Mulholland Drive, le film que je suis le seul à ne pas avoir aimé...
Non, tu n'es pas seul. Après, à l'instar de Rudolf, je n'ai pas tout bité non plus mais, malheureusement, ce film ne me donne vraiment pas envie de retenter l'expérience et d'être à l'affut, chaque minute passant, d'un détail qui pourrait éventuellement me faire comprendre le schmilblick. Tant pis.
chaque minute passant, d'un détail qui pourrait éventuellement me faire comprendre le schmilblick. Tant pis.
Mulholland Drive est loin d'être le film le plus compliqué de M.Lynch, surtout comparé à Eraserhead, Inland Empire ou encore Lost Highway (du même monsieur).
Si vous avez du mal à vous faire une interprétation globale du film, vous pouvez toujours en discuter avec votre entourage (ceux qui ont vu le film) ou bien chercher quelques petits éclaircissements sur l'intrigue sur le net, après c'est toujours mieux de se faire sa propre interprétation mais je comprends que ça puisse dérouter voire frustrer le spectateur.
Après vous pouvez apprécier le film en tant que tel sans vous soucier de l'intrigue, perso j'adore ce film pour sa mise en scène, ses musiques, sa pellicule, ses acteurs/actrices et toute l'ambiance qu'il y a derrière, une fois le scénario compris vous vous rendrez compte qu'il est plutôt simple par rapport au reste, c'est plutôt la forme qui est exceptionnelle !
Mulholland Drive, plus qu'un film qu'on étudie, c'est un film qu'on ressent.
Pang Dong> Ah oui d'accord, je comprends mieux avec la comparaison avec Ego. Et bien vu pour la symétrie avec Star Wars ! ^^ (ça me fait penser à un autre moment ridicule de ce GotG2: le débarquement d'Ego sur la planète où les Gardiens se sont crashés... le coup du "je suis ton père" bordel... ils étaient vraiment obligés ? u_u)
Mais oui comme tu dis ça ne gêne pas vraiment le visionnage du film.
Mulholland Drive, plus qu'un film qu'on étudie, c'est un film qu'on ressent.
Je suis tout à fait d'accord pour dire que Mulholland Drive est un film qui fait beaucoup appel aux sensations, plus qu'à la compréhension complète du scénario. Pour ce point, ça a quand même fonctionné chez moi, ça m'a même donné envie de me replonger dans l'ambiance du film qui a quelque chose d'hypnotique.
Mais c'est la première fois que je vois un de ces célèbres "films bizarres" de David Lynch comme ça, connaissant très mal le réalisateur à part Elephant Man (vu il y a super longtemps), Dune (pareil) et plus récemment Sailor et Lula. Mais j'aimerais bien voir quand même le fameux Blue Velvet, voire Lost Highway.
Edit : En fait, ce qui est fort dans ce film, c'est que pendant les deux-tiers tu regardes vraiment un film tout à fait "normal", limpide dans son déroulement (même si on est un peu intrigué par ces scènes avec divers personnages qui ont l'air complètement "déconnectées" les unes des autres). Puis vient ce tournant du film à partir duquel tout est déconstruit :
Spoiler ▼▲
le passage à Silencio (cette scène d'ailleurs ! marquante ! ), où on nous laisse entendre que tout est illusion, tout est "enregistré" à l'avance. Puis cette boîte étrange dont le contenu mène au vide abyssal de la mémoire.
A partir de là, moi en tant que spectateur je me suis retrouvé vraiment perdu, doutant d'absolument tout ce que j'ai vu avant ce moment-clé.
Bref, il va falloir que je le revoie, ce film. Je vais éviter d'abord de regarder les infos sur le net.
Citizenfour de Laura Poitras :
Documentaire qui raconte l'affaire Snowden en son coeur puisqu'on suit les prises de contacts de Snowden avec la réalisatrice Poitrails et un autre journaliste puis les débuts des révélations. Le film n'essaye jamais de contextualiser mais reste concentré sur Snowden. Un excellent film assez intense qui peut nourrir la paranoïa de tout un chacun sur l'hypersurveillance de nos démocraties si bienveillantes afin de nous protéger du terrorisme...Bref on est dedans du début jusqu'à la fin mais je pense qu'une meilleure contextualisation de l'affaire aurait pu faire mieux vieillir le film.
