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Myst, le guerrier mort au combat

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Portrait de Prostiproute
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Myst, le guerrier mort au combat

Salut à tous. Je me suis nouveau sur ce site, et me suis vite aperçu en cherchant qu'il y a très peu de sujet qui parle de ma saga préférée, j'ai nommé Myst. C'est là bien sûr un grand coup de gueule, et vous allez comprendre pourquoi :

1.) Myst est souvent présenté comme l'une des séries de jeux vidéo les plus difficiles. Il s'agit de jeux sur PC, le premier datant de 1991, le dernier de 2005. Il s'agit d'entrer dans un monde inconnu, étranger, on ne sait ni ce qu'on doit faire, ni pourquoi on est là, ni qui on est. Le jeu nous lâche comme ça, et on doit se débrouiller pour trouver ce qui faut faire. Cela passe par des énigmes qu'on doit trouver, dont on doit comprendre le mécanisme par nos propres moyens de réflexion. Bon à partir de là, on se dit que le petit merdeux qui joue à Call of Duty ne voit pas ce qu'il y a d'amusant ou de ludique dans le fait d'être bloqué devant une énigme... Ben oui, n'allons pas demander à un jeune joueur lambda d'aujourd'hui de faire des efforts de réflexion, il y a l'école pour ça ! C'est bien plus ludique de viser et de tirer ! Et c'est là le problème, autant Myst est un bijou dans le monde du jeu vidéo, autant son intérêt aujourd'hui est mort, car prendre des joueurs pour des êtres intelligents et patients, ça n'a plus grand sens. La saga Myst est morte en 2005, et le genre avec elle. Les jeux grands publics type RPG, FPS, course... ont écrasé le myst-like, sans parler de la démocratisation d'internet, qui donne à l'aspect multijoueur une énorme importance... Et par définition, un Myst-like ne se joue pas en multijoueur... Bon, est-il nécessaire d'ajouter qu'un Myst-like, quel qu'il soit, n'a jamais eu le succès d'un Batman arkham asylum ou d'un battlefield ; et qu'il est financièrement suicidaire pour des entreprises de développer un myst-like plutôt qu'un FPS... La logique économique nous tuera tous vous dis-je... A ce propos, je tiens à rendre hommage à Knut Muller, qui à lui tout seul à crée une série de Myst-like appelée Rhem, dont le dernier épisode est sorti en 2010.

Certes on me rétorquera qu'on peut toujours trouver les myst-like sur le marché, mais allez faire tourner Riven sur un pc d'aujourd'hui... Impossible d'y jouer, le jeu n'est pas compatible avec Vista ou Seven... Et comme personne ne voit l'intérêt de rendre les jeux compatibles avec les systèmes d'exploitation actuels, ces jeux dis-je, sont destinés à être oubliés... Mais bon sang, l'héritage culturel vidéo-ludique se limite-t-il à Sonic, Mario et Street Fighter ? Dans mon entourage, et même sur les forums en général, quasiment personne ne connaît Myst... Je ne dis pas que personne n'aime, comment voulez-vous aimer ce que vous ne connaissez pas ? Moha-même j'ai découvert Myst purement par hasard (dans un cadeau de ma banque, Myst 3) et jamais je n'en ai entendu parler... Pourtant on continue à parler de Sonic, alors que ce hérisson n'a fait que des jeux de merde depuis Sonic 3...

Voilà, c'est pas très ordonné, pas très exhaustif, mais je voulais le dire quand même. Myst est une très grande saga, difficile mais magnifique. Puis-je vous en faire la description et le test complet ?... Hooper lui-même ne saurait le faire (déjà parce qu'il ne pourrait pas aller au delà de la première énigme *o*), car cette saga est plus qu'une simple série de jeu, c'est un genre à elle toute seule.

