Comment faites vous face a la culpabilité ? Il est dit qu'il faut se mettre en colère contre soi même, du genre comment ai je pu faire ce genre de chose ou je ne ferai plus jamais cette chose, ect...
Comment faites vous face a la culpabilité ? Il est dit qu'il faut se mettre en colère contre soi même, du genre comment ai je pu faire ce genre de chose ou je ne ferai plus jamais cette chose, ect...
Bon j'avais envie d'essayer de repondre a ta question mais finalement en me documentant je suis tombé sur un site ou il est publié un ecrit philosophique d'une personne (un certain Daniel Mercier) qui traite assez bien de la notion de culpabilité dans l'histoire de la pensée philosophique, je te file plutot le lien directement plutot que d'essayer de synthétiser maladroitement sa pensée, ca me parait, a la premiere lecture assez riche et interessant a lire.
Bonjour a nos amis philosophes, je voudrais votre avis sur une question, j'ai récemment lu plusieurs ouvrages sur le bouddhisme, surtout ceux lié ou se basant sur la tradition des enseignement de gautama je ne me suis pas trop attardé sur les autres déclinaisons plus récentes et j'ai été frappé par la différence sidérante entre le "vrai" bouddhisme et ce que l'on peut bien nous montrer a la tv ou des représentations limitées qu'on peut se faire genre "methode pour devenir zen et libéré" ou ce genre de vision tres réductrice qui ne représente pas un millième de la complexité de ce que j'ai pu ne serait ce que comprendre pour le moment (autant dire pas grand chose malgré que j'y ai passé des heures) , par conséquence j'ai aussi été frappé par mon abyssal manque de connaissance, que ce soit sur le bouddhisme ou sur d'autres sujets d'ailleurs :p
Je ne veux pas m'attarder sur ce que j'ai appris ou meme simplement sur l'effet que ça m'a fait mais je voulais juste savoir ce que vous en pensiez et éventuellement discuter des quelques concepts que je n'ai pas bien saisi (va falloir mediter xD) et aussi certaines incohérences entre différents propos que je "crois" avoir deceler. Si ça intéresse quelqu'un qui a lu... Oui je sais c'est peut etre pas le bon endroit pour :p
la différence sidérante entre le "vrai" bouddhisme et ce que l'on peut bien nous montrer a la tv ou des représentations limitées qu'on peut se faire genre "methode pour devenir zen et libéré" ou ce genre de vision tres réductrice qui ne représente pas un millième de la complexité de ce que j'ai pu ne serait ce que comprendre
Aucun doute là dessus Yoco. Il faut approfondir, car et bien que je n'aie pas vraiment de connaissance en matière de Bouddhisme, cette philosophie (spiritualité) est passionnante. Tout comme le Taoïsme, le Confucianisme, etc. Il faut se faire, en effet, une idée de comment les choses se sont organisées en Orient, à l'échelle du réel et du symbolique (les deux étant fortement liées, surtout en Orient, ou la quête d'harmonie a toujours été essentielle). Et ils ne racontent pas n'importent quoi, ses penseurs et maîtres.
Ça te permettra certainement aussi de mieux comprendre le fonctionnement de l'Occident, mais aussi du "Moyen-Orient".
"Epanouissez-vous dans votre vie professionnelle en suivant la voie du Bouddha", c'est un peu en résumé ce qu'on peut trouver en effet en Occident s'agissant de l'intérêt porté au bouddhisme.
C'est méconnaître que pour le Bouddha l'égo est justement ce qu'il faut annihiler par la cessation des klesha (souillures), menant alors à la fin des souffrances (Dukkha), fruits de l'ignorance (avidya). L'autre malentendu réside dans la notion de réincarnation. Aux yeux de beaucoup, la réincarnation c'est cool. Chouette! On a le droit à plusieurs vies! Sauf que là aussi, c'est tout l'inverse qui est visé par Gautama, puisque, d'une part, le Soi (atman) n'existe pas, donc ce n'est pas l'individu en tant qu'individu qui se réincarne, mais en plus, le but de l'éveil est précisément de sortir du samsara, et non d'y trouver une source de satisfaction.