Spoiler ▼▲
Batman de Tim Burton
Ca faisait une éternité que je n'avais pas vu ce film et je le trouve toujours aussi réussi même si en terme de rythme et d'effets spéciaux il a quand même pris un petit coup de vieux. Mais bon, la direction artistique, la réalisation et les interprétations sont quand même de grande qualité. Tim Burton, à l'époque où il était vraiment au sommet de sa forme ça donne quelque chose de vraiment intemporel.
Spoiler ▼▲
Les 4 Fantastiques et le Surfeur d'Argent de Tim Story
Je m'attendais vraiment à une grosse bouse vu ce que j'en avais entendu et j'ai finalement passé un moment agréable même si je vois très bien les nombreux défaut du film. Je le trouve vraiment efficace dans le genre divertissement familial à grand spectacle. J'en avais peut-être un mauvais à priori trop fort... Il est juste moyen/sympa...
Spoiler ▼▲
L'Amour c'est mieux à deuxde Dominique Farrugia et Arnaud Lemort
Une comédie romantique française certes classique mais assez sympathique emmenée par le trio Cornillac - Effira - Payet vraiment très bon avec ce qui faut de scènes comiques et de bons personnages secondaires pour fonctionner. Rien de bien extraordinaire non plus.
Spoiler ▼▲
Very Bad Trip 2 de Todd Philips
Clairement inférieur au premier épisode mais un excellent exemple de comédie façon blockbuster qui fonctionne surtout grâce à la dynamique entre les différents personnages.
Vendredi 13, part III
Je n'ai jamais trop aimé cette série mais je voulais voir cet épisode car c'est le premier dans lequel Jason arbore son fameux masque de hockey, donc il y a un petit côté iconique pour ce film.
Mais bon, reste que c'est un film terriblement ennuyeux, mou et peu inventif du côté des meurtres de Jason (pourtant un des points les plus importants de la franchise).
Je n'ai pas grand chose à dire, ça ne fait ni peur, ni rire, ni angoisser, ni rien, j'avoue que j'ai attendu que ça passe :/
J'essaierai quand même Final Chapter qui a une très bonne réputation.
Gringo: The dangerous life of John McAfee
Un documentaire qui s'intéresse au cas de John McAfee, devenu multi millionaire grâce à ses anti-virus et qui s'est retrouvé mêlé à une affaire de meurtre.
Ce film est dingue. McAfee est totalement taré et sa vie semble tout droit sortie d'un film. Et encore ! Certaines choses sembleraient trop grosses et peu crédibles, même pour de la fiction !
Après avoir perdu quelques millions lors d'un krach boursier, McAfee est parti s'installer au Bélize, un pays pauvre d'Amérique Centrale et, là, il a pu laisser libre cours à tous ses délires mégalo, allant jusqu'à vouloir contrôler une petite ville et y installer un culte de sa personne, à l'instar du colonel Kurtz d'Apocalypse Now.
Le plus fou étant la conclusion de cette histoire
Spoiler ▼▲
McAfee n'a jamais été arrêté, bien qu'il ait été en cavale pendant un temps, et il vit maintenant aux USA où il dirige à nouveau plusieurs sociétés et où il a même pu proposer sa candidature à la dernière élection présidentielle !
Une histoire de dingue ^^
Alien Covenant
Alors... c'est non :P
Non, vraiment, c'est mauvais, la faute à un scénario complètement con
Spoiler ▼▲
Les mecs arrivent sur une planète inconnue et se promènent sans combi de protection. Je veux dire, on s'en fout que le scanner ait indiqué que ça a l'air safe, si tu as un peu de bon sens, tu prend des précautions au cas où il y a un virus inconnu ou quelque chose de la sorte. C'est la base.
