J'avais complétement oublié ce jeu jusqu'à ce que je retombe par hasard sur les redifs de ces lives, ducoup je me suis tout refais. J'ai toujours eu une sorte de tendresse pour ce jeu, malgré ses défauts énormes. Il était quand même vachement généreux, et aussi beaucoup trop ambitieux, on le voit bien dans la quantité de features que ce Kakarot propose, sans pour autant en maîtriser une seule. Une épopée que j'aime beaucoup en tous cas.
Thème résumé des épisodes précédents: ici et ici
Thème entrainement Gohan: ici
Thème Namek: ici et ici
Thème Cyborgs et Thème la période avant tournoi: ici et ici
Thème Cell Perfect: ici et ici
Thème Gohan Great SM: ici
Thème épisodes Boo: ici
L'intro: ici
Je me permettrai même d'aller plus loin au risque de choqué les sourds, tous les thèmes sont en général plutôt bons, je ne parle même pas de ceux de l’animé, alors certes ils sont remixé, donc moins bons car on a pas l'habitude, mais "moins bons" ne veut pas dire "mauvais" et quand tu joues 10h par jour forcement qu'un thème peut te sortir par les oreilles.
Le thème original de Cell Perfect: ici
Le thème original de Ginyou/Namek: ici
Persos super bien fait franchement, et visiter les environnement c'est génial, dommage que le jeu ressemble trop à un moteur 3d de base, et grand regret LES MUSIQUES, j'espère qu'ils vont corriger ce point avec l'ajout de l'intégralité des musiques originales ou au moins les 10 meilleures, des bonnes musiques de combat aurait multiplié l'intérêt du jeu par 2 ou 3. aussi les voix françaises mais on peut rêver.
Dragon Ball Kakarot, c'est le rêve devenu réalité de tous fans de la franchise éponyme, du moins sur le papier. C'est aussi surtout un Genkidama de fan service dans la tronche. La licence oscillant entre le mauvais et le moyen, jusqu’au très récent Dragon Ball Fighterz qui fut une belle bouffée d'air frais pour les guerriers Z mais aussi les joueurs. Bandaï et CyberConnect 2 (connus notamment pour leur travail sur les différents épisodes de Naruto Ultimate Ninja Storm) nous proposent une nouvelle façon de jouer dans l'univers créé par Akira Toriyama, un A-RPG Open World (ou presque) c'est donc par ce prisme que nous allons pour incarner Goku et toute la clique, tout du moins les plus importants de cette dernière.
Les yeux plus gros que le ventre ou peur d'essuyer des critiques des joueurs, le studio nous permet de retracer l'entièreté de la saga Z -de Raditz à Majin Buu- pour un résultat très inégal. Si l'idée d'incarner Goku et les autres dans un open world peut séduire, il suffit de connaitre un peu la licence pour se rendre compte que le choix de faire de DBZ Kakarot un A-Rpg est assez surprenant, l'univers, notamment la partie adapté pour le jeu s'y prêtant assez mal.
On ne peut s'empêcher d'avoir les yeux qui piquent, quand à la vue de certaines textures qui à l'instar de le time machine de Trunks nous renvoient loin dans le passé. Le jeu n'est pas moche mais il n'est pas non plus flatteur, en 2020 et après moult open world techniquement bluffants, ce DBZ Kakarot fait tout de même peine à voir, sauvé par la direction artistique de l'univers qu'il adapte il n'en reste pas moins faiblard techniquement parlant. Mention pour les épaves dans les fonds marins dans la zone des îles qui sont d'une rare laideur. Heureusement et c'est l'un des points forts du titre, les héros jouables et personnages importants de l'histoire sont très bien modélisés, on peut pas en dire autant des PNJs qui n'ont pas eu droit au même traitement.
