Astérix SNES

Si un jour tu tente Astérix Great Rescue de la Megadrive, je te le conseil en version US qui est beaucoup plus facile.
J'ai testé vite fait les deux versions PAL et NTSC-US, le timer de la version PAL est serré au poil de cul, t'a juste pas le droit à l'erreur tandis que la version US t'offre 30 à 40 seconde de rab sur le timer.
Le jeu n'étant pas ouf, ne te fait pas chier et joue plutôt à la version US.

Sinon par rapport à tout ce qui c'est dit en fin de live.
Pour Cool Spot, je trouve que tu déconne pas mal, le jeu n'est clairement pas difficile.
Je n'y avais jamais joué à l'époque et en le découvrant il y a quelque temps j'ai pu torché une bonne moitié du jeu en first try en speed, me suis arrêter au monde des jouets par effet de lassitude.
Le jeu est plutôt bon mais peu manquer d’Intérêt pour certain, là je suis d'accord.
Il est vrai qu'il est très répétitif à devoir tout le temps chercher 70% des pastilles rouge dans ces immenses niveaux.
Le seul truc qui reste bien kiffant c'est les mini stages bonus dans les bouteilles 7-up que j'ai trouvé fun avec la petite musique entraînante.
En vrai globalement le jeu est très correct, après c'est un genre qui n'est peu être pas adapté à tout le monde non plus mais ça passe.

Sa suite Spot Goes to Holywood en isométrique est plutôt chouette avec toute ces référence au cinéma des années 80.
Un jeu de plateforme aventure qui casse pas mal les codes aussi.
On doit toujours chercher les pastilles rouge mais vu que le jeu prend une orientation de jeu d'aventure, l'objectif des pastilles passe mieux pour ce type de jeu hybride qu'un pure jeu de plateforme en vu de côté.
Le seul truc chiant étant la perspective mais ça c'est plus ou moins récurrent à tout les jeux isométrique malheureusement.

Ensuite concernant Plok.
Un très bon jeu, original, parfois surprenant mais qui est très difficile.
Si tu le fait un jour je sens que ça va encore être bien folkorique, néanmoins ça ce tente pour la curiosité vidéo-ludique.
Si tu veux on pourrai voir Plok comme un lointain cousin de Rayman dans le style.
Un conseil si tu le fait, n'hésite pas à utiliser les save state, on ne t'en voudra pas, le jeu est assez punitif et tu va chier du sang à tout refaire :p

La cover PAL/US de Plok est étrange et peu sembler repoussante au premiers abord, ces personnages pâte à modeler aux expressions un peu flippante, ça fait penser aux personnages de Clay Fighter.
La cover JAP est nettement plus réussi et plus Kawai comme les jap savent si souvent le faire pour les mascottes.

À la fin du live, lorsqu’on parlait de tes propos soutenant que c’est bien quand c’est un « vrai » jeu de plateforme, tu m’as demandé de citer des exemples de jeux qui n’étaient donc pas de « vrais » jeux de plateformes mais qui étaient tout de même bons.

Puisque juste après tu parlais de metroidvania, justement, Metroid n’est-il pas précisément à la base un jeu qui contient des éléments de plateforme mélangés à d’autres éléments et qui, du coup, en étant pas un « vrai » jeu de plateforme a inventé un nouveau genre ?

Parmi d’autres exemples, on pourrait citer un Quackshot, WonderBoy, Prince of Persia, Flashback, Tomb Raider, Demon’s Crest, EarthWorm Jim 2, Heart of Darkness… bref toute sortes de jeux qui mélangent de la plateforme avec d’autres mécaniques ou systèmes de jeux. Je relevé ta phrase, non pas pour chercher la petite bête, mais parce qu’avec cette phrase que tu as souvent dite, on a l’impression que c’est ce que tu as reproché parfois à certains jeux : de ne pas rester cantonné au codes de leur genre ou du genre que tu avais préalablement projeté sur eux.

Or si tu es d’accord pour dire que le fait que certains jeux ne rentrent pas dans des cases ou brisent quelque peu les codes d’un genre n’est pas un défaut en soi, ce n’était donc pas réellement ce que tu leur reprochais. Il se trouve que certains jeux brisent les codes de leur genre d’une part et sont de mauvais jeux d’autre part. Mais ce sont deux choses distinctes et différentes. C’est le fait qu’un aspect du jeu a été mal réalisé qui est en cause, et non le principe de briser les codes ou de sortir des sentiers battus en tant que tel. À t’entendre on a l’impression que tu fais une association d’idée entre les deux, que tu fais une sorte de « package » ou d’amalgame. Pourtant je parie que tu ne dirais pas que Grandia est mieux que Zelda sous prétexte que Grandia « c'est un vrai RPG »… c’est la même chose.

