Pas forcément infranchissable, ceci dépend entièrement de l'individu et en cela concerne principalement des idées extrêmes. Mais pour faire simple, avoir de la volonté c'est bien, mais encore faut-il en avoir les moyens ( pouvoir ) ce pouvoir, c'est nous mêmes qui devons nous le procurer, hors faut-il encore en avoir les possibilités, et surtout le temps, quand on veux on peut disent beaucoup, mais il y'aura toujours un prix un payer, encore faut t-il savoir quel sera ce prix, est ce à n'importe quel prix ?
J'ai l'ai écrite dans un contexte très généralisé.
Désolé je suis rentré sans prévenir ^^
Je trouve ce topic très intéressant, c'est vraiment agréable de suivre vos points de vues.
Après j'ai une question sur vos visions, quel est le but de la philosophie ? Je ne sais pas cette question à déjà été posée, mais je n'ai pas encore réfléchi à cette question.
retextureur N64
Auteur de F-zero X Fiction et actuellement ExtremeG HD pack
Lire tous les messages serait très long mais je suis certain que chacun a une pensée propre qui le définit.
Je dirai que pour ma part, de par ma profession je suis davantage porté sur des Philosophes se rapprochant du domaine de la sociologie. J'entends par là John Locke, Tocqueville, Keynes, Pierre Bourdieu, et plus récemment un essayiste que je trouve juste dans sa façon de décrire la tentation de l'innocence à travers la victimisation, qui se nomme Pascal Brukner (pas certain de l'orthographe).
Mais si je remonte plus loin je pense bien entendu à Platon de par son analyse de la problématique, de Descartes avec le cogito ergo sum. Mais plus scientifiquement je me place vers Darwin avec l'Origine des espèces car je le considère comme pionnier dans ce domaine de par sa volonté de rompre avec les croyances.
Je pourrai en parler des heures et je m'arrête ici.
Mais je suivrai avec attention ce topic.
La 'capacité' Gio, c'est bien de vouloir, mais si on ne peut ça s'arrête là.
Enfin, tout dépends si tu parles de la pulsion ou de l'effet ?
Parce qu'en partant de là on peut tout aussi bien dire, la croyance, ou la mémoire.
Kamoulox !
Chefviking a écrit:
Après j'ai une question sur vos visions, quel est le but de la philosophie ?
La philosophie est un outil, tu en fais ce que tu veux.
Hondo a écrit:
je suis davantage porté sur des Philosophes se rapprochant du domaine de la sociologie. J'entends par là John Locke, Tocqueville, Keynes, Pierre Bourdieu
Depuis quand Locke ou Keynes ont une dimension sociologique ?!
Sinon tu devrais lire Hayek, pour laisser tomber Keynes, et Boudon pour laisser tomber Bourdieu.
Lorsque je dis qu'ils intègrent une dimension sociale, c'est en rapport avec leur analyse sur la société et son articulation.
Je connais Boudon mais pas Hayek. Mais je regarderai.
Euh...il faut avoir une définition très très très large de la sociologie. C'est de la philosophie politique, c'est pas pareil.
Pareil pour Keynes, c'est de l'économie, pas de la sociologie.
La philosophie, quel but a-t-elle ? C’est une excellente question, Gio va probablement me dire que je me trompe lourdement (oui, je te troll un peu parce que tu es toujours en désaccord avec tous dans ce topic), mais la philosophie est une discipline qui, même si elle tente surtout de « définir », au sens descriptif, voir créatif, voir inventif, dépend vraiment de tous. Un adepte de la philosophie politique-économique, comme le libéralisme par exemple, ne considère pas l’utilisation et le but de la philosophie comme le ferait un philosophe de l’esthétisme, par exemple. Grossièrement, toujours dans cette exemple, le libéralisme cherche à créer, définir un système fonctionnel pour notre société, alors que le pratiquant de l’esthétisme à définir le beau. C’est un exemple très grossier, mais c’est surtout pour illustrer.
