Ah enfin fini le jeu et j'ai adoré! C'est des mécaniques usées jusqu'à la corde mais ça fonctionne bien sur moi. La DA est vraiment top, techniquement c'est solide, vraiment beaucoup aimé cette aventure :)
Mais s'il fallait être honnête, si on enlève la technique ça me fait penser aux jeux du genre des années 2000, c'est un Banjo dans l'âme. Pas dans le même délire ni la même narration mais oui c'est de la plateforme des années 2000. Pour beaucoup arpenter les levels ça sera de la perte de temps et je peux le comprendre. C'est un gameplay d'antant avec une technique d'aujourd'hui: si vous comprenez ça bah ça passe bien mieux.
Mais le genre plateformer 3D a presque disparu et il serait dommage de passer à côté car clairement c'est un jeu fait par des passionnés pour des passionnés.
Après ya des trucs assez pénibles:
-le parachute devrait s'activer en maintenant la touche saut.
-les capsules de soins qui tombes dans le vide quand on en a besoin.
-j'ai lu que c'était super drôle, j'ai pas trouvé.
-manque de boss.
-certains séquences de plateformes casse gueule.
-lire et jouer: compliqué.
-jsuis pas fan de charadesign du héros.
Moi suis en train de faire le jeu de mon coté sinon, j'aime bien aussi. :)
De même, comme écrit dans le test CanardPC qui correspond bien, c'est le pote d'un pote que t'as connu dans les années 2000, il a pas vraiment changé, mais il est resté cool et ça fait plaisir de le revoir.
Des gens trouvait ça fun, j'imagine. C'est quoi encore ce lvl design à la con. C'est pénible à jouer, c'est inintéressant, on s'emmerde. Ce jeu est creux, je me suis pas mal emmerdé, l'emmerdement était palpable, compliqué ce jeu.
Ces citations aux hasard du Hooper résument bien le jeu. Certaine musiques sont pas mal, mais alors celle des enfants... c'est horrible. Ce jeu, ce gameplay c'est du grand n'importe quoi, une purge. Je regarde une grande partie de ses playtrough en live ou en rediff mais là j'ai pas réussi à tenir. C'est mou, c'est lent... pfff.
Je comprend pas comment on peut aimer un jeu pareil, ça me dépasse. Quelqu'un pourrait m'expliquer ?
Je pense que ça souligne bien qu’on joue tous aux jeux vidéo pour des raisons différentes.
Certains y voient principalement un gameplay mis en avant par une DA, une narration, etc. C’est un jeu avant tout, rendu plus attractif par l’aspect vidéo, même si ça reste des artifices. C’est ce qu’apprécient les ludologues, comme toi.
Moi, à l’inverse, je suis narratologue. Je vois un jeu davantage comme une aventure, une narration, une histoire que je peux traverser. Le gameplay est là pour porter ce qui m’importe moi, donc l’écriture et la narration . C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai jamais pris de plaisir à faire un Mario. La narration est un prétexte pour laisser place au gameplay et non l’inverse. Moi, ça me sort complètement du truc.
En somme, j’ai beau ne pas du tout rejoindre ton avis, je le comprends et le respecte.
Ça prouve bien, finalement, que dans un jeu vidéo, il y a du jeu et de la vidéo… (Bon, c’était un peu bête, exprimé comme ça, mais vous comprenez l’idée.)
Personnellement, je suis fan de l’écriture et de la narration de Tim Schafer, et je dois avouer que j’ai été comblé par ce jeu.
Après, j’avoue que les niveaux sont moins inventifs que le 1er.
Dommage, mais ça reste secondaire pour moi.
Bref… Merci pour cette épopée.
Je pense que ce n’est pas un si grand mal d’être en désaccord du moment que les échanges restent sains.
On est tous passionnés… seulement pas pour les mêmes choses.
On est tous passionnés… seulement pas pour les mêmes choses.
Hooper est aussi passionné par la narration contrairement à ce qu'il a dit. La preuve, il a adoré heavy rain, ou Vanishing of Ethan Carter.
On a tous des moods, des périodes.
Là où on manque de discernement c'est quand on ne rentre pas dans un jeu et qu'on commence à le critiquer pour ce qu'il n'est pas sencé être.
Par exemple tu peux critiquer RE8 en lui reprochant son manque de prise de risque, son coté assisté, couloir, alors que cet opus ne prétend pas révolutionner la formule.
En général quand tu dis ça c'est que tu n'apprécies pas le jeu, mais formuler objectivement ce qui cloche n'est pas facile.
Par moments il faut avoir l'humilité de dire "Je ne suis pas réceptif à ce que le jeu propose".
Après tu peux aussi t'en fouttre de ce que les autres pensent de ton opinion, mais si tu exposes et argumentes ton point de vue, c'est que tu es ouvert à la discussion.
Par moments il faut avoir l'humilité de dire "Je ne suis pas réceptif à ce que le jeu propose".
Cela dit, même s’il râle pas mal, notamment au milieu de la vidéo, je le trouve assez honnête sur ce point à la toute fin.
Il dit qu’il comprend parfaitement que le jeu puisse beaucoup plaire à d’autres personnes, même s’il s’est emmerdé.