Aussi, comme dans Prometheus, les mecs sont tous plus incompétents les uns que les autres dans leur boulot, c'est fou ^^
mais également à une réalisation pas du tout inspiré de Ridley Scott. Mention spéciale aux scènes d'action en mode gros plan à l'épaule totalement illisibles !
Il y avait pourtant une idée plutôt intéressante, dans le fond :
Spoiler ▼▲
le fait que David crée les xénomorphes pour détruire l'humanité n'est pas idiot,
mais c'est tellement noyé sous un océan de conneries, de réactions illogiques, de rebondissements prévisibles et de personnages dont on se fout éperdument (le problème venant du fait qu'il y a trop de personnages et qu'ils sont tous présentés en quelques secondes - littéralement -, pour certains on ne sait même pas leur nom, voire, on ne voit carrément pas leur visage avant qu'ils meurent !) que, finalement, on en ressort en se disant que Prometheus, c'était peut-être pas si mal, finalement ^^
Vraiment très mauvais.
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Pirates des Caraïbes: La vengeance de Salazar
(avec spoilers)
Quelques années après les évènements qui ont conduit à la disparition de Davy Jones, Henry Turner, le fils du nouveau capitaine du Hollandais Volant, Will Turner, est prêt à tout pour retrouver son père et briser la malédiction qui le relie à son navire. Au cours d'une nuit, il réussit à rencontrer son père et lui informe de sa volonté de retrouver le trident de Poséidon afin de briser toutes les malédictions maritimes avec l'aide du capitaine Jack Sparrow, et ce malgré l'interdiction de son père.
Encore quelques années plus tard, le jeune Henry à bien grandi et est maintenant marin sur un navire de guerre de la Royale Navy. Pour avoir faire preuve d'insubordination, il est mit au cachot. Mais son navire se fait attaquer par le Capitaine Salazar et son équipage maudit, et, en tant que seul survivant du massacre, il se voit confier la mission de retrouver Sparrow et de lui adresser un message. Pendant ce temps, le fameux Capitaine Jack Sparrow n'est plus que l'ombre de lui-même. Son navire n'est même pas en mer, son équipage l'abandonne et pour couronner le tout, il est ruiné et activement rechercher pour avoir voler un coffre-fort. C'est alors qu'un certain Henry Turner le retrouve, et lui fait part de son plan de retrouver le trident de Poséidon afin de briser la malédiction de son père et celle du Capitaine Salazar qui s'est fait la promesse de tuer Sparrow en représailles à une ancienne rencontre qui l'a conduit, lui et son équipage, à errer maudits dans le "Triangle du Diable".
Plus de six ans après la sortie du précédent film et près de quatorze années (pfiouu ca date !) après celle du tout premier opus, voilà que la franchise "Pirates des Caraïbes" est de retour avec toujours ce bon vieux Johnny Depp pour incarner le cultissime Capitaine Jack Sparrow !
Trilogie ayant bercé mon adolescence, j'ai vraiment un petit faible pour cette franchise même si le dernier film, "La fontaine de Jouvence" était très moyen. C'est donc avec un certain mélange d'appréhension et d'excitation que j'attendais ce nouvel opus, surtout que celui-ci semblait revenir à ce qui faisait le succès des premiers à savoir de l'aventure, des malédictions et une bonne dose de piraterie !
Le résultat est-il donc à la hauteur ? J'ai envie de dire oui et non. D'un coté on sent que tout à été mit en œuvre, et c'est une bonne chose selon moi, pour essayer de retrouver l'esprit des premiers films. L'histoire de vengeance d'un équipage maudit et l'humour omniprésent n'y est pas étranger mais c'est surtout le coté "exotique" du cadre et des situations qui y fait pour beaucoup.
Malheureusement on sent que le film essaye d'en faire trop. A l'image du personnage de Sparrow car, s'il est réussit (ou du moins pas raté), on a cette fâcheuse impression qu'il est devenu une sorte de caricature de lui-même à vouloir trop en faire. Et c'est vraiment dommage car je dirais que c'est l'aspect qui est le plus réussit de cet opus.
