Je fonctionne souvent par cycles, on va dire que c'est le cycle Bridges.
Crazy Heart
De Scott Cooper, sorti en 2009 avec Jeff Bridges, Maggie Gyllenhaal et d'aures ^^
Je vous fais le pitch parce que ça va servir le propos.
Une ancienne gloire de la country passe sa vie sur les routes à enchainer les concerts merdiques en alignant les verres plus vites que les kilomètres. Un jour il rencontre une femme. Voilà.
C'est un film intimiste, qui fait parti de la catégorie tranches de vie. Ce n'est pas un grand film, par contre c'est un grand rôle. Sans doute pas pour rien que Jeff Bridges a eu son oscar pour celui-ci. Et c'est mérité.
Ce n'est pas un grand film car, alors que la caméra est en permanence sur son acteur principal (s'il y a 20 plans où il ne figure pas c'est bien le maximum), paradoxalement elle ne nous laisse pas le temps d’apprécier les situations. Le film manque de moments où l'on s'attarde. C'est bien dommage car vu la profondeur de l'intrigue, ce qui nous intéresse est de savoir ce que nos protagonistes vivent à l'instant T.
C'est d'autant plus triste pour le rôle de Maggie Gyllenhaal qui n'a absolument pas l'espace de développer son personnage. Pourtant elle comme Jeff Bridges donnent tout ce qu'ils peuvent, c'est bourré d'émotions tout en finesse et retenue, ils réussissent à faire vivre les situations dans les quelques minutes qu'on leur accorde. Pour le spectateur c'est frustrant, on voudrait simplement ne pas avoir à enchainer aussi vite.
Pourtant si je ne le conseillerai pas à tout le monde ce n'est pas à cause de cette tare (déjà bien lourde) mais parce que je crois qu'il faut avoir déjà un peu de bouteille dans la vie pour accrocher. Jeff Bridges fait un travail très juste, rempli de silences où le ressenti passe plus dans une attitude que dans les mots et je crois que ça peut paraitre hermétique si on n'a pas pris quelques cabosses.
J'ai lu quelques critiques spectateurs dans lesquelles j'ai pu constater que beaucoup avaient été déçus par la fin. Sincèrement cela peut se comprendre, pourtant elle est logique, ce sont des gens normaux, qui réagissent normalement à ce qui leur arrive. Ce parti pris est d'ailleurs toute la force du film et de son jeu d'acteur.
Je précise que si vous n'aimez pas la country vous pouvez passer votre chemin sans remords, elle est omniprésente.
Pour rebondir sur les Gardiens de la Galaxie 2
Pang Tong a écrit:
Et ç'est justement ça un des deux plus gros problèmes du film : la morale qu'ils ont foutue.
Perso je n'aurai pas été jusqu'à dire que c'était un problème par contre je me suis honnêtement demandé à quoi bon. Pour le coup je trouve que ça c'est très syndrome Disney.
Merci pour les infos sur Crazy Haert, tu m'as donné envie d'aller le voir. Il m'avait déjà tenté plusieurs fois mais je l'ai pas encore visionné, je sais pas trop pourquoi d'ailleurs ; peut-être que c'était pas le moment.
`Pour revenir à la morale desGardiens de la Galaxie 2 je me suis à vrai dire posé la même question que toi et c'était ça le problème selon moi. Le mot est peut-être un peu excessif mais ce qu'ils ont proposé est quand même assez caricatural, vu et revu et au final assez peu intéressant — de mon point de vu s'entend.
Je suis pas opposé à ce qu'on insère de la morale dans un film mais encore faut-il que ça apporte quelque chose. Ici, pas grand-chose à part, comme tu dis, ce petit relent Disney.
De même, l'omniprésence — surabondance est sans doute plus approprié — de la patte Disney dans des films "grands publics" m'embête et m'inquiète un peu par la même occasion. Je ne veux pas interdire Disney mais le voir partout ne serait pas forcément une bonne nouvelle pour nous et pas seulement en ce qui concerne le cinéma.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Une morale c'est peut être pas le mot mais tu vois, le pouvoir de l'amour gnagnagna. Ils nous saoulent avec ça, peuvent pas laisser leurs méchants être méchants, non, faut qu'ils trouvent la rédemption dans l'amour.