"Vous voyez, j'ai changé. Il y a longtemps j'aurais pu vous laisser vivre. J'ai fait cette erreur avec Atrus une fois. Quel dommage que vous ne m'ayez donné une seconde chance. Mais... Ce n'est pas trop tard"

Portrait de Phildar
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A rejoint: 2 septembre 2011
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Re: Myst, le guerrier mort au combat

Myst, un jeu bien plus connu que tu ne ten à le penser. Du moins de ma génération. Ton analyse sur l'évolution du jeu vidéo et des joueurs est intéressante. Malheureusement ceux qui s'intéressaient à ce genre de perle ont vieilli. Et comme tu le dit bien, le style je ne suis pas assisté toutes les 2 secondes, je doit me creuser la tete pour avancer n'est plus vraiment rentable. Je ferai un peu le parallele si tu me le permet avec le "point 'n' click". Je lirai avec plaisir un test de ta part sur ce jeu cher ami.

Génération SEGA

Portrait de chevkraken
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A rejoint: 1 janvier 2012
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Re: Myst, le guerrier mort au combat

Il y a des moyen de jouer aux vieux jeux sur les PC actuel, c'est la dosbox, un émulateur DOS. On peut aussi. Sinon, Myst c'est reellement super connu auprès de la generation des année 90.

Faut pas oublier qu'avant la sortie des sims, c'était le jeu PC le plus vendu au monde. les jeu d'énigme et les point n clik, c'est les jeu gamer des année 90

Portrait de Prostiproute
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A rejoint: 9 mars 2012
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Re: Myst, le guerrier mort au combat

Riven, le meilleur (selon moha) jeu de la série Myst, est aujourd’hui totalement inconnu de la jeune génération (dont je fais parti du haut de mes 21 ans). Aussi l'idée que Myst fut le jeu PC le plus vendu avant les sims, j'avoue en douter fortement. Il me semblait que les SimCity, les age of empires, les doom et compagnie ont eu bien plus de succès que Myst... Enfin j'en sais rien, ce n'est qu'une hypothèse, parce que Myst demeure très peu connu des jeunes joueurs, alors que Doom, Simcity...
Ce jeu, encore aujourd’hui impressionne par sa qualité graphique, son ambiance et sa difficulté tout bonnement démentielle.

Le méchant de l’histoire, Gehn, est tout bonnement l’un des plus emblématiques de la série et du point & click en général. En fait, ce qui fait de lui un personnage si intéressant, ce n’est pas tant son côté machiavélique, mais son humanité. Gehn n’est pas un méchant comme on l’entend en général dans les jeux vidéo. Gehn est avant tout un d’ni, une race humaine qui vieillit moins vite que les humains normaux, et qui possède le savoir de l’écriture. Car les d’ni en écrivant des livres, créent également des mondes (ou des passerelles vers d’autres mondes). Gehn perdit son père très jeune, père qu‘il admirait plus que tout. Le père était un d‘ni, alors que la mère était une humaine, mère que Gehn n’estime pas du tout. Arrivé à l’âge adulte, la seule personne que Gehn aimait était sa femme, qui mourra après avoir mis au monde son fils Atrus. Abattu de douleur, il laissa son fils sous la responsabilité de la mère de sa femme (la belle-mère de Gehn en somme). Plusieurs années plus tard, Gehn revint chercher Atrus pour lui enseigner l’art de l’écriture. Atrus, élevé par sa grand-mère maternelle, avait des mœurs et des valeurs très différentes de Gehn ; de plus, il développait un véritable talent pour l’écriture, alors que Gehn peinait à réaliser des mondes (appelés âges) stables et durables.

