Silent Hill 2 (4/4)
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Les derniers commentaires
Thonyo_again, à 11h32
Au point de remoddeller complètement les émissions de Call of Pripyat.
(se mettre à 1:30 avec le son à fond, c'est rigolo :p)
D'ailleurs je me demande si il y a ...
--Benjamin--, à 11h27
Une chose très importante sur les premiers jeux S.T.A.L.K.E.R (qui étaient uniquement sur PC), ils étaient géniaux surtout avec le travail acharné de moddeurs qui ...
Yassine, à 10h46
Je n'ai vraiment plus le temps de suivre les lives ou même de regarder les rediffusions, mais je suis toujours là, à consulter autant que possible le site du ...
80 Commentaires
Tu exposes là une réflexion "riche" (mes guillemets ne sont pas péjoratifs mais assurent un droit à la relativité), bien posée et qui brasse large. Le sujet serait plus fluide en discussion directe, mais ne boudons pas le plaisir d'avoir cette tribune offerte par le grozours. Merci Hooper pour ce site.
Bon j'exclue volontairement les exceptions qui confirment la règle afin d'exprimer le plus clairement possible mon point de vue. Comment s'exerce la censure aujourd'hui dans les gros médias (jeu vidéo, cinéma, presse, télévision) ?
D'après moi par 2 mécanismes liés à une dégénérescence aboutie et calculée.
1- Nous sommes dans un monde où une oeuvre est un produit. Cela vient du fait qu'aujourd'hui, ceux qui financent la création d'une oeuvre attendent un retour sur investissement. Comme pour une vulgaire lessive. Pour assurer ce résultat vous devez minimiser l'aléatoire (la vision personnelle de l'artiste) et maximiser la certitude (ce qui plait au plus grand nombre). Celui qui paye s'assurera donc de n'engager que les artistes disposés à servir la soupe. Avec cette recette, exit le mécénat, vous avez déjà la certitude de violer l'art et l'élévation du public.
2- Mais c'est pas fini, nous vivons une époque formidable où il ne suffit plus de financer des artistes acquis à votre cause (vous pouvez y mettre le mot journaliste ça marche aussi), il est l'heure de maitriser la variable la plus gênante : "le goût des masses". Comment influer ? Rien de plus facile (mais c'est cher), il suffit d’inonder le marché avec votre recette dont les ingrédients sont savamment calculés pour brasser large, suffisamment longtemps pour que la plupart des gens oublie que l'art doit pouvoir les déranger.
Et bingo, voilà ADN dino ! Vous polissez les angles de l'expression ET de la pensée, pour optimiser la rencontre de ces deux ensembles : l'émetteur et le récepteur (l'artiste et le public). Vous avez appauvri la proposition artistique ET l'esprit critique du public, mais vous avez rendu vos bénéfices obèses. Vous êtes un grand homme de ces temps putrides. Bravo.
Je vais volontairement jouer les grains de sable dans ton rouage (avec lequel je suis globalement d'accord).
Tu dresses une liste honnête des stéréotypes culturels imposés par la civilisation américaine, mais tu ne le fais pas pour la civilisation japonaise. Or si tu l'avais fait, j'aurais par exemple volontiers opté pour l'idéal patriotique prôné outre-atlantique plutôt que pour la sexualisation des jeunes filles qui obsède les nippons... Quitte à choisir...
Je dis ça pour nuancer la guerre des cultures mais encore une fois, je suis plutôt d'accord avec toi.
Je ne parlerais pas de dégénérescence calculée pour ma part, et je rajouterai qu'une œuvre vidéoludique n'a jamais cessée d'être un produit en réalité. Celà dit, c'est un fait, la créativité, ou démarche artistique, peu importe comment on la nomme...bah elle fout le camp tout doucement si ce n'est pas d'ailleurs déjà fait. Premièrement, le le marché n'ayant cessé de croitre, le jeu vidéo s'est industrialisé . Le public étant plus large, il faut brasser plus large. Ensuite, et c'est indissociable du premier point, les limitations techniques ne sont plus celles de l'époque. Il n'y a pas si longtemps que ça, pour faire du profit, fallait avant sortir du lot, tout simplement. On retrouve encore cette démarche sur la scène indé: tous les jeux qui y ont émergés ces dernière années ont une plus value artistique assez énorme je trouve. Enfin, les temps ont changé j'ai envie de dire. Entre temps, le politiquement correct a été élevé au rang de religion, et la platitude ne semble plus emmerder personne ^^ (c'est comme ça que je le ressens du moins)
Pas faux doit y avoir de ça, je partage ton avis dans l'ensemble même si, parfois ça dépends.