Team Mimic en bois
Genesis : " Je peux demander un vélo rail mais va falloir pédaler jusqu'a Perigueux "
Ouais c'est exactement ça, le pouvoir de l'amour...
Spoiler ▼▲
Par exemple, tout le discours sur la différence entre le géniteur (= méchant) et celui qui l'a soi-disant élevé (= gentil). Ici c'est tellement grossier que c'est pas passé pour moi. Genre tu découvres que le pirate (l'iroquois bleu, j'ai oublié son nom) était gentil en fait. À ses funérailles, t'as même Star-Lord qui fait un petit discours sur les trucs qui sont devant nos yeux et qu'on voit pas et patati et patata. Son chère nouveau "papa" qui s'est même sacrifié pour lui parce qu'il l'aimait. Faut quand même pas oublier qu'il l'a traumatisé le Star-Lord pendant toute son enfance en disant qu'il allait le bouffer et tout et tout, sans oublier le fait qu'il a sacrifié beaucoup beaucoup d'enfants... Alors quand ils ont foutu la musique Father and Son, même si elle vraiment cool, ben j'ai eu beaucoup de mal pour le "message qu'ils voulaient faire passer derrière.
C'était la même chose pour le pouvoir de l'amour entre les deux sœurs, qui se détestent mais en fait, parce qu'elles sont sœurs finissent par s'aimer et surmonter les épreuves. Y en a quand même une qui a passé son temps à essayer de buter l'autre. Mais bon, pouvoir de l'amour et on oublie tout.
Encore un autre truc, c'est Drax qui dit qu'on ne laisse personne en plan sur la planète parce qu'on est plus qu'une équipe ; on est une famille... blablabla
C'est de la morale de bas étage et c'est ça qui rendait le truc insupportable à la longue.
Pang Tong> Bah à la limite tu vois le traitement autour de Yundu (je crois que c'est le nom du pirate qui adopte Starlord) je trouve que c'est même un des RARES trucs A PEU PRES réussis du film ! Je veux dire : on n'y croit jamais vraiment au méchant pirate bleu, et ce depuis le 1er film. T'as toujours un peu cette impression qu'il dégage une aura de mentor, cette figure si chère aux films de superhéros, tel un Oncle Ben ou un Alfred.
Donc pour le coup ce drama là, je le valide, disons, à 51% allez. (même si effectivement ça n'a rien à voir avec Father and son loul)
Par contre s'il me fallait placer un pourcentage de crédibilité sur le drama entre les 2 soeurs là, ce serait même pas 10% lol, c'est du vu-et-revu et ça en devient caricatural. A la fin on se demande même si le film ne se moque pas justement de cette caricature des 2 soeurs qui s’entre-tuent mais qui s'aiment.
Et la pseudo-relation entre Drax et la loli aux antennes, j'en parle même pas...
Pour le coup de la morale là, ben je rejoins Rudolf j'en ai pas vu l'ombre dans le film. Peut-être que j'ai loupé un truc...
Ce film sorti en 2006 est l'un des derniers Jet Li au cinéma avant Rogue et Expandable.
Le Maître d'armes raconte l'histoire d'un maître en arts martiaux qui redonna son honneur à la chine en affrontant les guerriers des pays étrangers l'occupant. L'histoire vraie, romancé tout de même, est bien amenée et est émouvante comme il faut. Les drames qui arrivent à ce maître sont assez violent pour cela on ressent de la compassion pour lui. Le film n'est pas teinté de haine et certains étrangers sont montrés de façon à ce que l'on est de la sympathie pour eux car ils font preuve d'humilité par rapport au maître à certains moments. J'ai bien aimé cela.
Le rythme est bon. On passe de l'action à l'émotion. C'est je pense ce qui c'est fait le plus dans les films de combats. Cette alternance d'action et d'émotion. Les fights sont câblés. Ce n'est pas ce qui se fait de mieux en la matière mais c'est quand même du haut niveau. L’affrontement occident vs Chine et intéressant. On note que le kung-fu est beaucoup plus souple que la boxe anglaise par exemple. Avec des contorsions et des mouvements plus amples. La bande son est bonne mais c'est surtout son thème principale qui marque. On l'entend d'ailleurs à plusieurs reprises.