Après, pour répondre à ton message plus bas, je ne suis pas non plus fana des réactions excessives du chat. C’est aussi dommage qu’Hooper n’ait pas pris le temps d’analyser les symboles et métaphores de chaque niveau. Personnellement, le niveau de Bob, sur l’alcoolisme, m’avait remué.
Mais bon… Ce n’est pas son truc, donc j’accepte, vraiment.
Je suis conscient, qu’à l’inverse, des gens sont très impliqués dans des œuvres qui me déplaisent, donc je comprends son ressenti.
"Moi, à l’inverse, je suis narratologie. Je vois un jeu davantage comme une aventure, une narration, une histoire que je peux traverser. Le gameplay est là pour porter ce qui m’importe moi, donc l’écriture et la narration . C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai jamais pris de plaisir à faire un Mario. La narration est un prétexte pour laisser place au gameplay et non l’inverse. Moi, ça me sort complètement du truc."
Voila du coup moi j'appel ca le cinéma . C'est pas que j'ai quoique ce soit contre mais je reste dubitatif sur cette logique . C'est un peu comme si je disais " moi ce que j'aime dans une série tv c'est le gameplay " .
Si il faut juger un tel jeux sous l'angle de la narration il faut donc le comparer avec ce qui est comparable , c'est a dire le cinéma et la tv et je trouve que ce genre de produit vidéo ludique qui se vendent de cette façon ne sont pas au niveau des vrais films ou séries tv .
Les phases de gameplay ca te sort de l'histoire . Très souvent en plus elles ne correspondent pas au reste , par exemple : tu sort d'une phase de shoot ou t'as tué des dizaines d'ennemis a toi seul et survécus a 10 balles dans le corps mais dans la cinématique qui suit une simple balle dans le pied t 'empêche de bouger ...
Si le scenario d'un film doit respecter une cohérence c'est pas le cas pour un jeux pour qui la cohérence n'est qu'une contrainte à ce qu'il peut proposer . Si mario avait un scenar de jeux tout les éléments hétérogènes qu'on y trouvent ne pourraient pas fonctionner ensemble et il faudrait les supprimer pour en faire quelque chose de plus cohérent mais de moins , voir pas du tout amusant . On le voit très bien dans tout les jeux ou le scenario est mis en avant , c'est une catastrophe parce que ca ne fait que handicaper les jeux et qu'a la fin on a des produits qui ont le cul entre 2 chaises et qui ne sont ni des bons jeux , ni des bons films et perdent sur les deux tableaux .
Ce que j’appuyais, c’est que j’aime les jeux où le gameplay m’aide à m’investir dans ma narration et non l’inverse.
Et je peux concevoir que ça dépasse les ludologues, mais vraiment, c’est une façon d’apprécier les jeux vidéo. Le jeu vidéo narratif est un genre qui plaît beaucoup à certains et pas du tout à d’autres, tout simplement.
Je citerai The Last of Us 2, le genre du P&C en général, Psychonauts, du coup, même beaucoup de RPG en réalité…
Un jeu vidéo, ça reste, mine de rien, un mélange de beaucoup de formes d’art. On a des créateurs de jeux qui pensent aux jeux différemment.
Et là, par exemple, comme le souligne bien Hooper à la fin de son live, Schafer et son équipe ont réfléchi avant tout à leurs univers et narration et ont mis leur gameplay juste au service de ça. Du coup, pour moi, le gameplay me sort pas de l’histoire. Au contraire, même, il n’y fait rentrer encore plus.
Je comprends qu’on soit complètement hermétique à cette démarche, après, mais moi, ça me parle bien plus.
Je ne trouve pas du tout que les jeux narratifs ont le cul entre deux chaises, justement.
Et ce que j’aime dans le JV, par rapport au cinéma, c’est mon implication en tant que joueur, aussi minime soit-elle. C’est moi qui agis, je ne suis pas passif, et, de ce fait, je ne reçois pas exactement la narration comme quand je regarde une série ou autre. Tout comme la littérature, par exemple, où j’imagine les choses à ma façon en les lisant au lieu de recevoir une seule vision, celle du réalisateur.
Ce sont différentes façons d’exprimer la narration, finalement.
Et j’insiste, encore une fois, je pige tout à fait qu’on s’en foute, qu’on attende pas ça d’un jeu vidéo.
Ce que je veux vraiment exprimer, c’est qu’on ne joue pas aux jeux pour les mêmes raisons.
Je suis complètement d'accord sur le rapprochement avec The last of us et certains RPG . Pour moi ils ont les mêmes caractéristiques que j'assimile a des défauts en tant que jeux .
J'ai pas vraiment de soucis sur le principe mais la façon dont c'est fait me pose souci parce que j'ai pas vraiment l'impression d'incarner le personnage puisqu'il est incarné par un vrais acteurs qui lui prête sa voie a ma place .
Y'a aussi le fait que beaucoup assimilent et confondent dialogues et scenario/narration . Pour moi y'a certaine grosses licences de rpg japonais qui proposent des dialogues mais pas tellement de scenario a proprement parler et ou finalement au lieu de raconter une histoire et te la faire vivre on te fout des personnages qui en parlent et qui ne la vivent que dans les cinématiques ... et ca même en tant que narration sans même parler de jeux vidéo c'est un défaut .
Peut être que je passe a coté d'un aspect , ca serait intéressant d'avoir ton avis sur en quoi exactement le coté jeux est au service de la narration avec des exemples ect .
