Voici son on interprétation de l'Eté (mais la prise est un peu gachée par le bruit audible du public, des raclements de gorge, et même un bébé qui pleure, lol):
Comme disait l'arbre, on ne peut pas hêtre et avoir été (oh oh oh !). Plus sérieusement, il y a bien trois choses que je déteste pendant les concerts : - Les bébés qui pleurent
- Les gens qui arrivent en retard
- Les gens qui toussent sans vergogne quand on joue pianissimo
Sans cela, j'ai bien peur que ces 4 saisons ne soient que l'échos des temps heureux où les saisons existaient... avec le réchauffement climatique l'oeuvre prend plus crédiblement le nom des 4 fromages (en mi molette bien entendu !).
Excusez-moi, je m'emporte... revenons à nos cordes :
J'ai récemment découvert un compositeur qui fait partie de ces perles cachées de la musique : Jan Ladislav Dussek.
Voici 3 œuvres que j'aime particulièrement :
Je voudrais citer ici un grand compositeur que est malheureusement peu connu mais dont l'oeuvre pianistique s'élève à celle de Chopin ou de Liszt. Il s'agit de Charles-Valentin ALKAN (1813/1888 à cause de sa bibliothèque...) je vous laisse vous renseigner vous-même sur ce personnage singulier (de préférence dans des livres ou parfois on trouve de la documentation dans les disques (pas CD !))
Voici une petite sélection d’œuvres :
Selection ▼▲
Un prélude pour piano... pédalier !
Alkan dont l'oeuvre et la vie est marquée par des contrastes forts pouvait faire preuve d'une virtuosité redoutable... et parfois revenir à des pièces minimalistes mais marquantes comme les cloches :
Et pour finir, un extrait de son oeuvre la plus remarquable : La Sonate des quatre âges :
PS : Il y a aussi cette oeuvre que je suis en train de travailler et que j'aime beaucoup :
Cette exclamation est parfaitement légitime car je ne vois pas l'ombre d'un mélomane....
Dans la série "compositeurs méconnus" (du grand public disons car ils ont, pour la plupart eu une très grande influence de leur vivant) je vous propose de découvrir Louis Moreau Gottschalk.
Plutôt que de longs discours, je vous propose d'écouter quelques unes de ses œuvres :
La fameuse toccata & fugue de Bach, mais orchestrée par Stokowski, ça donne ça :
La toccata sonne presque comme du Rimski-Korsakov (Shéhérazade, Roméo & Juliette…), avec la harpe et les bois à certains moments, repris par les cuivres pompeux et les percussions éclatantes juste après. Une belle touche de romantisme tardif à cette œuvre baroque.
Comme les musiques les plus connues, les "tubes" de la musique savante, ont déjà été postées, je vous propose de découvrir des musiques moins populaires (pardonnez-moi ce contre-sens).
Baroque :
Spoiler ▼▲
Classique :
Spoiler ▼▲
Un instrument rare : l'harmonica de verre, pour lequel Mozart a composé la dernière année de sa courte existence :
Bon, ça c'est beaucoup moins inconnue, bien-sûr, très aérien :
Romantique :
Spoiler ▼▲
Solennelle :
Une remise en valeur de la femme dans la musique, qui fut longtemps dénigrée dans ce domaine :
Son mari :)
Il parait que Wagner joua cette pièce la veille de sa mort :
Moderne :
Spoiler ▼▲
Digne d'une musique de film :
Contemporain :
Spoiler ▼▲
Cette oeuvre est particulière, elle utilise le quart de ton. Le titre en français est Thrène à la mémoire des victimes d'Hiroshima, vous comprendrez le rapport entre l'horreur du 6 aout 1945 et cette musique... simplement, écoutez, et vous le ressentirez.
La symphonie No.6 "Pastorale" de Beethoven est juste énormissime !! Pour moi, la meilleur interprétation est celle de l'orchestre Philharmonique de Berlin avec Jarvi en chef d'orchestre.
Le quatrième mouvement de cette symphonie illustre un orage et me donne la chair de poule à chaque fois (à partir de 29:02 dans la vidéo) ! Les contrebassistes sont des putains de virtuoses ! Il faut savoir que dans ce mouvement, Beethoven demande aux contrebassistes de jouer des groupes de quatre doubles croches à un tempo de 160 à la noire (c'est super chaud à jouer quoi) ! Comme ça :
Les contrebassistes de l'époque le prenaient pour un fou car ce passage leur semblait impossible à jouer !!
