Oui désolé j'avais lu ta phrase en diagonale, on peut peut-être appeler ça une rétroaction et une introspection.
Je mets un autre lien vers une vidéo qui vient de sortir sur globalement éviter de projeter des notions humaines sans sens pour un autre système, éviter des analogies, éviter l'anthropomorphisme, etc : https://www.youtube.com/live/UQYhPrtjTMw?si=jo1P-f1wQXL2JXIN
C'est pour le vivant en général, mais je trouve ça pertinent pour éviter de projeter de la notion humaine dans des truc inertes comme les machines.
Les systèmes intelligents (SI) vont bien au-delà de la simple inertie des objets physiques. Ils possèdent des capacités d’apprentissage et un programme, leur permettant de simuler d’autres types d’objets :
Un objet physique inerte, en imitant des propriétés comme la gravité ou l’élasticité.
Un objet chimique, en reproduisant des interactions complexes comme l’attraction ou la répulsion.
Un objet biologique, en anticipant et en s’adaptant aux comportements d’autres objets ou agents.
Cf. La philosophie de la nature d'Hegel.
De mon point de vue, les SI ne sont pas de simples objets techniques. Ce sont des corps modulables, capables de s’ajuster à différents contextes et environnements, contrairement aux objets physiques classiques, qui restent statiques.
C’est précisément cette dynamique qui justifie les débats sur leur place dans notre société.
EDIT : ce serait super qu'on rebondisse là-dessus.
Ce que tu indiques c'est le logiciel :
software c'est la partie molle c'est-à-dire la partie qui se modifie, qui s'adapte, qui évolue, qui change, et hardware pour dur, ce sont les composants discrets et intégrés, les PCB, l'électronique.
Je réponds juste à :
"Les systèmes intelligents (SI) vont bien au-delà de la simple inertie des objets physiques (hardware). Ils possèdent des capacités d’apprentissage et un programme, leur permettant de simuler d’autres types d’objet" (software).
Ça c'est bien software, la partie molle, et non pas hardware, la partie dure.
Après si tu parles de modulation comme modularité de la partie matérielle, oui évidemment qu'on peut concevoir un système matériel de façon modulable, je crois que tu as un bon exemple ici : https://sylvainmahe.site/
C'est un exemple de modularité logicielle et matérielle, après je dis peut-être que des conneries qui sait.
Mais honnêtement je crois que tout ça est encore complètement hors sujet non ? Il est où mon sujet : "L'IA c'est de la merde" ?
Supprimer ses messages rend le topic incompréhensible, il ne faut pas faire ça. La prochaine fois, au lieu de monter dans les tours puis de regretter, il vaudra mieux souffler un coup avant d'écrire. Merci d'avance ;)
Ah bah je n'ai pas pu voir la réponse, je ne viens plus assez souvent sur le site.
Bon enfin, si Sylvain juge qu'elle ne vaut pas le coup, c'est pas bien grave. Et c'est vrai que c'est hors sujet finalement.
Enfin je rebondissais sur l'un de ses commentaires, je dis ça... :p
Blague à part, c'est bien le seul sujet qui m'intéresse (me rend curieux) dans l'IA : la possibilité de voir émerger quelque chose qui nous dépasse et qui a une perception du monde totalement différente de la nôtre.
Parce que pour répondre au sujet de base, je vois d'un très mauvais œil ce qu'il se passe avec l'IA en général.
Je viens de voir la vidéo "Chaton le parfait organisme" et des gens ont déjà soulevé les points qui sont très, voir extrêmement problématiques :
- surconsommation de ressources
- surconsommation d'énergie
- destruction des savoirs-faire
- monopole d'outils de production
- pillage du produit des travailleurs (artistes, codeurs, écrivains, etc.)
- destruction de la créativité par la standardisation et la surveillance
Je ne vais parler que d'un point ici : celui de l'utilité et de la créativité.
Pour moi l'AI générative n'est pas un "outil", ou en tout cas elle n'est pas du tout un outil comme les autres.
La différence fondamentale est dans sa dénomination : générative.
Faire quelque chose c'est se mettre dans un état d'esprit particulier. On peut utiliser des outils plus ou moins puissants, plus ou moins modernes, avec plus ou moins d'assistance. Mais au final, pour peu qu'on s'investisse dans ce qu'on fait, on doit apprendre à connaître nos outils, leurs limites, et "cuisiner" avec ce qu'on a sous la mains et nos propres limites.
C'est de là qu'émerge la créativité.
Je vais ressortir le vieux poncif des portes de Resident Evil 1 qui sont devenues emblématiques, mais qui étaient à la base une limitation technique.
Face à un problème, quelles solutions on va pouvoir imaginer pour le surmonter ou le contourner, et comment on va pouvoir l'intégrer au mieux dans la création, voir comment en faire un trait de personnalité ?
De plus en façonnant des objets, des dessins ou des textes, on se forge un savoir-faire, une expérience, on affine notre manière d'appréhender les projets, et on progresse.
Avec l'IA générative, on zappe toute la partie où l'on galère, où l'on se creuse la cervelle, et où l'on cherche à s'améliorer.