Je te rejoins sur tout ce que tu dis, du coup, comme quoi !
Effectivement, je fais bien la différence entre dialogues, scénario (l’histoire) et narration (la façon dont elle est racontée).
En fait, j’irai même jusqu’à dire que je n’ai aucun mal à faire un jeu avec une histoire simple voire basique tant qu’elle est bien racontée.
Je ne pense pas que tu « passes à côté » de quoi que ce soit, sinon. Je pense qu’on a pas exactement les mêmes attentes.
Dans Psychonauts, par exemple, j’ai vraiment l’impression d’explorer l’esprit d’une autre personne, à mon rythme, et de découvrir tous ses aspects, sa souffrance, et du coup, de l’affronter. Je me sens impliqué parce que j’avance à mon rythme, c’est moi qui fais les actions. Alors, certes, ça reste linéaire, j’ai pas une liberté totale, loin de là même, mais j’ai le sentiment que c’est grâce à moi que les choses avancent, contrairement à un film où je suis juste spectateur, je n’incarne aucun personnage.
J’interagis avec l’histoire en somme… Du coup, je recherche moins une expérience bac à sable, si ça a du sens. Je vois moins un jeu vidéo comme un moyen de m’amuser comme je le souhaite, de relever des défis dans un monde, plus comme une histoire où je suis acteur.
Quand je frappe des ennemis dans Psychonauts, je me sens comme un super-héros du mental qui combat des maladies mentales. Quand je me promène, je me sens comme un explorateur qui observe chaque recoin d’un cerveau malade pour mieux le comprendre. Quand je me balade sur la grosse boule dans le niveau do bowling ou que j’essaye vite de faire les recettes dans le monde de la cuisine, j’ai l’impression de vivre un peu les traumatismes des personnages, l’aspect OCD de Ford et sa culpabilité d’avoir « roulé » sur des tas de gens qui sont morts par sa faute et le stress intense, la panique, le manque de confiance en soi pour l’autre.
Bref, je vois tous ces aspects comme des images, une part de vécu que je partage.
Je peux donner plus d’exemples, après.
En tout cas, encore une fois, j’insiste, je comprends tout à fait qu’on adhère pas du tout à cette façon de faire.
Je suis un peu obligé de te croire sur parole pour psychonauts parce que j'y ai jamais joué et pour le coup j'ai pas suivis les lives . Un autre trucs qui me sort complètement de l'histoire dans ce genre de jeux c'est hooper , j'ai laché l'affaire quand c'est ce genre de jeux avec lui parce que c'est impossible de rentrer dedans par son intermédiaire ( et vas y que j'comprend rien , et que j'discute avec le tchat , et que j'te fait intervenir mocky ,et que je cherche des secrets pendant que les pnj me parlent ... ). C'est comme essayer de regarder un film avec un hyperactif .
Pourtant une de mes épopée préférée c'est celle de the vanishing of Ethan Carter mais la pour le coup le scenario était relativement simple et prétexte à l'exploration et au mystère à mes yeux . La vrais histoire étant celle que l'on vit en jouant dans les phases de jeux , comme dans les premiers RE ou les silent hill par exemple .
Bah pas vraiment tu sais on trouve exactement les mêmes types de débats en cinéma ^^
Est-ce que la mise en scène (incluant le découpage, le cadrage, le montage, ect ...) est l'élément central, distinctif du cinéma ? Si oui, le champ de l'écriture n'est que secondaire dans cette forme d'art, et peut tout à fait se plier aux besoins de la mise en scène de la même façon que le scénario est pensé en fonction du gameplay dans le jeu vidéo.
Jusqu'à preuve du contraire, le domaine central de l'écriture ... c'est la littérature. Alors ça veut pas dire qu'on ne peut pas prioriser la narration en temps que joueur, mais ça veut dire que le jeu vidéo n'est pas pensé pour ça à la base. C'est pas ça la spécificité du média.
Cela n'empeche que les phases de non-gameplay de Psychonaut 2 le rapprochent plus d'un film d'animation que d'un jeu vidéo. C'est ce qu'il a voulu dire.
Par contre qu'il y'ai des gens qui preferent ça je n'y vois rien d'illogique. C'est une sorte d'experience multi-media quoi.
En effet tu as raison , le cinéma c'est l'art de la mise en scène .
La narration c'est de la dramaturgie et de la littérature . Après on met en scène cette narration par écrit , à l'oral ou par image mais pas le contraire . Un film , un roman ou une fiction audio c'est la mise en scène qui s'adapte au récit et surement pas le contraire .
A priori un vrais cinéphile n'a pas besoin de narration ou d'un récit prétexte à la mise en scène pour trouver son bonheur , les clips vidéos en sont la preuve avec leur mise en scène pure .
En conclusion je dirai que pour le cinéma comme pour le jeux vidéo la narration est handicapante quand elle n'est pas au service du média concerné .
La seule différence c'est que dans un film on met le cinéma et la musique au service de la fiction la ou pour les phases de jeux ca ne fonctionne pas .Ca provoque l'effet inverse parce que , contrairement au cinéma et à la musique , quand on joue on apprécie pas en tant que spectateur passif l'art que l'ont nous propose mais nous sommes actifs et ca comporte forcement une part d'improvisation ou on laisse au spectateur les commandes et surtout un objectif avec tout ce que ca implique en terme de gagner ou de perdre.