Concernant ce jeu, comme l’était son homologue NES, cet Astérix sur Super Nintendo est assez insipide à mes yeux, je préfère encore Les Schtroumpfs (le premier bien sûr). Personnellement je préfère un jeu basé sur le die & retry, ou même un jeu qui n’est pas parfaitement maîtrisé à certains égards mais qui a au moins une « âme », à un jeu insipide que je vais oublier instantanément. Prends Aladdin SNES vs Aladdin MD (je ne suis fan ni de l'un ni de l'autre) : le second a peut-être une maniabilité moins précise que le premier, mais le premier laisse une sensation de vide, par son caractère insipide.

Cependant cet Astérix SNES est à des années-lumière au dessus de Astérix and the Great Rescue sur Mega Drive, lequel est une authentique bouse, typiquement le genre de jeu qui donne une sale réputation à la 16 bits de Sega à tout point de vue. (Et je le pensais bien avant de connaître le JDG.)

Le meilleur reste pour moi Astérix et le pouvoir des dieux sur Mega Drive. (Qui n’est pas de Infogrames cette fois mais de Core Design, connus pour Tomb Raider) Hélas je ne pense pas que tu l’apprécieras à cause du die & retry omniprésent — qui selon toi est un problème en soi — mais il m’arrive, dans mes rêveries solitaires, de penser que tu es capable d'aller au-delà de ça. J’espère quand même que tu verras le système des coups spéciaux, car j’ai vu trop de gens faire le jeu entier sans jamais remarquer qu’il y avait des coups spéciaux !

Et pour revenir à ce que je disais au début, Astérix and the great rescue « ressemble plus à un "vrai" jeu de plateforme » que Astérix et le pouvoir des dieux … pourtant, tu verras lequel des deux est le mieux.

J’ai été assez stupéfait de ce que tu as dit sur la difficulté de Cool Spot. J’ai eu Cool Spot à l’époque, et ce jeu m’avait déçu, non pas pour l’imprécision ou la perfectibilité de sa maniabilité (que j’avais remarqué à l’époque, mais ce n'était pas le pire problème) mais surtout parce que je trouvais le jeu trop facile. Je l’ai terminé trop rapidement, en quelques jours, à la fois en mode facile et en normal, et un jeu que je pouvais finir d’une traite dès les premiers coups sans avoir à en baver, sans avoir à recommencer pleins de fois était un mauvais jeu, pour moi comme pour la plupart des gens à l’époque je pense, et pour de bonnes raisons.

J’ironisais d’ailleurs sur le t’chat de ton live parce que tu disais dans ton vidéotest de Shinobi 3 que ce dernier est trop facile. Si tu en refais un live aujourd’hui, tu vas dire que le jeu est trop difficile ! :p

Mais j’ai remarqué plusieurs choses concernant l’évolution de tes critères vidéoludiques ces dernières années, et je souhaite en mentionner deux. Un élément négatif (= ce que tu refuses) et un élément positif (= ce que tu recherches) :

1/ Critère négatif : J’ai remarqué que depuis que tu joues essentiellement en live découverte, tu n’acceptes plus du tout l’idée de courbe d’apprentissage dans le temps. D’après toi un bon jeu doit pouvoir se maîtriser de façon presque immédiate, dès les premières heures de jeux, et doit se jouer au « skill » (un skill abstrait et général qui s’appliquerait à tous les jeux vidéo) et non à la maîtrise/connaissance du jeu particulier.

Or beaucoup de jeux rétro ont une courbe d’apprentissage interne graduelle parce qu’on y jouait pas juste une fois, mais on y rejouait encore et encore, pour des tas de raisons explicables tenant au contexte de l’époque. Par conséquent un jeu que l’on pouvait finir dès la première fois en découverte, en insistant un peu comme tu le fais, sans courbe d’apprentissage graduelle qui s’étale sur un temps plus ou moins long, était un mauvais jeu. (À moins d’être rattrapé par d’autres aspects, mais en tout cas c’était un défaut.) Et à juste titre, puisqu’un tel jeu ne correspondait à la façon dont un jeu vidéo se jouait dans la réalité. Et pour tous les gens comme moi qui jouent encore ainsi, cela reste un défaut aujourd’hui.

