitchell contre les machines de Michael Rianda et Jeff Rowe
Cette exclusivité Nefflix venant des studios d'animation de Sony (qui devaient sortir le film au ciné avant la pandémie) est une bonne surprise. On sent vraiment que Christopher Miller et Phil Lord (Tempête de boulettes géantes, La Grande Aventure Lego...) sont à la production. Sinon le film mélange une sorte de série B (une apocalypse de révolte des robots) et une comédie dramatique familiale (le dialogue rompu entre un père et sa fille en fin d'adolescence) avance à un rythme d'enfer. Parfois fois trop avec un montage très agressif même si ça rend bien sur les quelques séquences d'action. Le film réussit à être palpitant, drôle et émouvant tout en étant plutôt bien écrit quand il traite de la crise familiale où qu'il veut critiquer notre dépendance aux écrans. Un peu moins quand il s'agit de parler de normes et d'étrangetés où les dialogues nous assènent que les Mitchell sont bizarres alors que pas vraiment à l'image. La direction artistique m'a beaucoup fait penser aux productions Telltale type The Walking Dead à savoir des images de synthèse sur lesquelles on aurait redessiné. Cela rend bien. Bref, si vous aimez les films d'animation et les divertissement familiaux alors je vous le conseille.
#AnneFranck : Vies parallèles de Sabina Fidelli et Anna Migotto
Documentaire très intéressant qui décide de donner la parole à des survivantes de la Shoah. Maintenant des personnes âgées mais qui étaient des enfants et des adolescentes comme Anna Frank qui n'a pas eu la chance de survivre. Des survivantes des camps qui nous racontent leur expérience, l'après comme la transmission de leur mémoire avec en fond la vie d'Anne Frank et des extraits de son journal. Des témoignages édifiants et des concentrés de sagesse pour tenter une nouvelle fois de comprendre l'incompréhensible ou de penser l'impensable. Aussi passionnant que glaçant.
Malheureusement le documentaire pêche un peu d'un point de vue cinématographique non pas sur les images qui sont souvent belles avec une bonne idée de mise en scène mais surtout par l'écriture qui multiplie un peu trop les intervenants et opère trop d'allers-retour dans le temps. On sent que les réalisatrices ont été dépassées par leur sujet, ce qui est compréhensible.
A noter aussi la classe incroyable d'Helen Mirren présente en tant que narratrice et lectrice des écrits d'Anne Frank.
Sell kids for food
Je suis allé voir quelques films, depuis la réouverture des salles de cinéma la semaine dernière : je peux vous dire que le ciné était bondé !
Aujourd'hui, c'était plus calme en revanche.
Premier film que j'ai vu mercredi de la semaine dernière, premier jour de réouverture du cinéma : Drunk, de Thomas Vinterberg.
Je peux vous dire que ça fait bizarre, d'avoir une salle de taille moyenne mais pratiquement remplie pour regarder... un film danois, en VO. ^^
En fait, il n'était pas prévu que je le voie en premier car le truc que je voulais voir d'abord avait fait salle comble, donc je me suis rabattu sur lui.
Le concept est original. Le film tourne autour de quatre enseignants quadragénaires, qui sont un peu dans une sorte de crise existentielle, estimant (à juste titre) qu'ils sont devenus des sortes de robots ayant perdu leurs rêves, qui ne font plus grand chose avec leur famille et leurs élèves qui se font chier dans leurs cours. Mais le jour d'anniversaire des quarante ans de l'un d'entre eux, ils parlent de la théorie d'un philosophe norvégien qui pense que, dès la naissance, il manque à l'homme 0,5 g/L de sang pour être bien. L'un d'eux se prête à l'expérience, ses collègues le suivent, dans le but de maintenir leur taux d'alcoolémie à 0,5 g/L de sang et pour voir ce que ça donne dans leur lycée où ils bossent (le week-end en revanche, ils se mettent d'accord pour ne rien boire). Le succès se fait ressentir car, en effet, leurs cours deviennent de plus en plus intéressants. Ils décident ensuite de prolonger l'expérience en tentant d'avoir un "taux d'alcoolémie individualisé" pour tester au maximum la théorie de ce philosophe norvégien.
Bon, en fait, cette histoire de taux d'alcoolémie, c'est plus un prétexte pour mettre en lumière les problèmes existentielles de chacun d'eux, dans le but de tenter de trouver un nouvel élan dans leur vie. Le film n'est pas une apologie de l'alcoolisme car, évidemment, au bout d'un moment, ils prennent bien conscience des limites de cette "théorie" plus ou moins douteuse et des dangers que ça risque de causer au niveau dépendance. Mais ce n'est pas non plus une charge contre l'alcoolisme car il met aussi en lumière l'effet de désinibinition... euh, débinisition... euh, pardon, j'ai trop bu : de désinhibition de l'alcool. ^^
Cela leur permet ensuite de prendre conscience de ce qui ne va pas dans leur vie, et comment ils peuvent y remédier quand ils sont sobres, pour s'humaniser à nouveau et reprendre plaisir à la vie (que ce soit leur vie de couple ou leur vie professionnelle).