Dans l'art il n'a pas d 'objectif à remplir et on ne perd pas sous prétexte qu'on a pas été suffisamment bon.
Les phases de jeux dans ce genre de produit sont comme les pubs dans la série tv ou les entractes au cinéma sauf qu'on est obliger de se les taper de façon active jusqu'à ce qu'on les réussisse et qu'on peut pas en profiter pour allé pisser .
Slt Hoopy, sache que la plupart des jeux AA aujourd'hui sont en VOSTFR comme par exemple Kena, It Takes two.
Malheureusement c'est la VO qui prime sur la VF pour ces jeux, problème de budget je pense.
Donc mettre en avant ce défaut pour ce jeu en particulier n'est pas très bien trouvé.
Alors oui ça parle, et même beaucoup mais reprenons It Takes two ça parlait aussi beaucoup et tu n'as pas mis ça en avant dans ses défauts.
Pour moi les 2 points noirs de ce jeux sont le fait qu'il soit juste en démat car oui même s'il est inclus dans le gamepass si tu ne possède qu'une playstation tu débourse quand même 60 euros ( 42 en promo en ce moment), c'est beaucoup trop cher jusqu'à 30 balles à la rigueur mais pas plus.
Le second défaut pour moi c'est lorsqu'on essaye de faire les 100% des niveaux, et là on se rend compte que le niveau n'est pas disponible en entier, mais segmenté en zones.
Je trouve ça dommage de n'avoir que des bouts de niveaux.
Pour son côté déluré à la base le jeu était Kickstarte donc il fallait plaire au plus grand nombre.
Après le jeu est dans le gamepass, là aussi il doit y avoir un cahier des charges et il faut plaire au plus grand nombre.
Le premier ne s'est pas vendu, avoir la suite est un miracle en soit, alors oui il n'est pas parfait mais il est là, c'est comme ceux qui attendent la fin de Shenmue, le fait d'avoir une suite leur suffit.
Je prèfère un jeu comme ça plutôt qu'un énième Call of, Far Cry, Assassin's Creed...
Le problème c'est absolument pas la version Anglaise mais le manque de version Français, alors que la version Française du 1er étais l'une voir carrément la plus grande VF entendu dans un jeu vidéo EVER, pour ça qu'il en parle comme un "défaut".
Citation:
Pour son côté déluré à la base le jeu était Kickstarte donc il fallait plaire au plus grand nombre.
Après le jeu est dans le gamepass, là aussi il doit y avoir un cahier des charges et il faut plaire au plus grand nombre.
Non pas du tout sais pas pourquoi tu dit ça aucun rapport avec le gamepass ni Kickstarter.
Il n'y a pas de VF par manque de budget, et pour le côté déluré quand tu sais que derrière toi il y a des centaines de personnes qui t'ont financé, il faut leur plaire, tu as une pression supplémentaire du coup tu te permet moins de chose.
Pareil pour le Gamepass il doit y avoir des accords et un cahier des charges avec des cases à cocher pour plaire aux plus grands nombres.
En tant que fan du premier, je partage plutôt ton avis sur le jeu. Outre le manque de VF qui se fait clairement ressentir, le côté déjanté des dialogues est assez gentillet dans celui-ci. Le précédent était vraiment unique dans ses voix - même en VO -, là c'est quand même bien plus classique. Du coup, je me suis beaucoup moins attaché aux différents personnages et le scénario m'est passé un peu sous le nez. Je ne dis pas qu'il est mauvais, loin de là, mais j'ai été moins impliqué de par les choix qu'a pris le jeu.
Par contre niveau gameplay, je trouve que tu exagères. Il est véridique que ce n'est pas du Rayman, mais ça se tient carrément. Il y a toujours eu un côté flottant dans Psychonauts, c'est aussi ça qui le caractérise. Honnêtement, hormis sur 2/3 passages, j'ai jamais été embêté par ce dernier. Tu es peut-être trop bloqué dans tes propres doctrines sur comment doit/devrait être un gameplay.
Pour revenir aux problèmes ; il y en a également un sur la gestion des niveaux, ils sont certes plus nombreux que dans le premier, mais aussi bien plus courts et moins intéressants. Dans la deuxième partie du jeu, j'ai eu l'impression d'assister à un enchaînement sans queue ni tête d'environnements qui, de plus, bénéficiaient de trop de coupures cinématiques plombant le rythme. Puis même, l'original avait des énigmes bien plus inventives qui pouvaient être assez compliquées, ici c'est une promenade de santé...
Évidemment, je salue tout même le boulot sur la D.A irréprochable et la musique, sans doute le seul point que je préfère à l'opus de 2005. De surcroît, et malgré l'échec retentissant du précédent, c'était assez couillu de sortir ce titre. Donc respect !
Citation:L'homme-moustache, c'est Herbert Moon de Red Dead.
Ah bordel, merci !!! Je savais bien qu'il me disait quelque chose mais je n'arrivais pas à le resituer ...
Reeves en plus bouffi, en effet, bien vu. :p
L'homme-moustache, c'est Herbert Moon de Red Dead. Et l'homme-poulpe, c'est Le Martialou, mais c'est suggéré. J'espère ...
