Je ne vais parler là que le scène finale, à partir de la fusillade donc. Mais aussi un peu de toute la série en même temps.
Il est clair que Walter White a crée Heisenberg. Puis le monstre a prit le dessus sur l'homme.
C'est Heisenberg qui est revenu lors du discours télé, et c'est Heisenberg qui à construit l'arme. C'est Heisenberg qui a été voir les nazi. Et c'est Walter White qui a mis Jesse au sol. Walter White qui a prit une balle à la place de Jesse en le couvrant. C'est Heisenberg qui a tué Walter White au fond. Et c'est Heisenberg qui c'est tué lui même.
Les deux sont mort heureux, au milieu de ce qu'ils aiment. Walter au milieu de la chimie, œuvre de sa vie, passion qui lui a rapporté un prix Nobel. Mais passion qui l'a aussi dévoré. Heisenberg au milieu d'un labo de meth, œuvre de sa vie, œuvre responsable de sa création, de son ascension, de sa chute.
Heisenberg admet son existence seulement en disant adieu à Skyler, jusqu'à alors il se cachait derrière les motivation de Walter White, à savoir la famille. Mais Walter White était toujours là au fond, assez pour arranger à sa famille 9 millions de dollars
J'ai lu plus haut que quelqu'un voulait un épilogue, pour voir ce que les persos deviennent. Non, mauvaise idée.
C'est l'histoire de Walter White. Lorsqu'il fait ses adieux à des perso, on le fait nous aussi. Et une fois mort, on a plus aucun moyen de savoir ce qu'il se passe. Nous suivons l'histoire depuis le points de vue de Walter au fond. Tout s'arrête, pour nous, avec Walter. Il ne sait pas ce qu'ils deviennent, alors nous ne savons pas non plus.
Voilà c'est fini :(... La fin est grandiose même s'il manquait un peu de rebondissements et de surprises. Mais quand j'y réfléchis, je vois pas une meilleure fin que ça. Vince sait comment clôturer une série, ça c'est clair. La scène finale est simple mais émouvante.
Spoiler ▼▲
Pour ce qui est de l'empoisonnement de Lydia, Walt sait à quelle table elle s'installe et qu'elle prend toujours de la stévia. Il est juste venu quelques minutes avant elle. Et comment il s'y est pris ? Il suffit d'insérer la ricine dans le sachet à l'aide d'une aiguille ou d'une seringue en le perçant à un endroit discret (sur le côté du sachet ou je sais pas). C'est l'explication la plus plausible. Par contre, je n'ai aucune idée de comment il a pu empoisonner Brock. Ça reste, pour moi, un des plus grand mystères de la série.
Final réussi mais pas époustouflant, j'aurais aimé quelques surprises.
Suite de ma réaction :
Un peu déçu par la 2eme partie de la saison 5, j'ai trouvé que la partie 1 était meilleure, attention la partie 2 était tres bien mais c'est la 1ere que je préfère.
Ce que j'ai pas aimé (entre autres), c'est le sort réservé à Jesse, je trouve que c'était un peu tout much, non pas par empathie pour le personnage, mais je sais pas ça faisait trop quoi.
Pour le final : il est bien mais tout le monde s'attendait plus ou moins à cette fin là, c'est dommage on n'a pas été trop surpris, peut être à cause du flash forward de l'épisode 5x01 ?
Voilà donc Breaking Bad c'estclairement une des meilleures séries TV mais c'est pas ma préférée (Les Soprano).
Pour ceux qui cherchent une série à regarder je conseille Boardwalk empire, il faut un peu de temps pour s'accrocher mais cette série c'est du lourd, et la saison 3 est vraiment exceptionelle : une des meilleures saisons que j'ai vue toutes séries confondues.
Pour revenir à Breaking Bad : il y avait un spoil du final qui tournait sur le net mais il s'est avéré faux :
Toute la famille de Walt se faisait tuer par les nazis sauf Holly, et la toute derniere scène ça se passe 18 ans plus tard : Holly se fait remettre par quelqu'un une video et l'argent de Walt qui lui était destiné, tout ça était rangé dans un coffre fort.