Pour ce qui est du reste, l'histoire est classique comme pas possible, le traitement de Barbossa en mode Dark Vador-like qui retrouve sa fille et qui meurt juste quant elle le découvre est archi-vu et revu, les nouveaux personnages et acteurs (en tête Javier Bardem dans son rôle de Salazar) sont loin d'être transcendants et il manque cruellement à ce film une sorte de souffle équipe et héroïque; la faute peut-être à des situations et une quête trop convenue.
Il n'en reste pas moins que l'on passe un agréable moment en la compagnie de ce cinquième opus de "Pirates des Caraibes". Les musiques de Hans Zimmer sont toujours un plaisir à écouter, le fait que, grâce à un flash-back, développe efficacement les origines et le background d'un certain personnage emblématique, et surtout également que le film propose une bonne et vraie fin à l'arc Will Turner ! Donc s'il-vous-plait Disney, si vous m'entendez, faites d'avoir terminé cette franchise sur une pas trop mauvaise note et arrêter les "Pirates des Caraïbes" ! Je ne veux plus voir cette franchise de nouveau souiller juste pour ramasser un paquet de fric sur le dos des fans !
La maison des ombres, petit film anglais de 2011 traitant d une affaire dite paranormale.
Au début du film, on y voit une femme très stricte, froide et sèche. Elle mettra a jour une supercherie liée a une séance de spiritisme. Elle a d ailleurs écrit qu un seul livre dans sa vie traitant donc des supercheries liées aux mysticisme. C est donc une femme très instruite en sciences et qui ne croit pas en dieu qui se verra offrir une nouvelle affaire mystérieuse dans un pensionnat. Le film se déroule en 1921.
L intérêt du film réside dans le fait que le passé doit un jour ou l autre remonté a la surface pour enfin commencer une nouvelle vie, si bien entendu cela a été saisie dans son ensemble.
Bon le scénario c'est un peu du déja vu, des maledictions, des bateaux qui mangent d'autres bateaux, le black pearl enfermé dans une bouteille etc... Mais ce n'est pas un si mauvais film que ca. On a en quelque sorte un "nouveau" Will Turner en la personne de son fils.
Aprés comme quenthi l'a dit, Jack semble etre une caricature de lui même à vouloir trop faire dans l'humour, mais aprés 5 films j'imagine que c'est normal finalement.
Petite mention spéciale à l'apparition microscopique d'Elisabeth (pcq oui fallait bien la caser qql part!).
Pour la scène post générique, j'avais vu avant d'aller voir le film qu'on ne comprenait rien, et je confirme on ne comprends rien x) Si ce n'est peut etre que Will est hanté par le souvenir de Davy Jones ?
Et pour finir, un truc que je n'ai pas compris : Ce n'est pas censé être Calypso qui a donné le compas à Jack ?!
J'ai revu il n'y a pas longtemps un des films les plus beaux du cinéma italien : "Mes chers amis" ("Amici miei"). Je sais qu'il y en a beaucoup beaucoup d'autres mais j'ai envie de parler de celui-là aujourd'hui ;-)
Le film est réalisé par Mario Monicelli et on retrouve parmi les acteurs principaux : Philippe Noiret (oui, oui), Adolfo Celi (vous savez le gars qui joue Emilio Largo, le méchant dans "Opération Tonnerre"), Ugo Tognazzi (le gars qui joue entre autres dans "La cage aux folles") et Bernard Blier (oui oui aussi).
Le film raconte l'histoire de 5 amis — 4 au départ — qui, lorsqu'ils s'ennuient dans leur quotidien, décident de tout plaquer et de disparaître pendant quelques temps pour faire le plus de conneries possibles. Ils appellent ça faire des "tziganades" ou des virées tziganes si vous préférez.