Mais quand bien même l'idée de pouvoir se déplacer librement sur Namek, dans les montagnes de l’affrontement contre les saiyans est alléchante, force est de reconnaitre que l'anime d'origine faisant la part belle aux combats plutôt qu'aux environnements riches, on se retrouve donc à voler par dessus différentes map plus vides les une que les autres. Pour combler ce vide le studio à eu une idée surprenante et pas dans le bon sens du terme, remplir les différents cartes de boules à collecter et d'anneaux à traverser pour récolter ces dernières, un léger air de Superman 64 se fait ressentir d'autant que même si il est aisé de se mouvoir dans les airs, c'est plus compliqué de récolter les différents collectibles quand on active le turbo. Mais à quoi servent elles ces orbes? Elles sont à utiliser dans l'arbre de compétences pour débloquer de nouvelles techniques. Cependant on progresse dans l'aventure sans même avoir à en récolter une seule, le jeu nous les distribuant à la pelle en avançant dans l'histoire, ce qui les rends donc inutiles en plus de polluer visuellement les différents environnements. Une sorte de remplissage par le vide.
Si l'aspect visuel n'est pas très soigné il en est de même pour les musiques bien que reprenant certaines (trop peu) des mélodies de l'anime -dans une version remixée loin d'égaler les originales- le titre laisse place pour combler le manque de piste à des compositions originales qui feraient passer la fanfare de la commune voisine pour une orchestre philharmonique.
La promesse de retracer toute la saga Z est tenue il est vrai mais au profit d'une censure qui ferai passer la version du Club Do' pour une version mature et d'un maque de certaines scène cultes. Pas aidé par une mise en scène mollassonne et rigide on à l'impression de voir une mauvaise copie de la série. Plans fixes, diapos, texte sur fond noir tout cela mis bout à bout font que des scènes pourtant très fortes perdent toute leur dramaturgie. Tout va trop vite tout est expédié et paradoxalement les passages de dialogues sont eux une torture tant ils sont longs et lents. Ajoutez les temps de chargement qui sont non seulement omniprésents mais rappelant par moment un certain Blooborne. La construction du jeu demandera donc au joueur de se téléporter d'une zone à une autre multipliant les temps de chargement parfois pour quelques lignes de dialogue. Il est pas rare d'avoir à juste marteler la touche pour faire avancer des longs tunnels de blabla pendant de longues minutes, on aurai presque l'impression de jouer à un visual novel.
Oubliez le passage sur le chemin du serpent, ne songez même pas à un mini jeu pour l'entrainement sur la planète de Kaïo ce dernier étant relégué à quelques plans fixes et des dialogues sur fond noir. Ne pensez pas non plus pouvoir sauver le futur de Trunks une fois être venue à bout de Cell. Ni même jouer le championnat d'arts martiaux se déroulant juste avant que Buu ne soit réveillé. Idem vous pouvez faire une crois sur la véritable fin du manga qui voit Goku affronter avant de prendre sous son aile le jeune Uub. En revanche il est possible de passer le permis avec Goku, dans un mini jeu manquant clairement de patate ou de "jouer" au base ball où il suffira d'appuyer sur une touche au bon moment.
Choix étrange des développeurs, on joue au fil de l'histoire un tout petit nombre de personnages se résumant à Goku, Gohan, Piccolo, Vegeta et Trunks du futur; dans l'arc Buu on nous permet de jouer avec Gotenks et Vegeto mais cela reste une parenthèse puisqu'il ne sera plus possible de les jouer par la suite. Curieux puisque tous les guerrier Z sont modélisés et sont même présent pendant les combats en tant que personnages soutient. Le gameplay se limitant à bourriner la touche d'attaque au CàC il est donc légitime de se demander pourquoi Krilin n'est pas jouable. Dragon Ball Fighterz avait fait l'objet de nombreuses critiques à cause de son roster limité mais ce dernier avait l'excuse d'avoir un gameplay soigné et différents selon les différents personnages, ce n'est pas le cas ici.
Vu qu'on parle du gameplay il faut aussi noter et pour le coup c'est une habitude si ce n'est une marotte concernant les jeux de la licence en 3D que la caméra est l'ennemie le plus puissant du jeu. Se retrouver clouer contre une paroi ou au sol c'est la garantie de se faire malmener le temps de replacer la caméra dans un meilleur angle. Notons également que même si le jeu n'est pas bien compliqué et peu s’avérer fun dans les combat en 1v1, c'est autrement plus compliqué et laborieux dans les affrontements à plusieurs, il est pas rare de se faire enchainer sans pouvoir réagir, surtout que les ennemis ont des hyper-amor qui les empêche d'être enchainé, cassant vos combo au passage.