Sur cette video qu'elle regarde c'est ça : http://www.youtube.com/watch?v=7b-cieXYKHc
franchement ça aurait eu de la gueule une scène finale comme ça non ?
edit : ah oui et l'actrice qui jouait la femme de Cranston dans Malcolm qui devait apparaitre dans la saison 5 c'était bidon cette info, quel intérêt de propager des fausses infos comme ça ?
J'ai lu plus haut que quelqu'un voulait un épilogue, pour voir ce que les persos deviennent. Non, mauvaise idée. C'est l'histoire de Walter White. Lorsqu'il fait ses adieux à des perso, on le fait nous aussi. Et une fois mort, on a plus aucun moyen de savoir ce qu'il se passe. Nous suivons l'histoire depuis le points de vue de Walter au fond. Tout s'arrête, pour nous, avec Walter. Il ne sait pas ce qu'ils deviennent, alors nous ne savons pas non plus.
Entièrement d'accord avec toi là dessus.
Citation:
edit : ah oui et l'actrice qui jouait la femme de Cranston dans Malcolm qui devait apparaitre dans la saison 5 c'était bidon cette info, quel intérêt de propager des fausses infos comme ça ?
Elle a été aperçue sur le tournage parce que son fils jouait un figurant dans l'épisode "Confessions". Il n'en fallait pas plus pour que les rumeurs fusent.
Peu de surprises ou de gros bouleversement c'est vrai, mais ce n'est pas plus mal car j'ai trouvé l'épisode parfait du début à la fin. Je me demandais vraiment comment conclure en bonne et due forme la série en 53 mn, parce que il y a beau avoir des final de série qui mettent le paquet sur les drames et les suspense, je ne me rappel pas avoir jamais été aussi satisfait d'un final. L'épisode 14 avait déjà bien rempli le rôle du bouleversement et du drame, et ce dernier épisode se charge de mettre un point final sans trahir les thèmes de la série.Le personnage a droit a la fin qu'il mérite et part avec le sourire rien que ça. On est loin de la définition d'un happy ending pour autant, mais pour Walt/Heisenberg ça en est clairement un.
Je ne pense pas que d'énormes rebondissement ou de gros drame en plus m'auraient d'avantage convaincu. Bien sur ça aurait créer une énorme tension on plus mais ce n'est pas une série sur laquelle je voulais finir avec un sentiment de fin en suspens, d'injustice ou d'inachevé.
Et puis la dernière scène quoi, un bonheur a regarder. J'ai crié au génie quand j'ai entendu les paroles de la chanson. Avec la scène qui se déroule devant nous c'est vraiment parfait quoi, on dirait presque que c'est Walt qui a composé cette chanson pour un dernier adieu a sa meth, ça traduit parfaitement l'état d'esprit avec lequel il part. Je me la suis deja repassé un paquet de fois, vraiment vraiment parfait ce final. Heureux d'en sortir satisfait, un vrai point final a la série, et une vraie apogée de l'évolution de Walt.
Et pour la série en général, du début a la fin je la trouve parfaitement maîtrisé et elle rejoint Les Soprano en tête des meilleurs séries que j'ai pu voir (et vu le chef d'oeuvre qu'est cette série aussi, c’était pas gagné). Le final m'as bien plus satisfait que sur cette dernière donc (même si bon aussi a sa façon). Je suis content de regretter que Breaking Bad soit fini, et non de regretter que tel ou tel aspect n'ait pas été réellement terminer (ou de regretter que les personnages aient lentement été massacré au fil des dernière saisons pour finir sur une fin non seulement sans saveur mais qui nuis a la qualité passé de la série, n'est ce pas Monsieur le bûcheron).
Il ne me reste plus que Boardwalk Empire maintenant, en attendant Walking Dead entre autres mais rien qui ne soit du calibre de Breaking Bad hormis la première citée dans l'immédiat (Game of Throne et Mad men c'est pas pour tout de suite). Enfin il reste toujours les série déjà terminer que je n'ai jamais vu comme The Wire, The shield ou six feet under. Sans BB il va falloir que je finisse par me mettre a tout ça y'a un gros vide a combler la.