Allez, je vous donne un exemple. Un des gars de la bande a une sorte de coup de blues ; en cause, une relation amoureuse assez tendue et très très spéciale. Pour le dérider, toute l'équipe décide de se rendre à la gare. Arrivé là-bas, ils se mettent en formation tout le long du quai. Ils attendent que le train se mette en branle et en profitent pour foutre des claques à tout ceux qui sont à la fenêtre pour dire "au revoir"...
En voici un autre, Ugo tognazzi passe son temps tout au long du film, lorsqu'il s'adresse à quelqu'un, à placer le mot "supercazzola" — qui ne veut rien dire — dans une phrase et à dire toutes sortes de trucs incompréhensibles, juste pour se foutre de la personne qu'il en face de lui.
"Le génie, c'est de la fantaisie, du flair, de bons réflexes et une grande rapidité d'exécution." C'est une des phrases du film qui le résume assez bien.
Le film n'est pas qu'un prétexte à rire et a ses doses de tragique. Je veux pas trop en dévoiler mais il y a des moments qui touchent au sublime ; en particulier la fin qui est magistrale.
Par contre, je viens de regarder quelques extraits en VF et y a rien à faire, le film perd un peu en qualité. Essayer de le mater en version originale si vous voulez qu'il garde toute sa saveur.
Non, tu n'es pas seul. Après, à l'instar de Rudolf, je n'ai pas tout bité non plus mais, malheureusement, ce film ne me donne vraiment pas envie de retenter l'expérience et d'être à l'affut, chaque minute passant, d'un détail qui pourrait éventuellement me faire comprendre le schmilblick. Tant pis.
Mulholland Drive est loin d'être le film le plus compliqué de M.Lynch, surtout comparé à Eraserhead, Inland Empire ou encore Lost Highway (du même monsieur).
Si vous avez du mal à vous faire une interprétation globale du film, vous pouvez toujours en discuter avec votre entourage (ceux qui ont vu le film) ou bien chercher quelques petits éclaircissements sur l'intrigue sur le net, après c'est toujours mieux de se faire sa propre interprétation mais je comprends que ça puisse dérouter voire frustrer le spectateur.
Après vous pouvez apprécier le film en tant que tel sans vous soucier de l'intrigue, perso j'adore ce film pour sa mise en scène, ses musiques, sa pellicule, ses acteurs/actrices et toute l'ambiance qu'il y a derrière, une fois le scénario compris vous vous rendrez compte qu'il est plutôt simple par rapport au reste, c'est plutôt la forme qui est exceptionnelle !
Mulholland Drive, plus qu'un film qu'on étudie, c'est un film qu'on ressent.
Pang Dong> Ah oui d'accord, je comprends mieux avec la comparaison avec Ego. Et bien vu pour la symétrie avec Star Wars ! ^^ (ça me fait penser à un autre moment ridicule de ce GotG2: le débarquement d'Ego sur la planète où les Gardiens se sont crashés... le coup du "je suis ton père" bordel... ils étaient vraiment obligés ? u_u)
Mais oui comme tu dis ça ne gêne pas vraiment le visionnage du film.
Je suis tout à fait d'accord pour dire que Mulholland Drive est un film qui fait beaucoup appel aux sensations, plus qu'à la compréhension complète du scénario. Pour ce point, ça a quand même fonctionné chez moi, ça m'a même donné envie de me replonger dans l'ambiance du film qui a quelque chose d'hypnotique.
Mais c'est la première fois que je vois un de ces célèbres "films bizarres" de David Lynch comme ça, connaissant très mal le réalisateur à part Elephant Man (vu il y a super longtemps), Dune (pareil) et plus récemment Sailor et Lula. Mais j'aimerais bien voir quand même le fameux Blue Velvet, voire Lost Highway.
Edit : En fait, ce qui est fort dans ce film, c'est que pendant les deux-tiers tu regardes vraiment un film tout à fait "normal", limpide dans son déroulement (même si on est un peu intrigué par ces scènes avec divers personnages qui ont l'air complètement "déconnectées" les unes des autres). Puis vient ce tournant du film à partir duquel tout est déconstruit :
A partir de là, moi en tant que spectateur je me suis retrouvé vraiment perdu, doutant d'absolument tout ce que j'ai vu avant ce moment-clé.