Je conseil ce film à tous ceux qui aiment la confrontations des différents arts martiaux et Jet li.
Peut-être que c'est le mot "morale" qui dérange. Ce que je veux dire, c'est qu'il y un discours supplémentaire —ou un traitement accordé à certaines scènes — qu'on trouvait pas dans le premier film. Et un discours qui n'est pas bien construit — un truc fait en deux secondes et raté si tu préfères. Après, peut-être que ce n'est pas une volonté explicite du scénario, c'est possible aussi.
C'est bien à Yondu que je pensais. C'est vrai qu'il avait déjà l'aura d'un mentor dans le premier film mais un mentor c'est pas un père, au sens familial s'entend. Obiwan Kenobi est le mentor de Luke Skywalker mais c'est pas son papa... Au mieux c'est un père spirituel, ce qui n'est pas la même chose. Y a aucune embrouille sur le sujet.
Et puis, faut voir le traitement du perso qui, de badass un peu frapadingue du premier, passe à un semi-loser — voire un vrai connard — pendant une bonne partie du deuxième volet jusqu'à la fin où il devient subitement gentil et grand. Ce qu'il fait à son équipage — ou ce qu'il ne fait pas justement — la mine déconfite qu'il prend pendant toute la première partie du film, c'est un peu spécial quoi.
Je comprends bien qu'il y a une sorte de filiation spirituelle entre Star-Lord et Yondu mais il n'y avait pas besoin de vouloir à tout prix changer leur relation ; mentor-disciple c'était suffisant et surtout c'était plus juste de mon point de vue. Je suis d'accord que visuellement ça marche un peu mais si tu lies ça au reste du film, ça m'embête.
Spoiler ▼▲
En fait, c'est la manière de traiter l'histoire avec son "vrai" papa — Ego — et Yondu qui m'ennuie. Le méchant, salaud qui fait des enfants à gauche et à droite par centaines pour les exploiter par la suite et le buter quand ils ne servent à rien. On sait que pour Star-Lord la question du père est fondamentale. Le fait que son père est un salaud c'est terrible pour lui mais c'est comme ça. Ça reste son père. Le discours qui me dérange c'est d'effacer ça en disant : "ne t'inquiète pas mon petit, en fait tu as un autre papa qui t'aimais depuis le début même si tu ne le savais pas et même s'il faisait des blagues en te disant qu'il allait te bouffer. L'autre, tu peux l'oublier, parce que c'est ton géniteur, pas ton père." Mais qu'il le veuille ou non, c'est son père et il doit vivre avec. Une nouvelle fois, c'est la même chose pour Luke. C'est pas facile à porter mais il est bien obligé de faire avec.
Bon, après je sais que j'exagère sans doute un peu et c'est pas dramatique non plus. On peut voir le film sans s'emmerder avec cette question.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Je sors tout juste de la séance Mulholland Drive au cinéma (je ne l'avais jamais vu avant), et... je sens que je vais être obligé de revoir le film pour essayer de piger quelque chose et chercher les détails qui m'ont échappé. C'est un vrai puzzle mental qui m'a laissé pantois. Mais c'est magnifique plastiquement, musicalement et au niveau de l'interprétation.
C'est rare à ce point que je ne sache pas du tout quoi dire d'un film que je viens de voir peu après le visionnage.
Je fonctionne souvent par cycles, on va dire que c'est le cycle Bridges.
Crazy Heart
De Scott Cooper, sorti en 2009 avec Jeff Bridges, Maggie Gyllenhaal et d'aures ^^
Je vous fais le pitch parce que ça va servir le propos.
Une ancienne gloire de la country passe sa vie sur les routes à enchainer les concerts merdiques en alignant les verres plus vites que les kilomètres. Un jour il rencontre une femme. Voilà.
C'est un film intimiste, qui fait parti de la catégorie tranches de vie. Ce n'est pas un grand film, par contre c'est un grand rôle. Sans doute pas pour rien que Jeff Bridges a eu son oscar pour celui-ci. Et c'est mérité.
Ce n'est pas un grand film car, alors que la caméra est en permanence sur son acteur principal (s'il y a 20 plans où il ne figure pas c'est bien le maximum), paradoxalement elle ne nous laisse pas le temps d’apprécier les situations. Le film manque de moments où l'on s'attarde. C'est bien dommage car vu la profondeur de l'intrigue, ce qui nous intéresse est de savoir ce que nos protagonistes vivent à l'instant T.