Même la définition d’outil de Gio peut poser problème. Imagine un type qui considère la philosophie comme un moyen de trouver des arguments à tel ou tel théorie autre que la philosophie, comme certaines écoles de la psychologie l’on parfois fait (me demandez pas un exemple précis, mais, oui, je pense un peu psychanalyse avec tous mes préjugés).
Personnellement, je vois ça comme un exercice qui oblige la remise en question et le développement. On te donne un impératif moral, on le discute. Même si on n’obtiendra pas nécessairement de réponse, c’est un exercice qui permet de garder l’esprit ouverte à la possibilité de l’erreur. C’est entretenir une forme de doute dans le but de l’amélioration. Je pense aussi, en tant qu’outil, que c’est une forme excellente pour développer l’esprit critique. Personnellement, je suis en science et beaucoup de personnes me disent que la philosophie ne leur sert à rien à travers les cours. Moi, c’est ce qui m’a donné envie des sciences, cette espèce de critique continuelle pour affiner ses arguments et différencier ce qui semble logique de ce qui l’est vraiment.
Voilà, j’espère que ça répond. D'ailleurs, même dans la pratique, sur ce forum, souvent entre amateurs et très calés, même entre très calés, ça change. Gio se défend beaucoup avec des thèses d'autres philosophes, certains trouve ça dérangeant de s'embourber dans ces débats. Pourtant, même dans la pratique, faut avouer que le côté plus "pro" a l'avantage de placer des balises, même si finalement, on s'asticote sur des contres-exemples, une phrase ici et là, mais souvent qui comprend tout un bagage. Alors que d'autres sont beaucoup moins "élitiste" dans l'approche (au sens non négatif, "professionnel" semblait revenir trop souvent).
Pas forcément infranchissable, ceci dépend entièrement de l'individu et en cela concerne principalement des idées extrêmes. Mais pour faire simple, avoir de la volonté c'est bien, mais encore faut-il en avoir les moyens ( pouvoir ) ce pouvoir, c'est nous mêmes qui devons nous le procurer, hors faut-il encore en avoir les possibilités, et surtout le temps, quand on veux on peut disent beaucoup, mais il y'aura toujours un prix un payer, encore faut t-il savoir quel sera ce prix, est ce à n'importe quel prix ?
J'ai l'ai écrite dans un contexte très généralisé.
La 'capacité' Gio, c'est bien de vouloir, mais si on ne peut ça s'arrête là.
Enfin, tout dépends si tu parles de la pulsion ou de l'effet ?
Parce qu'en partant de là on peut tout aussi bien dire, la croyance, ou la mémoire.
retextureur N64
Auteur de F-zero X Fiction et actuellement ExtremeG HD pack
http://www.emulation64.fr/?page=forum3&action=voir&topic=36423
http://www.emulation64.fr/?page=forum3&action=voir&topic=14415&numpage=28&nomtopic=[Projet]%20F-ZeroX%20pac
Désolé je suis rentré sans prévenir ^^
Je trouve ce topic très intéressant, c'est vraiment agréable de suivre vos points de vues.
Après j'ai une question sur vos visions, quel est le but de la philosophie ? Je ne sais pas cette question à déjà été posée, mais je n'ai pas encore réfléchi à cette question.
retextureur N64
Auteur de F-zero X Fiction et actuellement ExtremeG HD pack
http://www.emulation64.fr/?page=forum3&action=voir&topic=36423
http://www.emulation64.fr/?page=forum3&action=voir&topic=14415&numpage=28&nomtopic=[Projet]%20F-ZeroX%20pac
Très bon topic.
Lire tous les messages serait très long mais je suis certain que chacun a une pensée propre qui le définit.
Je dirai que pour ma part, de par ma profession je suis davantage porté sur des Philosophes se rapprochant du domaine de la sociologie. J'entends par là John Locke, Tocqueville, Keynes, Pierre Bourdieu, et plus récemment un essayiste que je trouve juste dans sa façon de décrire la tentation de l'innocence à travers la victimisation, qui se nomme Pascal Brukner (pas certain de l'orthographe).