L'interprétation du bouddhisme en tant que voie pour "s'épanouir et devenir zen" est assez proche de celle que l'on se fait du yoga, ne retenant de ce dernier que la discipline yogique corporelle du hatha-yoga, ce qui surprend assez les indiens qui ont une conception bien plus profonde et élargie du "yoga".
le pourquoi de la virginité Mariale - Extrait d'un texte que je tape, tape, tape (c'est ma façon d'aimer)^^ :
Spoiler ▼▲
Passons maintenant au traditionnel questionnement (et aux remarques ?) du jour : Qu’est-ce que la virginité et pourquoi l’hymen existe-il ? Mystère et boule de gomme ?! Que nenni !
Ma réponse sera la suivante : la virginité existe car la… « Nature » (appelons ça comme ça) ne pouvait qu’exprimer dans et par la chair même, la différence entre une fille, par extension une femme, et…une mère !
Ce à quoi l’on pourra me répondre : mais que nous racontez-vous là ? Une femme peut ne plus être vierge sans être pour autant mère ! Evidemment, rétorquerais-je. Mais voici deux arguments mineurs et deux arguments majeurs et des plus…pénétrants sous-tendant cette approche, extrêmement importante et subtile à mon sens. Tout d’abord, fait rare mais néanmoins possible, et sans entrer dans le pourquoi du comment d’un tel état de fait, une femme peut rester anatomiquement vierge même si elle aura eu une relation sexuelle (entre parenthèse, après bien sûr, les vicissitudes virginales peuvent en effet désigner tout et leur contraire !) ! Deuxièmement, la question de la virginité chez une femme et notamment celle de sa perte, renvoie entre autres et assez spécifiquement à sa féminité, à son droit de posséder et d’expérimenter, d’agir cette féminité comme bon lui semble. Renvoie à ce besoin qu’elle considère légitime, d’être maîtresse et détentrice de « son propre corps » dans un sens à la fois réel mais aussi symbolique, d’être libre de vouloir ce qu’elle aura décidé d’elle-même à ce niveau, émancipation, libération etc., etc., donnée que la femme, met assez souvent consciemment (entre parenthèse, mais consciemment seulement car la névrose sera dès lors certainement passé par là) en rapport avec la façon dont l’homme vit son corps, sa sexualité, etc. etc., alors qu’il s’agit en vérité bien davantage d’une question en lien au maternel. Il est possible que le propos suivant puisse ne pas plaire à celles ou à ceux qui croient naïvement en la….liberté, mais une jeune femme épanouie, plus ou moins insouciante (entre parenthèse : une femme peut-elle être, absolument et strictement insouciante, même pour un laps de temps infinitésimal, ça je ne sais pas…) pourra en effet considérer la question de sa virginité comme exclusive et dénuée de toute autre implication (entre parenthèses : attention, à ce niveau, une trop grande insouciance mène parfois à l’enfantement ! O que je suis odieux !). Mais il me semble hautement improbable qu’une femme, désormais moins jeune, c'est-à-dire en âge d’être mère (et sans aborder cette question, notamment biologique, de l’âge d’être mère) au sens…plein du terme donc, n’associe pas sa sexualité à sa potentielle maternité. Et c’est somme toute, l’évidence même. Mais ce que je veux dire par là c’est qu’une femme qui ne serait pas mère mais qui serait toujours vierge ne traitera certainement pas, du point de vue de la psychologie…féminine, de la même manière cette question, qu’une femme qui ne serait plus vierge et qui ne serait pas mère ! Et tout ou partie des femmes pourraient dire le contraire, qu’il ne faudrait pas les croire pour autant, sauf si l’on souhaite éviter qu’elles se fâchent et par là-même, éviter de passer une fâcheuse après-midi à les écouter essayer de se convaincre elles-mêmes ! L’homme serait alors ici, peut-être et en quelque sorte, à la place de cet enfant qui n’aura pas été… Un otage qui, parce que homme, et non enfant, ne souhaiterait qu’une seule et unique