C'est d'autant plus triste pour le rôle de Maggie Gyllenhaal qui n'a absolument pas l'espace de développer son personnage. Pourtant elle comme Jeff Bridges donnent tout ce qu'ils peuvent, c'est bourré d'émotions tout en finesse et retenue, ils réussissent à faire vivre les situations dans les quelques minutes qu'on leur accorde. Pour le spectateur c'est frustrant, on voudrait simplement ne pas avoir à enchainer aussi vite.
Pourtant si je ne le conseillerai pas à tout le monde ce n'est pas à cause de cette tare (déjà bien lourde) mais parce que je crois qu'il faut avoir déjà un peu de bouteille dans la vie pour accrocher. Jeff Bridges fait un travail très juste, rempli de silences où le ressenti passe plus dans une attitude que dans les mots et je crois que ça peut paraitre hermétique si on n'a pas pris quelques cabosses.
J'ai lu quelques critiques spectateurs dans lesquelles j'ai pu constater que beaucoup avaient été déçus par la fin. Sincèrement cela peut se comprendre, pourtant elle est logique, ce sont des gens normaux, qui réagissent normalement à ce qui leur arrive. Ce parti pris est d'ailleurs toute la force du film et de son jeu d'acteur.
Je précise que si vous n'aimez pas la country vous pouvez passer votre chemin sans remords, elle est omniprésente.
Pour rebondir sur les Gardiens de la Galaxie 2
Perso je n'aurai pas été jusqu'à dire que c'était un problème par contre je me suis honnêtement demandé à quoi bon. Pour le coup je trouve que ça c'est très syndrome Disney.
Team Mimic en bois
Genesis : " Je peux demander un vélo rail mais va falloir pédaler jusqu'a Perigueux "
Merci pour les infos sur Crazy Haert, tu m'as donné envie d'aller le voir. Il m'avait déjà tenté plusieurs fois mais je l'ai pas encore visionné, je sais pas trop pourquoi d'ailleurs ; peut-être que c'était pas le moment.
`Pour revenir à la morale desGardiens de la Galaxie 2 je me suis à vrai dire posé la même question que toi et c'était ça le problème selon moi. Le mot est peut-être un peu excessif mais ce qu'ils ont proposé est quand même assez caricatural, vu et revu et au final assez peu intéressant — de mon point de vu s'entend.
Je suis pas opposé à ce qu'on insère de la morale dans un film mais encore faut-il que ça apporte quelque chose. Ici, pas grand-chose à part, comme tu dis, ce petit relent Disney.
De même, l'omniprésence — surabondance est sans doute plus approprié — de la patte Disney dans des films "grands publics" m'embête et m'inquiète un peu par la même occasion. Je ne veux pas interdire Disney mais le voir partout ne serait pas forcément une bonne nouvelle pour nous et pas seulement en ce qui concerne le cinéma.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Vous avez trouvé une morale dans Les Gardiens de la Galaxie 2 ?!?
Je n'en ai pas trouvé, perso.
Une morale c'est peut être pas le mot mais tu vois, le pouvoir de l'amour gnagnagna. Ils nous saoulent avec ça, peuvent pas laisser leurs méchants être méchants, non, faut qu'ils trouvent la rédemption dans l'amour.
Team Mimic en bois
Genesis : " Je peux demander un vélo rail mais va falloir pédaler jusqu'a Perigueux "
Ouais c'est exactement ça, le pouvoir de l'amour...
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Pang Tong> Bah à la limite tu vois le traitement autour de Yundu (je crois que c'est le nom du pirate qui adopte Starlord) je trouve que c'est même un des RARES trucs A PEU PRES réussis du film ! Je veux dire : on n'y croit jamais vraiment au méchant pirate bleu, et ce depuis le 1er film. T'as toujours un peu cette impression qu'il dégage une aura de mentor, cette figure si chère aux films de superhéros, tel un Oncle Ben ou un Alfred.