Pour continuer sur les symphonies de Beethoven, je vous propose de retrouver la 7ème, retranscrite au piano par Franz Liszt, et interprétée par Glenn Gould. Le mouvement le plus connu, le second :
L'histoire de la musique tient parfois à peu de chose. Prenez l'exemple de Robert Schumann (1810-1856). S'il est aujourd'hui surtout connu pour son œuvre de compositeur, sa carrière d'artiste a bien failli prendre une toute autre direction.
Pendant longtemps, il oscille entre musique et poésie. Il choisit finalement la musique et se présente comme pianiste virtuose. Surnommé le "petit lion", il obtient très vite de grands succès. Pourtant, dans une volonté d'améliorer sa technique pianistique, il a l'idée de lier le médius de sa main droite à l'aide d'une poulie et d'une corde afin de le maintenir en l'air et s'assurer ainsi l'indépendance de ses autres doigts. Le résultat est qu'un matin il s'aperçoit qu'il ne lui est plus possible d'abaisser le doigt immobilisé. Malgré la consultation de plusieurs médecins parmi les meilleurs, rien n'y fait, il doit alors abandonner sa carrière de musicien virtuose et va se concentrer pleinement sur la composition...
Une de mes œuvres symphoniques préférées du maître est la 3e symphonie, op. 97 dite la symphonie rhénane. Composée entre novembre et décembre 1850, l'œuvre de Schumann nous plonge dans le monde des anciennes ballades, contes et légendes allemands et doit refléter "un peu de la vie sur les bords du Rhin". Elle est constituée de 5 mouvements et est sans doute son œuvre la plus sereine. Pour sa dernière symphonie, Schumann veut écrire une œuvre aux éclats héroïques. Une seule exception, le Feierlich en mi bémol mineur qui jette une ombre mortelle, notamment avec les trois trombones énonçant un sombre choral semblant ressurgir d'un lointain passé.
Le final de la composition est le mouvement sur lequel tout le poids de la symphonie repose et représente une fête populaire en pays rhénan dans une péroraison éclatante où l'on retrouve des allusions aux thèmes du 1er et du 4e mouvements afin de marquer l'unité de l'œuvre. Le but du compositeur est de mettre en valeur un message de puissance, de fierté germanique et de positivité.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Beaucoup de mal avec Wagner. Je dois être le seul au monde que sa musique rebute. Mes compositeurs préférés sont Penderecki, Bach bien sûr, Dvorak, Mahler, Britten, Rameau, Allegri, Pachelbel, Chopin, Ligeti, Mozart, Pärt, Glass et Mendelssohn. J'avais vraiment beaucoup d'a priori sur la musique classique un peu plus jeune, mais c'est comme le jazz en fait, c'est très touffu et du coup je ne savais pas par où commencer, ce qui valait le détour ou non. Trois oeuvres que je recommanderais chaudement à n'importe qui :
Comme disait l'arbre, on ne peut pas hêtre et avoir été (oh oh oh !). Plus sérieusement, il y a bien trois choses que je déteste pendant les concerts : - Les bébés qui pleurent
- Les gens qui arrivent en retard
- Les gens qui toussent sans vergogne quand on joue pianissimo
Sans cela, j'ai bien peur que ces 4 saisons ne soient que l'échos des temps heureux où les saisons existaient... avec le réchauffement climatique l'oeuvre prend plus crédiblement le nom des 4 fromages (en mi molette bien entendu !).
Excusez-moi, je m'emporte... revenons à nos cordes :
J'ai récemment découvert un compositeur qui fait partie de ces perles cachées de la musique : Jan Ladislav Dussek.
Voici 3 œuvres que j'aime particulièrement :
Et si vous cherchez des partitions de ce compositeur : http://imslp.org/wiki/Category:Dussek,_Jan_Ladislav
(IMSLP est vraiment un super site pour trouver des partitions !)
Chaviro !
Je voudrais citer ici un grand compositeur que est malheureusement peu connu mais dont l'oeuvre pianistique s'élève à celle de Chopin ou de Liszt. Il s'agit de Charles-Valentin ALKAN (1813/1888 à cause de sa bibliothèque...) je vous laisse vous renseigner vous-même sur ce personnage singulier (de préférence dans des livres ou parfois on trouve de la documentation dans les disques (pas CD !))
Voici une petite sélection d’œuvres :
PS : Il y a aussi cette oeuvre que je suis en train de travailler et que j'aime beaucoup :
ET LE CLASSIQUE DANS TOUT ÇA !
Cette exclamation est parfaitement légitime car je ne vois pas l'ombre d'un mélomane....
Dans la série "compositeurs méconnus" (du grand public disons car ils ont, pour la plupart eu une très grande influence de leur vivant) je vous propose de découvrir Louis Moreau Gottschalk.