chose : sortir de cet enfer pour aller regarder son match de foot, tout en se disant : « mais grand Dieu, qu’est-ce qui m’a pris de dire à une femme ce que je pensais, même si elle me l’a demandé ! » Deux équipes adverses qui s’affrontent en courant derrière une baballe toute ronde pour la mettre au fond des filets, voilà la seule et unique vérité qui sauve son homme ! Plus sérieusement, Pourquoi donc alors les religieuses, les moniales, s’appellent-elles mère et fille ? Et bien la réponse est simple : Ce n’est pas parce que l’on est marié à Dieu, mais en fait précisément parce qu’on est marié à lui, que la fonction et le statut de mère et de fille disparaissent pour autant ! Et pour citer Philipe Sollers : « Je suis la mère de ma fille, mais je reste la mère supérieure, et ainsi en sera-t-il de mère en fille à l’infini. C’est que ça pourrait faire peur… Voici donc la transition toute trouvée pour passer aux deux arguments majeurs :
Le premier est le suivant : croyez-vous que c’est par pur hasard que la circoncision d’Abraham (et non plus abram), alors âgé de 99 ans, soit le marqueur de l’Alliance à Dieu ? Je cite, Genèse chapitre 17, versets 1 à 27 :
Dieu lui dit : « Voici quelle est mon alliance avec toi. Tu deviendrais le père d’un grand nombre de nations. On ne t’appellera plus Abram, mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’un grand nombre de nations. J’établirai mon alliance entre moi et toi, ainsi que tes descendants après toi, au fil des générations : ce sera une alliance perpétuelle en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta descendance après toi. Je te donnerai, à toi et à tes descendants après toi, le pays où tu séjournes en étranger, tout le pays de Canaan ; il sera leur propriété pour toujours et je serai leur Dieu. Voici quelle est mon alliance, celle que vous garderez entre moi et vous, ainsi que ta descendance après toi : tout garçon parmi vous sera circoncis. Mon alliance sera inscrite dans votre chair comme une alliance perpétuelle. Un homme incirconcis, qui n’aura pas été circoncis dans son corps, sera exclu de son peuple. Il aura violé mon alliance ». Fin de citation. J’ajoute, pour le petit indice exégétique en plus : « Abraham rit et dit dans son cœur : « un fils pourrait-il naître à un homme de 100 ans ? ». (haha)
Aussi, cette citation se suffira à elle-même comme premier argument.
Second argument :
Chez les Chrétiens, il faut savoir que la virginité de Marie comprend trois aspects : la virginité avant l’enfantement, la virginité pendant l’enfantement ou « virginitas in partu » et la virginité après l’enfantement. Revenons aux paroles de Saint Augustin lui-même qui dans un de ces sermons, rappelait justement ce dogme : « Réjouissons-nous, mes frères ; que les peuples tressaillent de bonheur et d’allégresse. Ce n’est pas ce soleil visible, mais son invisible Créateur qui a fait pour nous de ce jour, un jour sacré ; quand, devenu visible pour l’amour de nous, l’invisible Créateur de sa mère est né de son sein fécond sans aucune atteinte à sa pureté virginale ; car elle est restée Vierge en concevant son Fils, Vierge en l’enfantant, Vierge en le portant, Vierge en le nourrissant de son sein, Vierge toujours… Il se créa donc une Mère tout en demeurant dans le sein de son Père ; et naissant d’elle, il ne cessa de demeurer en Lui. Et comment aurait-il cessé d’être Dieu en se faisant homme puisqu’il accordait à sa Mère de ne pas cesser d’être Vierge, tout en l’enfantant ? Aussi, en se faisant chair le Verbe n’a point péri, il ne s’est point transformé en chair ; c’est la chair qui s’est unie au Verbe pour ne point périr. L’ange répondit à Marie : vous resterez Vierge ; croyez seulement la vérité, conservez votre virginité, recevez même ce qui la complétera. Votre foi étant intègre, votre virginité restera sans tâche ».
Mais que c’est intéressant tout ça...