Mais si je remonte plus loin je pense bien entendu à Platon de par son analyse de la problématique, de Descartes avec le cogito ergo sum. Mais plus scientifiquement je me place vers Darwin avec l'Origine des espèces car je le considère comme pionnier dans ce domaine de par sa volonté de rompre avec les croyances.
Je pourrai en parler des heures et je m'arrête ici.
Mais je suivrai avec attention ce topic.
:)
Sinon tu devrais lire Hayek, pour laisser tomber Keynes, et Boudon pour laisser tomber Bourdieu.
Génération Mega Drive
Voilà depuis quand: http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_du_gouvernement_civil
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_g%C3%A9n%C3%A9rale_de_l%27emploi,_de_l%27int%C3%A9r%C3%AAt_et_de_la_monnaie
Lorsque je dis qu'ils intègrent une dimension sociale, c'est en rapport avec leur analyse sur la société et son articulation.
Je connais Boudon mais pas Hayek. Mais je regarderai.
Pareil pour Keynes, c'est de l'économie, pas de la sociologie.
Génération Mega Drive
Génération Mega Drive
La philosophie, quel but a-t-elle ? C’est une excellente question, Gio va probablement me dire que je me trompe lourdement (oui, je te troll un peu parce que tu es toujours en désaccord avec tous dans ce topic), mais la philosophie est une discipline qui, même si elle tente surtout de « définir », au sens descriptif, voir créatif, voir inventif, dépend vraiment de tous. Un adepte de la philosophie politique-économique, comme le libéralisme par exemple, ne considère pas l’utilisation et le but de la philosophie comme le ferait un philosophe de l’esthétisme, par exemple. Grossièrement, toujours dans cette exemple, le libéralisme cherche à créer, définir un système fonctionnel pour notre société, alors que le pratiquant de l’esthétisme à définir le beau. C’est un exemple très grossier, mais c’est surtout pour illustrer.
Même la définition d’outil de Gio peut poser problème. Imagine un type qui considère la philosophie comme un moyen de trouver des arguments à tel ou tel théorie autre que la philosophie, comme certaines écoles de la psychologie l’on parfois fait (me demandez pas un exemple précis, mais, oui, je pense un peu psychanalyse avec tous mes préjugés).
Personnellement, je vois ça comme un exercice qui oblige la remise en question et le développement. On te donne un impératif moral, on le discute. Même si on n’obtiendra pas nécessairement de réponse, c’est un exercice qui permet de garder l’esprit ouverte à la possibilité de l’erreur. C’est entretenir une forme de doute dans le but de l’amélioration. Je pense aussi, en tant qu’outil, que c’est une forme excellente pour développer l’esprit critique. Personnellement, je suis en science et beaucoup de personnes me disent que la philosophie ne leur sert à rien à travers les cours. Moi, c’est ce qui m’a donné envie des sciences, cette espèce de critique continuelle pour affiner ses arguments et différencier ce qui semble logique de ce qui l’est vraiment.
Voilà, j’espère que ça répond. D'ailleurs, même dans la pratique, sur ce forum, souvent entre amateurs et très calés, même entre très calés, ça change. Gio se défend beaucoup avec des thèses d'autres philosophes, certains trouve ça dérangeant de s'embourber dans ces débats. Pourtant, même dans la pratique, faut avouer que le côté plus "pro" a l'avantage de placer des balises, même si finalement, on s'asticote sur des contres-exemples, une phrase ici et là, mais souvent qui comprend tout un bagage. Alors que d'autres sont beaucoup moins "élitiste" dans l'approche (au sens non négatif, "professionnel" semblait revenir trop souvent).
Transformer un sentiment en une sensation, affirmer et se contredire, observer puis accepter l'erreur avec jubilation.
Etre philosophe, dans une définition nietzschéene, c'est prendre son cas particulier, le théoriser et essayer d'en tirer une généralité. Rien de plus.