De plus c'est l'IA qui génère des choses, ce qui veut dire que l'on ne fait que vaguement choisir entre quelques propositions.
Pour l'affinage des détails j'avoue que je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui. Est-ce que les IA ont progressé au point de savoir corriger un premier jet de façon précise ?
Est-ce qu'avec une esquisse de l'IA vous arrivez à réellement travailler pour vous rapprocher de la vision initiale que vous aviez ? J'ai l'impression que c'est l'IA qui décide à chaque fois, mais pour ceux qui l'utilise, vous me direz.
J'avais essayé Midjourney il y a un an et c'est une saloperie à utiliser.
Pourtant j'estime que je parle un français correct et que j'arrive à m'exprimer de façon claire (généralement :p).
Mais l'IA ne comprenait pas ce que je voulais. Au final je passais plus de temps à lutter contre elle qu'à générer les images que je voulais. Et quand un premier jet me convenait à peu près, pour corriger quelques détails c'était une catastrophe et elle recommençait à me générer des trucs tout à fait approximatifs.
Franchement si quelqu'un me dit qu'il arrive à générer des choses vraiment proches de ce qu'il avait en tête je lui tire mon chapeau.
Mais bref, les IA ont encore leurs limites, mais ce qui pose problème c'est qu'on est soumis à la censure et au préprompt. Et ça c'est totalement différent d'une limitation dans les moyens ou dans nos capacités (que l'on peut toujours améliorer). C'est comme si on avait à tout moment un inquisiteur au-dessus de notre épaule pendant qu'on est sur notre planche à dessin. Ce n'est plus de la limitation, c'est de la restriction.
Le fait de se laisser guider par l'IA de façon molle sans se donner la peine d'apprendre le dessin ou le code, ou quoi que ce soit d'autre, c'est à mon sens un appauvrissement de la créativité.
Bon, et sans rentrer dans les détails, le fait que les IA soient possédées par des puissances financières monopolistiques, n'augure rien de bon en terme d'Art...
Je suis tombé sur une vidéo qui exprime assez bien mon ressenti en terme de création sur internet : ce qui m'intéresse c'est qu'un humain se casse le cul à faire un délire quitte à ce qu'il soit éclaté au sol, c'est ce qui permet la connexion avec des gens de tous les coins de la planète.
Si c'est pour voir des trucs générés automatiquement par des programmes standardisés et prépromptés, ça n'a aucun intérêt.
Oui désolé j'avais lu ta phrase en diagonale, on peut peut-être appeler ça une rétroaction et une introspection.
Je mets un autre lien vers une vidéo qui vient de sortir sur globalement éviter de projeter des notions humaines sans sens pour un autre système, éviter des analogies, éviter l'anthropomorphisme, etc :
https://www.youtube.com/live/UQYhPrtjTMw?si=jo1P-f1wQXL2JXIN
C'est pour le vivant en général, mais je trouve ça pertinent pour éviter de projeter de la notion humaine dans des truc inertes comme les machines.
Justement !
Les systèmes intelligents (SI) vont bien au-delà de la simple inertie des objets physiques. Ils possèdent des capacités d’apprentissage et un programme, leur permettant de simuler d’autres types d’objets :
Cf. La philosophie de la nature d'Hegel.
De mon point de vue, les SI ne sont pas de simples objets techniques. Ce sont des corps modulables, capables de s’ajuster à différents contextes et environnements, contrairement aux objets physiques classiques, qui restent statiques.
C’est précisément cette dynamique qui justifie les débats sur leur place dans notre société.
EDIT : ce serait super qu'on rebondisse là-dessus.
Ce que tu indiques c'est le logiciel :
software c'est la partie molle c'est-à-dire la partie qui se modifie, qui s'adapte, qui évolue, qui change, et hardware pour dur, ce sont les composants discrets et intégrés, les PCB, l'électronique.
Je te mets en lien un composant qui remplit tous les points que tu évoques dans "Cf philosophie de machin", et il coûte 2.9€ :
https://www.e44.com/composants/composants-actifs/circuits-integres/microcontroleurs/isp-mc-2-7-5-5v-2k-flash-20mhz-dip8-ATTINY25-20PU.html
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Ah bon, le hardware ne se module pas en robotique ?
Je réponds juste à :
"Les systèmes intelligents (SI) vont bien au-delà de la simple inertie des objets physiques (hardware). Ils possèdent des capacités d’apprentissage et un programme, leur permettant de simuler d’autres types d’objet" (software).
Ça c'est bien software, la partie molle, et non pas hardware, la partie dure.
Après si tu parles de modulation comme modularité de la partie matérielle, oui évidemment qu'on peut concevoir un système matériel de façon modulable, je crois que tu as un bon exemple ici : https://sylvainmahe.site/
C'est un exemple de modularité logicielle et matérielle, après je dis peut-être que des conneries qui sait.
Mais honnêtement je crois que tout ça est encore complètement hors sujet non ? Il est où mon sujet : "L'IA c'est de la merde" ?
Car c'est pas du KK :p
EDIT : bravo pour tes compétences techniques.