Et en parlant de virginité mariale, pour souligner encore et toujours l’importance de la virginité dans ce qui distingue la mère de la fille, croyez-vous donc que c’est par pur hasard que chez les chrétiens, la circoncision soit devenue…caduque ?! N’y aurait-il donc pas un lien manifeste entre la virginité immanente et transcendante, dite « perpétuelle », de Marie et la prise de distance pour ne pas dire l’abandon par la très grande majorité des chrétiens de la circoncision ? En des termes un peu plus crus : cela ne voudrait-il pas dire que ce que l’on aura pu rendre perpétuellement pur mais qui pourtant, en condition « normale », ne peut l’être, rendrait insignifiant, ou presque, le geste par la loi qui rend pur et permet donc l’alliance à Dieu, ce Dieu des Juifs qui, en tout état de cause et en toute logique, ne considérait et ne pouvait considérer Jésus comme les Chrétiens l’on considéré. Il est certain que cette situation ne pouvait provoquer qu’un quiproquo des plus fâcheux… En une phrase somme toute extrêmement simple, les chrétiens se sont en quelque sortent dit (notamment Paul de tarse) : quand tout est parfait, il n’y a rien à enlever, sinon, il y a problème. Cependant la condition sine qua none à une telle dialectique de la foi, implique de faire de Jésus ce que les chrétiens ont fait de lui, forcément.
Allons encore plus loin dans cette argumentation et bouclons la boucle : En effet, se serait se tromper que de croire qu’il n’existe pas de circoncision, dans la Chrétienté. Car, et je vous le donne en mille, à quoi correspond très précisément cette circoncision : et bien au baptême, c'est-à-dire à ce que l’on appelle la « circoncision du cœur » ! Je cite : « Les chrétiens, ont banni le caractère obligatoire de la circoncision et l’ont remplacée par la circoncision du cœur et le baptême. Les Pères de l’Église ont considéré la circoncision charnelle comme contraire au principe de la perfection de la création, et celui qui circoncit pour des raisons religieuses commet un péché mortel. »
…Mais, qu’est-ce que le baptême sinon, une nouvelle immersion dans les tréfonds utérins de l’immaculée conception, de la Vierge Marie ? Immaculée conception qui signifie d’ailleurs, selon le dogme catholique : que Marie elle-même, depuis sa conception dans le sein de sa propre mère, n'a pas été entachée par le péché originel. Péché originel dites-vous ?! La virginité est donc bien ce qui distingue, dans la chair par la chair, la fille de la mère. Bien entendu, l’on pourrait critiquer tout de même, toute cette analyse en soulignant qu’il aura été question ici et dans le détail, de tout le monde, sauf de la fille ou de la femme ! Bien que ce ne soit pas tout à fait vrai, voilà ce que l’on peut rétorquer : mais que pourrait-on dire de plus sur la femme, puisqu’en ce qui concerne Marie, selon les Chrétiens (mais pas seulement), elle est l’immaculée conception et que par voie de fait, la fille, la femme et la mère qu’elle incarne sont parfaitement et indissociablement pures ! C’est qu’ils ne sont pas tous bêtes, les théologiens. Quid alors de sa propre mère Anne ? Et bien, il faut savoir qu’aucun texte du nouveau testament ne mentionne la figure d’Anne et que seuls des textes déclarés apocryphes la dépeignent comme une femme pieuse mais aussi et surtout, comme une femme….longtemps…stérile… On n’en sort pas….
Pour la plaisanterie douteuse, plaisanterie dotée néanmoins d’un détail culturel saisissant : l’expression dont j’use pour tout ce genre de phénomènes est la suivante : il s’agit de « la parabole de la « machine à laver »… En effet, car toutes tâches ménagères confondues, il est intéressant de constater que celles que les femmes et davantage les mères réalisent le plus, correspondent au lavage et au nettoyage. Mais surtout, saviez vous que l’inventeur de la machine à laver était un…théologien chrétien du nom de Jacob Christian Schaffer : si ça ce n’est pas du maktoub ! Le quotidien du Vatican lui-même, et c’est véridique, a rendu un vibrant hommage au lave-linge à l’occasion de la journée internationale des femmes. Ni plus ni moins que la source ultime de son émancipation, ayant l’insigne honneur d’être en quelque sorte, son « 7ème ciel » ! Si ça ce n’est pas du subliminal…
Clôturons ce dernier argument par un élément tout à fait singulier et que je reprendrais probablement par la suite, afin d’étayer plus en profondeur les tenants et aboutissants de ces…mythes qui n’ont en vérité rien de mythologique.