La chimie, c’est l’étude de la matière. Mais je préfère la voir comme l’étude du changement.
– Walter White –
Et bim ! Ça, c’est ce que représente la série pour moi. Cependant, je pense qu’il faut commencer du débute. Personnellement, en terme de jeux, films et séries, je fais partie de ceux qui se demande souvent à la fin « Mais qu’est-ce qui s’est passé ?! », avec la rage au ventre, l’écume aux lèvres et la rage dans la matière grise. Les séries que j’ai adoré, j’ai fini, au fil des saisons, par apprendre à les détester (oui, je pense à toi Dr House et, toi, là-bas, dans le fond, Bioshock Infinite !). Pourtant, Breaking Bad fait figure à part, car, à mon grand plaisir, après plusieurs tours de piste, je n’arrive pas à vraiment la détester, elle a des défauts, mais c’est une rare « presque perfection » en mon sens. Sachant que je suis aussi étudiant en chimie, j’ai des raisons peu objectives de l’aimer, c’est vrai, mais pas que celles-là. Je vais éviter de spoiler, sauf les trucs très génériques, du genre que Jessie a des problèmes de drogue, si ça va plus loin, il y aura des balises. Personnellement, je ne suis pas un grand cinéphile. J’aime bien Orange Mécanique, mais ça ne va pas plus loin. Je sais que Kubrick a du talent, mais je suis loin de l’apprécier.
Cependant, même moi avec ma connaissance d’oursin épileptique, je sais reconnaître que Breaking Bad, ça brise du code. Combien de fois, dans une série, vous avez eu de longs silences ou de longues minutes sans dialogue, sans qu’on ne vous donne jamais d’explication, sans rien, mais, pourtant, vous arriver à comprendre (ou vous le croyez), à travers votre connaissance des persos. Les scènes qui, même moi, j’ai capté. La chasse de cette mouche dans le laboratoire, avec toute l’obsession face à sa propre vacuité de ce qu’il fait. La perte de pied qui semble, pour nous et pour les personnages, parfaitement connu, sans qu’on ne le dise jamais dans une confession intime et larmoyante. C’est ça, Breaking Bad, une espèce d’intimité trop intense pour ne pas se demander si c’est nous ou vraiment voulu. À tel point que certaines scènes, comme les pleurs d’un Walter à son Junior pour lui dire comment il l’aime, me semblait grotesque. Ce Jessie qui part en couille en pleurant un peu trop. Combien de fois, après ces scènes, on les a regardés réfléchir en silence en se disant qu’eux aussi trouvaient ces explications inutiles, presque factice, comme une parodie de ce qu’on a compris. Je vous dis ça, mais je me demande si je suis le seul ? Vous aussi ça vous l’a fait ?
D’ailleurs, ce vide, cette absence d’explications, ça nous stimule. Pas juste à cause du mystère et du fait, on le sent, les scénaristes ne trouveraient pas l’idée de génie. Non, ce n’est pas ça, ils ne le disent pas, parce qu’on s’en fout. Rien ne justifie tout ça, ce qui compte, c’est le chemin, pas l’objectif. Je pense à Gretchen (spoil de non spoil) dont on ne saura jamais rien. De Grey Matter et de la participation de Walter White dans l’entreprise. On ne sait rien, tout ce qu’on sait dans l’épisode finale, c’est la méthode que Walter emploie pour régler le problème et que la méthode est le but en lui-même, elle se justifie en elle-même, elle est dans sa nature, c’est son plaisir, son occupation.
Spoiler ▼▲
Je pense entre autre à la saison, après sa séparation avec Skyler où son fils, pour son anniversaire, le trouve déglingué. Il braille, parle de ses parents et le fils s’en va. Puis il reste assis et réfléchit. Il est insatisfait ce Walter, il n’a pas réussi à se faire comprendre, c’était grotesque, trop dramatique. Mais nous, dans son intimité, on a compris.