2/ Critère positif : J’ai remarqué que ces dernières années tu te focalisais énormément sur quelque chose qui certes est important, mais dont tu as fait l’alpha et l’omega du jeu vidéo, à savoir la précision dans la maniabilité (peut-être parce que c’est en partie à cause de ça que tu perds tes nerfs parfois), à un point tel que ça supplante et remplace pour toi tous les autres aspects d’un jeu vidéo. Cela rejoint ce dont je t’avais parlé dans la vidéo que je t’avais faite sur Mario vs Sonic (je ne sais pas si tu l’as vu). On peut le comprendre, mais j’ignore si tu as conscience que c’est quelque chose qui t’es très personnel, or tu as l’air de faire de cette idée (que la précision dans la maniabilité serait le critère suprême au dessus de tous les autres) une règle universelle et générale de la qualité d’un jeu.

Par exemple moi je peux considérer (et je ne suis pas le seul) qu’un jeu qui a une maniabilité moins précise est néanmoins supérieur à celui qui a une maniabilité plus précise, parce que je prends aussi en compte un ensemble d’autres critères, qui peuvent être plus ou moins importants selon le contexte et le jeu. Or on a le sentiment que cela t’est devenu impossible depuis quelques années, car il n’y a plus que ce critère là qui compte. C’est très étrange et comme je l’explique dans ma vidéo Sonic vs Mario, ça me semble assez réducteur vis-à-vis de toutes les facettes que peut proposer une expérience vidéoludique, comme si tu avais perdu une partie de ta sensibilité. C’est dommage je trouve.

Du coup tu en arrives à renier des jeux comme Earthworm Jim en ayant presque l’air de dire qu’il est inférieur à cet Astérix de Infogrames (!) et qu’à l’époque on ne voyait pas l’imprécision de la maniabilité, or c’est faux : à l’époque on avait (en tout cas en ce qui me concerne) parfaitement conscience qu’un jeu comme Earthworm Jim par exemple n’avait pas une maniabilité aussi précise qu’un Donkey Kong Country par exemple, simplement on n'en faisait pas forcément le critère unique et suprême. Aujourd’hui comme hier, je préfère Earthworm Jim (que j'ai fait en live il y a peu) à Donkey Kong Country, je prends beaucoup plus de plaisir à jouer au premier qu’au second, notamment parce que l’atmosphère du second m’ennuie quelque peu et l’univers m’intéresse moins. Donc DKC a moins de pouvoir immersif et stimulant l'imaginaire. EWJ j'y reviens naturellement, je m'amuse, alors que DKC il faut que je me force pour y jouer car il peut m'arriver de m'endormir un peu dessus.

Qu’est-ce que ce sera le jour où tu rejoueras à Mickey Mania ? Là tu as la totale : die & retry + imprécision de la maniabilité (des collisions surtout). Ça va renier ! :D

Un jeu des débuts d'infogrames, ils se sont bien améliorés avec les tintins et les schtroumpfs.

Un jeu que j'ai fait durant mon enfance et dont je garde un souvenir plutôt agréable. Je me souviens encore pester contre les hitbox qui sont mal foutues et cette difficulté mal dosée ^^.

Un Astérix qui pourrait être sympa à faire c'est Astérix sur PlayStation, rien que pour sa musique.

Très sympa ce live ! Heureusement le jeu était pas trop dur et chiant à part 2-3 niveaux... par contre c'est vrai que la fin est nulle...

Je me demande sérieusement pourquoi les jeux Infogrames se sont empirés par la suite avec Tintin et Spirou... c'est du gâchis, ils avaient de bonnes bases pourtant.

Ceci dit, je reste sur mes positions : la version NES est meilleure, que ce soit au niveau du level-design, de la portée d'Astérix, des musiques, même des graphismes parfois...(ça vaut pas le jeu MS mais ça reste très correct).

En parlant des musiques, j'en profite pour poster celle du générique de fin de la version NES. C'est dommage qu'elle ne soit pas passée pendant le live, c'est la meilleure du jeu et l'une des meilleures de la console

https://youtu.be/bXzFL-YU0zQ