En effet, il faut savoir que chez les anciens Egyptiens, Isis la mère des Dieux, venue d’elle-même, est également désignée comme la déesse vierge, la déesse-mère de la…parthénogenèse (entre parenthèses : la parthénogenèse, du grec parthénos qui signifie vierge, est un phénomène qui traduit la reproduction à partir d’un ovule non fécondé et qui ne donne que des fœtus femelles). Il est dit que « personne n’a jamais relevé sa robe », mais aussi et surtout que « le fruit qu’elle a enfanté est le soleil ».
Oui mais, pour les monothéistes, on n’enfante surtout pas le soleil ! Comme mentionné précédemment, je reviendrais sur cet élément singulier.
De ce fait, aux vu de tous les phénomènes en présence, vous comprendrez aisément pourquoi Jésus ne pouvait être qu’un homme, Car seule Marie est Marie.
Assez intéressant Yes, j'ai pas tout lu je t'avoue, mais moi j'ai une relation avec la Déité qui évolue. Plus ça va plus je pense qu'il y a quelque chose. J'ai une petite statuette de la Vierge qu'il m'arrive de prier... Je crois en la Vierge et une force, mais pas forcément celle qui est cadrée dans le christianisme... Voilà...
(si je me sens aussi proche de la Vierge c'est qu'elle serait née un 8 septembre)
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Allé hop, je relance ce topic! En ce moment je me relance un peu dans les philosophes que j'avais étudié à la fac, et bien sur ce cher Gilles Deleuze que j'affectionne tant. Qu'en pensez vous ? D'ailleurs au passage j'invite tout le monde à regarder son abécédaire disponible sur youtube. C'est gratuit, interéssant, intélligeant, ...bref on se couche moins con après avoir regardé ca.
Je suis d'accord, l'abécédaire c'est incroyable. Tout le monde devrait regarder ca ! Puis faut dire il est tellement agréable à écouter ce Gilles. Je me demande si Hooper connait !? ca lui plairait peu etre ! D'ailleurs c'est une bonne question ca, est ce que le hooper est friand de philosophie ? haha
A partir d aujourd'hui relancons ce topic.
Comment faites vous face a la culpabilité ? Il est dit qu'il faut se mettre en colère contre soi même, du genre comment ai je pu faire ce genre de chose ou je ne ferai plus jamais cette chose, ect...
Bon j'avais envie d'essayer de repondre a ta question mais finalement en me documentant je suis tombé sur un site ou il est publié un ecrit philosophique d'une personne (un certain Daniel Mercier) qui traite assez bien de la notion de culpabilité dans l'histoire de la pensée philosophique, je te file plutot le lien directement plutot que d'essayer de synthétiser maladroitement sa pensée, ca me parait, a la premiere lecture assez riche et interessant a lire.
http://www.cafephilosophia.fr/sujets/sexonerer-de-la-culpabilite-/
On pourra se servir de cette essai comme base de depart pour rebondir dessus et y apporter notre point de vue.