Surement que le ciné influe les jeux vidéos.
En tout cas je suis pas d'accord pour dire que Last Of Us est à mettre dans le même panier que les autres.
Ok il n'y avait pas la double lecture d'un silent hill mais il y avait des personnages marquants, un univers réaliste, et une histoire emouvante du début à la fin (me concernant).
Il fait partie des exceptions.
Et je suis pas un fanboy j'ai passé l'age. Ce jeu fait mieux niveau scénar et mise en scène que la plupart des jeux. Mais ce n'est que mon avis.
Hooper, si tu veux des femmes à poils dans un jeu, par les créateurs de Duke Nukem, il y a Shadow Warrior :D
À l'époque, il me semble que ça avait fait polémique ...
Sinon il y a les jeux dédiés aux porno où tu peux voir des femmes nues.
Après, pour certains jeux grand public, il y a les mods pour jouer les personnages nus comme par exemple Lara Croft dans les derniers Tomb Raider ✌
Faut pas oublier conker les gars
Est ce qu'un autre jeu connu est allé à ce point aussi loin niveau politiquement incorrect.
Pas sûr.
En fait comment ce jeu a-t'il pu voir le jour on se le demande.
Un de mes jeux préférés, je rêve toujours d'un retour de Conker tout en me disant aussi que ça pourrait devenir salement édulcoré, et la licence appartient à Microsoft...
Silent Hill 2 reste à ce jour le jeu vidéo avec le meilleur scénario pour ma part. C'est aussi l'un des seuls à ne pas être surpassé par le cinéma je trouve, car il y a beaucoup de jeux qui ont une bonne narration et une bonne mise en scène mais qui restent dans l'ombre de leurs modèles ciné.
Je dirais aussi que silent hill 2 sait bien se servir de son média pour communiquer des choses. Les portes avec les vérous cassés et les passages volontairement pénibles sont des mécaniques pesantes, désagréables. Mais c'est clairement fait exprès.
Ce jeu brise beaucoup de codes du jeu vidéo.
La caméra est folle (mais géniale), le jeu pète le level design par moments (genre des portes qui TP), le traitement des persos est sérieux, c'est un survival horror qui privilégie le CAC. Enfin y'a un coté atypique. Ah et aussi on incarne un personnage faible, il s'éssoufle vite, et niveau background surtout il est miné par les remors.
Plus l'histoire avance, moins on apprécie le perso qu'on incarne. D'autres exemples de ce style ? À part heavy rain viteuf pas trop.
unchartouille, je dirais plutôt que les portes dans les Silent Hill sont comme les bougies dans les Castlevania, ça occupe, sinon on s'ennuyerait :D
Quel jeu !
Pour Mary, elle était devenue jalouse de son mari parce qu'il est en bonne santé et pas elle. Elle devenait de plus en plus insupportable.
Sinon, maintenant, tu peux faire le "Origins" de la PSP. L'histoire se passe avant les événements de Silent Hill 1.
L'histoire est psychologiquement plus profonde que ce qu'elle en a l'air aux premiers abords.
Un bon jeu de la PSP ✌ (sorti aussi sur ps2)
A tous ceux qui veulent en savoir plus sur ce jeu je vous conseille l’analyse de joakim qui est excellente (d’ailleurs aller voir ses autres analyses qui sont tout aussi excellentes ) Et Hooper si tu veux jouer à un jeu avec un très bon scenario je te conseil shadow of memories il est assez court mais a vraiment un scenario de dingue.
un jeu vidéo aujourd'hui il faut qu'il soit "streamable", le gameplay dispo en masse sur YT etc. Voilà pourquoi on ne trouve plus de scène de cul dans les jeux vidéos et que tout est édulcoré selon moi.