Splatterhouse

Splatterhouse est à l'origine un Beat'em all sorti sur arcade en 1988 dans lequel on incarne Rick un jeune étudiant en parapsychologie qui décide de rencontrer son idole le docteur West accompagner de sa fiancée Jennifer.
Sitôt arriver sur place le couple va très vite déchanter, Jennifer disparait et Rick meurt.
Mais grâce à un ancien masque Aztèque, Rick ressuscite et s'en va retrouver sa douce dans un manoir truffé d'ignobles monstres.
Passons maintenant au sujet qui me tient à coeur, le dénommé Splatterhouse 2
ainsi que son cadet Splatterhouse 3 sortis tous les deux respectivement en 92 et 93 sur Megadrive.

splatterhouse 2:

Trois mois ce sont écoulés depuis que Rick s'est évadé du manoir diabolique.
Depuis, ce dernier est hanté par des visions cauchemardesques et rongé par la culpabilité d'avoir abandonné Jennifer.
Tout en Succombant au pouvoir que lui procure le masque rick reprend le chemin du manoir afin de tirer Jennifer des griffes du Dr. west.

On dirige Rick dont le sprite est directement inspiré de Jason en durant les 8 niveaux du jeu chacun d'eux se finissant par un boss dont le seul point commun est la laideur ainsi que le niveau de putréfaction.
Au niveau de la palette de mouvement c'est assez basique, Rick ne peut se déplacer que le long du scrolling horizontal, il peut frapper au poing sauter en envoyant un kick, s'accroupir tout en mettant un coup de pied et faire une glissade.
On trouve aussi ici et là quelques armes au fil des niveaux notamment un bâton ou un fusil à pompe.
L'un des points forts du titre étant son ambiance glauque et son côté gore unique à l'époque ce qui explique que le titre ne soit sorti qu'exclusivement sur la Megadrive.

Notons aussi la créativité au niveau du designe des ennemis qui est plutôt unique et bien inspiré pour l'époque.
En ce qui concerne ses défauts je retiendrais surtout une difficulté assez élevée, typiquement le genre de difficulté qui oblige à se retaper bon nombre de fois chaque niveau et boss.
Rajoutant à cela la linéarité du soft on se retrouve avec un jeu assez rébarbatif à la longue.

Splatterhouse 3:

Une fois n'est pas coutume on se retrouve dans un manoir quelques années après le premier évènement, Rick et Jennifer ont maintenant un fils (David) et coulent des jours heureux, mais c'était sans compter sur le reveil d'un mal d'antan.
Il n'en faut pas plus pour provoquer la réunification de Rick avec le masque.

Le jeu reprend les mêmes mécaniques que son aîné en les améliorant, on peut désormais se déplacer en profondeur du champs.
Les niveaux bien que petits ne sont plus linéaires, on se déplace désormais dans le manoir à l'aide d'un plan ce qui nous permet de choisir notre itinéraire jusqu'au boss.

Rick possède maintenant une barre de vitalité et une barre d'énergie celle-ci servant à se transformer décuplant ainsi nos forces.
On a accès à des prises de corps-à-corps et on possède une attaque spéciale bien pratique lorsque l'on est pris en sandwitch.

A noter aussi un bestiaire plus varier mais moins inspiré à mon goût que le premier opus, des graphismes plutôt jolis, une ambiance toujours aussi gore, une trame scénaristique variable (plusieurs fins possibles) et une difficulté à la baisse bref un bon petit jeu.