Je pense aussi à cette fameuse scène avec le Jessie défoncer qui fait un open house depuis 3 mois. En ce disant, ça me remplit, c’est inutile, mais il pourrait me rester quoi à part cette mascarade. Alors, Mike arrive en essayant de jouer sur sa corde morale et Jessie, affirme avec logique, qu’ils ne vont pas le tuer. Il est vide et, comme White, il se tourne vers la méthode, l’acte, en y prenant plaisir, en étant conscience que la finalité a peu d’importance. Bien sûr, il va plus loin que White en demandant à son groupe de soutien, si on peut tout pardonner, si tout se vaut, il y a bien un moment où par effort de volonté, il va falloir fixer une limite, arbitraire, mais il va falloir déterminer le genre de monde qu’on veut.
Je voudrais aussi parler de la sacrosainte valeur de la série : le travail mérite rétribution. Est-ce un écho d’Andrew Ryan ? Non, non, c’est une nouvelle interprétation. Moi, c’est ça que je recherche. Ces questions de fond et il y en a. Mais celle du travail et de ce qu’il mérite est importante. Prof de chimie trop compétent, sans l’argent qu’il mérite. Chimiste d’amphét de génie, recevant un salaire en fonction des risques qu’il prend. Des risques qu’il n’accepte pas au début, mais fini par comprendre que c’est ce qui justifie son salaire. Finalement, quand il est arrivé à dominer tout, que l’argent n’a plus de but, que son travail est surestimé, c’est la débandade. C’est de ça que nous parle le début de la saison 5 avec ses pétages de plomb, à la Tuco. Pourtant, il le dit : « J’ai fait ça pour moi, j’aimais ça, je me sentais vivant ». Nous le savions depuis longtemps, mais lui non. Il est passionné, obsessif, comme chacun de nous, c’est le brin de folie universellement humain. La question du plaisir se soulève. Au fond, ce qu’on aime, n’est-ce pas juste le produit des associations positives ? Bien sûr. Walter White le sait, il ne peut plus se justifier avec ses objectifs, il doit l’admettre. Ça faisait longtemps que ce message je ne l’avais pas vu, entendu (ou imaginé ?) dans une série. Je dois avouer, en fait, ne jamais avoir vu cette conceptualisation à la télévision. Je me sens moins seul maintenant ! xD
La fin…
Spoiler ▼▲
Personnellement, la fin : awesome. C’est une des rares fins qui m’a satisfait dans ma vie. xD Ce n’est pas joyeux, mais, en même pas, pas trop sombre. Il y a quoi ? Je me souviendrai du visage souriant de Walter White, étendu sur le sol. Certains ont dit qu’il était heureux de mourir, d’être libre, de sauver sa famille. Je ne pense pas, il est doué, mais la chimie, c’est tout ce qu’il aime. Il regarde le laboratoire et se dit, voilà mon boulot, voilà mon plaisir, ce monde-là. Je suis un porc (au sens simple, pas négatif) dans la boue, mais, au fond, l’important, c’est d’y prendre plaisir. Il accepte de ne plus s’occuper de sa famille (en avouant à Skyler avoir fait ça pour lui et en ne mettant pas de mesures très sérieuses envers Gretchen and co.), mais il libère Jessie.
Un Jessie fou, complètement dingue, mais heureux de s’en être sorti. Ce Jessie qui un jour voulait tuer deux membres de gangs de sang-froid et Walter s’est refusé à le laisser se salir les mains. Il les renverse et abat le dernier sans hésiter. Pour le sauver, certainement un peu, mais je pense surtout pour lui laisser les mains propres. Oui, Jessie tue des gens, mais le premier, il le fait pour aider White et ce dernier lui demande parce qu’il n’a pas le choix. Et c’est Gale. Ensuite, Jessie bascule. Walter savait un truc que Jessie n’a jamais compris et ne comprendre pas avant les dernières minutes de l’épisode : Jessie n’est pas un porc, il ne prend pas de plaisir à cette boue. Jessie, pour la première fois, cesse d’obéir à ses envies, ses instincts, il cesse d’être un esclave, il choisit, il devient homme. Il refuse d’abattre Walter à la toute fin, il a compris qu’il n’est pas ce porc, il doit passer à autre chose. Jessie a choisi de venger sa compagne en tuant Todd (enfoiré, ça m’a rappelé la mort de Krazy 8 qu’il se refusait à faire) et a mis sa limite où le meurtre se fait ou pas. Il rigole en s’enfuyant, il est libre, il sait, il choisit. Et Walter, il sourit en coin, heureux de voir son « fils » devenir « adulte ».