L’aspect RPG n'est pas en reste, au delà d'un arbre de compétences assez limité se résumant à débloquer les différentes attaques que les héros acquérons au fur et à mesure de l'histoire, ce dernier est bloqué selon votre avancé dans la trame principal.
Pour diversifier le côté RPG, le studio à implémenté un système de cuisine dont l'intérêt reste encore à démontrer, parce gagner 5 points d'attaque c'est bien mais gagner 5 points d'attaque quand la dite statistique dépasse les 150 000, reste plus de l'ordre de l’insignifiant qu'autre chose. Un menu "communauté" est aussi présent dans ce dernier vous placerez différents badges obtenus en effectuant des quêtes annexes ou en avançant dans la trame principale, le concept est intéressant mais totalement anecdotique et on peut finir le jeu sans même s'y attarder. Sans oublier la possibilité de construire des véhicules et autres robots bipèdes, si la curiosité peut en pousser certain à tenter l'expérience ces derniers abandonneront très vite tant c'est inutile et peu agréable à jouer. Tous ces éléments ne sont pas très passionnants de base mais naviguez entre les différents menus est une corvée.
De manière générale le jeu n'est pas ergonomique, il ne l'est ni dans les menus et ne l'est pas non plus sur la world map, qui manque d'informations claires et précises.
RPG oblige des quêtes annexes sont présentes et nombreuses, cependant elles restent très peu intéressantes et se résument à de la quêtes fedex à peine digne d'un mmo sorti début 2000. Parce que c'est vrai quoi qui n'a jamais rêvé de jouer Goku dans un open world pour tabasser de pauvres gazelles, récolter du minerai ou affronter des robot pirates? D'ailleurs on notera un bestiaire du rare pauvreté, du début jusqu'à Majin Buu le gros des ennemi seront des saïbaïmans et des robots pirates.
Limité techniquement, fidèle à l’œuvre d'origine sans vraiment l'être, le jeu fera illusion quelques heures avant de doucement agacer, le menuing fastidieux, les dialogues trop longs, des combats certes dynamique et facile à prendre en main mais trop limités dans la durée, sont autant de points qui font de Dragon Ball Z Kakarot un jeu qui aurait surement mérité quelques années de développements supplémentaires.
Bilan: Faites nous la même chose avec Goku enfant et sans nous arnaquer sur l'ost s'il vous plait.
En cadeau, voici le combat Vegeta contre Kid Buu avec les différent Buffs activé. Ça dure moins d'une minute 30.
J'imagine, je pense que tu en attendais trop, étrangement, perso j’attendais une bouse, du coup je n'arrive pas a voir la bouse qu'on essaye de me décrire, pourtant je vois les défauts sur lesquels tu appuies avec vigueur.
Justement je m'attendais pile poil à ce résultat, c'est ça le pire.
Et même si je suis hyper salé revivre DBZ ça m'a fait plaisir. Mais revivre une œuvre de son enfance c'est pas faire un jeu vidéo. L'intérêt purement ludique de jeu est assez limité, ça fonctionne au début c'est vrai mais une fois que t'as pigé que tu allais te taper chargement sur chargement, ça casse l'envie.
Peut être que sur PC avec un SSD ça aurait pu changer ma vision du jeu mais en l'état sur PS4 Pro c'est juste chiant.
Après quand un truc m'a déplu j'ai une fâcheuse tendance à me focaliser sur les aspects négatifs, pour ça que je ferai un bien piètre testeur ça et mon français limité. XD
Les parodies autour de Hitman le cobra, c'est un peu comme les parodies de Kaamelott,
on connait ça par cœur mais ça nous fait toujours marrer à chaque fois.
Hooper,
comme tout fan de DBZ qui se respecte, je n'ai pas rater une miette de tout tes live.
Je suis globalement d'accord avec tes analyses. Tu ne vas peut-etres pas me croire mais tu m'as quand donné envie d'acheter le jeu !!!
malgré tous ses défaut qui te saute aux yeux.
Pour moi la seul solution aurait été de scinder le jeu en 3 parties distinctes,une pour chaque arc.
sans doute les ventes aurait été moins bonne si les joueurs avait du acheter 3 jeux ...
3 arc dans un seul jeu étais trop ambitieux. A courir plusieurs lièvres à la fois, on n'en attrape aucun ...