On voit que Gehn n’est pas un être foncièrement mauvais, il souhaite redonner à la culture d’ni un nouveau départ , car celle-ci est sur le point de s’éteindre (il n’y a presque plus de représentants d’ni). Gehn a perdu ce qu’il avait de plus cher avec le décès de sa femme ; son fils l’a trahi, lui a volé sa fiancée, et l’a enfermé dans un monde en décomposition. Gehn lui-même chercha pendant de nombreuses années le moyen de créer des mondes stables et viables, il chercha à éduquer la population autochtone en leur apprenant la lecture et l’écriture d’ni, il fit profiter la population des avancées technologiques propres des d’ni (mécanisation, centrale hydroélectrique…). On ne peut pas dire qu’il fit tout cela dans un but altruiste, car Gehn avait avant tout pour but de s’échapper de ce monde condamné à la destruction. Il avouera lui-même que son but était de détruire la culture des Riveniens et de la remplacer par la sienne, appuyant sa légitimité de Dieu et d'être supérieur par sa supériorité technologique (allusion aux colons Européens qui ont imposé leur culture aux Amérindiens). Il utilisa la population autochtone pour construire ses machines et l’aider dans ses projets. Mais ce personnage avait une conception très particulière des mondes qu’il créait, et tout au long du jeu (et même de la série Myst), on remarque qu’il était certainement plus dans le vrai que son fils Atrus. Intelligent et machiavélique, il n’en demeure pas moins humain et sensible. En tentant de se venger de la trahison d’Atrus, il finira par se faire enfermer dans une prison jusqu’à la fin de ses jours (toujours à cause d’Atrus). A se demander si Atrus, le héros de la série, n’est finalement pas plus cruel que ne l’a été son père…

Riven, rien que Riven, c’est-à-dire le deuxième jeu de la série, est si dense qu’on ne peut tout en dire. Néanmoins c’est cet aspect humaniste et philosophique du « méchant » qui m’a le plus marqué. Le méchant n’est finalement pas méchant, et le héros de la série serait cruel malgré-lui.

Edité par Prostiproute le 17/03/2012 - 14:00

"Vous voyez, j'ai changé. Il y a longtemps j'aurais pu vous laisser vivre. J'ai fait cette erreur avec Atrus une fois. Quel dommage que vous ne m'ayez donné une seconde chance. Mais... Ce n'est pas trop tard"

Portrait de Anonyme 06
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Re: Myst, le guerrier mort au combat

Joli texte; bon, ma participation fait un peu tâche à côté;
je suis assez d'accord avec toi, on est pas dans du manichéisme bête et méchant.

Et j'ajoute juste que le jeu est pas si oublié que tu ne le penses; le jeu est vraiment connu, et est souvent redécouvert; perso je suis plus jeune que toi, et je connais bien la série, et je dois pas être le seul.

C'est une de ces séries que j'aimerais bien revenir au goût du jour; je sais que ça débecterait les puristes; mais moi je rêve d'un gros remake de ce jeu, une compilation de la saga, un pur jeu d'aventure ( dans le sens découverte, énigmes, balades ) et me balader dans ces mondes envoutants, étranges, et dérangeants.

Edité par Anonyme 06 le 17/03/2012 - 20:48
Portrait de chevkraken
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A rejoint: 1 janvier 2012
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Re: Myst, le guerrier mort au combat

Le premier Myst, c'est 6 millions d'exemplaire, ce qui faisait qu'avant la sortie des sims, aucun jeu PC ne s'était vendu autant.

Un remake de Myst, si c'est un jeu à la première personne avec des acteur pour les persos (les persos en 3D c'est pas pour Myst), je suis ok.

Sinon, Narcisse, peut être qu'il y a un truc qui te plairait, je te rapelle qu'il y a un MMO basé sur Myst, Uru.

site de uru

Le jeu est passé opensource, donc si tu arrive à réunir une équipe, tu peux même créer des ages que tout les joueurs exploreront.