Donc pour le coup ce drama là, je le valide, disons, à 51% allez. (même si effectivement ça n'a rien à voir avec Father and son loul)
Par contre s'il me fallait placer un pourcentage de crédibilité sur le drama entre les 2 soeurs là, ce serait même pas 10% lol, c'est du vu-et-revu et ça en devient caricatural. A la fin on se demande même si le film ne se moque pas justement de cette caricature des 2 soeurs qui s’entre-tuent mais qui s'aiment.
Et la pseudo-relation entre Drax et la loli aux antennes, j'en parle même pas...
Pour le coup de la morale là, ben je rejoins Rudolf j'en ai pas vu l'ombre dans le film. Peut-être que j'ai loupé un truc...
J'ai revu Le Maître d'armes
Ce film sorti en 2006 est l'un des derniers Jet Li au cinéma avant Rogue et Expandable.
Le Maître d'armes raconte l'histoire d'un maître en arts martiaux qui redonna son honneur à la chine en affrontant les guerriers des pays étrangers l'occupant. L'histoire vraie, romancé tout de même, est bien amenée et est émouvante comme il faut. Les drames qui arrivent à ce maître sont assez violent pour cela on ressent de la compassion pour lui. Le film n'est pas teinté de haine et certains étrangers sont montrés de façon à ce que l'on est de la sympathie pour eux car ils font preuve d'humilité par rapport au maître à certains moments. J'ai bien aimé cela.
Le rythme est bon. On passe de l'action à l'émotion. C'est je pense ce qui c'est fait le plus dans les films de combats. Cette alternance d'action et d'émotion. Les fights sont câblés. Ce n'est pas ce qui se fait de mieux en la matière mais c'est quand même du haut niveau. L’affrontement occident vs Chine et intéressant. On note que le kung-fu est beaucoup plus souple que la boxe anglaise par exemple. Avec des contorsions et des mouvements plus amples. La bande son est bonne mais c'est surtout son thème principale qui marque. On l'entend d'ailleurs à plusieurs reprises.
Je conseil ce film à tous ceux qui aiment la confrontations des différents arts martiaux et Jet li.
6.5/10
Peut-être que c'est le mot "morale" qui dérange. Ce que je veux dire, c'est qu'il y un discours supplémentaire —ou un traitement accordé à certaines scènes — qu'on trouvait pas dans le premier film. Et un discours qui n'est pas bien construit — un truc fait en deux secondes et raté si tu préfères. Après, peut-être que ce n'est pas une volonté explicite du scénario, c'est possible aussi.
C'est bien à Yondu que je pensais. C'est vrai qu'il avait déjà l'aura d'un mentor dans le premier film mais un mentor c'est pas un père, au sens familial s'entend. Obiwan Kenobi est le mentor de Luke Skywalker mais c'est pas son papa... Au mieux c'est un père spirituel, ce qui n'est pas la même chose. Y a aucune embrouille sur le sujet.
Et puis, faut voir le traitement du perso qui, de badass un peu frapadingue du premier, passe à un semi-loser — voire un vrai connard — pendant une bonne partie du deuxième volet jusqu'à la fin où il devient subitement gentil et grand. Ce qu'il fait à son équipage — ou ce qu'il ne fait pas justement — la mine déconfite qu'il prend pendant toute la première partie du film, c'est un peu spécial quoi.
Je comprends bien qu'il y a une sorte de filiation spirituelle entre Star-Lord et Yondu mais il n'y avait pas besoin de vouloir à tout prix changer leur relation ; mentor-disciple c'était suffisant et surtout c'était plus juste de mon point de vue. Je suis d'accord que visuellement ça marche un peu mais si tu lies ça au reste du film, ça m'embête.
Bon, après je sais que j'exagère sans doute un peu et c'est pas dramatique non plus. On peut voir le film sans s'emmerder avec cette question.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Je sors tout juste de la séance Mulholland Drive au cinéma (je ne l'avais jamais vu avant), et... je sens que je vais être obligé de revoir le film pour essayer de piger quelque chose et chercher les détails qui m'ont échappé. C'est un vrai puzzle mental qui m'a laissé pantois. Mais c'est magnifique plastiquement, musicalement et au niveau de l'interprétation.
C'est rare à ce point que je ne sache pas du tout quoi dire d'un film que je viens de voir peu après le visionnage.
Mulholland Drive, le film que je suis le seul à ne pas avoir aimé... Faudrait que j'essaie de le revoir tiens...
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