Je fantasme tout comme toi sur un jeu du meme type qui reprendrai l'histoire de Dragon Ball, mais bon, n'en revons pas trop longtemps !...
Sur ces belles paroles je retourne dans le silence qui caractérise tout bon viewer de l'ombre ...
Magnifique montage, c'est dingue de se souvenir par coeur de ce monologue ^^
L'un des rares épisodes que j'avais en VHS à l'époque XD.
PS : D'ailleurs il ne manque pas un petit morceau ?
Après le "Je fais parti de l'élite des super guerrier, je ne peux pas perdre", il n'y a pas "surtout contre lui, tu vas me le payer, ma vengeance sera terrible, tu ne paie rien pour attendre" ?
Je suis tombé par hasard à un moment du live hier soir et ça parlait de hooper qui n'était plus passionné ou qui avait changé, etc...
Avec l'âge, on prend du recul, on est moins sujet à l'hystérie collective, on regarde les jeux différemment.
Et moi aussi je m'énerve moins : je jure toujours un peu devant l'écran mais j'ai arrêté de balancer les manettes!
Par contre, je m'énerve toujours autant lorsque Hooper ne fait pas gaffe à la moitié des informations à l'écran, bigre!!!
Les fameuses parties de poker où Hooper se faisait plumer et on savait jamais s'il allait flinguer tous les joueurs ou garder son calme xD Très bon dessin!
Je suis content que le sujet du réalisme dans les jeux vidéos soit abordé, j'avais tenter de lancer le sujet pendant le live de Soul Reavers.
Je regrette l'époque ...
En ce qui me concerne je tourne à 2 ou 3 thés par jour (thé vert ou Oolong la plupart du temps). Même mon calendrier de l'Avent je prends celui de Damann :p
Je me suis mis au thé il y a 2 ans, à peu près, en suivant ma compagne, pour m'hydrater davantage, car je bois vraiment pas assez. Au début, je n'avais aucun ...
32 Commentaires
Deux ans plus tard, je persiste et je signe, cette épopée est l'une de mes préférées.
J'avais complétement oublié ce jeu jusqu'à ce que je retombe par hasard sur les redifs de ces lives, ducoup je me suis tout refais. J'ai toujours eu une sorte de tendresse pour ce jeu, malgré ses défauts énormes. Il était quand même vachement généreux, et aussi beaucoup trop ambitieux, on le voit bien dans la quantité de features que ce Kakarot propose, sans pour autant en maîtriser une seule. Une épopée que j'aime beaucoup en tous cas.
Purée ce remix est énorme quand même.
Puis l'OST du combat final envoi bien du patté aussi.
C'tout? Oo
Thème résumé des épisodes précédents: ici et ici
Thème entrainement Gohan: ici
Thème Namek: ici et ici
Thème Cyborgs et Thème la période avant tournoi: ici et ici
Thème Cell Perfect: ici et ici
Thème Gohan Great SM: ici
Thème épisodes Boo: ici
L'intro: ici
Je me permettrai même d'aller plus loin au risque de choqué les sourds, tous les thèmes sont en général plutôt bons, je ne parle même pas de ceux de l’animé, alors certes ils sont remixé, donc moins bons car on a pas l'habitude, mais "moins bons" ne veut pas dire "mauvais" et quand tu joues 10h par jour forcement qu'un thème peut te sortir par les oreilles.
Le thème original de Cell Perfect: ici
Le thème original de Ginyou/Namek: ici
Persos super bien fait franchement, et visiter les environnement c'est génial, dommage que le jeu ressemble trop à un moteur 3d de base, et grand regret LES MUSIQUES, j'espère qu'ils vont corriger ce point avec l'ajout de l'intégralité des musiques originales ou au moins les 10 meilleures, des bonnes musiques de combat aurait multiplié l'intérêt du jeu par 2 ou 3. aussi les voix françaises mais on peut rêver.
Dragon Ball Kakarot: La Kakarot est-elle totale?