C’est tout ça, Breaking Bad. C’est la matière (l’homme) qui se transforme et se réorganise. Fondamentalement identique, mais différent avec quelques déplacements des mêmes morceaux. La différence entre Walter qui prend plaisir à tout ça et Jessie, deux hommes, des organisations différentes. On pourrait en dire autant avec Hank, Skyler, Marie, Saul, Gus, Todd. C’est aussi l’étude du changement, un changement, intrinsèquement lié à la matière des hommes.
La chimie, c’est l’étude de la matière. Mais je préfère la voir comme l’étude du changement.
– Walter White-
"Notre version originale était que Walt aurait utiliser [la mitrailleuse] un peu en mode Rambo. ... [Mais] qui se sentait mal pour Walt pour sortir Brawn sur le cerveau, sortir comme Rambo. Walt sur son meilleur jour n'a jamais été Rambo. "
2. Walter White Turns tueur de flic
«Nous avons pensé, gee, est-il trop évident qu'il utiliserait [la mitrailleuse] sur un tas de méchants? ... Nous avons donc dû versions dont nous avons parlé, par exemple, où la police vienne le chercher. Il l'utilise sur la police. Mais nous n'avons pas aimé ça. Il ne semblait pas juste. "
3. Walter White Turns prison Brise-
«Nous avions une version où il va briser Jesse sortir de prison tout comme les nazis étaient va frapper Jesse hors de prison, et il est livré dans un utilise le M60 pour jeter les déchets dans une prison tout ou en bus de la prison."
4. Skyler blanc devient suicidaire
«Je me penchais vers cela et les autres écrivains étaient comme, c'est un pont trop loin. ... Nous avons parlé d'une possible version où Skyler et Walt sont attachés à un Motel 6 genre d'endroit et il parle de lui dans une salle de bain en disant: «Ça va bien se passer. ... J'ai un plan. Skyler? Skyler? 'Et il a finalement forcé l'OPE de la porte et elle est dans un bain sanglant ou quelque chose comme ça. "
5. Jesse meurt, Walt Jr. meurt
Gilligan a joué avec cette idée avant même le tournage de la première saison: Fondamentalement, Jesse est tué par un trafiquant de drogue et pour se venger, Walter manilles le trafiquant de drogue dans un sous-sol et le torture. Walt met en place un fil de déclenchement de fusil de chasse dans l'espoir que le trafiquant de drogue se tuera. Walter Jr. trouve le trafiquant de drogue et tente de lui donner de l'eau, et le trafiquant de drogue utilise le fil-piège pour tuer tous les deux.
je trouve qu'il ont choisit la meilleur fin :) avec du recul elle est tres bien cette fin meme si on aimerait que Walter s'en sorte d'une maniere ou d'un autre.
Voilà c'est fini :(... La fin est grandiose même s'il manquait un peu de rebondissements et de surprises. Mais quand j'y réfléchis, je vois pas une meilleure fin que ça. Vince sait comment clôturer une série, ça c'est clair. La scène finale est simple mais émouvante.
Suite de ma réaction :
Un peu déçu par la 2eme partie de la saison 5, j'ai trouvé que la partie 1 était meilleure, attention la partie 2 était tres bien mais c'est la 1ere que je préfère.
Ce que j'ai pas aimé (entre autres), c'est le sort réservé à Jesse, je trouve que c'était un peu tout much, non pas par empathie pour le personnage, mais je sais pas ça faisait trop quoi.
Pour le final : il est bien mais tout le monde s'attendait plus ou moins à cette fin là, c'est dommage on n'a pas été trop surpris, peut être à cause du flash forward de l'épisode 5x01 ?
Voilà donc Breaking Bad c'estclairement une des meilleures séries TV mais c'est pas ma préférée (Les Soprano).
