Steak, de Quantin Dupieux (souvenez vous de Mr. Oizo, c'était lui). Avec Eric Judor et Rmazy Bedia comme l'annonçait maladroitement l'affiche du film en gros caractères.
Oui, Eric et Ramzy ne sont ici que deux comédien bien loin de leur registre habituel mais parfaits pour leurs rôles respectifs. A noter aussi Jonathan Lambert lui aussi très bien dans son personnage.
Venons en à l'histoire :
Dans une société occidentale actuelle (l'histoire se deroule dans une petite ville type américaine), le jeune Georges (Ramzy Bedia) est la tête de turc de son lycée, jusqu'au jour où il trouve par hasard une arme à feu. A la fin d'une journée encore une fois maltraité par ses camarades, il fait le choix de les assassiner. Blaise (Eric Judor) son seul ami se fait arrêter et incarcérer par erreur dans un asile pendant sept années.
A sa sortie, il découvre (entre autre) une société qui a complètement changé, où l'apparence physique domine le reste : chirurgie obligatoire pour être socialement accepté. Il retrouve alors son ancien ami qui a intégré une bande d'étudiant à la mode, les Chivers.
S'en suit la quête de l’intégration de Blaise dans ce nouveau mon monde.
Pour faire simple, ce film est l'un de mes préférés. Belle inspiration d'Orange Mécanique pour donner un film drôle (comprendre l'absurde et le non-sens) et à la fois critique sur la société contemporaine.
Des répliques cultes, des scènes formidables et variées, des personnages tous aussi idiots les uns que les autres. Surtout ne pas imaginer que vous aurez à faire à un film à la Eric et Ramzy, ils sont des personnages principaux-secondaires au même titre que les hilarant (et effrayant de bêtise) Chivers.
Ce film est ce que l'on peut appeler un ovni cinématographique pour ceux qui mettent en marche leur cerveau, un navet pour d'autre (je comprends aussi que certains ne puissent adhérer à l'ambiance "glauque" et l'humour particulier).
Ramzy en jeune, on y croit pas une seule seconde. C'est bourré de clichés.
C'est très loin de Orange mécanique, ça peut s'inspirer, mais que de la surface comme tout le monde pourrait le faire, c'est donc une inspiration pauvre. Je trouve que c'est faussement de l'expérimental. On est dans le futur et on est habillé comme dans les années 50 ? Lal ...
J'ai pas ri, un comble n'est ce pas ?
Ça fait vraiment penser à de la private Joke. Dur dur pour lui d'arriver au minimum d'une heure 20.
Je me demande s'il a pris des appareils photos pour tourner ce film. La musique, bah c'est le réal qui a fait la musique, donc bon … Il y en a tout le temps, preuve de faiblesse de style. C'est comme synder en fait, du clip.
Rubber est plus sympa.
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J'étais mort de rire au début quand il se fait lyncher par les gens de son école. Mais bon après je l'ai suivis sans essayer de comprendre.
Marrant les 30 bonnes premières minutes après j'ai absolument rien pigé Oo
Je pense que ce film a été faussement interprété à sa sortie ; j'imagine bien la réactions des nombreux spectateurs qui se sont rendus au cinéma en ayant dans l'idée de voir un film dans la lignée de La Tour Montparnasse Infernale par exemple...
La plus grosse erreur que l'on puisse faire est d'y chercher à y voir une comédie comique ; l'approche idéale serait plutôt de voir ce film comme un long court-métrage je pense, et comme pour un court-métrage on adhère ou on adhère pas... perso je l'ai dévoré de bout en bout.
La perception de l'histoire du film aussi bien que la réalisation sont en fait très subjective, là où certains voient une certaine "bancalité" dans les plans de caméra, j'y vois au contraire une grande précision...
Mais bon dans ce genre de film pronant le "non-sens", j'ai l'impression que Dupieux a essayé de pousser le spectateur volontairement en retrait du film, pour mieux le phagocyter dans Rubber.