Dragon Ball Kakarot, c'est le rêve devenu réalité de tous fans de la franchise éponyme, du moins sur le papier. C'est aussi surtout un Genkidama de fan service dans la tronche. La licence oscillant entre le mauvais et le moyen, jusqu’au très récent Dragon Ball Fighterz qui fut une belle bouffée d'air frais pour les guerriers Z mais aussi les joueurs. Bandaï et CyberConnect 2 (connus notamment pour leur travail sur les différents épisodes de Naruto Ultimate Ninja Storm) nous proposent une nouvelle façon de jouer dans l'univers créé par Akira Toriyama, un A-RPG Open World (ou presque) c'est donc par ce prisme que nous allons pour incarner Goku et toute la clique, tout du moins les plus importants de cette dernière.
Les yeux plus gros que le ventre ou peur d'essuyer des critiques des joueurs, le studio nous permet de retracer l'entièreté de la saga Z -de Raditz à Majin Buu- pour un résultat très inégal. Si l'idée d'incarner Goku et les autres dans un open world peut séduire, il suffit de connaitre un peu la licence pour se rendre compte que le choix de faire de DBZ Kakarot un A-Rpg est assez surprenant, l'univers, notamment la partie adapté pour le jeu s'y prêtant assez mal.
On ne peut s'empêcher d'avoir les yeux qui piquent, quand à la vue de certaines textures qui à l'instar de le time machine de Trunks nous renvoient loin dans le passé. Le jeu n'est pas moche mais il n'est pas non plus flatteur, en 2020 et après moult open world techniquement bluffants, ce DBZ Kakarot fait tout de même peine à voir, sauvé par la direction artistique de l'univers qu'il adapte il n'en reste pas moins faiblard techniquement parlant. Mention pour les épaves dans les fonds marins dans la zone des îles qui sont d'une rare laideur. Heureusement et c'est l'un des points forts du titre, les héros jouables et personnages importants de l'histoire sont très bien modélisés, on peut pas en dire autant des PNJs qui n'ont pas eu droit au même traitement.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/04/f8xs.jpg
Mais quand bien même l'idée de pouvoir se déplacer librement sur Namek, dans les montagnes de l’affrontement contre les saiyans est alléchante, force est de reconnaitre que l'anime d'origine faisant la part belle aux combats plutôt qu'aux environnements riches, on se retrouve donc à voler par dessus différentes map plus vides les une que les autres. Pour combler ce vide le studio à eu une idée surprenante et pas dans le bon sens du terme, remplir les différents cartes de boules à collecter et d'anneaux à traverser pour récolter ces dernières, un léger air de Superman 64 se fait ressentir d'autant que même si il est aisé de se mouvoir dans les airs, c'est plus compliqué de récolter les différents collectibles quand on active le turbo. Mais à quoi servent elles ces orbes? Elles sont à utiliser dans l'arbre de compétences pour débloquer de nouvelles techniques. Cependant on progresse dans l'aventure sans même avoir à en récolter une seule, le jeu nous les distribuant à la pelle en avançant dans l'histoire, ce qui les rends donc inutiles en plus de polluer visuellement les différents environnements. Une sorte de remplissage par le vide.
Si l'aspect visuel n'est pas très soigné il en est de même pour les musiques bien que reprenant certaines (trop peu) des mélodies de l'anime -dans une version remixée loin d'égaler les originales- le titre laisse place pour combler le manque de piste à des compositions originales qui feraient passer la fanfare de la commune voisine pour une orchestre philharmonique.
La promesse de retracer toute la saga Z est tenue il est vrai mais au profit d'une censure qui ferai passer la version du Club Do' pour une version mature et d'un maque de certaines scène cultes. Pas aidé par une mise en scène mollassonne et rigide on à l'impression de voir une mauvaise copie de la série. Plans fixes, diapos, texte sur fond noir tout cela mis bout à bout font que des scènes pourtant très fortes perdent toute leur dramaturgie. Tout va trop vite tout est expédié et paradoxalement les passages de dialogues sont eux une torture tant ils sont longs et lents. Ajoutez les temps de chargement qui sont non seulement omniprésents mais rappelant par moment un certain Blooborne. La construction du jeu demandera donc au joueur de se téléporter d'une zone à une autre multipliant les temps de chargement parfois pour quelques lignes de dialogue. Il est pas rare d'avoir à juste marteler la touche pour faire avancer des longs tunnels de blabla pendant de longues minutes, on aurai presque l'impression de jouer à un visual novel.
