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Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le mariage pour tous, pour ou contre ? Pourquoi ?

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

donc question c'est de la sociologie, le féminisme n'a rien a voir la dedans? ^^

aurios en effet faut pas croire tous ce qu'on dit a la tv c'est pas nouveau, il suffit de voir l'attaque sur Arabie saoudite ou irac, arme biologique?, arme essence oui ^^.

vous avez jamais remarquer quand il y a un problème aux usa avec un président, ils détournent le sujet par une attaque ou guerre je ne sais ou pour dévier du sujet?, le pauvre DSK n'a pas echaper a la justice par contre, comme quoi il y a des exceptions même en politique :D.

=> celui qui mène un mouvement, il sait ce pourquoi il y gagne mais il a besoin de moutons pour y arriver car tous seul il n'y arrivera pas, et c'est ces moutons que j'ai envie de claquer car ils sont aveugles et ils ne voient pas qu'on se sert d'eux.

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Citation:
celui qui mène un mouvement, il sait ce pourquoi il y gagne mais il a besoin de moutons pour y arriver car tous seul il n'y arrivera pas, et c'est ces moutons que j'ai envie de claquer car ils sont aveugles et ils ne voient pas qu'on se sert d'eux.

Certains des "suiveurs" ne sont pas forcément aveugles mais défendent la même cause que le leader, donc ce ne sont pas des "moutons" ; mais il y en a en effet qui servent de soutien sans vraiment savoir la cause qu'ils soutiennent.

...

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Nous sommes Mardi, dites moi, à quand le prochain débat? ^^"

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Le prochain débat sera la semaine prochaine, je prolonge ce débat d'une semaine car il intéresse beaucoup de membres.

...

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

OK! Bah, selon moi, les féministes exagèrent... Beaucoup...

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Certaines oui, notamment les Femen qui sont pour moi tout sauf des féministes. Elles ne font que RABAISSER l'image de la femme, avec leur manie de se foutre à poil en permanence et de gueuler comme des hystériques. Elles représentent PARFAITEMENT le féminisme de bas-étage, et ne font que maintenir le stéréotype de la féministe frustrée, aigrie, et mal baisée.

...

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Tenez, voici l'avis de papy ciryx. Si vous voulez les images prenez le lien (et abonnez vous à leur chaîne).

Citation:
Un peu partout autour de nous, comme dans cet article de Mar_Lard sur CaFaitGenre qui fait un peu le tour de la toile en ce moment, on entend de plus en plus parler de sexisme, de machisme, de féminisme, de youporn, etc… Mais, finalement, ne vous est-il pas venu à l’esprit que, peut-être, tout ce remue-ménage était fondé ? Il est peut-être temps de faire un petit point là-dessus.
Après avoir reçu plusieurs remarques très négatives, j’ai décidé de restructurer l’article. En effet, il ne reflétait pas mon état de pensée, et pouvait porter à confusion (et pas mal de railleries).

Le cas général

Où en sommes-nous? Les femmes, les hommes, dans le cas général, sont-ils à égalité?
Il apparaît clairement que ce n’est pas encore le cas, malgré de significatives avancées ce dernier siècle.
Trop de disparités, notamment au niveau des salaires et du respect de la femme.
Fort heureusement, le constat général est plutôt positif: La grande majorité des hommes et des femmes sont parfaitement civilisés, et ne souffrent d’aucune remise en question particulière.
Eh oui, heureusement, beaucoup de clichés ont aujourd’hui disparu, mais ça ne veut pas dire qu’il ne reste rien à améliorer !
Là où il faut intervenir, c’est sur un certain nombre de cas particuliers, côté hommes tout comme côté femmes.

Je rêve d’un monde sans sexisme

Sexisme. C’est un thème apparu il y a un demi-siècle, un peu comme le féminisme, qui dénonce une forme de « classement par sexe ». Et dans un classement, je ne vous apprends rien : Il faut toujours un premier, et un dernier. Pas de bol, mesdames, le terme « sexisme » n’a tendance à apparaître que pour mettre en avant votre hypothétique inférioté face à la gente masculine. Un peu comme quand on parle de racisme quand un homme de couleur est défavorisé par rapport à un français « bien blanc ».