Le film est assez enjoué, servi par des acteurs vraiment chouettes pour certains. Ce qui est aussi intéressant, bah, c'est de voir le Danemark, le rapport différent entre les gens, particulièrement la relation prof-élève qui semble différente chez eux par rapport à chez nous : un rapport moins "vertical", nettement plus "proche" (à la fin du film, quand les élèves ont le "BAC" on les voit quand même tous s'amuser avec l'alcool qui coule à flot, entre profs et élèves, c'est sûr qu'on a du mal à envisager ça chez nous).
Il y a des petits passages assez culottés, comme celui où le prof d'histoire leur demande quel candidat ils choisiraient entre deux qui sont alcooliques notoires et infects avec les gens, et le troisième qui est très sympa avec les gens et ne boit pratiquement jamais d'alcool : évidemment, leurs élèves votent pour le troisième candidat, donc leur prof ne manque pas de leur répondre dans un éclat dans un éclat de rire général "Bravo, vous venez de virer Churchill et Roosevelt, mais attention, grâce à vous,, ouf, Hitler est élu ! ", pour finalement leur dire que les gens ne sont pas forcément ce qu'ils semblent être. Ou bien un passage où un lycéen confie à son prof qu'il avait déjà redoublé parce qu'il a des crises d'angoisse à l'oral, et ce prof lui conseille "de boire un verre ou deux avant l'exam oral", et... ça marche, l'élève a enfin brillamment réussi son oral après un début où il était stressé !
Mais on a aussi, un ou deux passages nettement plus dramatiques quand, vraiment, on sombre dans l'alcool, la dépendance, la solitude que ça peut engendrer.
Donc il y a un discours gris... voire dégrisé sur l'alcool, assez fin.
En tout cas, j'ai beaucoup apprécié, j'ai passé un bon moment. Et en me renseignant sur le réalisateur, je me suis rendu compte qu'il n'est pas inconnu car c'est lui qui avait fait le fameux Festen il y a maintenant un certain nombre d'années (il faudrait que je le voie alors, ce film). Et quelque part, ce côté "ambiance festive", je pouvais difficilement trouver mieux comme premier film pour fêter la réouverture des cinémas !
Ensuite, dans un genre complètement différent, j'ai regardé l'adaptation en dessin animé de la BD Petit Vampire, de Joann Sfar :
Bon, je devais être le seul adulte seul dans la salle (il y avait pas mal de familles avec des gosses, j'espère qu'on ne m'a pas pris pour un pédophile :-p ), mais je voulais le voir car j'aime beaucoup la BD d'origine.
Franchement mignon, comme la BD. Pour décrire rapidement l'histoire pour ceux qui ne savent pas, la série autour d'un "petit vampire" : un enfant vampire qui vit avec sa mère vampire, dans un manoir situé à Nice, avec toutes sortes de "monstres gentils", avec comme chef le "Hollandais Volant", un squelette pirate légendaire ! L'idée dans la série, c'est que le gosse Petit Vampire a dix ans depuis des siècles, donc il ne peut pas grandir, et il a passé 300 ans à se faire chier dans ce manoir placé sous un enchantement pour que les humains ne les voient pas sans y être invités. Un jour, avec son chien fantôme bouledogue, il va sortir du manoir en cachette car il rêve de rencontrer d'autres "enfants de son âge" (il a 10 ans depuis 300 ans, après tout), et surtout d'aller à l'école. Il va donc rencontrer un autre gosse humain (Michel), qui lui aussi s'ennuie un peu (ses parents sont morts et il vit chez ses grands-parents), et une relation d'amitié va se créer entre eux. Il va leur arriver toutes sortes d'aventures.
Dans les faits, ce dessin animé est vraiment calqué sur le tome 1 de la série, donc c'est vraiment à peu près la même histoire au niveau de la rencontre des deux enfants. Il y a quelques ajouts (peut-être inspirés de certains tomes que je n'ai pas pu lire), avec une histoire de "malédiction" qui pèse sur la famille, vu que la mère de Petit Vampire était promise à un chevalier dont elle n'était pas amoureuse, donc elle a failli être sacrifiée par lui pour être mangée par un démon, et c'est alors que le Hollandais Volant lui a offert la vie éternelle (elle et son gosse, donc transformation en vampire) en échange de son amour éternel (amour qu'elle lui a rendu au final, séduite par le capitaine). Mais ce chevalier, travaillant pour un démon, est maudit par celui-ci et se transforme en "homme-Lune" pour se venger de la femme qui avait refusé son amour : le démon l'autorise à passer les siècles suivants à tenter de se venger d'elle, en échange de quoi il lui ramène d'autres humains à manger. C'est cet homme-Lune que le Hollandais Volant fuit (car il a le pouvoir de réellement tuer les non-morts), enchantant le manoir dans lequel ils vivent pour qu'il ne les trouve pas.
En tout cas, comme la BD, c'est vraiment un truc qui se destine avant tout aux enfants, mais c'est mignon comme tout, rigolo, la patte graphique de Sfar fait mouche comme d'habitude, et il y a suffisamment de petites références aux vieuuux films fantastiques (surtout des années 20 et 30) et d'autres petits détails pour que les adultes prennent aussi du plaisir. Ca ne se prend vraiment pas au sérieux, c'est très sympa à regarder et c'est idéal avec des enfants.