Pour ceux qui cherchent une série à regarder je conseille Boardwalk empire, il faut un peu de temps pour s'accrocher mais cette série c'est du lourd, et la saison 3 est vraiment exceptionelle : une des meilleures saisons que j'ai vue toutes séries confondues.
Pour revenir à Breaking Bad : il y avait un spoil du final qui tournait sur le net mais il s'est avéré faux :
Toute la famille de Walt se faisait tuer par les nazis sauf Holly, et la toute derniere scène ça se passe 18 ans plus tard : Holly se fait remettre par quelqu'un une video et l'argent de Walt qui lui était destiné, tout ça était rangé dans un coffre fort.
Sur cette video qu'elle regarde c'est ça : http://www.youtube.com/watch?v=7b-cieXYKHc
franchement ça aurait eu de la gueule une scène finale comme ça non ?
edit : ah oui et l'actrice qui jouait la femme de Cranston dans Malcolm qui devait apparaitre dans la saison 5 c'était bidon cette info, quel intérêt de propager des fausses infos comme ça ?
Entièrement d'accord avec toi là dessus.
Elle a été aperçue sur le tournage parce que son fils jouait un figurant dans l'épisode "Confessions". Il n'en fallait pas plus pour que les rumeurs fusent.
Et pour la série en général, du début a la fin je la trouve parfaitement maîtrisé et elle rejoint Les Soprano en tête des meilleurs séries que j'ai pu voir (et vu le chef d'oeuvre qu'est cette série aussi, c’était pas gagné). Le final m'as bien plus satisfait que sur cette dernière donc (même si bon aussi a sa façon). Je suis content de regretter que Breaking Bad soit fini, et non de regretter que tel ou tel aspect n'ait pas été réellement terminer (ou de regretter que les personnages aient lentement été massacré au fil des dernière saisons pour finir sur une fin non seulement sans saveur mais qui nuis a la qualité passé de la série, n'est ce pas Monsieur le bûcheron).
Il ne me reste plus que Boardwalk Empire maintenant, en attendant Walking Dead entre autres mais rien qui ne soit du calibre de Breaking Bad hormis la première citée dans l'immédiat (Game of Throne et Mad men c'est pas pour tout de suite). Enfin il reste toujours les série déjà terminer que je n'ai jamais vu comme The Wire, The shield ou six feet under. Sans BB il va falloir que je finisse par me mettre a tout ça y'a un gros vide a combler la.
– Walter White –
Et bim ! Ça, c’est ce que représente la série pour moi. Cependant, je pense qu’il faut commencer du débute. Personnellement, en terme de jeux, films et séries, je fais partie de ceux qui se demande souvent à la fin « Mais qu’est-ce qui s’est passé ?! », avec la rage au ventre, l’écume aux lèvres et la rage dans la matière grise. Les séries que j’ai adoré, j’ai fini, au fil des saisons, par apprendre à les détester (oui, je pense à toi Dr House et, toi, là-bas, dans le fond, Bioshock Infinite !). Pourtant, Breaking Bad fait figure à part, car, à mon grand plaisir, après plusieurs tours de piste, je n’arrive pas à vraiment la détester, elle a des défauts, mais c’est une rare « presque perfection » en mon sens. Sachant que je suis aussi étudiant en chimie, j’ai des raisons peu objectives de l’aimer, c’est vrai, mais pas que celles-là. Je vais éviter de spoiler, sauf les trucs très génériques, du genre que Jessie a des problèmes de drogue, si ça va plus loin, il y aura des balises. Personnellement, je ne suis pas un grand cinéphile. J’aime bien Orange Mécanique, mais ça ne va pas plus loin. Je sais que Kubrick a du talent, mais je suis loin de l’apprécier.