Racisme
Petit détournement innocent des jeunesses identitaires

Le parallèle est intéressant, car si le problème de base est totalement fondé et justifié, il convient de garder un certain recul dans certaines situations, plus rares, où crier au « sexisme » se fait en fermant bien gentiment les yeux sur de nombreux détails… Eh oui, des abus, ça existe dans les deux sens, malheureusement.

Et c’est très important de garder ça à l’esprit, car les abus ne doivent pas porter préjudice à l’analyse du problème de base. Ce n’est pas parce qu’un noir va se servir de l’argument « raciste » comme d’une excuse universelle que cela doit vouloir dire que tous les noirs sont des faux-jetons, que le racisme ça n’existerait pas ; de même, ce n’est pas parce que certaines femmes peuvent user et abuser du féminisme que la place de la femme dans la société est parfaitement équilibrée aujourd’hui.

Les cas particuliers : à l’école

Commençons donc par le commencement. Dès les premiers pas, notre société impose nombre de différences et de petits « rituels » à observer, selon que l’on soit né garçon ou fille. Est-ce mal en soit ? Pas si ce n’est pas désavantageant pour l’un ou l’autre. Concrètement, à l’école, il n’y a pas vraiment de différence entre les genres (en-dehors des « bandes » qui se forment, souvent unisexes). Par contre, à la maison… La société de consommation nous pousse toujours plus loin à « spécialiser » notre progéniture dès la petite enfance.

C’est notre premier cas particulier : Quand les parents « spécialisent » l’éducation de leurs jeunes enfants selon le genre.
Bien, mal ? Tout dépend de la liberté que l’on peux laisser à l’enfant. Enfermer un enfant dans des occupations « estampillées valides pour le genre » ne semble décidément pas correct, aujourd’hui en 2013. Ma conviction, c’est qu’il faut laisser le choix aux enfants, le choix de ce qu’ils aiment faire ou non. Par exemple, dans notre cas particulier, n’offrir que des poupées à une enfant, ce serait un peu réducteur: Peut-être qu’elle adorerait jouer au ballon, ou pas. Mais pour le savoir, il convient de lui laisser le choix.

Et on continue jusqu’au collège. Car qui dit collège dit adolescence, et qui dit adolescence dit puberté, la fameuse différenciation sexuelle. Et l’adolescence, c’est aussi cet âge où l’on doit s’affirmer, montrer que l’on est un garçon (fort, bagarreur, courageux, beau parleur selon les cas), ou une fille (attirante, décoincée, séductrice selon les cas).
Soyons clairs : C’est un beau bordel, mais un passage obligé pour que chacun puisse se définir, souvent en apprenant de ses erreurs, voire du mal qu’il ou elle inflige aux autres. Mais est-ce pour autant qu’il faut stigmatiser, ou au contraire encourager une surabondance de bagarres, de strings, de maquillages auprès de nos petites têtes blondes ?

Second cas particulier : Les ados qui parfois dérivent un peu trop

On peut prendre une jeune fille de 15 ans, « totalement in love » de son beau Kévin, lequel la traite comme une serpillière. Au bout d’un moment, déçue, cette fillette va, dans notre cas particulier, exprimer avec haine sa déception, et étendre son dégoût à toute la gente masculine.

Évidemment, l’équivalent côté garçon existe!

Le problème que je veux pointer dans notre cas particulier, c’est que toute cette déception, tout ce désespoir parfois, aussi bien côté homme que femme, peut amener à « prendre en grippe » le genre opposé, et on se retrouve avec des « Tous des salauds, Toutes des salopes », ce qui est évidemment complètement c*n. Vous noterez au passage que les garçons ne crient pas au sexisme. Non, ils crient aux salopes. C’est pareil en fait. Mais dans les deux cas, c’est à proscrire. Il reste beaucoup de cas particuliers de ce type, où il faut savoir ne pas céder aux chimères de la haine et de la généralisation.

L’adolescence, c’est aussi une prise d’indépendance vis-à-vis de ses parents. On rejette, on critique, on se dispute, on dénigre. C’est pourquoi l’influence de la culture et de la société est particulièrement importante à ce moment-là.