Plutôt que de longs discours, je vous propose d'écouter quelques unes de ses œuvres :
La toccata sonne presque comme du Rimski-Korsakov (Shéhérazade, Roméo & Juliette…), avec la harpe et les bois à certains moments, repris par les cuivres pompeux et les percussions éclatantes juste après. Une belle touche de romantisme tardif à cette œuvre baroque.
Bonjour tout le monde,
Comme les musiques les plus connues, les "tubes" de la musique savante, ont déjà été postées, je vous propose de découvrir des musiques moins populaires (pardonnez-moi ce contre-sens).
Baroque :
Classique :
Romantique :
Moderne :
Contemporain :
Je suis pas fan du classique , mais parfois j'adore quand c'est repris d'une manière différente.
Ludwig van Beethoven - Moonlight Sonata - 3rd Movement for electric guitar
Adagio for Strings (G Minor) - Rise of the Triad (ROTT)
Sinon , en "pur" classique , j'adore celle-la :
Georgy Sviridov ''snowstorm'' Waltz.
La symphonie No.6 "Pastorale" de Beethoven est juste énormissime !! Pour moi, la meilleur interprétation est celle de l'orchestre Philharmonique de Berlin avec Jarvi en chef d'orchestre.
Le quatrième mouvement de cette symphonie illustre un orage et me donne la chair de poule à chaque fois (à partir de 29:02 dans la vidéo) ! Les contrebassistes sont des putains de virtuoses ! Il faut savoir que dans ce mouvement, Beethoven demande aux contrebassistes de jouer des groupes de quatre doubles croches à un tempo de 160 à la noire (c'est super chaud à jouer quoi) ! Comme ça :
Les contrebassistes de l'époque le prenaient pour un fou car ce passage leur semblait impossible à jouer !!
Pour continuer sur les symphonies de Beethoven, je vous propose de retrouver la 7ème, retranscrite au piano par Franz Liszt, et interprétée par Glenn Gould. Le mouvement le plus connu, le second :
L'histoire de la musique tient parfois à peu de chose. Prenez l'exemple de Robert Schumann (1810-1856). S'il est aujourd'hui surtout connu pour son œuvre de compositeur, sa carrière d'artiste a bien failli prendre une toute autre direction.
Pendant longtemps, il oscille entre musique et poésie. Il choisit finalement la musique et se présente comme pianiste virtuose. Surnommé le "petit lion", il obtient très vite de grands succès. Pourtant, dans une volonté d'améliorer sa technique pianistique, il a l'idée de lier le médius de sa main droite à l'aide d'une poulie et d'une corde afin de le maintenir en l'air et s'assurer ainsi l'indépendance de ses autres doigts. Le résultat est qu'un matin il s'aperçoit qu'il ne lui est plus possible d'abaisser le doigt immobilisé. Malgré la consultation de plusieurs médecins parmi les meilleurs, rien n'y fait, il doit alors abandonner sa carrière de musicien virtuose et va se concentrer pleinement sur la composition...
Une de mes œuvres symphoniques préférées du maître est la 3e symphonie, op. 97 dite la symphonie rhénane. Composée entre novembre et décembre 1850, l'œuvre de Schumann nous plonge dans le monde des anciennes ballades, contes et légendes allemands et doit refléter "un peu de la vie sur les bords du Rhin". Elle est constituée de 5 mouvements et est sans doute son œuvre la plus sereine. Pour sa dernière symphonie, Schumann veut écrire une œuvre aux éclats héroïques. Une seule exception, le Feierlich en mi bémol mineur qui jette une ombre mortelle, notamment avec les trois trombones énonçant un sombre choral semblant ressurgir d'un lointain passé.
Le final de la composition est le mouvement sur lequel tout le poids de la symphonie repose et représente une fête populaire en pays rhénan dans une péroraison éclatante où l'on retrouve des allusions aux thèmes du 1er et du 4e mouvements afin de marquer l'unité de l'œuvre. Le but du compositeur est de mettre en valeur un message de puissance, de fierté germanique et de positivité.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Beaucoup de mal avec Wagner. Je dois être le seul au monde que sa musique rebute. Mes compositeurs préférés sont Penderecki, Bach bien sûr, Dvorak, Mahler, Britten, Rameau, Allegri, Pachelbel, Chopin, Ligeti, Mozart, Pärt, Glass et Mendelssohn. J'avais vraiment beaucoup d'a priori sur la musique classique un peu plus jeune, mais c'est comme le jazz en fait, c'est très touffu et du coup je ne savais pas par où commencer, ce qui valait le détour ou non. Trois oeuvres que je recommanderais chaudement à n'importe qui :