Resident Evil Revelations 2 (1/9)

Le RER 2 prend le cap The Last of Us !
Sérieux, le nombre de similitudes est assez hallucinant (plagiat ? Non, pas par Capcom enfin !), entre les mobs, la progression mi-linéaire/mi-ouverte, la pseudo relation entre les deux persos (ici, parce que dans TLOU, c'était un des meilleurs jeux vidéo avec Uncharted 4 à pousser la narration outre son carcan vidéo-ludique), le loot et les améliorations, on ne sait plus où donner de la grosse tête !
Que dire, si ce n'est que le jeu semble être la version "aboutie" en mode vrai jeu vidéo et vrai RE que le RER premier du nom. Loin de l'idée d'exprimer que les consoles portables ou que ce RER "1" ne proposent qu'un contenu limité, parce que c'est simplement faut, mais on sent dès l'ouverture que ce jeu a été calibré pour les consoles de salon. Du coup, on a moins cette impression de "cheap" du premier, un peu comme si on redécouvrait un ancien RE canonique dépoussiéré !
Ici, exit le radar (l'éclairage des items pour les prendre y ressemble grave mais au moins ici, on peut les voir briller avant), les armes ont enfin une réelle impression de puissance d'impact, le CAC est plus bossé, le système d'esquive à l'air franchement bien foutu (pour une fois), oui, oui sérieux ! Même l'administration des herbes prend du temps et ressemble enfin à quelque chose, tout comme les graphismes globalement réussis, sans compter sur la coop entre les 2 persos et l'ergonomie globale du bouzin (changement d'armes, inventaire, suppression de la map chelou en 3D et cie) qui, je trouve, fonctionne assez bien. En somme, le gameplay global est assez étonnement étoffé. Bref, assez surpris de tout ce défouloir contre ce jeu qui, à vue de gros, nez, même pour un début "d'aventure" à l'air de surpasser en tout point, le déjà sympathique RER 1, monstrueuse claque sur 3DS. En l’occurrence, le jeu est évidemment calibré pour être joué au pad et non pour y être vulgairement porté, ce qui change tout ! L'ambiance est au rendez-vous et on en vient même à s'autoriser à espérer enfin, avoir à faire à un trop rare véritable survival horror ! Ce titre est donc beaucoup plus fin que les autres jeux "grossiers" du genre, dans le grain bien entendu (comme l'était le RER 1). Pour l'instant, je ne vois pas trop ce qu'on reproche au jeu, mais Gagcom oblige, je pense que ça viendra incessamment sous les bons gros pneus !
Le Hoopy aurait sûrement gagné à mettre le jeu en mode survie (incompréhension du Chaton qui ne l'a même pas tant que ça désiré !) au niveau de la difficulté, même si elle est déjà plutôt "ardue" et que les munitions et les soins sont plus limités qu'il n'y paraît. C'est top. En plus l'ambiance est un poil plus flippante que pour les autres opus, en grande partie grâce à l'évacuation d'une bonne partie de la "bonhomie" nanardesque (oui, ça semble possible !) du premier volet ! Ici, on est dans un trip qui paraît, à vue de Gros Zœil, plus "sérieux" et donc trancher avec le premier volet de cette suite. On reste dans un RE avec ses lacunes bien entendu, (par contre ça a l'air beugland tout ce bouzin ! Les mobs marchent dans le vide, la première caisse à péter beugue, la physique est un poil pétée...) on se marrera moins, (quoi que... :p) mais nous pouvons avoir à faire, enfin ici, sur un malentendu, à l'ampleur d'un vrai jeu vidéo.