Les cas particuliers : Dans les films

Les films, c’est vachement important (oui, j’ai dit « vachement », j’ai le droit, c’est mon site :P ). Pourquoi ? Parce que leurs protagonistes servent très souvent de modèles à la jeunesse. Je ne vais pas repartir sur les cas particuliers des modèles « Tony Montana » ou « Madonna »…

On ne peut pas décemment critiquer le regard de la société sur les genres sans regarder du côté de la nounou des ados : La Télé. Les jeunes ont moins de recul, ils cherchent leurs repères, et ils tombent parfois sur de drôles de trucs.

Troisième cas particulier : ces mauvaises images qu’on voit traîner dans les films.
Pour ce cas particulier, là où ça fait mal, c’est quand on constate un modèle féminin limité à :

Une bonnasse prétentieuse célibataire
Une fille intelligente et timide et célibataire
Une aventurière courage et célibataire
Une jeune paumée plus ou moins célibataire
Etc…

…Vous avez remarqué vous aussi ? Dans ces films, les jeunes femmes sont souvent soit amoureuses soit célibataires… En gros, quand femme il y a, cela tourne systématiquement autour du charme, de la séduction, de l’histoire d’amour ou plus généralement d’une bonnasse. Et ça, c’est triste. Je suis un homme, et très sincèrement j’aimerai BEAUCOUP voir des femmes investir des rôles plus utiles, qui n’auraient pas besoin d’être jolies et de se la jouer femme fatale ou femme libérée pour avoir un intérêt.

Évidemment, nous autres hommes, écopons aussi de notre lot de stérétoypes testostéronés. Encore une forme de sexisme? Attention à ne pas mettre le mot « sexisme » sur tout et n’importe quoi. Mais même s’il ne s’agit que d’une industrie du divertissement, il serait peut-être intéressant de se pencher sur les modèles qui nous inspirent. Est-ce vraiment anodin de voir ces films et des clips emplis de mâles virils super agressifs et de femmes qui dansent à moitié nues (avec parfois le petit billet sur le côté) ? Bien sûr, ce n’est pas la réalité, bien sûr ce n’est que du show, mais les jeunes ados peuvent être parfois tristement influencé par ces figures qui savent attirer l’attention sur elles… Aussi, prudence est de mise.

Quatrième cas particulier : L’image des acteurs/actrices
Un fait quelque part un peu dérangeant : il y a bien plus d’actrices qui ont déjà posé, tourné ou joué nues (ou vraiment, vraiment pas loin, mais toujours en jouant à fond là-dessus), que d’acteurs. Peut-être faut-il se poser la question de l’image que cela peut refléter. [Attention lieu commun requis, dans 3...2...1...] Une femme ce n’est pas qu’un physique! C’est un être humain, avec un cœur, une âme, une histoire, des émotions un avis, des convictions, des rêves ! Triste, mais il semblerait qu’il faille le rappeler, au vu du nombre de bande-annonce mettant en avant un physique avant tout… Le problème dans notre cas particulier, c’est que si les femmes ne sont évidemment pas qu’un physique, c’est ce qu’elle mettent en avant dans ces productions (et ne commencez pas à me parler de pornographie, çe n’a rien à voir). Mesdames, messieurs, acteurs, réalisateurs, scénaristes, c’est aussi à vous de donner l’exemple de ce que vous voulez mettre en avant…

Mais comme il faut plaire, et qu’il faut vendre, on fait appel aux bas instincts, aux stéréotypes, à l’illusion, bref à ce qui marche le mieux : La femme ça doit être jolie, charmer les garçons, vivre l’amour et faire des bébés. Et le reste ? …Quel reste ? Attendez y’a un reste :P ??

Du coup, on triche un peu, avec des femmes flics (célibataires), ou médecins (célibataires), ou super-héros, je ne sais pas… Mais toujours cette constante de la beauté, du charme, et ce petit côté qui se la joue. Et après on se plaint que les ados fassent n’importe quoi :P … Plus sérieusement, dans notre cas particulier, à voir certains films, pour être un mec il faut être un bourrin prêt à tout défoncer, et pour être une femme il faut être d’un charme indiscutable et d’une beauté divine. Et ça, c’est aussi une forme de sexisme. Pas grave pour peu qu’on ait un peu de recul, mais encore une fois, ce n’est pas le cas de tout l’auditoire, on ne peut pas le nier… Un peu plus de modération dans ces stéréotypes serait donc bienvenue.