Citation:Son look est calqué sur celui du chanteur country Kenny Rogers, surtout pour les tifs. :p
Il a aussi un petit air de Keanu Reeves je trouve.
Et le gagnant ...
il faut faire Blood Omen 2 si tu veux comprendre la fin de Soul Reaver 2 . Ensuite tu finis avec Défiance.
Pour Soul Reaver 1 les dev avaient pas assez de temps ...
27 Commentaires
Ah enfin fini le jeu et j'ai adoré! C'est des mécaniques usées jusqu'à la corde mais ça fonctionne bien sur moi. La DA est vraiment top, techniquement c'est solide, vraiment beaucoup aimé cette aventure :)
Mais s'il fallait être honnête, si on enlève la technique ça me fait penser aux jeux du genre des années 2000, c'est un Banjo dans l'âme. Pas dans le même délire ni la même narration mais oui c'est de la plateforme des années 2000. Pour beaucoup arpenter les levels ça sera de la perte de temps et je peux le comprendre. C'est un gameplay d'antant avec une technique d'aujourd'hui: si vous comprenez ça bah ça passe bien mieux.
Mais le genre plateformer 3D a presque disparu et il serait dommage de passer à côté car clairement c'est un jeu fait par des passionnés pour des passionnés.
Après ya des trucs assez pénibles:
-le parachute devrait s'activer en maintenant la touche saut.
-les capsules de soins qui tombes dans le vide quand on en a besoin.
-j'ai lu que c'était super drôle, j'ai pas trouvé.
-manque de boss.
-certains séquences de plateformes casse gueule.
-lire et jouer: compliqué.
-jsuis pas fan de charadesign du héros.
Tu devrais copier coller ton message sur le topic du jeu
https://www.hooper.fr/forums/modern-gaming/ps4xonepcxs-psychonauts-2-le-25-aout-2021?page=14
Moi suis en train de faire le jeu de mon coté sinon, j'aime bien aussi. :)
De même, comme écrit dans le test CanardPC qui correspond bien, c'est le pote d'un pote que t'as connu dans les années 2000, il a pas vraiment changé, mais il est resté cool et ça fait plaisir de le revoir.
Des gens trouvait ça fun, j'imagine. C'est quoi encore ce lvl design à la con. C'est pénible à jouer, c'est inintéressant, on s'emmerde. Ce jeu est creux, je me suis pas mal emmerdé, l'emmerdement était palpable, compliqué ce jeu.
Ces citations aux hasard du Hooper résument bien le jeu. Certaine musiques sont pas mal, mais alors celle des enfants... c'est horrible. Ce jeu, ce gameplay c'est du grand n'importe quoi, une purge. Je regarde une grande partie de ses playtrough en live ou en rediff mais là j'ai pas réussi à tenir. C'est mou, c'est lent... pfff.
Je comprend pas comment on peut aimer un jeu pareil, ça me dépasse. Quelqu'un pourrait m'expliquer ?
Je pense que ça souligne bien qu’on joue tous aux jeux vidéo pour des raisons différentes.
Certains y voient principalement un gameplay mis en avant par une DA, une narration, etc. C’est un jeu avant tout, rendu plus attractif par l’aspect vidéo, même si ça reste des artifices. C’est ce qu’apprécient les ludologues, comme toi.
Moi, à l’inverse, je suis narratologue. Je vois un jeu davantage comme une aventure, une narration, une histoire que je peux traverser. Le gameplay est là pour porter ce qui m’importe moi, donc l’écriture et la narration . C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai jamais pris de plaisir à faire un Mario. La narration est un prétexte pour laisser place au gameplay et non l’inverse. Moi, ça me sort complètement du truc.
En somme, j’ai beau ne pas du tout rejoindre ton avis, je le comprends et le respecte.
Ça prouve bien, finalement, que dans un jeu vidéo, il y a du jeu et de la vidéo… (Bon, c’était un peu bête, exprimé comme ça, mais vous comprenez l’idée.)
Personnellement, je suis fan de l’écriture et de la narration de Tim Schafer, et je dois avouer que j’ai été comblé par ce jeu.
Après, j’avoue que les niveaux sont moins inventifs que le 1er.
Dommage, mais ça reste secondaire pour moi.
Bref… Merci pour cette épopée.
Je pense que ce n’est pas un si grand mal d’être en désaccord du moment que les échanges restent sains.
On est tous passionnés… seulement pas pour les mêmes choses.
Hooper est aussi passionné par la narration contrairement à ce qu'il a dit. La preuve, il a adoré heavy rain, ou Vanishing of Ethan Carter.
On a tous des moods, des périodes.
Là où on manque de discernement c'est quand on ne rentre pas dans un jeu et qu'on commence à le critiquer pour ce qu'il n'est pas sencé être.
Par exemple tu peux critiquer RE8 en lui reprochant son manque de prise de risque, son coté assisté, couloir, alors que cet opus ne prétend pas révolutionner la formule.
En général quand tu dis ça c'est que tu n'apprécies pas le jeu, mais formuler objectivement ce qui cloche n'est pas facile.
Par moments il faut avoir l'humilité de dire "Je ne suis pas réceptif à ce que le jeu propose".
Après tu peux aussi t'en fouttre de ce que les autres pensent de ton opinion, mais si tu exposes et argumentes ton point de vue, c'est que tu es ouvert à la discussion.