Portrait de Anonyme 06
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A rejoint: 9 septembre 2011
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Re: Myst, le guerrier mort au combat

Je connaissais pas du tout, je regarderai ça

Portrait de Yamchatte
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A rejoint: 24 décembre 2011
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Re: Myst, le guerrier mort au combat

Dès que mon PC est réparé je me prend Myst direct !! On en fait plus des comme ça..(enfin des Myst-like si mais on ne reverra sûrement plus jamais un tel jeu sur nos écrans)

Portrait de Ledder
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A rejoint: 22 novembre 2011
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Re: Myst, le guerrier mort au combat

Citation:
il souhaite redonner à la culture d’ni un nouveau départ , car celle-ci est sur le point de s’éteindre (il n’y a presque plus de représentants d’ni). Gehn a perdu ce qu’il avait de plus cher avec le décès de sa femme ; son fils l’a trahi, lui a volé sa fiancée, et l’a enfermé dans un monde en décomposition. Gehn lui-même chercha pendant de nombreuses années le moyen de créer des mondes stables et viables, il chercha à éduquer la population autochtone en leur apprenant la lecture et l’écriture d’ni, il fit profiter la population des avancées technologiques propres des d’ni (mécanisation, centrale hydroélectrique…).

Gehn se considérait comme un Dieu dans les ages qu'il écrivait. Et il pensait que seul une personne du sang D'ni pouvait écrire un age. Mais c'est Atrus qui a démontré le contraire en faisant écrire des ages à Catherine.

Catherine qui d'ailleurs avait été forcé à épouser Gehn par ce dernier alors qu'elle aimait Atrus.

Citation:
Mais ce personnage avait une conception très particulière des mondes qu’il créait, et tout au long du jeu (et même de la série Myst), on remarque qu’il était certainement plus dans le vrai que son fils Atrus.

Gehn se considérait créateur des ages qu'il écrivait.
Alors qu'un livre d'ni n'est qu'un lien vers un monde existant dans l'univers sans contrainte d'espace ni de temps. (C'était dit explicitement par Atrus, son père dans le livre de Ti'Ana il me semble)

Obduction

Portrait de Prostiproute
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A rejoint: 9 mars 2012
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Re: Myst, le guerrier mort au combat

Je reviens cracher mon venin plus d'un an après l'ouverture de ce topic dédié à Myst, qui demeure toujours MON jeu favori. Oui en effet le temps m'a prouvé que je m'étais trompé, Myst premier du nom fut bien le jeu le plus vendu de son époque. Ce que je trouve véritablement effarant aujourd'hui, c'est à quel point cette série, qui avait si bien débuté, est tombée dans l'oubli de l'imaginaire collectif. Tous savent ce que sont les Sims même si tous n'y ont pas joué, tous savent ce qu'est Zelda, Mario... même si tous n'y ont pas joué. Mais Myst ne semble pas si connu du grand public d'aujourd'hui. Le genre lui-même demeure très méconnu comparé aux cadors des différentes époques (FPS, baston, beat them all, STR, RPG...). Et de fait, je souligne quelque chose qui me semble important, mais qui est sûrement connu de tous, c'est cet enfermement des jeux dans leur genre. De grandes licences du jeu d'aventures ont une notoriété qui ne dépasse pas le public déjà conquis par le genre en question (pensez-vous que Syberia ou Myst soient si connus que ça en dehors des amateurs de point'n click et jeu d'aventure ?). Virtua Fighter ne parle à aucun des joueurs que je côtoie régulièrement car ils ne s'intéressent pas aux jeux de baston...

Je répondrai également au dernier message en date :

Citation:
Gehn se considérait créateur des ages qu'il écrivait. Alors qu'un livre d'ni n'est qu'un lien vers un monde existant dans l'univers sans contrainte d'espace ni de temps. (C'était dit explicitement par Atrus, son père dans le livre de Ti'Ana il me semble)