Monstrum horrendum, informe, ingens, cui lumen ademptum (VIRGILE, Énéide, liv. III, v. 658).
Malheureusement c'est surement pour moi un des plus mauvais film que j'ai vu. Je me suis ennuyé du début à la fin et je me souviens avoir eu une mauvaise sensation en regardant le film, ce qui prouvait que le film allait pas me plaire. Je m'attendais à un minimum d'humour venant de Eric et Ramzy mais comme l'a souligné Malachi, faut pas s'attendre à un film comique.
Vanté sur les plateaux de télé comme la nouvelle comédie d'Eric et Ramzy, avec une bande annonce trompeuse, qui donnait envie à tous ceux qui avaient aimé les Tour Montparnasse, Double Zéro, et j'en passe.
Oui, c'est clairement un film incompris. Mal interprété par le grand public. Moi-même, je n'ai pas vu le film auquel je m'attendais, j'ai été déstabilisé. Mais une fois que j'ai compris à quoi j'avais à faire, je l'ai savouré comme tel. J'aurais du me douter qu'avec Mr. Oizo, Sébastien Tellier etc... je n'aurais pas eu à faire à un film comique conventionnel.
Au final, ce film est très peu comique, il veut faire rire avec son côté dérangeant, à l'instar d'un Bernie par exemple. Mais en moins bien, Steak est quand même perfectible, même dans son registre. Mais il est 1 milliard de fois meilleur qu'un Double Zéro, ou qu'un Dalton! Faut pas déconner, quand je lis le contraire! Après, la Tour Montparnasse Infernale, j'avoue il me fait marrer. Alors, je le place quand même au dessus de Steak. Même si c'est comparer l'incomparable. Steak est donc un bon film expérimental, ça donne envie de voir Rubber, je ne l'ai pas encore vu.
Hébéééé! Ce jeu n'a aucun sens !
Rubber va très très loin dans le non sens... difficile d'en faire une bonne critique (mis à part que la mise en scène est au top), je peux juste dire que j'ai vraiment aimé et que ça change vraiment du commun des films...
J'avais été voir Steak lors de sa sortie. En voyant la bande-annonce, j'avais pourtant été assez peu inspiré... Au final, j'ai été agréablement surpris! C'est sûrement le film-énigme de l'année 2007, une comédie burlesque qu'on ne comprendra totalement que dans plusieurs années. Avant-gardiste? Le mot est faible, nous sommes face à une oeuvre dont la qualité ne peu pas être reniée, mais pour laquelle le temps fera tout. Eric et Ramzy, la nouvelle comédie? Non, non, non, pour apprécier le film, ne pensez surtout pas ça, Steak est tout autre chose, une affaire d'immersion, si vous entrez dans son atmosphère si particulière, c'est bon, sinon, aïe. Pour dire vrai, Steak est agréable, court malheureusement, assez mal filmé aussi, mais plus que divertissant. Quentin Dupieux dit ne pas avoir eu de références et ne rien avoir à dire avec ce nouveau film... Pourtant, ça sent bon la satire, l'hyperbole est omniprésente et dévoile un futur inquiétant qui ne suit que la continuité d'un présent acerbe. Des défauts, il y en a, ainsi les longueurs sont inévitables et le ton n'est pas toujours très fin. Reste que des éléments surprennent pour ce genre de productions, car justement, le film ne peut pas se placer dans un genre particulier, le final est vraiment étonnant (à voir pour le croire, encore une fois), le plus surprenant reste malgré tout la description précise des éléments de ce 2016 imaginé mais aussi le fait qu'Eric et Ramzy aient signés pour une telle oeuvre, à mille kilomètres de leurs dernières prouesses - rocambolesques - cinématographiques. Appréciation en demie-teinte, mais chapeau tout de même.
Pour moi ce film c'est The navet, ça n'a ni queue, ni tête et on s'ennuit ferme devant ce spéctacle désolant.
"Belle inspiration d'Orange Mécanique" Oo pauvre Stanley Kubrick !