Cinquième petit cas particulier : Les jeunes filles dans les films et les love interest. Comme si le diktat ne concernait que les jeunes filles… Sgrmbl.
Alors qu’en vrai, il y a majorité de femmes normales, qui ne se la jouent pas, qui ne sont ni des salopes ni des innocentes en mal d’amour (bref normales quoi…), enfin des gens quoi ! On aimerait bien que les femmes dans les films soient un vrai reflet de ce qu’elles sont dans la vie réelles. Pas 90% du temps des love interest. Là encore, c’est dommage.

Les cas particuliers : Dans les jeux vidéo

Si les films laissent la place à un beau sexe qui n’aura jamais aussi bien porté son nom, il en va de même, en pire, dans les jeux vidéo.

Sixième cas particulier : L’exemple le plus connu étant Lara Croft, l’héroïne de la saga Tomb Raider.
Mais STOP ! Je vous vois venir : NON. On l’aime bien, Lara Croft, c’est une caricature, par nature et dès son origine ! Qualifier Lara Croft d’insulte aux femmes revient à peu près au même que de qualifier le Terminator d’insulte à la technologie… C’est évident ! Le problème ne vient pas de Lara Croft, mais de tous les comportements qu’il peut y avoir autour !

Alors, oui, la place de la femme dans le jeu vidéo est souvent celle de la femme fatale qui se bat en sous-vêtements. Ou bien de la « déesse pure (toujours à moitié nue) qui détient la sagesse infinie ». Ou bien la victime de service.

Oui, la place de l’homme dans le jeu vidéo est souvent celle du héros musclé, prêt à tout et bagarreur. Ou bien du méchant ténébreux. Ou bien d’un mec normal (mais en mieux quand même) qui va vivre des aventures extraordinaire (marketing : processus d’identification par rapport à la cible, tout ça…).

Oui, il y a un sexisme évident dans les cas particuliers de beaucoup de jeux vidéo. Mais déjà: Pas dans tous, et surtout, ce sont juste des jeux ! Et donc des caricatures par nature. Le vrai problème viendrait plutôt de l’interprétation qu’on en ferait. Pourtant, il faut bien reconnaître que l’image de la femme dans le jeu vidéo a encore du chemin à parcourir: On est encore assez loin de n’avoir qu’une infime minorité de femmes « à sauver », « à conquérir » ou qui se battent en sous-vêtements, avouons-le ^^ !

Maintenant, n’oublions pas que tout ceci reste assez schématique : L’image de la femme dans les jeux vidéo n’est clairement pas encore au top, mais c’est purement marketing. Si le consommateur décide de se réveiller et de vouloir une image moins décérébrées de la gente féminine dans ses jeux vidéo, alors le consommateur aura ce qu’il voudra, aussi sûrement que le prochain Call Of Duty. Mais pour ça, il faudra une vraie prise de conscience.
Regardez par exemple cette vidéo qui m’a touché, d’un père qui a simplement voulu faire plaisir à sa fille en modifiant le jeu Mario pour que ce soit la princesse qui vienne sauver le plombier, mais qui se fera encore une fois railler dans les commentaires:

La place des femmes dans l’univers geek

Et là c’est la guerre, il y a de tout ! Du très bon, du moins bon, et du très con ! Je résume la caricature pour ce qui est du côté très con :

Evidemment, la plupart des femmes geek sont des geek comme les autres, elles s’intègrent et ça s’arrête là… Mais tout de même, il suffit de se balader un peu sur la toile pour voir surgir des cas particulier énervants :

Septième cas particulier : Ces filles reléguées au rang de fangirls inutiles, d’attention whores (poufs en manque d’attention), de garçons manqués (et ratés), ou de camionneuses, dans l’univers Geek.

Prenons pour exemple le cosplay. Une fille cosplayée en… Je sais pas moi… Lara Croft par exemple, est souvent considérée comme une fausse geek, une fille qui ne chercherait qu’à se faire remarquer des gentils petites hordes de puceaux amoureux de la sulfureuse aventurière, mais qui n’aurait pas un gramme de culture vidéoludique sur elle.