Et discussion il y a eu, et prise de bec aussi.
Cela dit, même s’il râle pas mal, notamment au milieu de la vidéo, je le trouve assez honnête sur ce point à la toute fin.
Il dit qu’il comprend parfaitement que le jeu puisse beaucoup plaire à d’autres personnes, même s’il s’est emmerdé.
Après, pour répondre à ton message plus bas, je ne suis pas non plus fana des réactions excessives du chat. C’est aussi dommage qu’Hooper n’ait pas pris le temps d’analyser les symboles et métaphores de chaque niveau. Personnellement, le niveau de Bob, sur l’alcoolisme, m’avait remué.
Mais bon… Ce n’est pas son truc, donc j’accepte, vraiment.
Je suis conscient, qu’à l’inverse, des gens sont très impliqués dans des œuvres qui me déplaisent, donc je comprends son ressenti.
"Moi, à l’inverse, je suis narratologie. Je vois un jeu davantage comme une aventure, une narration, une histoire que je peux traverser. Le gameplay est là pour porter ce qui m’importe moi, donc l’écriture et la narration . C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai jamais pris de plaisir à faire un Mario. La narration est un prétexte pour laisser place au gameplay et non l’inverse. Moi, ça me sort complètement du truc."
Voila du coup moi j'appel ca le cinéma . C'est pas que j'ai quoique ce soit contre mais je reste dubitatif sur cette logique . C'est un peu comme si je disais " moi ce que j'aime dans une série tv c'est le gameplay " .
Si il faut juger un tel jeux sous l'angle de la narration il faut donc le comparer avec ce qui est comparable , c'est a dire le cinéma et la tv et je trouve que ce genre de produit vidéo ludique qui se vendent de cette façon ne sont pas au niveau des vrais films ou séries tv .
Les phases de gameplay ca te sort de l'histoire . Très souvent en plus elles ne correspondent pas au reste , par exemple : tu sort d'une phase de shoot ou t'as tué des dizaines d'ennemis a toi seul et survécus a 10 balles dans le corps mais dans la cinématique qui suit une simple balle dans le pied t 'empêche de bouger ...
Si le scenario d'un film doit respecter une cohérence c'est pas le cas pour un jeux pour qui la cohérence n'est qu'une contrainte à ce qu'il peut proposer . Si mario avait un scenar de jeux tout les éléments hétérogènes qu'on y trouvent ne pourraient pas fonctionner ensemble et il faudrait les supprimer pour en faire quelque chose de plus cohérent mais de moins , voir pas du tout amusant . On le voit très bien dans tout les jeux ou le scenario est mis en avant , c'est une catastrophe parce que ca ne fait que handicaper les jeux et qu'a la fin on a des produits qui ont le cul entre 2 chaises et qui ne sont ni des bons jeux , ni des bons films et perdent sur les deux tableaux .
Ce que j’appuyais, c’est que j’aime les jeux où le gameplay m’aide à m’investir dans ma narration et non l’inverse.
Et je peux concevoir que ça dépasse les ludologues, mais vraiment, c’est une façon d’apprécier les jeux vidéo. Le jeu vidéo narratif est un genre qui plaît beaucoup à certains et pas du tout à d’autres, tout simplement.
Je citerai The Last of Us 2, le genre du P&C en général, Psychonauts, du coup, même beaucoup de RPG en réalité…
Un jeu vidéo, ça reste, mine de rien, un mélange de beaucoup de formes d’art. On a des créateurs de jeux qui pensent aux jeux différemment.
Et là, par exemple, comme le souligne bien Hooper à la fin de son live, Schafer et son équipe ont réfléchi avant tout à leurs univers et narration et ont mis leur gameplay juste au service de ça. Du coup, pour moi, le gameplay me sort pas de l’histoire. Au contraire, même, il n’y fait rentrer encore plus.
Je comprends qu’on soit complètement hermétique à cette démarche, après, mais moi, ça me parle bien plus.
Je ne trouve pas du tout que les jeux narratifs ont le cul entre deux chaises, justement.
Et ce que j’aime dans le JV, par rapport au cinéma, c’est mon implication en tant que joueur, aussi minime soit-elle. C’est moi qui agis, je ne suis pas passif, et, de ce fait, je ne reçois pas exactement la narration comme quand je regarde une série ou autre. Tout comme la littérature, par exemple, où j’imagine les choses à ma façon en les lisant au lieu de recevoir une seule vision, celle du réalisateur.
Ce sont différentes façons d’exprimer la narration, finalement.
Et j’insiste, encore une fois, je pige tout à fait qu’on s’en foute, qu’on attende pas ça d’un jeu vidéo.
Ce que je veux vraiment exprimer, c’est qu’on ne joue pas aux jeux pour les mêmes raisons.
Je suis complètement d'accord sur le rapprochement avec The last of us et certains RPG . Pour moi ils ont les mêmes caractéristiques que j'assimile a des défauts en tant que jeux .
J'ai pas vraiment de soucis sur le principe mais la façon dont c'est fait me pose souci parce que j'ai pas vraiment l'impression d'incarner le personnage puisqu'il est incarné par un vrais acteurs qui lui prête sa voie a ma place .