Bref, il va falloir que je le revoie, ce film. Je vais éviter d'abord de regarder les infos sur le net.
Bon je rattrape mon retard :
Citizenfour de Laura Poitras :
Documentaire qui raconte l'affaire Snowden en son coeur puisqu'on suit les prises de contacts de Snowden avec la réalisatrice Poitrails et un autre journaliste puis les débuts des révélations. Le film n'essaye jamais de contextualiser mais reste concentré sur Snowden. Un excellent film assez intense qui peut nourrir la paranoïa de tout un chacun sur l'hypersurveillance de nos démocraties si bienveillantes afin de nous protéger du terrorisme...Bref on est dedans du début jusqu'à la fin mais je pense qu'une meilleure contextualisation de l'affaire aurait pu faire mieux vieillir le film.
Batman de Tim Burton
Ca faisait une éternité que je n'avais pas vu ce film et je le trouve toujours aussi réussi même si en terme de rythme et d'effets spéciaux il a quand même pris un petit coup de vieux. Mais bon, la direction artistique, la réalisation et les interprétations sont quand même de grande qualité. Tim Burton, à l'époque où il était vraiment au sommet de sa forme ça donne quelque chose de vraiment intemporel.
Les 4 Fantastiques et le Surfeur d'Argent de Tim Story
Je m'attendais vraiment à une grosse bouse vu ce que j'en avais entendu et j'ai finalement passé un moment agréable même si je vois très bien les nombreux défaut du film. Je le trouve vraiment efficace dans le genre divertissement familial à grand spectacle. J'en avais peut-être un mauvais à priori trop fort... Il est juste moyen/sympa...
L'Amour c'est mieux à deuxde Dominique Farrugia et Arnaud Lemort
Une comédie romantique française certes classique mais assez sympathique emmenée par le trio Cornillac - Effira - Payet vraiment très bon avec ce qui faut de scènes comiques et de bons personnages secondaires pour fonctionner. Rien de bien extraordinaire non plus.
Very Bad Trip 2 de Todd Philips
Clairement inférieur au premier épisode mais un excellent exemple de comédie façon blockbuster qui fonctionne surtout grâce à la dynamique entre les différents personnages.
Sell kids for food
Hey guys !
Vendredi 13, part III
Je n'ai jamais trop aimé cette série mais je voulais voir cet épisode car c'est le premier dans lequel Jason arbore son fameux masque de hockey, donc il y a un petit côté iconique pour ce film.
Mais bon, reste que c'est un film terriblement ennuyeux, mou et peu inventif du côté des meurtres de Jason (pourtant un des points les plus importants de la franchise).
Je n'ai pas grand chose à dire, ça ne fait ni peur, ni rire, ni angoisser, ni rien, j'avoue que j'ai attendu que ça passe :/
J'essaierai quand même Final Chapter qui a une très bonne réputation.
Gringo: The dangerous life of John McAfee
Un documentaire qui s'intéresse au cas de John McAfee, devenu multi millionaire grâce à ses anti-virus et qui s'est retrouvé mêlé à une affaire de meurtre.
Ce film est dingue. McAfee est totalement taré et sa vie semble tout droit sortie d'un film. Et encore ! Certaines choses sembleraient trop grosses et peu crédibles, même pour de la fiction !
Après avoir perdu quelques millions lors d'un krach boursier, McAfee est parti s'installer au Bélize, un pays pauvre d'Amérique Centrale et, là, il a pu laisser libre cours à tous ses délires mégalo, allant jusqu'à vouloir contrôler une petite ville et y installer un culte de sa personne, à l'instar du colonel Kurtz d'Apocalypse Now.