Bonjour a nos amis philosophes, je voudrais votre avis sur une question, j'ai récemment lu plusieurs ouvrages sur le bouddhisme, surtout ceux lié ou se basant sur la tradition des enseignement de gautama je ne me suis pas trop attardé sur les autres déclinaisons plus récentes et j'ai été frappé par la différence sidérante entre le "vrai" bouddhisme et ce que l'on peut bien nous montrer a la tv ou des représentations limitées qu'on peut se faire genre "methode pour devenir zen et libéré" ou ce genre de vision tres réductrice qui ne représente pas un millième de la complexité de ce que j'ai pu ne serait ce que comprendre pour le moment (autant dire pas grand chose malgré que j'y ai passé des heures) , par conséquence j'ai aussi été frappé par mon abyssal manque de connaissance, que ce soit sur le bouddhisme ou sur d'autres sujets d'ailleurs :p
Je ne veux pas m'attarder sur ce que j'ai appris ou meme simplement sur l'effet que ça m'a fait mais je voulais juste savoir ce que vous en pensiez et éventuellement discuter des quelques concepts que je n'ai pas bien saisi (va falloir mediter xD) et aussi certaines incohérences entre différents propos que je "crois" avoir deceler. Si ça intéresse quelqu'un qui a lu... Oui je sais c'est peut etre pas le bon endroit pour :p
Aucun doute là dessus Yoco. Il faut approfondir, car et bien que je n'aie pas vraiment de connaissance en matière de Bouddhisme, cette philosophie (spiritualité) est passionnante. Tout comme le Taoïsme, le Confucianisme, etc. Il faut se faire, en effet, une idée de comment les choses se sont organisées en Orient, à l'échelle du réel et du symbolique (les deux étant fortement liées, surtout en Orient, ou la quête d'harmonie a toujours été essentielle). Et ils ne racontent pas n'importent quoi, ses penseurs et maîtres.
Ça te permettra certainement aussi de mieux comprendre le fonctionnement de l'Occident, mais aussi du "Moyen-Orient".
"Epanouissez-vous dans votre vie professionnelle en suivant la voie du Bouddha", c'est un peu en résumé ce qu'on peut trouver en effet en Occident s'agissant de l'intérêt porté au bouddhisme.
C'est méconnaître que pour le Bouddha l'égo est justement ce qu'il faut annihiler par la cessation des klesha (souillures), menant alors à la fin des souffrances (Dukkha), fruits de l'ignorance (avidya). L'autre malentendu réside dans la notion de réincarnation. Aux yeux de beaucoup, la réincarnation c'est cool. Chouette! On a le droit à plusieurs vies! Sauf que là aussi, c'est tout l'inverse qui est visé par Gautama, puisque, d'une part, le Soi (atman) n'existe pas, donc ce n'est pas l'individu en tant qu'individu qui se réincarne, mais en plus, le but de l'éveil est précisément de sortir du samsara, et non d'y trouver une source de satisfaction.
L'interprétation du bouddhisme en tant que voie pour "s'épanouir et devenir zen" est assez proche de celle que l'on se fait du yoga, ne retenant de ce dernier que la discipline yogique corporelle du hatha-yoga, ce qui surprend assez les indiens qui ont une conception bien plus profonde et élargie du "yoga".
le pourquoi de la virginité Mariale - Extrait d'un texte que je tape, tape, tape (c'est ma façon d'aimer)^^ :
Assez intéressant Yes, j'ai pas tout lu je t'avoue, mais moi j'ai une relation avec la Déité qui évolue. Plus ça va plus je pense qu'il y a quelque chose. J'ai une petite statuette de la Vierge qu'il m'arrive de prier... Je crois en la Vierge et une force, mais pas forcément celle qui est cadrée dans le christianisme... Voilà...
(si je me sens aussi proche de la Vierge c'est qu'elle serait née un 8 septembre)
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Allé hop, je relance ce topic! En ce moment je me relance un peu dans les philosophes que j'avais étudié à la fac, et bien sur ce cher Gilles Deleuze que j'affectionne tant. Qu'en pensez vous ? D'ailleurs au passage j'invite tout le monde à regarder son abécédaire disponible sur youtube. C'est gratuit, interéssant, intélligeant, ...bref on se couche moins con après avoir regardé ca.
https://www.youtube.com/channel/UCNGaW5abO_WEHXXDSWtVa4Q
En lisant tes premières phrases, je voulais justement te conseiller son Abécédaire. Formidable.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Je suis d'accord, l'abécédaire c'est incroyable. Tout le monde devrait regarder ca ! Puis faut dire il est tellement agréable à écouter ce Gilles. Je me demande si Hooper connait !? ca lui plairait peu etre ! D'ailleurs c'est une bonne question ca, est ce que le hooper est friand de philosophie ? haha
https://www.youtube.com/channel/UCNGaW5abO_WEHXXDSWtVa4Q