Y'a aussi le fait que beaucoup assimilent et confondent dialogues et scenario/narration . Pour moi y'a certaine grosses licences de rpg japonais qui proposent des dialogues mais pas tellement de scenario a proprement parler et ou finalement au lieu de raconter une histoire et te la faire vivre on te fout des personnages qui en parlent et qui ne la vivent que dans les cinématiques ... et ca même en tant que narration sans même parler de jeux vidéo c'est un défaut .
Peut être que je passe a coté d'un aspect , ca serait intéressant d'avoir ton avis sur en quoi exactement le coté jeux est au service de la narration avec des exemples ect .
Je te rejoins sur tout ce que tu dis, du coup, comme quoi !
Effectivement, je fais bien la différence entre dialogues, scénario (l’histoire) et narration (la façon dont elle est racontée).
En fait, j’irai même jusqu’à dire que je n’ai aucun mal à faire un jeu avec une histoire simple voire basique tant qu’elle est bien racontée.
Je ne pense pas que tu « passes à côté » de quoi que ce soit, sinon. Je pense qu’on a pas exactement les mêmes attentes.
Dans Psychonauts, par exemple, j’ai vraiment l’impression d’explorer l’esprit d’une autre personne, à mon rythme, et de découvrir tous ses aspects, sa souffrance, et du coup, de l’affronter. Je me sens impliqué parce que j’avance à mon rythme, c’est moi qui fais les actions. Alors, certes, ça reste linéaire, j’ai pas une liberté totale, loin de là même, mais j’ai le sentiment que c’est grâce à moi que les choses avancent, contrairement à un film où je suis juste spectateur, je n’incarne aucun personnage.
J’interagis avec l’histoire en somme… Du coup, je recherche moins une expérience bac à sable, si ça a du sens. Je vois moins un jeu vidéo comme un moyen de m’amuser comme je le souhaite, de relever des défis dans un monde, plus comme une histoire où je suis acteur.
Quand je frappe des ennemis dans Psychonauts, je me sens comme un super-héros du mental qui combat des maladies mentales. Quand je me promène, je me sens comme un explorateur qui observe chaque recoin d’un cerveau malade pour mieux le comprendre. Quand je me balade sur la grosse boule dans le niveau do bowling ou que j’essaye vite de faire les recettes dans le monde de la cuisine, j’ai l’impression de vivre un peu les traumatismes des personnages, l’aspect OCD de Ford et sa culpabilité d’avoir « roulé » sur des tas de gens qui sont morts par sa faute et le stress intense, la panique, le manque de confiance en soi pour l’autre.
Bref, je vois tous ces aspects comme des images, une part de vécu que je partage.
Je peux donner plus d’exemples, après.
En tout cas, encore une fois, j’insiste, je comprends tout à fait qu’on adhère pas du tout à cette façon de faire.
Je suis un peu obligé de te croire sur parole pour psychonauts parce que j'y ai jamais joué et pour le coup j'ai pas suivis les lives . Un autre trucs qui me sort complètement de l'histoire dans ce genre de jeux c'est hooper , j'ai laché l'affaire quand c'est ce genre de jeux avec lui parce que c'est impossible de rentrer dedans par son intermédiaire ( et vas y que j'comprend rien , et que j'discute avec le tchat , et que j'te fait intervenir mocky ,et que je cherche des secrets pendant que les pnj me parlent ... ). C'est comme essayer de regarder un film avec un hyperactif .
Pourtant une de mes épopée préférée c'est celle de the vanishing of Ethan Carter mais la pour le coup le scenario était relativement simple et prétexte à l'exploration et au mystère à mes yeux . La vrais histoire étant celle que l'on vit en jouant dans les phases de jeux , comme dans les premiers RE ou les silent hill par exemple .
Bah pas vraiment tu sais on trouve exactement les mêmes types de débats en cinéma ^^
Est-ce que la mise en scène (incluant le découpage, le cadrage, le montage, ect ...) est l'élément central, distinctif du cinéma ? Si oui, le champ de l'écriture n'est que secondaire dans cette forme d'art, et peut tout à fait se plier aux besoins de la mise en scène de la même façon que le scénario est pensé en fonction du gameplay dans le jeu vidéo.
Jusqu'à preuve du contraire, le domaine central de l'écriture ... c'est la littérature. Alors ça veut pas dire qu'on ne peut pas prioriser la narration en temps que joueur, mais ça veut dire que le jeu vidéo n'est pas pensé pour ça à la base. C'est pas ça la spécificité du média.
Cela n'empeche que les phases de non-gameplay de Psychonaut 2 le rapprochent plus d'un film d'animation que d'un jeu vidéo. C'est ce qu'il a voulu dire.
Par contre qu'il y'ai des gens qui preferent ça je n'y vois rien d'illogique. C'est une sorte d'experience multi-media quoi.
En effet tu as raison , le cinéma c'est l'art de la mise en scène .
La narration c'est de la dramaturgie et de la littérature . Après on met en scène cette narration par écrit , à l'oral ou par image mais pas le contraire . Un film , un roman ou une fiction audio c'est la mise en scène qui s'adapte au récit et surement pas le contraire .
A priori un vrais cinéphile n'a pas besoin de narration ou d'un récit prétexte à la mise en scène pour trouver son bonheur , les clips vidéos en sont la preuve avec leur mise en scène pure .