Le plus fou étant la conclusion de cette histoire
Une histoire de dingue ^^
Alien Covenant
Alors... c'est non :P
Non, vraiment, c'est mauvais, la faute à un scénario complètement con
mais également à une réalisation pas du tout inspiré de Ridley Scott. Mention spéciale aux scènes d'action en mode gros plan à l'épaule totalement illisibles !
Il y avait pourtant une idée plutôt intéressante, dans le fond :
mais c'est tellement noyé sous un océan de conneries, de réactions illogiques, de rebondissements prévisibles et de personnages dont on se fout éperdument (le problème venant du fait qu'il y a trop de personnages et qu'ils sont tous présentés en quelques secondes - littéralement -, pour certains on ne sait même pas leur nom, voire, on ne voit carrément pas leur visage avant qu'ils meurent !) que, finalement, on en ressort en se disant que Prometheus, c'était peut-être pas si mal, finalement ^^
Vraiment très mauvais.
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
(avec spoilers)
Quelques années après les évènements qui ont conduit à la disparition de Davy Jones, Henry Turner, le fils du nouveau capitaine du Hollandais Volant, Will Turner, est prêt à tout pour retrouver son père et briser la malédiction qui le relie à son navire. Au cours d'une nuit, il réussit à rencontrer son père et lui informe de sa volonté de retrouver le trident de Poséidon afin de briser toutes les malédictions maritimes avec l'aide du capitaine Jack Sparrow, et ce malgré l'interdiction de son père.
Encore quelques années plus tard, le jeune Henry à bien grandi et est maintenant marin sur un navire de guerre de la Royale Navy. Pour avoir faire preuve d'insubordination, il est mit au cachot. Mais son navire se fait attaquer par le Capitaine Salazar et son équipage maudit, et, en tant que seul survivant du massacre, il se voit confier la mission de retrouver Sparrow et de lui adresser un message. Pendant ce temps, le fameux Capitaine Jack Sparrow n'est plus que l'ombre de lui-même. Son navire n'est même pas en mer, son équipage l'abandonne et pour couronner le tout, il est ruiné et activement rechercher pour avoir voler un coffre-fort. C'est alors qu'un certain Henry Turner le retrouve, et lui fait part de son plan de retrouver le trident de Poséidon afin de briser la malédiction de son père et celle du Capitaine Salazar qui s'est fait la promesse de tuer Sparrow en représailles à une ancienne rencontre qui l'a conduit, lui et son équipage, à errer maudits dans le "Triangle du Diable".
Plus de six ans après la sortie du précédent film et près de quatorze années (pfiouu ca date !) après celle du tout premier opus, voilà que la franchise "Pirates des Caraïbes" est de retour avec toujours ce bon vieux Johnny Depp pour incarner le cultissime Capitaine Jack Sparrow !
Trilogie ayant bercé mon adolescence, j'ai vraiment un petit faible pour cette franchise même si le dernier film, "La fontaine de Jouvence" était très moyen. C'est donc avec un certain mélange d'appréhension et d'excitation que j'attendais ce nouvel opus, surtout que celui-ci semblait revenir à ce qui faisait le succès des premiers à savoir de l'aventure, des malédictions et une bonne dose de piraterie !
Le résultat est-il donc à la hauteur ? J'ai envie de dire oui et non. D'un coté on sent que tout à été mit en œuvre, et c'est une bonne chose selon moi, pour essayer de retrouver l'esprit des premiers films. L'histoire de vengeance d'un équipage maudit et l'humour omniprésent n'y est pas étranger mais c'est surtout le coté "exotique" du cadre et des situations qui y fait pour beaucoup.
Malheureusement on sent que le film essaye d'en faire trop. A l'image du personnage de Sparrow car, s'il est réussit (ou du moins pas raté), on a cette fâcheuse impression qu'il est devenu une sorte de caricature de lui-même à vouloir trop en faire. Et c'est vraiment dommage car je dirais que c'est l'aspect qui est le plus réussit de cet opus.