Supprimer ses messages rend le topic incompréhensible, il ne faut pas faire ça. La prochaine fois, au lieu de monter dans les tours puis de regretter, il vaudra mieux souffler un coup avant d'écrire. Merci d'avance ;)
Ah bah je n'ai pas pu voir la réponse, je ne viens plus assez souvent sur le site.
Bon enfin, si Sylvain juge qu'elle ne vaut pas le coup, c'est pas bien grave. Et c'est vrai que c'est hors sujet finalement.
Enfin je rebondissais sur l'un de ses commentaires, je dis ça... :p
Blague à part, c'est bien le seul sujet qui m'intéresse (me rend curieux) dans l'IA : la possibilité de voir émerger quelque chose qui nous dépasse et qui a une perception du monde totalement différente de la nôtre.
Parce que pour répondre au sujet de base, je vois d'un très mauvais œil ce qu'il se passe avec l'IA en général.
Je viens de voir la vidéo "Chaton le parfait organisme" et des gens ont déjà soulevé les points qui sont très, voir extrêmement problématiques :
- surconsommation de ressources
- surconsommation d'énergie
- destruction des savoirs-faire
- monopole d'outils de production
- pillage du produit des travailleurs (artistes, codeurs, écrivains, etc.)
- destruction de la créativité par la standardisation et la surveillance
Je ne vais parler que d'un point ici : celui de l'utilité et de la créativité.
Pour moi l'AI générative n'est pas un "outil", ou en tout cas elle n'est pas du tout un outil comme les autres.
La différence fondamentale est dans sa dénomination : générative.
Faire quelque chose c'est se mettre dans un état d'esprit particulier. On peut utiliser des outils plus ou moins puissants, plus ou moins modernes, avec plus ou moins d'assistance. Mais au final, pour peu qu'on s'investisse dans ce qu'on fait, on doit apprendre à connaître nos outils, leurs limites, et "cuisiner" avec ce qu'on a sous la mains et nos propres limites.
C'est de là qu'émerge la créativité.
Je vais ressortir le vieux poncif des portes de Resident Evil 1 qui sont devenues emblématiques, mais qui étaient à la base une limitation technique.
Face à un problème, quelles solutions on va pouvoir imaginer pour le surmonter ou le contourner, et comment on va pouvoir l'intégrer au mieux dans la création, voir comment en faire un trait de personnalité ?
De plus en façonnant des objets, des dessins ou des textes, on se forge un savoir-faire, une expérience, on affine notre manière d'appréhender les projets, et on progresse.
Avec l'IA générative, on zappe toute la partie où l'on galère, où l'on se creuse la cervelle, et où l'on cherche à s'améliorer.
De plus c'est l'IA qui génère des choses, ce qui veut dire que l'on ne fait que vaguement choisir entre quelques propositions.
Pour l'affinage des détails j'avoue que je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui. Est-ce que les IA ont progressé au point de savoir corriger un premier jet de façon précise ?
Est-ce qu'avec une esquisse de l'IA vous arrivez à réellement travailler pour vous rapprocher de la vision initiale que vous aviez ? J'ai l'impression que c'est l'IA qui décide à chaque fois, mais pour ceux qui l'utilise, vous me direz.
J'avais essayé Midjourney il y a un an et c'est une saloperie à utiliser.
Pourtant j'estime que je parle un français correct et que j'arrive à m'exprimer de façon claire (généralement :p).
Mais l'IA ne comprenait pas ce que je voulais. Au final je passais plus de temps à lutter contre elle qu'à générer les images que je voulais. Et quand un premier jet me convenait à peu près, pour corriger quelques détails c'était une catastrophe et elle recommençait à me générer des trucs tout à fait approximatifs.
Franchement si quelqu'un me dit qu'il arrive à générer des choses vraiment proches de ce qu'il avait en tête je lui tire mon chapeau.
Mais bref, les IA ont encore leurs limites, mais ce qui pose problème c'est qu'on est soumis à la censure et au préprompt. Et ça c'est totalement différent d'une limitation dans les moyens ou dans nos capacités (que l'on peut toujours améliorer). C'est comme si on avait à tout moment un inquisiteur au-dessus de notre épaule pendant qu'on est sur notre planche à dessin. Ce n'est plus de la limitation, c'est de la restriction.
Le fait de se laisser guider par l'IA de façon molle sans se donner la peine d'apprendre le dessin ou le code, ou quoi que ce soit d'autre, c'est à mon sens un appauvrissement de la créativité.
Bon, et sans rentrer dans les détails, le fait que les IA soient possédées par des puissances financières monopolistiques, n'augure rien de bon en terme d'Art...
Je suis tombé sur une vidéo qui exprime assez bien mon ressenti en terme de création sur internet : ce qui m'intéresse c'est qu'un humain se casse le cul à faire un délire quitte à ce qu'il soit éclaté au sol, c'est ce qui permet la connexion avec des gens de tous les coins de la planète.
Si c'est pour voir des trucs générés automatiquement par des programmes standardisés et prépromptés, ça n'a aucun intérêt.
https://youtu.be/Tj_RphBpwiw?t=484
De 8:04 à 9:29.
Then, be safe. Farewell, Vereor Nox.