En conclusion je dirai que pour le cinéma comme pour le jeux vidéo la narration est handicapante quand elle n'est pas au service du média concerné .
La seule différence c'est que dans un film on met le cinéma et la musique au service de la fiction la ou pour les phases de jeux ca ne fonctionne pas .Ca provoque l'effet inverse parce que , contrairement au cinéma et à la musique , quand on joue on apprécie pas en tant que spectateur passif l'art que l'ont nous propose mais nous sommes actifs et ca comporte forcement une part d'improvisation ou on laisse au spectateur les commandes et surtout un objectif avec tout ce que ca implique en terme de gagner ou de perdre.
Dans l'art il n'a pas d 'objectif à remplir et on ne perd pas sous prétexte qu'on a pas été suffisamment bon.
Les phases de jeux dans ce genre de produit sont comme les pubs dans la série tv ou les entractes au cinéma sauf qu'on est obliger de se les taper de façon active jusqu'à ce qu'on les réussisse et qu'on peut pas en profiter pour allé pisser .
Le chant des enfants qui tourne en boucle dans le parc d'attraction me fait penser au châtiment de Freezer en enfer :
Slt Hoopy, sache que la plupart des jeux AA aujourd'hui sont en VOSTFR comme par exemple Kena, It Takes two.
Malheureusement c'est la VO qui prime sur la VF pour ces jeux, problème de budget je pense.
Donc mettre en avant ce défaut pour ce jeu en particulier n'est pas très bien trouvé.
Alors oui ça parle, et même beaucoup mais reprenons It Takes two ça parlait aussi beaucoup et tu n'as pas mis ça en avant dans ses défauts.
Pour moi les 2 points noirs de ce jeux sont le fait qu'il soit juste en démat car oui même s'il est inclus dans le gamepass si tu ne possède qu'une playstation tu débourse quand même 60 euros ( 42 en promo en ce moment), c'est beaucoup trop cher jusqu'à 30 balles à la rigueur mais pas plus.
Le second défaut pour moi c'est lorsqu'on essaye de faire les 100% des niveaux, et là on se rend compte que le niveau n'est pas disponible en entier, mais segmenté en zones.
Je trouve ça dommage de n'avoir que des bouts de niveaux.
Pour son côté déluré à la base le jeu était Kickstarte donc il fallait plaire au plus grand nombre.
Après le jeu est dans le gamepass, là aussi il doit y avoir un cahier des charges et il faut plaire au plus grand nombre.
Le premier ne s'est pas vendu, avoir la suite est un miracle en soit, alors oui il n'est pas parfait mais il est là, c'est comme ceux qui attendent la fin de Shenmue, le fait d'avoir une suite leur suffit.
Je prèfère un jeu comme ça plutôt qu'un énième Call of, Far Cry, Assassin's Creed...
Le problème c'est absolument pas la version Anglaise mais le manque de version Français, alors que la version Française du 1er étais l'une voir carrément la plus grande VF entendu dans un jeu vidéo EVER, pour ça qu'il en parle comme un "défaut".
Non pas du tout sais pas pourquoi tu dit ça aucun rapport avec le gamepass ni Kickstarter.
Il n'y a pas de VF par manque de budget, et pour le côté déluré quand tu sais que derrière toi il y a des centaines de personnes qui t'ont financé, il faut leur plaire, tu as une pression supplémentaire du coup tu te permet moins de chose.
Pareil pour le Gamepass il doit y avoir des accords et un cahier des charges avec des cases à cocher pour plaire aux plus grands nombres.
En tant que fan du premier, je partage plutôt ton avis sur le jeu. Outre le manque de VF qui se fait clairement ressentir, le côté déjanté des dialogues est assez gentillet dans celui-ci. Le précédent était vraiment unique dans ses voix - même en VO -, là c'est quand même bien plus classique. Du coup, je me suis beaucoup moins attaché aux différents personnages et le scénario m'est passé un peu sous le nez. Je ne dis pas qu'il est mauvais, loin de là, mais j'ai été moins impliqué de par les choix qu'a pris le jeu.
Par contre niveau gameplay, je trouve que tu exagères. Il est véridique que ce n'est pas du Rayman, mais ça se tient carrément. Il y a toujours eu un côté flottant dans Psychonauts, c'est aussi ça qui le caractérise. Honnêtement, hormis sur 2/3 passages, j'ai jamais été embêté par ce dernier. Tu es peut-être trop bloqué dans tes propres doctrines sur comment doit/devrait être un gameplay.
Pour revenir aux problèmes ; il y en a également un sur la gestion des niveaux, ils sont certes plus nombreux que dans le premier, mais aussi bien plus courts et moins intéressants. Dans la deuxième partie du jeu, j'ai eu l'impression d'assister à un enchaînement sans queue ni tête d'environnements qui, de plus, bénéficiaient de trop de coupures cinématiques plombant le rythme. Puis même, l'original avait des énigmes bien plus inventives qui pouvaient être assez compliquées, ici c'est une promenade de santé...
Évidemment, je salue tout même le boulot sur la D.A irréprochable et la musique, sans doute le seul point que je préfère à l'opus de 2005. De surcroît, et malgré l'échec retentissant du précédent, c'était assez couillu de sortir ce titre. Donc respect !
Mais globalement déçu.