Je m’adresse à ces cas particuliers de geeks un peu sexistes sur les bords (et même au milieu): Vous savez, ce n’est pas parce qu’un fille vit sa « geek-itude » différemment de vous qu’il faut pour autant l’ostraciser.

Ça veut dire qu’elle s’intéressera peut-être autant à tel ou tel jeu ou série, mais se penchera parfois sur des aspects différents, par exemple le style, le design… Ou pas d’ailleurs. Beaucoup de filles voient les jeux vidéo exactement comme vous. C’est aberrant de simplicité dit comme ça, n’est-ce pas?

Le truc, c’est que ce regard toujours différent selon qu’on soit une femme ou un homme, à statut social ou activité identique, est particulièrement récurrent, même en-dehors de notre cas particulier.

En fait, c’est juste que les garçons ne voient pas les filles comme des garçons. Et, pour celles qui rechercheraient ça, il faut que vous compreniez bien que :

Ça n’arrivera jamais. Un homme verra toujours une femme différemment, vous le savez, alors faisons avec puisqu’on ne peut pas faire autrement, mais faisons-le bien, et dans la dignité.

Pourquoi ? Parce que nous sommes différents par nature ! Il ne s’agit pas ici de trouver sa place en oubliant son genre, mais de savoir se positionner sans se vendre, autant les uns que les autres ! Les femmes ne devraient pas avoir à faire leurs preuves dans certains contexte, et les hommes ne devraient pas toujours vouloir leur plaire ! Encore une fois, il ne s’agit pas du cas général (encore heureux).

Dans la culture geek, je crois sincèrement que si certaines filles aiment des aspects scénaristiques, visuels ou autres, différemment des garçons, ce n’est pas pour autant qu’il faut les stigmatiser.

Je traduis : La fille en costume de Lara Croft, si jamais il s’avère qu’elle n’a jamais fini un seul Tomb Raider, mérite-t-elle pour autant qu’on la qualifie d’attention whore, ou de fausse geek ? Eh non ! Elle est geek, mais elle s’intéresse peut-être plus au style du perso qu’au jeu, c’est tout! Alors, pour ceux que ça concerne, apprenons à nous respecter les uns les autres. Laissons les gens faire un peu ce qu’ils veulent sans les juger à tout bout de champ… Dans le sexisme, ce qu’il y a de pire après le fait de l’appliquer, c’est de trop en parler.

Huitième cas particulier : Le traitement de « faveur » ( ou pas :P ) des femmes dans les jeux vidéo auprès d’une certaine tranche de la population des gamers.
Si les filles doivent être capables d’assumer leur genre sans tomber dans la médiocrité, il faut savoir leur laisser une marge de tranquillité. Dans les jeux par exemple, il faut arrêter :

De la traiter comme une débutante
De vouloir la laisser gagner pour lui plaire
De se moquer d’elle ou se liguer contre elle avec les autres
De lui faire des cadeaux, etc…

Heureusement que tout le monde ne fait pas ça ! Ou bien vous imaginez, la « classe »…

Dans notre exemple, pour les concerné(e)s, il reste manifestement pas mal d’efforts à faire pour laisser les femmes tranquilles. Arrêtez de les enfermer dans une image liée à leur genre, c’est lassant à force, vous ne pensez pas ?

J’entends une voix au fond de la salle :

« Mais de toutes façons quoi qu’on fasse on sera toujours rejetées du monde des geeks par les garçons ! C’est bien simple : On n’est jamais assez bien ! »

Encore un rapide cas particulier. Alors, là il faut savoir répondre avec un peu d’honnêteté, tous et toutes. Pour commencer, le jeu vidéo est à la base un univers très « garçon », un peu comme une chambre « interdit aux filles ». Il ne faut donc pas s’étonner que l’accueil n’y soit pas toujours cordial. Vous aussi, mesdames, avez vos propres exclusivités. Mais force est de constater que plus ça va, plus le jeu vidéo devient unisexe, ce qui, à la toute base, aurait dû être plus le cas que ce ne le fut.