Pour ce qui est du reste, l'histoire est classique comme pas possible, le traitement de Barbossa en mode Dark Vador-like qui retrouve sa fille et qui meurt juste quant elle le découvre est archi-vu et revu, les nouveaux personnages et acteurs (en tête Javier Bardem dans son rôle de Salazar) sont loin d'être transcendants et il manque cruellement à ce film une sorte de souffle équipe et héroïque; la faute peut-être à des situations et une quête trop convenue.
Il n'en reste pas moins que l'on passe un agréable moment en la compagnie de ce cinquième opus de "Pirates des Caraibes". Les musiques de Hans Zimmer sont toujours un plaisir à écouter, le fait que, grâce à un flash-back, développe efficacement les origines et le background d'un certain personnage emblématique, et surtout également que le film propose une bonne et vraie fin à l'arc Will Turner ! Donc s'il-vous-plait Disney, si vous m'entendez, faites d'avoir terminé cette franchise sur une pas trop mauvaise note et arrêter les "Pirates des Caraïbes" ! Je ne veux plus voir cette franchise de nouveau souiller juste pour ramasser un paquet de fric sur le dos des fans !
Note: 6/10
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
La maison des ombres, petit film anglais de 2011 traitant d une affaire dite paranormale.
Au début du film, on y voit une femme très stricte, froide et sèche. Elle mettra a jour une supercherie liée a une séance de spiritisme. Elle a d ailleurs écrit qu un seul livre dans sa vie traitant donc des supercheries liées aux mysticisme. C est donc une femme très instruite en sciences et qui ne croit pas en dieu qui se verra offrir une nouvelle affaire mystérieuse dans un pensionnat. Le film se déroule en 1921.
L intérêt du film réside dans le fait que le passé doit un jour ou l autre remonté a la surface pour enfin commencer une nouvelle vie, si bien entendu cela a été saisie dans son ensemble.
Je sors de Pirates des caraibes 5.
J'ai revu il n'y a pas longtemps un des films les plus beaux du cinéma italien : "Mes chers amis" ("Amici miei"). Je sais qu'il y en a beaucoup beaucoup d'autres mais j'ai envie de parler de celui-là aujourd'hui ;-)
Le film est réalisé par Mario Monicelli et on retrouve parmi les acteurs principaux : Philippe Noiret (oui, oui), Adolfo Celi (vous savez le gars qui joue Emilio Largo, le méchant dans "Opération Tonnerre"), Ugo Tognazzi (le gars qui joue entre autres dans "La cage aux folles") et Bernard Blier (oui oui aussi).
Le film raconte l'histoire de 5 amis — 4 au départ — qui, lorsqu'ils s'ennuient dans leur quotidien, décident de tout plaquer et de disparaître pendant quelques temps pour faire le plus de conneries possibles. Ils appellent ça faire des "tziganades" ou des virées tziganes si vous préférez.
Allez, je vous donne un exemple. Un des gars de la bande a une sorte de coup de blues ; en cause, une relation amoureuse assez tendue et très très spéciale. Pour le dérider, toute l'équipe décide de se rendre à la gare. Arrivé là-bas, ils se mettent en formation tout le long du quai. Ils attendent que le train se mette en branle et en profitent pour foutre des claques à tout ceux qui sont à la fenêtre pour dire "au revoir"...
En voici un autre, Ugo tognazzi passe son temps tout au long du film, lorsqu'il s'adresse à quelqu'un, à placer le mot "supercazzola" — qui ne veut rien dire — dans une phrase et à dire toutes sortes de trucs incompréhensibles, juste pour se foutre de la personne qu'il en face de lui.
"Le génie, c'est de la fantaisie, du flair, de bons réflexes et une grande rapidité d'exécution." C'est une des phrases du film qui le résume assez bien.
Le film n'est pas qu'un prétexte à rire et a ses doses de tragique. Je veux pas trop en dévoiler mais il y a des moments qui touchent au sublime ; en particulier la fin qui est magistrale.
Par contre, je viens de regarder quelques extraits en VF et y a rien à faire, le film perd un peu en qualité. Essayer de le mater en version originale si vous voulez qu'il garde toute sa saveur.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)