Oubliez le passage sur le chemin du serpent, ne songez même pas à un mini jeu pour l'entrainement sur la planète de Kaïo ce dernier étant relégué à quelques plans fixes et des dialogues sur fond noir. Ne pensez pas non plus pouvoir sauver le futur de Trunks une fois être venue à bout de Cell. Ni même jouer le championnat d'arts martiaux se déroulant juste avant que Buu ne soit réveillé. Idem vous pouvez faire une crois sur la véritable fin du manga qui voit Goku affronter avant de prendre sous son aile le jeune Uub. En revanche il est possible de passer le permis avec Goku, dans un mini jeu manquant clairement de patate ou de "jouer" au base ball où il suffira d'appuyer sur une touche au bon moment.
Choix étrange des développeurs, on joue au fil de l'histoire un tout petit nombre de personnages se résumant à Goku, Gohan, Piccolo, Vegeta et Trunks du futur; dans l'arc Buu on nous permet de jouer avec Gotenks et Vegeto mais cela reste une parenthèse puisqu'il ne sera plus possible de les jouer par la suite. Curieux puisque tous les guerrier Z sont modélisés et sont même présent pendant les combats en tant que personnages soutient. Le gameplay se limitant à bourriner la touche d'attaque au CàC il est donc légitime de se demander pourquoi Krilin n'est pas jouable. Dragon Ball Fighterz avait fait l'objet de nombreuses critiques à cause de son roster limité mais ce dernier avait l'excuse d'avoir un gameplay soigné et différents selon les différents personnages, ce n'est pas le cas ici.
Vu qu'on parle du gameplay il faut aussi noter et pour le coup c'est une habitude si ce n'est une marotte concernant les jeux de la licence en 3D que la caméra est l'ennemie le plus puissant du jeu. Se retrouver clouer contre une paroi ou au sol c'est la garantie de se faire malmener le temps de replacer la caméra dans un meilleur angle. Notons également que même si le jeu n'est pas bien compliqué et peu s’avérer fun dans les combat en 1v1, c'est autrement plus compliqué et laborieux dans les affrontements à plusieurs, il est pas rare de se faire enchainer sans pouvoir réagir, surtout que les ennemis ont des hyper-amor qui les empêche d'être enchainé, cassant vos combo au passage.
L’aspect RPG n'est pas en reste, au delà d'un arbre de compétences assez limité se résumant à débloquer les différentes attaques que les héros acquérons au fur et à mesure de l'histoire, ce dernier est bloqué selon votre avancé dans la trame principal.
Pour diversifier le côté RPG, le studio à implémenté un système de cuisine dont l'intérêt reste encore à démontrer, parce gagner 5 points d'attaque c'est bien mais gagner 5 points d'attaque quand la dite statistique dépasse les 150 000, reste plus de l'ordre de l’insignifiant qu'autre chose. Un menu "communauté" est aussi présent dans ce dernier vous placerez différents badges obtenus en effectuant des quêtes annexes ou en avançant dans la trame principale, le concept est intéressant mais totalement anecdotique et on peut finir le jeu sans même s'y attarder. Sans oublier la possibilité de construire des véhicules et autres robots bipèdes, si la curiosité peut en pousser certain à tenter l'expérience ces derniers abandonneront très vite tant c'est inutile et peu agréable à jouer. Tous ces éléments ne sont pas très passionnants de base mais naviguez entre les différents menus est une corvée.
De manière générale le jeu n'est pas ergonomique, il ne l'est ni dans les menus et ne l'est pas non plus sur la world map, qui manque d'informations claires et précises.
RPG oblige des quêtes annexes sont présentes et nombreuses, cependant elles restent très peu intéressantes et se résument à de la quêtes fedex à peine digne d'un mmo sorti début 2000. Parce que c'est vrai quoi qui n'a jamais rêvé de jouer Goku dans un open world pour tabasser de pauvres gazelles, récolter du minerai ou affronter des robot pirates? D'ailleurs on notera un bestiaire du rare pauvreté, du début jusqu'à Majin Buu le gros des ennemi seront des saïbaïmans et des robots pirates.
Limité techniquement, fidèle à l’œuvre d'origine sans vraiment l'être, le jeu fera illusion quelques heures avant de doucement agacer, le menuing fastidieux, les dialogues trop longs, des combats certes dynamique et facile à prendre en main mais trop limités dans la durée, sont autant de points qui font de Dragon Ball Z Kakarot un jeu qui aurait surement mérité quelques années de développements supplémentaires.