Tiens, encore une voix au fond de la salle :

« Les hommes c’est des porcs ! Ils veulent juste nous baiser, et même ils ne nous parlent que dans ce but ! »
Ne me dîtes pas que vous n’avez jamais lu ou entendu cette phrase… Elle fait même l’objet de la question (pourtant simple) « L’amitié homme-femme, possible? » Bien sûr que oui, et encore une fois, cette remarque va s’adresser uniquement à la minorité de femmes concernées, celles qui, déçues ou dégoûtées (et ça peut se comprendre), partent dans la réaction généralisée.

Bon, là certains seront tentés de dire que cette vision étriquée résulte d’une de ces filles qui ont une qualité de conversation inversement proportionnelle au soin apporté à leur apparence, ou incapable de remettre en question un déplorable comportement social déplorable. Je traduis: « Oué lol tg la pouf ».
Mais NON ! Certaines exagèrent, ça peut arriver, mais si on veut s’en sortir il faut faire preuve d’un peu de compréhension! La personne qui a dit ça n’était peut-être pas sous son meilleur jour, a peut-être vécu des moments difficiles! Dans ces cas-là, il vaut peut-être mieux dialoguer que de balayer d’un revers…
Et être honnêtes : Les mecs, il faut reconnaître qu’on est encore trop nombreux à ne pas savoir parler à une fille sans intérêt… Et ne niez pas l’évidence, il suffit de regarder comment fonctionnent les sites de rencontres (souvent gratuits pour les filles), les boîtes de nuits (idem sauf boissons), etc… Les mecs viennent pour chercher de la chair fraîche… Et les filles en profitent.
Ainsi, tous deux acceptent tacitement des règles totalement sexistes imposées par un système qui leur vend du rêve.
Stoppons l’hypocrisie, et apprenons à nous reparler normalement quand ça ne va pas, sans hurler aux salopes ou au sexisme…

Neuvième cas particulier : « De toutes façons, quand on se fait belle on se fait tout le temps traiter de putes !! »

Avant toute chose, encore une fois, peut-être que la personne qui dit ça a des raisons de le faire, qu’elle soient personnelles ou non. Essayez de l’écouter, et vous verrez qu’elle soulève peut-être une question importante.

Aussi, aux lourdeaux qui traitent les filles qui veulent s’habiller sexy (ou juste s’habiller parfois), de putes : « Arrêtez, c’est con, ça sert à rien, c’est irrespectueux et injustifié ».
Bah oui, je sais, c’est enfoncer une porte ouverte, mais que voulez-vous, ça continue d’exister, alors il faut continuer de se faire entendre…

Attention cependant!!! Il ne faut pas confondre être belle, et être sexy. Comme je le disais à l’instant, il faut savoir mettre en valeur ce que l’on a de plus mieux, et ça ne doit pas être nécessairement physique ! Pour plaire, point besoin de string, de décolleté plongeant, de transparence ne laissant guère de place au mystère! Et quand bien même, une femme a encore le droit d’aimer son corps.

Autre chose : Ce n’est pas être jolie qui est condamné, mais le fait d’en jouer à fond ! Stoppons l’hypocrisie, et des deux côtés… On ne peut pas d’une part vouloir être super attirante et d’autre part ne pas vouloir attirer les indésirables… Evidemment, ça ne justifiera jamais de se faire ennuyer par des abrutis, mais si on est capable de reconnaître que certains d’entre nous sont trop souvent intéressés par la chair, ayez la décence de reconnaître que certaines d’entre vous en jouent bien souvent :P !
Mais avant de partir en croisade : Le message que je veux faire passer est simplement un message de respect, d’écoute, et de compréhension. Ou tout simplement un message de « le sexisme, c’est pas un terme virtuel, ça existe en vrai, alors faisons attention à la portée de nos actes ».

Dixième cas particulier : Les abus.
N’oublions pas qu’il subsiste ça et là des abus, des hommes qui ne savent pas se tenir ; et de même qu’il y a des femmes qui trahissent et manipulent. Je répète: il ne faut pas faire de ces cas une généralité. Condamnons les gens pour le mal qu’ils font, et non pour la nature sexuelle de leurs actions. Si un homme agresse sexuellement une femme, condamnons-le pour sa violence et son irrespect total, n’inventons pas des règles spéciales pour se réfugier derrière des mots comme « sexisme » ou « racisme » ! Si telle femme s’est faite violer, il faut qu’il soit publiquement reconnu que ce n’est pas parce qu’elle était une femme, mais bien parce que son agresseur est un taré violent, ou bien on n’en sortira jamais !