Enfin, aujourd'hui, je suis allé voir Demon Slayer : Le Train de l'Infini, de Haruo Sotozaki.
Le fameux dessin animé japonais qui a explosé absolument tous les records au Japon, devenant le plus gros succès cinéma de tous les temps chez eux (devant Titanic, Le Voyage de Chihiro, ou encore Your Name, un truc de malade ! Un long-métrage animé adapté d'un manga/anime également très populaire chez eux également. Bref, ne connaissant absolument pas la série, je voulais quand même regarder ça avec une certaine curiosité. Je peux vous annoncer qu'il y a énormément de choses à raconter sur ce long-métrage, au point que je vais devoir mettre ça en "spoil" pour ne pas trop alourdir la page. C'est parti pour mon avis très détaillé :
Il me tue le con. XD
Moi moi prochain film c'est Kaamelott, j'ai tellement hâte. :)
C'est un peu comme la sortie du Remake de Final Fantasy VII le bordel niveau attente.
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCuTB6hjuEZB_d8faOCzPT-A/videos
Mes Soundcloud: https://soundcloud.com/umbasathesun/tracks
Ah Drunk faut que je le vois également, les avis sont très positifs sur le film j'ai l'impression, j'avais beaucoup aimé Festen et La Chasse du même réal, Mads Mikkelsen est un de mes acteurs préférés (il était aussi l'acteur principal dans La Chasse et c'est l'un de ses meilleurs rôle) et le sujet m'intéresse, tout semble aligné pour que j'apprécie.
Tu te fais plaisir Rudolf, c'est cool ça !
Sinon :
Dragons de Dead DeBlois et Chris Sanders
Bon cela doit faire la 5ème fois que je le vois et c'est toujours aussi bien. La relation entre Harold et Krokmou est géniale ainsi que cette tribu Viking organisée par son combat contre les Dragons. Très bien rythmé, drôle et émouvant. Ca fait toujours du bien par où ça passe. Et c'est évidemment un grand succès pour les enfants.
13 Faces du Valais de Yannick Bacher et David Carlier
Ce documentaire nous fait rencontrer 13 habitants du Valais, canton suisse des Alpes, qui ont un rapport particulier avec leur environnement. Que cela soit des sportifs de l'extrême ou des professionnels de la montagne. Alors certes il y a un petit côté documentaire financé par l'office du Tourisme et le fait d'enchaîner les intervenants frustre un peu. Mais sinon, les rencontres sont belles car on a affaire à l'authenticité de ses personnes faisant des trucs parfois assez fous. Et puis il y a surtout la mise en scène absolument sublime de cette région. Bref, une bonne surprise.
Sell kids for food
Je suis allé voir Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable.
Ayant beaucoup aimé les premiers, j'étais assez impatient de voir celui-ci mais mes attentes furent moindres lorsque j'ai appris que ce n'était pas James Wan à la réalisation mais un certain Michael Chaves. Soit...
Le film est très principalement une enquête des époux Warren avec tout ce que cela engendre : Investiguer dans différents lieux et interroger divers protagonistes. Tout ça entrecoupé de scènes de peur sans vraiment de surprise. Limite on se fait chier, voilà ça c'est dit lol.
Les mécanismes de tension sont éculés, on les voit venir de très loin et surtout, le réal' peine à varier la mise en scène ! Car même si la situation est différente, le build-up est constamment le même. A aucun moment le film ne parvient à angoisser ni à créer la surprise. A moins d'être vraiment vraiment émotif, Conjuring 3 ne fait pas peur.
Pire que ça, le film se la joue "teenage slasher" en faisant intervenir de la pop 80' justifiée parce qu'un personnage possède un ampli stéréo. Alors pourquoi pas, dans un Scream ça passe. Mais Conjuring ça se veut plus sérieux que ça à mon humble avis.
Sinon d'une manière général, la réalisation fait le taf avec une ou deux bonnes idées. Le scénario tente une proposition différente des 2 précédents opus certes, mais quand on sait ce que Ed et Lorrain recherchent, on ne peut pas s'empêcher d'être un peu déçu.
Conjuring 3 m'a paru long pour rien, je lui préfère même La Nonne c'est pour dire. C'est pas non plus un gadin mais si vous aimez la saga Conjuring, restez-en aux deux premiers.
Mouais.
Les deux autres Conjuring, ne font pas peur non plus.
C’était même des film assez chiant la plupart du temps.
A la fois remplie de cliché qui ne fonctionne plus, comme la possession démoniaque, ce genre de truc qui me sort par les yeux.
Ou encore la famille qui sont persuadé qu'il vont se plaire dans leur nouvelle maison dans le 1, alors que quand tu regarde l'extérieur de la maison, y a pas de quoi être heureux d'y vivre.
Dans le 2 il te referons le coup de la possession démoniaque, comme si c’était pas déjà assez cliché dans le 1.
Des film archaïque, peu crédible.
Pas du grand cinéma d'horreur.