Cependant, même moi avec ma connaissance d’oursin épileptique, je sais reconnaître que Breaking Bad, ça brise du code. Combien de fois, dans une série, vous avez eu de longs silences ou de longues minutes sans dialogue, sans qu’on ne vous donne jamais d’explication, sans rien, mais, pourtant, vous arriver à comprendre (ou vous le croyez), à travers votre connaissance des persos. Les scènes qui, même moi, j’ai capté. La chasse de cette mouche dans le laboratoire, avec toute l’obsession face à sa propre vacuité de ce qu’il fait. La perte de pied qui semble, pour nous et pour les personnages, parfaitement connu, sans qu’on ne le dise jamais dans une confession intime et larmoyante. C’est ça, Breaking Bad, une espèce d’intimité trop intense pour ne pas se demander si c’est nous ou vraiment voulu. À tel point que certaines scènes, comme les pleurs d’un Walter à son Junior pour lui dire comment il l’aime, me semblait grotesque. Ce Jessie qui part en couille en pleurant un peu trop. Combien de fois, après ces scènes, on les a regardés réfléchir en silence en se disant qu’eux aussi trouvaient ces explications inutiles, presque factice, comme une parodie de ce qu’on a compris. Je vous dis ça, mais je me demande si je suis le seul ? Vous aussi ça vous l’a fait ?
D’ailleurs, ce vide, cette absence d’explications, ça nous stimule. Pas juste à cause du mystère et du fait, on le sent, les scénaristes ne trouveraient pas l’idée de génie. Non, ce n’est pas ça, ils ne le disent pas, parce qu’on s’en fout. Rien ne justifie tout ça, ce qui compte, c’est le chemin, pas l’objectif. Je pense à Gretchen (spoil de non spoil) dont on ne saura jamais rien. De Grey Matter et de la participation de Walter White dans l’entreprise. On ne sait rien, tout ce qu’on sait dans l’épisode finale, c’est la méthode que Walter emploie pour régler le problème et que la méthode est le but en lui-même, elle se justifie en elle-même, elle est dans sa nature, c’est son plaisir, son occupation.
Je voudrais aussi parler de la sacrosainte valeur de la série : le travail mérite rétribution. Est-ce un écho d’Andrew Ryan ? Non, non, c’est une nouvelle interprétation. Moi, c’est ça que je recherche. Ces questions de fond et il y en a. Mais celle du travail et de ce qu’il mérite est importante. Prof de chimie trop compétent, sans l’argent qu’il mérite. Chimiste d’amphét de génie, recevant un salaire en fonction des risques qu’il prend. Des risques qu’il n’accepte pas au début, mais fini par comprendre que c’est ce qui justifie son salaire. Finalement, quand il est arrivé à dominer tout, que l’argent n’a plus de but, que son travail est surestimé, c’est la débandade. C’est de ça que nous parle le début de la saison 5 avec ses pétages de plomb, à la Tuco. Pourtant, il le dit : « J’ai fait ça pour moi, j’aimais ça, je me sentais vivant ». Nous le savions depuis longtemps, mais lui non. Il est passionné, obsessif, comme chacun de nous, c’est le brin de folie universellement humain. La question du plaisir se soulève. Au fond, ce qu’on aime, n’est-ce pas juste le produit des associations positives ? Bien sûr. Walter White le sait, il ne peut plus se justifier avec ses objectifs, il doit l’admettre. Ça faisait longtemps que ce message je ne l’avais pas vu, entendu (ou imaginé ?) dans une série. Je dois avouer, en fait, ne jamais avoir vu cette conceptualisation à la télévision. Je me sens moins seul maintenant ! xD
La fin…
C’est tout ça, Breaking Bad. C’est la matière (l’homme) qui se transforme et se réorganise. Fondamentalement identique, mais différent avec quelques déplacements des mêmes morceaux. La différence entre Walter qui prend plaisir à tout ça et Jessie, deux hommes, des organisations différentes. On pourrait en dire autant avec Hank, Skyler, Marie, Saul, Gus, Todd. C’est aussi l’étude du changement, un changement, intrinsèquement lié à la matière des hommes.
La chimie, c’est l’étude de la matière. Mais je préfère la voir comme l’étude du changement.
– Walter White-
5 fins différentes envisagées par Gilligan
je trouve qu'il ont choisit la meilleur fin :) avec du recul elle est tres bien cette fin meme si on aimerait que Walter s'en sorte d'une maniere ou d'un autre.