Bilan: Faites nous la même chose avec Goku enfant et sans nous arnaquer sur l'ost s'il vous plait.
En cadeau, voici le combat Vegeta contre Kid Buu avec les différent Buffs activé. Ça dure moins d'une minute 30.
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/04/e90v.jpg
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/04/vftv.jpg
Lu, merci pour le retour, mets un peu d'eau dans le sel par contre ^^
Si j'avais reçu le jeu par Bandaï, j'aurais probablement été moins salé. XD
J'imagine, je pense que tu en attendais trop, étrangement, perso j’attendais une bouse, du coup je n'arrive pas a voir la bouse qu'on essaye de me décrire, pourtant je vois les défauts sur lesquels tu appuies avec vigueur.
Justement je m'attendais pile poil à ce résultat, c'est ça le pire.
Et même si je suis hyper salé revivre DBZ ça m'a fait plaisir. Mais revivre une œuvre de son enfance c'est pas faire un jeu vidéo. L'intérêt purement ludique de jeu est assez limité, ça fonctionne au début c'est vrai mais une fois que t'as pigé que tu allais te taper chargement sur chargement, ça casse l'envie.
Peut être que sur PC avec un SSD ça aurait pu changer ma vision du jeu mais en l'état sur PS4 Pro c'est juste chiant.
Après quand un truc m'a déplu j'ai une fâcheuse tendance à me focaliser sur les aspects négatifs, pour ça que je ferai un bien piètre testeur ça et mon français limité. XD
Jettez un coup d'oeil ici (vous allez rire) :
https://www.hooper.fr/forums/freestyle/dragon-ball-z-parodies-detournements
:D
@Hooper faut trop que tu vois ça.
Spoiler >
___________________
(aKa SEPhi27)
https://www.hooper.fr/forums/freestyle/dragon-ball-z-parodies-detournements
énorme la fin, même si tu connais la scène par cœur c'est toujours aussi excellent.
- Phillippe je sais ou tu cache, viens ici que je bute, enculer !!!!!
- TA GUEULE !!!!!!!
XD
Excellent détournement.
Les parodies autour de Hitman le cobra, c'est un peu comme les parodies de Kaamelott,
on connait ça par cœur mais ça nous fait toujours marrer à chaque fois.
Hooper,
comme tout fan de DBZ qui se respecte, je n'ai pas rater une miette de tout tes live.
Je suis globalement d'accord avec tes analyses. Tu ne vas peut-etres pas me croire mais tu m'as quand donné envie d'acheter le jeu !!!
malgré tous ses défaut qui te saute aux yeux.
Pour moi la seul solution aurait été de scinder le jeu en 3 parties distinctes,une pour chaque arc.
sans doute les ventes aurait été moins bonne si les joueurs avait du acheter 3 jeux ...
3 arc dans un seul jeu étais trop ambitieux. A courir plusieurs lièvres à la fois, on n'en attrape aucun ...
Je fantasme tout comme toi sur un jeu du meme type qui reprendrai l'histoire de Dragon Ball, mais bon, n'en revons pas trop longtemps !...
Sur ces belles paroles je retourne dans le silence qui caractérise tout bon viewer de l'ombre ...
Cadeau Hooper:
Propre, beau boulot
Magnifique montage, c'est dingue de se souvenir par coeur de ce monologue ^^
L'un des rares épisodes que j'avais en VHS à l'époque XD.
PS : D'ailleurs il ne manque pas un petit morceau ?
Après le "Je fais parti de l'élite des super guerrier, je ne peux pas perdre", il n'y a pas "surtout contre lui, tu vas me le payer, ma vengeance sera terrible, tu ne paie rien pour attendre" ?
Je suis tombé par hasard à un moment du live hier soir et ça parlait de hooper qui n'était plus passionné ou qui avait changé, etc...
Avec l'âge, on prend du recul, on est moins sujet à l'hystérie collective, on regarde les jeux différemment.
Et moi aussi je m'énerve moins : je jure toujours un peu devant l'écran mais j'ai arrêté de balancer les manettes!
Par contre, je m'énerve toujours autant lorsque Hooper ne fait pas gaffe à la moitié des informations à l'écran, bigre!!!