Il est vrai que c'est ce qu'Atrus répète sans cesse au fil de la saga, mais plusieurs éléments tendent à prouver le contraire. Dans Riven, Atrus réécrit sans cesse afin d'éviter l'âge de s'effondrer et de perdre sa femme prisonnière dudit âge ; or si un livre n'était qu'un passage d'un âge vers un autre, le réécrire reviendrait à changer de destination, alors que justement, le réécrire altère l'âge vers lequel le livre nous transporte. De même que dans le quatrième opus de la série, Catherine explique dans l'un de ses journaux qu'elle préférerait qu'Atrus construise lui-même les installations de l'âge de Tomanha (le lieu de vie de la famille d'Atrus) plutôt que d'utiliser l'écriture pour les établir dans l'âge, soulignant de fait qu'écrire revient à altérer l'âge en question.
Voilà pourquoi je pense que Gehn est plus dans le vrai qu'Atrus. Là où le jeu fait fort, c'est qu'il ne nous donne aucune réponse précise à cette question là, ni aux autres. Gehn est-il foncièrement mauvais ou n'est-il qu'une triste conséquence des agissements de son fils ? On ne sait rien de Gehn si ce n'est ce qu'en dit Atrus (son ennemi qui le méprise, loin de constituer un témoignage neutre) et les quelques notes laissées par Gehn lui-même. Et l'on remarque bien une chose, c'est que les écrits de Gehn (qui ne sont pas destinés à être lus par un autre que lui) nous offrent une image de la situation très différente de celle présentée par Atrus. Gehn est un personnage énigmatique, ambivalent ; son côté machiavélique n'est plus à démontrer, et c'est justement là que se joue la plus grande des perfidies d'Atrus. Sous couvert de sa bonté, de son honnêteté et de sa naïveté apparente, Atrus est au dessus de tout soupçon, tandis que Gehn est condamné d'office pour ses agissements. Je me suis évertué à démontré le côté pervers et sadique d'Atrus dans mon dernier post, car ils ne sont pas facilement décelables ; de la même manière, je me suis évertué à démontrer que Gehn n'était pas aussi mauvais qu'on le laisse paraître, justement parce qu'on nous présente principalement ses mauvaises actions.

Edité par Prostiproute le 28/12/2013 - 01:49

"Vous voyez, j'ai changé. Il y a longtemps j'aurais pu vous laisser vivre. J'ai fait cette erreur avec Atrus une fois. Quel dommage que vous ne m'ayez donné une seconde chance. Mais... Ce n'est pas trop tard"

Portrait de Lanatus
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A rejoint: 26 septembre 2013
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Re: Myst, le guerrier mort au combat

Je comprends un peu mieux maintenant...

Je n'étais jamais arrivé assez loin dans les jeux de la saga (j'ai joué aux 3 premiers) pour saisir autant de détails. Ou alors je ne m'en rappelle plus car ça fait 10 ans que je n'y ai pas rejoué (à part à Myst mais je suis restée bloquée assez tôt dans chaque monde, à part celui du bateau).
Ces jeux sont, je pense, les plus compliqués que je connaisse. Comment avancer lorsqu'on ne sait rien ? J'ai le souvenir de mon père qui remplissait des feuilles et des feuilles de notes "au cas où", et il a réussi à terminer les 4 premiers !
Je trouve que si on aime bien se croquer le cerveau, ce jeu devient très vite addictif. C'est joli (j'avais beaucoup aimé la rotation à 360° dans Exile, même si c'est un peu détourné du Myst de base), c'est mystérieux (haha), et pour moi c'était stressant à souhait. Pas besoin de timer ou de monstres pour mettre mal à l'aise ! Je crois que dans ces jeux, on se sent tellement seul que rien le fait de voir une mouche peut faire sursauter. Les musiques et effets sonores contribuent beaucoup à cette impression.
Un plaisir de jeu un peu maso, en fait ?

En tout cas, ça m'intéresserait que tu fasses une description et un test détaillé : ces jeux ont une ambiance très particulière et je lirais ton post avec plaisir !

(j'ai bien rigolé en imaginant un test par Hooper. L'épopée en 120 parties !)