Enfin, n’oublions pas que nous sommes sur Internet, et (pour parler franchement), des conneries machistes, féministes ou misogynes, on en trouve par pleins containers. Si vous tombez sur un abruti misogyne ou une hystérique féministe, gardez votre calme et passez simplement à autre chose :) .

Les cas particuliers : Dans la société

Aujourd’hui, il y a des disparités : Une femme va parfois être infériorisée, c’est vrai. Mais il y a de l’espoir : les choses vont plutôt dans le bon sens. Les femmes se sont émancipées, et même à tel point que les hommes commencent à leur ressembler (culture métrosexuelle, etc…). Si il y a sonnette d’alarme à tirer aujourd’hui, elle est tout de même moins colossale qu’il y a 50 ans.

Mais attention à ne pas repartir en arrière ! Dans certains pays, la femme est un vrai paillasson et peut se faire violer sans broncher; il ne faut pas laisser ce type d‘élément de culture nous atteindre. Même si vous venez de vivre une rupture très difficile et qu’une femme s’est joué de vous. Arrêtons, vraiment les « toutes des salopes », parce que, petit à petit, le malaise s’installe. On a le droit de la détester, pas de les détester dans cet exemple.

Onzième cas particulier : « Et pis d’abord les féministes c’est rien que des connes ! »

Concernant le cas dont il est ici question, disons simplement que nous avons affaire à deux extrêmes : Le mec qui ne veut rien savoir et se braque contre tout le mouvement féministe, et une certaine tranche du mouvement féministe qui, dans certains contextes, va inutilement trop loin… Le problème vient du fait que les mouvements féministes sont, dans certains pays, très importants et doivent être soutenus. Sauf qu’en France, certains hommes ne voient là-dedans que « Je suis une femme et fière de l’être !! Je porte des strings et je montre mes seins ouuaaiiis !» . Et le pire c’est qu’il doit bien y en avoir pour leur donner raison (mais alors vraiment, vraiment pas beaucoup).

Pour ces dernières, je soutiendrai toujours les luttes contre les inégalités, tant que l’on sait garder sa dignité. Et j’irai même plus loin en affirmant que la dignité impose le respect. C’est pourquoi il faut savoir rester soi-même, éviter de tomber dans l’acceptation ou le déni, ou au contraire dans l’excès inverse.

Pour certains messieurs, tâchez de faire également preuve de dignité, de plus de retenue. Quand une femme vous ignore, cela ne nous accorde pas le droit de l’insulter ou de la harceler. Quand une femme vous insulte, réagissons sur ce qu’elle a dit, et non sur sa simple nature de femme. Elevons le débat ! Regardons vers le haut (vous savez, l’inverse de ce qu’on nous montre à la TV et dans les reality shows) !

Pour certaines demoiselles, tâchez ne tombez pas dans le jeu de l’apparence par peur d’être socialement rejetée. L’acceptation sociale tient plus du caractère et de la qualité de conversation

Douzième cas particulier : « l’escalier vers le bas ».

Quand un homme décide qu’il n’y a pas de raison, la galanterie ça sert à rien, si les femmes veulent l’égalité et ben TIENS je te tiendrais plus la porte ni rien !
…Alors là c’est vraiment dommage. La galanterie, sous certains aspects, c’est aussi du civisme ! Et le civisme ça ne peut pas faire de mal ! Alors, plutôt que de ne plus du tout en faire, pourquoi ne pas se dire plutôt « Bon, les femmes veulent l’égalité? Alors je vais être aussi poli avec les hommes que les convenances le demandent envers les femmes » ? Ce serait quand même une meilleure sortie :) !

Autre exemple, côté femme cette fois : Quand une femme décide que « elle aussi, elle peut roter, péter, jurer, fumer et se bourrer la gueule comme un vrai mec »…
Pourquoi s’orienter vers les mauvais stéréotypes ? Quitte à vouloir tenir un tel discours, il y a de meilleurs aspects, c’est tout de même bien plus classe, plus mature et plus constructif de dire que « elle aussi, elle peut étudier, faire de la politique, créer, innover, et diriger sa vie comme un vrai mec (ce que les féministes fondatrices des années 60 proclamaient, et dont je ne saurai douter) ».
Bref, quitte à vouloir s’émanciper, le faire bien, avec dignité, et c’est valable pour tout le monde.

