Surfant sur la vague des found-footage (Paranormal Activity, REC, Blair Witch...), qui revient à donner au film la facture d'un documentaire, caméra au poing, tout en jouant sur l'image moyenne/basse résolution, Apollo 18 est le récit imaginaire de la mission lunaire annulée en 1974 par la NASA ; de fait le scénario sous-entend prétendument annulée. Je l'ai visionné encore hier soir et j'avoue ne pas comprendre la volée de critiques négatives qu'il reçut à sa sortie. Beaucoup ont hurlé à la énième thèse conspirationniste, documents à l'appui, assénant non sans fierté ridicule : "Tout ceci est faux, faux, archi faux !" Mais enfin ! Depuis quand une fiction doit-elle être vraie ? Cela rappelle ceux qui jubilent rien qu'en voyant sur une affiche "basé sur des faits réels", comme si cette mention était la garantie d'un bon film ou comme si le scénariste s'était refusé la moindre entorse à la vérité. Le vrai ici, en l'occurrence, c'est qu'il n'y a pas eu de mission spatiale en 1974 : allez donc faire un film avec ça ! Sans doute les spectateurs auront mordu à l'hameçon commercial on vous a caché la vérité tendu par la promo. Si on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, ce n'est pas une raison pour gober le sucre. Bref... nous avons là une série b. Une bonne petite série b horrifique dont l'unique ambition est de nous faire sursauter. Et ça fonctionne pas mal.
La clé de son efficacité ? Le choix du found-footage. Je n'aimais guère cette technique jusqu'ici, l'impression que les réalisateurs voulaient par la force me donner du réalisme. Sentir l'omniprésence de la caméra, les mouvements saccadés, cela n'aide pas forcément à basculer dans l'histoire. Le pari du réalisme dans Apollo 18, primordial quand on s'attaque à la science-fiction, a donc été relevé par cette technique donnant aux fausses images d'archives spatiales un cachet d'authenticité. En vivant les scènes depuis la caméra de contrôle en liaison avec Houston ou celle de l'astronaute pour son rapport filmique de mission, on se croirait vraiment à leur place. On ressent la claustrophobie du module lunaire, la solitude d'être là-haut. On étouffe quand les réserves d'oxygène viennent à manquer. On explore les cratères et les gouffres à la lampe flash. Et on panique à la manifestation de certains phénomènes étranges, menaçants. Et s'il y avait là-haut de la vie sous une forme quelconque ? Une vie prête à défendre bec et ongles son territoire...
Bien le bonsoir,
J'ai envie de me regarder un thriller dans le même genre que seven, le collectionneur, silence des agneaux ou encore, la faille. Des idées ?
Oui Peur Primale avec Edward Norton et Richard Gere
Ou The Score avec De Niro et Edward Norton, ce sont deux supers bons thrillers... enfin je trouve.
Tiens the score me branche bien. Merci ;)
Ces deux films sont plus dans le même genre d'Usual Suspect où genre à la fin tu tombes des nues ;-)
Fafnir jette un oeil du côté du cinéma sud coréen, Memories of murder, j'ai rencontré le diable, the strangers.
Video Club hooperien
J'ai rencontré le diable, je l'ai vu avant hier ^^ Dur comme film, bien mais dur.
:D
(le diable n'est pas forcément celui qu'on croit)
Apollo 18 - Gonzalo López-Gallego - 2011
blablabla
Salut,
Je plussoie Memories of Murder: un chef d'oeuvre!
The Chaser est très bien aussi^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Antibiok viens participer au trimovies, tu fais de belles critiques.
Video Club hooperien