Treizième cas particulier : Tous ces gens qui veulent que l’on efface, que l’on aseptise les différences entre hommes et femmes, dans un souci d’égalité.

Ce serait, à mon goût, à la fois une perte et un mensonge ; il ne faut surtout pas renier sa nature ! Si un homme a des prédispositions sportives par exemple, une femme a elle aussi des prédispositions ; la pire des conneries serait de vouloir gommer ces prédispositions, au nom de l’égalité pour tous ! Un nivellement par le bas en somme… Relevons le niveau ! Hommes, femmes, montrons ce que nous valons de mieux, et appuyons-nous sur nos différences au lieu de vouloir les gommer !

Sachons les apprécier, et ne pas laisser la haine ou la déception nous donner l’envie de les effacer. Si en tant qu’homme j’aime les femmes, ça ne doit pas se limiter à leur physique ou leur image en général. Mais que ça ne m’empêche pas de rigoler. Vous voulez vivre dans un monde plus juste ? Parfait, construisons alors un monde plus juste. Sans hypocrisie, sans ressentiment, et surtout, sans avoir besoin de tout aseptiser.

Le message général que je tiens à faire passer, c’est un message d’écoute, de compréhension, et surtout, surtout de respect. Et ma conviction, c’est que pour arriver à s’en sortir, il faut que chacun y mette du sien. En parler, ne pas laisser certains comportements, même marginaux, passer. Et surtout, surtout, savoir se remettre en question, aussi anecdotiques que soient nos erreurs.

C’est ainsi que, tous ensemble, un jour nous pourrons voir le sexisme ordinaire disparaître.

Thomas Cyrix

Un article aussi beau, hélas, ça ne fait pas le buzz.

Edité par question le 20/03/2013 - 00:48
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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Texte qui semble intéressant question! mais que je lirai plus tard car là j'ai la flemme ^^

Mon regard a juste croisé les propos suivants :

Citation:
des modèles « Tony Montana » ou « Madonna »…

Tony Montana, à la limite je veux bien, je fais partie de ceux qui ont été fascinés par ce film et surtout le charisme incroyable du personnage de T.M.

Mais concernant Madonna, un "modèle" ?! A une certaine époque, oui je veux bien, elle possédait ce fameux "petit truc en plus" et dégageait quelque chose de différent ; mais là maintenant, et ce depuis quelques années, elle est entrée dans le cercle très OUVERT des pseudos-stars qui pètent plus haut que leur cul. Je trouve qu'elle est devenue d'un narcissisme incroyable et qu'elle fait de la merde depuis quelques années...

La provocation est devenue son fond de commerce, comme beaucoup de chanteuses et autres actrices trempées à la sauce hollywoodienne "strass et paillettes" qui misent tout sur la provocation et le "chocage" (*) à défaut d'avoir du style et de la personnalité.

Madonna, si tu lis ce message (lol) = tu es morte depuis longtemps ma pauvre ^^ (artistiquement parlant bien sûr!)

* : Eric Zemmour avait évoqué ce néologisme en référence aux bien-pensants qui se scandalisent pour des choses qui n'en valent pas forcément la peine.

...

Portrait de question
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A rejoint: 2 février 2012
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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Tony montana est certes fascinant, mais il n'est à prendre pour modèle. C'est un anti-héros tout de qu'il y a de moins fréquentables, et surtout, on oublie souvent sa fin, qui est aussi les conséquences de ses actes.

Et lit l'article en entier sur leur site, il est mieux qu'en quote, et contrairement à mar_lard, je pense qu'il élève le débat.

Portrait de DoTT
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A rejoint: 1 septembre 2011
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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Je ne sais pas s'il a déjà été posté, mais ce long article vaut le détour :

http://cafaitgenre.org/2013/03/16/sexisme-chez-les-geeks-pourquoi-notre-communaute-est-malade-et-comment-y-remedier/#ixzz1ZDDKFpLO

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